Domaine publique : on y tombe ou on s’y élève ?

C’est un peu l’accroche de ce livre, Pages Publiques, édité par C&F Éditions.

La question du domaine publique est une question importante pour nous auteurs, compositeurs, interprètes… dans la musique et ailleurs (vidéos…). Car c’est ce qui est commun à tous, un héritage d’auteurs auquel la loi a temporairement décidé de leur donner une jouissance temporaire, le droit d’auteur patrimonial. Ils font partie de notre mémoire collective, de notre culture commune, de nos cultures communes.

Extrait :

« Tomber dans le domaine public »… ça fait mal ?

D’où vient cette conception négative et dévalorisante du domaine public ? Les artistes et les génies du passé ne valent-ils plus rien pour les lecteurs, auditeurs, spectateurs, comme pour les éditeurs et tous ceux qui vivent de la culture ?

Ce n’est évidemment pas le cas. On pourrait donc définir le domaine public de façon moins négative. La période de propriété est une incitation à la production d’œuvres. Le domaine public représente l’intérêt général. Une cohabitation harmonieuse est possible, comme Jean Zay ou l’association Communia l’imaginent.

Chaque année le domaine public s’agrandit, ce qui permet la redécouverte, la réédition et le partage des œuvres. Les outils numériques peuvent favoriser cette exploration de notre patrimoine commun, et la production de nouvelles œuvres s’en inspirant.

Ce livre doit beaucoup au travail du réseau savoirCom1.
Nous leur avons notamment emprunté le Calendrier de l’avent du domaine public pour constituer le florilège d’oeuvres qui est présenté dans ce livre. Si le domaine public vous intéresse, n’hésitez pas à les contacter pour travailler à la suite des initiatives.

 Ouvrage publié avec le soutien :

10 petits euros pour une bonne réflexion pour l’été !

Le Cinéma Voyageur : des films libres et ambulants

Musique libre nous parle aussi de cultures libres. Une association, le Cinéma Voyageur, qu’on connaît bien sur Lyon puisqu’ils participent au festival Ça Fait Zizir tous les ans, a créé ce site.

Présentations !

« Un Cinéma libre et ambulant posant ses bagages ici ou là, au gré de ses envies, pour proposer une programmation qui émerveille, gratte et chatouille. Un autre chemin dans les méandres d’un système où l’image et la création sont devenues des objets de consommation. Le Cinéma Voyageur projette des films de libre diffusion, et invite à l’échange d’expériences, de points de vue, de questionnements, dans une atmosphère intimiste sous le chapiteau, sur le troittoir d’à coté ou autour d’un repas partagé. »

Télécharger la brochure 2014 du Cinéma Voyageur

Télécharger la fiche technique du Cinéma Voyageur

Comment choisi-t-on nos films ?

Au cours de l’année, on amasse des  films que l’on nous a glissé sous l’oreiller, dans une enveloppe ou  dans la main. Il y en a aussi que l’on a contribué à produire, en y  réfléchissant des nuits entières, en appuyant sur le bouton « on » de la  caméra, en plantant des clous pour le décors ou en cherchant quelques  sous dans des poches trouées.
On les regarde, on en discute. Cette  année, les films ont aussi subi un « Crash test » avec un public !
Et puis, à  coup de débats enflammés sur la forme, le fond, les couleurs, l’émotion, on a choisi ceux que l’on voulait mettre dans nos valises.
Y’a aussi l’envie du ou des réalisateur(s) de faire partager son film qui compte beaucoup pour nous. Car nous avons une allergie maladive à la poussière, celle qui recouvre les œuvres qui ne sont faites que pour une élite bien pensante dans des salles confinées. Nous avons aussi des  contre-indication pour celles qui ne sont faites qu’à des fins  commerciales. Nous aimons ce qui est fait pour être partagé. Et comme  nous espérons le syndrome du Cinéma Voyageur contagieux, nous avons  envie de montrer des films qui sont remontrables par d’autres sur  d’autres toiles.
La plupart des films du Cinéma Voyageur sont dans des licences de libre diffusion (Creative commons, Art libre…). Ces licences permettent aux  réalisateurs de partager leurs œuvres tout en conservant leur droit  d’auteur. Et nous, ça nous permet de prendre plaisir à les diffuser. Par la vente de leurs DVD et par la diffusion, nous soutenons ces films.

Leur itinéraire cette année :

Itinéraire du Cinéma Voyageur

Kanal30 : Netlabel Indonésien fête sa sortie n°005 !

Qui l’eut cru ? Une fédération indonésienne de netlabels a vu le jour en 2012. Et parmi ce foisonnement culturel et musical, le netlabel KANAL30, dont voici sa dernière sortie !

Becuz - Epilog

Au menu de Becuz – Epilog du noise rock, indie rock.

Des soucis de samples ?

Si comme moi, quand vous recherchez des samples ou échantillons sonores, vous voulez respecter le droit et ainsi ne pas être potentiellement poursuivi par des ayant-droits peu scrupuleux, vous vous arrachez parfois les cheveux. Alors vous ne galèrerez plus, ou en tout cas moins maintenant.

Dans le cadre d’une « expérimentation réalisée dans le cadre d’un partenariat de recherche et développement entre l’Open Knowledge Foundation France et le ministère de la Culture et de la Communication. », est né le Le Démonstrateur du Calculateur du domaine public français.

Mais qu’est-ce que c’est ?

Il vous permet de savoir si telle ou telle œuvre est dans le domaine public ou si elle fait encore l’objet de propriété intellectuelle par l’auteur ou ses héritiers.

Un très bon outil pour vous permettre, comme Gainsbourg, de reprendre du Beaudelaire et du Chopin sans être inquiété et même en étant considéré après votre illustre carrière comme un grand artiste de son temps !

Capture du site

THY APOKALYPSE – Fragment Troisième

Chabane’s Records présente :

Thy Apokalypse – Fragment Troisième

6 titres de Black Metal/Electro-indus Disponible en CD et en téléchargement libre (cliquer ici)

Ou copier/coller le lien : https://archive.org/download/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme/THY_APOKALYPSE-Fragment_3.zip

Disponible également en torrent : https://archive.org/download/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme_archive.torrent

Chabane’s Records:

http://www.chabanesrecords.c.la http://www.facebook.com/Chabanesrecords https://twitter.com/#!/chabanesrecords http://www.youtube.com/user/ChabanesRecs

THY APOKALYPSE :

http://thyapokalypse.free.fr/ https://www.facebook.com/thyapokalypseofficial https://thyapokalypseofficial.bandcamp.com/

Nouveau LP sur LibreCommeLair : « Rootsstep Colossus » par Don Goliath

Une fois n’est pas coutume, voici une news musicale avec la dernière release du netlabel LibreCommeLair (LCL) !

Dan Goliath

Cet album est une sélection que nous avons fait parmis plus de 240 morceaux du très prolifique producteur berlinois Don Goliath. Choisir entre toutes ces perles a été un travail de titan, nous espérons que vous les apprécierez autant que nous ! »

LCL – Juillet 2014

Plus d’infos : http://www.lclweb.org/audio_lp_lcl40.htm#sthash.EqSSxZ2z.dpuf

Les Trackers

À l’origine des tracker était une constatation, celle que les mémoires des machines étaient faibles et qu’elles ne pouvaient modifier à la volée les sons. un peu comme le principe du MIDI, nous avons donc dans chaque « module », les sons en brut, puis les instructions pour les jouer. C’est cette particularité qui permet à des musiques faites sous tracker de ne pas prendre beaucoup de place (on utilise alors beaucoup de formes d’ondes de quelques ms). Puisque tout est lisible et visible, les sons comme les instructions pour les jouer, on a là les prémices de ce qu’on pourrait appeler « faire de la musique open source », car toutes les sources sont ici disponibles, exploitables et exportables…

Un module est un fichier informatique destiné à du contenu audio numérique contenant à la fois une partition de musique pour plusieurs instruments, ainsi que deséchantillons des notes des instruments en question. Un logiciel lecteur de modules effectue donc la synthèse de la musique à partir de ces deux données.

Les modules différent aussi bien des fichiers sons qui reposent sur un échantillonnage du signal audio pendant toute la durée de l’interprétation d’un morceau (comme WAVEMP3OGG ou AAC), que des fichiers MIDI ou des Chiptunes qui ne contiennent qu’une partition. Contrairement aux fichiers sons, et comme dans le cas des fichiers MIDI, la musique issue d’un module est synthétisée au moment de la lecture à partir d’échantillons de notes, ce qui assure une grande compacité au format. Cependant, dans le système MIDI ces échantillons de notes se trouvent sur le système de lecture : l’interprétation est donc différente selon le système. Le système des chiptunes est analogue au système MIDI, à ceci près que la synthèse de la musique n’utilise pas d’échantillons de notes mais un circuit générateur de son, donc dépendant lui aussi du matériel utilisé. Au contraire, les modules intègrent les échantillons voulus dans le fichier lui-même, ce qui garantit une synthèse identique quel que soit le lecteur.

Les logiciels qui permettent de composer de la musique sous forme de modules sont appelés trackers ou sound trackers.

Source : Article Wikipédia sur les modules.

Ce sont ces « trackers » qui ont fait les belles années des Atari et Amiga restent encore populaires dans les milieux underground musicaux. Musique 8 Bits, de jeux vidéos, styles électro… tous ces styles s’écoutent encore sur la web-radio Nectarine.

Il existe une pléthore de sites de modules, parmi les plus célèbres, The Mod Archive, Nectarine, Scene.org

Sous Linux pour créer des modules, vous avez :

Radium

Un tracker dans le plus pur style.  Radium est un logiciel dans la plus pure tradition des tracker, tout en ajoutant une dose de modernité qui en fait une solution complète.

Radium

Renoise

Un des logiciels les plus connus aujourd’hui en matière de tracker. Puissant, moderne (prise en charge des VST), il est adopté par pas mal de gens.

Renoise

D’autres logiciels ici.

 

À vous jouer !