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Édito musical de dogmazic – décembre 2018

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour décembre 2018 !
Beaucoup de nouveautés sont sorties en Novembre: on vous fait ici les présentations suivies des « pépites exhumées de l’archive ».

 

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour novembre 2018

Voici un album de rap de trois morceaux, rapide à écouter: le flow est continu, sans hachures, pour des textes denses et rythmés placés au cœur de la musique. Bel effort d’écriture !
Les phrases sont claires et bien audibles, le temps est pris pour les dire (c’est agréable), parfois de manière un peu atone peut-être (Ego Trip).
Une mention pour « Ma Passion », qui dégage beaucoup de force et de chaleur, malgré une fin un peu trop abrupte.
En tout cas, on écoutera sans problème cette voix jeune et assez fraîche.

Un seul morceau ici, avec un texte en français, stylé R’n’B / hip-hop avec un mélange de sons électro, rock, et une sonorité caribéenne qui fleure bon la plage et la mer.
Morceau intéressant, avec une voix légèrement sous mixée qui oblige à écouter les paroles avec attention !

Dans la suite de ces autres compositions, l’auteur nous livre un morceau de douceur marqué d’inexorabilité comme si, en retrait d’un monde compliqué, des êtres amoureux, enlacés, assistaient, désarmés, à une fin de règne où naît un chaos dans une agitation informe, désordonnée.
Si vous désirez vous octroyer un moment de mélancolie ce titre vous y aidera à coup sûr.

Que sera demain ? Telle est la question ! « je te souhaite simplement d’être » Est-ce la réponse ? Un morceau créé pour la bande musicale originale d’un film. Sortie de son contexte cinématographique, on obtient une chanson agréable à entendre, typique de la musique de contestation, son texte pacifique nous change des excès de colères d’autres musiques.
Pour en savoir un peu plus sur le film : http://play.dogmazic.net/artists.php?action=show&artist=6238

Voici un titre d »électro très réussi dû à Djad… Dommage qu’il n’y ait qu’un seul titre dans cet album ; mais c’est un titre très plaisant, au début on se demande un peu où il va aller, avec sa boite à rythme minimal légèrement acidulée… Mais ensuite, le morceau se développe, pour arriver à une sorte de mixture pouvant évoquer l’électro-house avec une certaine tendance techno… Les dissonances sont au rendez-vous pour agrémenter la pièce, et, la seule chose qu’on puisse dire, c’est qu’une fois qu’elle se termine on voudrait que ça continue ! En espérant que ce « Djacom-2054 » va continuer à grandir et qu’il saura rencontrer son public !

Voici un deux-titres de rap qui s’inscrit tout à fait dans un des styles qu’a pris ce genre au XXIème siècle… Avec ses codes : les roulements de caisse claire, les arpèges de piano, les gimmicks vocaux… Vraiment du rap du XXIème siècle, de cette scène française fortement influencée par le gangsta rap à l’américaine qui l’a précédée ; on est donc en terrain connu, bien connu même et déjà un peu « historique », pas encore vraiment vintage mais déjà un travail autour d’un style balisé. Les paroles sont, de cette école, en particulier sur « Seul », crues et explicites, ce qui peut être un écueil qui pourrait repousser une bonne partie des auditeurs. À vous de voir si ça vous plaît ou non.

Un ensemble de sons électroniques dont « beyond Orion » qui nous tire de la torpeur engendrée par les quatre premiers morceaux. Le final orienté par la répétition de trois notes nous mène vers une impression de narcose ou d’apathie, malgré le tempo rapide de cette séquence qui aurait pu nous excéder sans les variations du niveau de leur amplitude.

Logan nous a gratifié d’un envoi multiple de 7 de ses albums, issus d’une période entre 2012 et 2017. Des albums élégants. À l’image de leurs pochettes. Des mélodies qui se déploient en lignes fluides baignant dans une instrumentation aux timbres doux. Qui n’empêchent pas pour certains morceaux de bouger la tête en rythme – comme Amazing de The Bean. Pour le style ? Logan nous parle d’une influence majeure de l’IDM, mais, honnêtement, on ondoie entre une palette du genre, de l’Ambient au Chillout en passant par la House. Je recommande.
Par exemple, l’album Endless nous conduit dans une galerie sonore, un peu comme une galerie de tableaux, où les œuvres seraient des morceaux musicaux que nous « regarderions » par les oreilles. Ces mélodies constituées le plus souvent de phases répétitives, mêlent des sons « naturels » et des éléments synthétiques de grandes qualités en une belle concordance, à l’exemple du titre Endless05 que j’ai préféré lors de cette visite.

 

Les pépites exhumées de l’archive

Un album musical, sans paroles, qui se prête bien à l’imaginaire enfantin, à l’univers du conte médiéval, de la ruralité, du monde tel qu’il devrait être,…
Des passages qui-font-peur, d’autres passages épiques, et d’autres qui sont de belles beautés rassurantes, bref, un spectre émotionnel riche permettant une écoute sans ennui.
Y’a un côté Miyasaki également de temps à autres, sans que je n’arrive exactement à savoir d’où il provient.
De belles variations musicales, avec de magnifiques orchestrations, proche d’une production de musique de film, ça me fait également penser à des ressemblances avec des sonorités déjà entendues dans des contes/histoires/films anglais de l’époque industrielle.
Bien mixée, bien produit, c’est une belle démo qui mériterait d’être enregistrée avec des instruments réels !

olinuxx/trebmuh

Une suite de chansons typiques de la variété au sens noble. 2007-2009 : une plongée dans un univers inhabituel des tendances radio-phoniques actuelles. Le rythme pur rock en retour de « Un p’tit rock and roll » en est un des symboles. La qualité sonore parfaite de cet album, où j’apprécie particulièrement le titre « Derrière l’ombre », nous offre une écoute pour la totalité des titres qui ne lasse pas. Pour vous changer de la grosse basse et du gros boum-boum surcadencés, jetez-y une oreille : vous y mettrez les deux !

ardoisebleue

Voilà un album intéressant qui se veut « horror punk », à ranger du coté des Cramps plus ou moins en plus speedé. Kelelawar Malam l’a publié sur le netlabel Yes/No Wave, qui est un sacré vivier de talents, particulièrement du coté du punk et du punk rock, basé en Indonésie. Suite à la publication de cet album en 2009, Kelelawar Malam a attiré l’attention, particulièrement celle de l’édition indonésienne du magazine Rolling Stone, et sur les années suivantes ils ont fait un petit tour du coté des contrats, des maisons de disques… Mais finalement le groupe a fini par retourner du coté du monde des netlabels, où il demeure une indéniable référence tout de même. Si vous aimez les compo solides, les voix d’outre-tombe et les guitares aussi saturées qu’affûtées, cet album introductif est sans aucun doute à parcourir… Et qui sait, peut-être que vous voudrez creuser un peu plus la discographie de ce groupe qui est, artistiquement, on peut le dire ‘un cran au dessus’ et pas seulement dans leur niche stylistique !

shangril

 

Outro

Voilà, nous espérons que cet éditorial vous aura plu. Nous, nous avons bien aimé écouter vos dernières publications en tout cas, et nous vous retrouverons avec plaisir pour l’édito du mois prochain… ou plutôt de l’année prochaine ! Excellentes fêtes à tous, nous vous souhaitons de superbes feux d’artifices musicaux et beaucoup de bonheur. Comme le reste du temps, d’ailleurs ;)

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial du mois de décembre 2018 : Shangril, Ladee, ardoisebleue, olinuxx-trebmuh

Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, voici le fil de forum consacré au prochain épisode de ce travail commun, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois.

Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

 

Infos générales

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Éditorial de décembre 2018 de linuxmao.org

Éditos

Autant qu’il m’en souvienne, décembre était le mois des fêtes, des guirlandes et des colifichets dorés.
Les couleurs traditionnelles de ce mois oscillaient d’habitude du vert sombre, couleur sapin, au rouge vif des boules scintillantes et des pères Noël de pacotille, du blanc de leurs toques d’hermine, de celui des neiges réelles ou artificielles, jusqu’à l’argent des guirlandes.
Or, je ne vois que du jaune fluo sur fond de giratoires gris, des abris couverts de bâches bleues, l’ensemble illuminé par les feux de palettes dont le bois de sapin remplit, sur chacun de ces carrefours, une mission toute prosaïque : réchauffer.
Et je me dis que nous étions peut-être gilets jaunes avant l’heure, lorsque nous avons migré nos informatiques vers linux, nous affranchissant ainsi de la gabelle prélevée par les aristocrates du Système d’Exploitation…
Comme 2018 disparaîtra, quoi qu’il arrive, le 31 de ce mois à minuit, nous vous souhaitons à tous une bonne fin d’année festive, joyeuse, libre et, évidemment, musicale.

 

 

Quoi de neuf ?

Depuis la parution du dernier éditorial, nous ont rejoint : tantilim, olimao, Hephel, mzgh, f00wl, philoudum, tolliac, MisterPhilip, phil43, jojolafrite, Luciffer, beniaak, IsaDJ, Dinosor, danger89, Tylun, stefets, hubert_fr_69, optyrox3266, vincent.azan, vinz09, jameco, djkarlito, mediyann, szvan, Dark X, piteke, AoiHana, ien, petete, pureOL, michelcher et karum.
Bienvenue à vous toutes et tous !

Musique sur LinuxMAO

 

Musique libre en dehors de LinuxMAO

Liste de lecture des nouveautés pour le mois de Novembre 2018 chez les copains de Dogmazic.

Accompagnée de l’édito musical de novembre de Dogmazic.

Nouvelles du monde

L’INSA Rennes organise le Festival des Libertés Numériques du 25 janvier au 9 février 2019. Dans ce cadre, une table ronde « musique et logiciels libres » aura lieu le 31 janvier de 18h30 à 21h00 au Jardin Moderne. Il est à noter qu’il y sera certainement possible de croiser des membres de LinuxMAO (voir le fil de discussion Table Ronde Musique et Logiciels Libres)

Nouveautés sur LinuxMAO

Des chiffres :

Le nombre de visiteurs uniques du mois de novembre 2018 est de 34186. linuxmao.org, c’est à ce jour, 6090 utilisateurs inscrits, 2440 « pages de documentation », les > 89200 messages dans les « forums », et d’autres fioritures.

D’autre part, nous avons eu 33 nouvelles inscriptions depuis la rédaction du dernier éditorial du site c’est à dire en 30 jours.

Nouvelles pages :

 

Coté administration :
olinuxx a :

 

Coté logiciel sur LinuxMAO

 

Côté logiciel en dehors de LinuxMAO

Tracktion Waveform ouvre une partie de son code. Voir le fil de discussion Tracktion / Waveform ouvre une partie de son code.

Depuis la publication du dernier éditorial, olinuxx, sub26nico, et r1 ont relevé les mises-à-jour suivantes :

  • pour ce mois-ci :
  • pour les mois précédents (mais que nous n’avions pas vu jusque là) :
    • Xwax passe en version 1.7.

 

Post scriptum

Merci à r1, olinuxx, allany et sub26nico pour l’écriture de cet édito, et on se retrouve le mois prochain pour une revue de l’actualité du mois écoulé !

 

PS : article originel

The Polish Ambassador & The Diplomatic Scandal – The Land of the Lush

Si vous aimez l’électro-funk, un poil dub, voire reggae, avec des notes jazzifiantes, cet album est pour vous !

Sabrepulse – Paragon

Sabrepulse est un artiste qui sait manier le chiptune avec d’autres styles, hip-hop, drum n bass… je vous laisse le soin d’en trouver d’autres !

George L Smyth – The Pleiades and other Astral Overtones

Le netlabel anglais We are all ghost nous propose cette belle balade interstellaire, du zen, de la détente, pour quelques minutes de rêves…

Édito musical de dogmazic – novembre 2018

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour novembre 2018 !

 

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour octobre 2018

Un son électro rappelant les bandes musicales des jeux vidéos des années 1980/90 avec un rythme moins mécanique que le premier album.
LUCA : au début, un retour prononcé vers la vielle et la musique scandée d’antan, mais celle-ci électronisée (ou électrocutée… ?); tr*#*&hr#* : retiendra plus particulièrement l’attention il est peut-être l’aboutissement de cet album, il est plus proche de nous « conter » une histoire…

Du reggae ! Une production inattendue du compositeur de l’album Blyphtre a Pintocle, qui était déjà dans le premier édito. Du reggae instrumental, très tranquille, et qui se rapproche du dub mais avec les touches bruitistes habituelles de l’auteur. Cette fois-ci les lignes mélodiques sont au premier plan, et les effets sonores viennent comme des échos de petites machines étranges qui bougent leurs rouages tranquillement. Il y a de la place pour le mouvement dans cet album, un mouvement léger, peut-être un peu abstrait ou mécanique, je pense notamment au morceau 02 dub4p 2 remisk qui pourrait tout à fait servir de support pour une performance de danse contemporaine: les gestes tantôt se lancent dans l’espace, tantôt se coupent dans leur élan. Il y a des échos de boîte à musique, voire de ballerine mécanique, dans ce son ! Ou plutôt de ballerine en fin de soirée enfoncée dans le canap’ dans un coin d’une pièce enfumée, pour certains morceaux, comme 04 dub4p 4 remisk.

Voilà une publication qui nous pousse à nous interroger sur la notion même de « qu’est-ce que la musique »… Car, non, ce n’est pas de l’électro bruitiste, ni de la musique savante contemporaine et pas même du harsh-noise mais, bel et bien, une conversation parlée, qui semble être issue d’une émission de webradio, un dialogue qui tourne autour du thème du démarchage téléphonique.

Sur trois accords « Discolight » lance le rythme, à mi-parcours du titre un mélange -gitanique- nous rappelle que tout style musical est -osmosable-… Une transition par la pure techno « Technopat » et le dance « Take me hight » et nous passons à la note de calme commencée par la sensualité électronique de « Sensual mix » et nuancée en « Bluesy romance ». « Too much temptentions » nous recentre dans la valeur électronique-sérielle de l’album et nous prépare à atteindre la zone de sérénité « Sweet li » qui clos la pause avant un semblant de fuite à cheval par la cavalcade de « Dance Wave » et le parcours dans de grands espaces « Psy trance ». Étonnamment à l’époque où parait-il ce n’est plus d’actualité, la touche finale est un titre envoûtant et fabuleusement slow « Yin Yang » pour terminer un album captivant.

Un seul morceau dans cet album, morceau de hip-hop qui démarre sans parole pendant les 45 premières secondes, à tel point qu’au début j’ai cru que c’était un backtrack ! Ritournelle sonore sympathique, paroles en anglais, effets de pompage propre au musique HH/électro moderne, couple basse/rythme bien en place qui assoit le morceau, nappes de synthé qui viennent colorer le tout, tous les ingrédients du genre sont dans ce morceau. Ça n’est pas mon style habituel de musique et je n’ai pas cherché à écouter les paroles pour en saisir le texte, tout ce que je peux donc en dire est « ça passe pas mal ».

Trois cuivres, ils discutent et se disputent dans cette série de conciliabules qui nous apporte une salve de petits plaisirs guillerets. La succession des notes longues et coups de langues nous tiennent en alerte tout au long de cet album dont les titres donnent bien le contenu de ces conversations. A noter le bref hommage à Grieg pour l’insertion des quelques notes du « château du roi de la montagne » dans -allerRetour-. Le morceau final exprime bien la suite de moments de torpeur et d’agitation rythmant le long d’une journée.

Vive la suite !! Un départ digne de Webern suivi d’une soutenance ambitieuse approfondie, au loin quelques battements et on y arrive. Les différences de sonorités peuvent nous interpeller, mais le son est là. On navigue le long des vagues de doigts qui nous jette dans un mélange sauvage de glissements jusqu’à l’aboutissement et le retour à la tonalité. Oui, franchement, vivement la suite…

Là… y’a du métal dans les câbles ! De la descente dans les entrailles… Du sombre, de l’inquiétant… Des mélodies prenant la tête et interrompues par d’autres toutes aussi indéfectibles.

Toute une série d’albums republiés, une œuvre éclectique où se côtoient des styles électro et hard-rock en passant par des blues troublants.

Parmi cet envoi en nombre, j’ai choisi d’écouter BAE. Un électro à prédominance paisible, quelques chocs acoustiques dans « Incredible You » ou en fin de « Next Time ». Les enchaînements sériels sont heureusement dérangés dans leur continuité par des silences ou des interventions d’autres sons par petites touches plus ou moins vigoureuses. En piochant par-ci par-là dans les autres albums, j’ai entendu des titres de même facture, peut-être une constance chez cet artiste ?

 

 

Les pépites exhumées de l’archive

Une ambiance invraisemblable ! Si vous appréciez l’enchevêtrement blues/jazz/électro venez écouter ici.
Avant un titre final magique, Outro exprime un exercice de placement spatial des percussions attrayant ; ET le dernier titre de l’album : Nelly. Ce morceau nous engloutit dans une atmosphère nocturne pour deviner un paysage sans autres sons que cette musique, entièrement différentes des trois précédentes. On finit l’écoute dans un état indistinct…

ardoisebleue

The Nightchild est un groupe de goth-rock orienté cold-wave ou new-wave originaire d’Ukraine. Je sais que dit comme ça ça peut paraître un groupe anodin… Mais en fait, The Nightchild est une formation au talent musical dévastateur, avec des compositions d’une efficacité incroyable, aux mélodies inoubliables dès la première écoute, avec des clavier tournoyants, une basse surpuissante, une boite à rythme martelant sans relâche sur des motifs rock mid-tempo, une voix de vampire incroyablement maîtrisée, et une guitare parfaite, saturée, pour donner de la texture harmonique aux morceaux. Ils existent depuis 2003 ; on ne peut pas dire qu’ils ont abandonnés leurs fans à eux-même. Cet album date de 2011 mais depuis plusieurs autres opus sont sortis, toujours sous licence ouverte, mais je recommande particulièrement ce Another Shadow à cause du titre en forme d’apothéose qui clôture l’album, « Closer », qui est sans doute de toutes leurs composition celle qui a eu le plus d’impact chez moi, c’est vraiment une chanson monumentale -et pourtant, The Nighchild maintient toujours la moyenne très haut, sans jamais de titre faiblards, même juste un peu. Je recommande sans restriction.

shangril

Alors celui-là, c’est un des Graal ultimes dans mes favoris sur Dogmazic, et même toutes écoutes confondues. Des paroles drôles, des jeux de mots partout, et même une vraie réflexion sur le monde actuel sans tomber dans la facilité du « c’est nul, c’est tous des cons », des rimes et des rythmes qui pulvérisent la non-créativité musicale de la production industrielle et de celles et ceux qui la copie, bref, une perle pour moi ! Ajouter à ça un mélange savamment dosé de styles musicaux et d’énergies contagieuses comprenant en vrac des influences provenant du funk, de la chanson française, du beat-box, du rock voire du métal, du latino, du 8-bits (chiptune), des touches de musique zappa-esque, du groove,… bref, un trésor partagé pour la magie des capacités des humains à produire du beau, du bien, et du vrai, et une belle claque en perspective si vous ne connaissiez pas encore !

Un autre plusse qui fait vibrer la corde libre en moi, est que cet album a été entièrement réalisé et fabriqué avec du logiciel libre, l’enregistrement, le mixage, et même le mastering et la pochette ! Énorme bravo pour cela ! Comme quoi, c’est possible !

Du côté anecdotique pour celles et ceux qui aiment cela, c’est que le musicien à l’origine de cet album a été, fut un temps, l’un des membres de Sebkha-Chott, groupe bien connu de la « scène libre » française.

Vous pouvez en savoir davantage sur le bonhomme et le projet sur le site officiel et même acheter des versions CD et/ou faire des dons (parce que les artistes sont comme les autres humains et ne vivent pas seulement d’amour et d’eau fraîche !) sur cette page.

olinuxx/trebmuh

 

 

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial du mois de novembre 2018 : Ladee, Shangril, ardoisebleue, et olinuxx/trebmuh.

Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, voici le fil de forum consacré au prochain épisode de ce travail commun, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois sur http://forum.musique-libre.org

Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettrez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

 

 

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