Plus c’est long, plus c’est bon signe, partie 1 : S’inscrire dans le libre

Tout projet commence par la sélection des bons outils. Qu’est-ce qui nous permettra d’aller le plus vite et le plus efficacement possible ?

Même en se contentant de cette question simple, vous êtes partis pour de long débats sur les vertus et les vices de tel ou tel CMS/bibliothèque/cadriciel/langage… Ne vous y trompez pas, lorsqu’on en arrive là, l’informatique n’a rien de plus « scientifique » ou « objectif » qu’autre chose. Il y a tout autant de modes arbitraires et de mauvaise foi qu’ailleurs.

Déjà qu’on est pas rendu avec ça, qu’en plus il faut se poser une autre question : comment puis-je faire un projet vraiment libre ?

Parce que la licence ne vaut pas grand chose en soi

Si vous voulez faire du libre, il ne suffit pas de poser une licence GPL sur votre code, loin s’en faut ! Si vous voulez faire les choses comme il faut, il y a trois point à considérer :

  •     Chercher à améliorer l’existant plutôt que de faire du neuf
  •     Documenter et faciliter le partage
  •     Répercuter les modifications

Concrètement, chacun de ces points prend du temps ! C’est évident pour la documentation, mais ça n’est pas moins vrai pour les autres points. Dans mon précédent travail, mon chef d’équipe faisait des pieds et des mains pour que le direction nous laisse du temps pour transformer nos développements en plugins dignes de ce nom (écris en respectant les bonnes pratiques et réutilisable par la communauté)… Malheureusement, ce temps n’étant pas facturable, nous devions nous contenter de codes fait à la va vite (ou de gros plugins utiles seulement à un projet donné). Pourquoi voit-on tant de projets fait par une seule personne ? Pourquoi voit-on tant de projets qui réinventent la poudre ? Parce que c’est plus simple que de s’adapter à de l’existant !
En revanche, entre ça et une collaboration, qu’est-ce qui apporte les meilleurs résultats ?

Se greffer proprement

Dogmazic est basé sur Mediagoblin et j’ai passé pratiquement autant de temps sur l’un que sur l’autre. S’agissant d’un projet tout jeune, il y avait beaucoup de choses qui n’était pas tout à fait finies au moment où nous avons rejoint le projet, en particulier sur les plugins. C’est assez logique, lorsqu’on fait un logiciel on fait en priorité ce dont on a besoin… comment prévoir qu’un hurluberlu allait vouloir tordre le logiciel dans tout les sens pour faire une archive musicale ? La solution simple aurait été de partir de zéro et de tout recoder nous même… mais à quoi bon avoir deux Mediagoblins ? Du coup il a fallu pas mal de discussions et de code (merci Paroneayea !!) pour arriver à un système de plugins qui m’évite de modifier le noyau du logiciel (et permettant de partager mes modifications en retour). Si aujourd’hui Mediagoblin à un bon système de plugins, c’est grâce à Dogma !

S’adapter

Les décisions sur le design d’un logiciel sont toujours le fruits d’un compromis mûrement réfléchit or, sans connaître les raisons de ces choix (et les visées globales ou a long terme du logiciel) impossible de savoir si il s’agit d’une bonne décision. Facile donc d’arriver en pointer du doigt ce qui cloche, mais fondamentalement ça ne sert à rien parce que sans connaitre les tenants et les aboutissants vous êtes sûr de tomber à côté. Il faut prendre du temps pour s’acclimater et comprendre pourquoi l’équipe à agit de cette façon. Il faut donc lire le code, les maillings, poser des questions… C’est long ! Mais au final, lorsqu’on modifie le code, on est sûr de ne pas avoir à le ré-écrire entièrement parce qu’il ne respect pas les bonnes pratiques.

S’adapter beaucoup

Je l’ai déjà dit, Mediagoblin est très jeune. Or, la réalisation d’un logiciel passe forcément par un processus pénible d’essais et d’échecs. On se rend souvent compte après des heures de développements qu’on est coincé par une dépendance trop limité ou une petite erreur de design qu’on a pas pu voir venir avant ce moment fatidique. Que faire alors ? Tout changer !

Lorsqu’on se greffe à un tel logiciel, et que ça arrive, on se retrouve souvent avec un code qui ne marche plus à cause de ça. Il faut donc corriger le code en fonction. Pourquoi ne pas prendre un logiciel plus avancé alors ? Simplement parce qu’il n’y en a pas ! De plus, cela nous permet de faire des retours sur d’éventuelles régressions liées aux modifications de Mediagoblin. C’est un peu le principe de bosser en équipe finalement… sur le long-terme on y gagne parce pour quelques heures perdues à réviser le code, on gagne toutes les améliorations apportées par la modification originale.

Se reposer ou être libre

Thucydide ne s’y ai pas trompé, on ne peux pas être libre « passivement ». De plus soyons franc : tout ceci est chiant ! Lorsqu’on a un projet en tête, on a qu’une envie c’est d’avancer ! Devoir rédiger des documentations sur son propre travail, s’adapter à d’autres techniques (qu’on ne maîtrise pas forcément – avec l’apprentissage que ça implique), prendre le temps d' »universaliser » son travail (pour qu’il servent à d’autres projets)… ça donne rapidement envie de ronger le frein. Ceci étant dit, sans ça, est-ce que le libre s’en ne s’en retrouve-t-il pas réduit à un texte juridique inapplicable en pratique ?

Il existe d’ailleurs de grosses lacunes dans le domaines lorsque l’on sort de gros projets bien rodés…. trop de développeurs abandonnent leurs projets frustrés faute de réelles collaborations.

Plus c’est long, plus c’est bon signe : introduction

Lorsqu’on bosse dans le web, on a tendance à oublier que les gens ne réalisent pas vraiment les difficultés que représente la réalisation de sites internet. Le but de cette série de billets est de faire un état des lieux du travail accompli pour l’asso depuis le début de l’année. J’espère pouvoir donner des pistes à ceux qui se retrouvent dans la même situation afin de les aider à faire des projets solides et durables.

Extrait de CV

Pour la petite histoire, je suis un programmeur autodidacte qui s’est retrouvé catapulté dans le monde de l’entreprise et des gros sites (chiffrés à plusieurs centaines de milliers d’euros – dont un de quelques millions). D’un point de vu compétence, ça a été la douche froide : on est directement mit face à ses erreurs lorsque les clients ou les collègues se retrouvent avec du code qui ne marche pas du tout, incompréhensible ou invraisemblablement lourd (alors que sur ma machine ça marchait je le jure !).

Du coup, là bas, au contact de programmeurs/chefs de projets/designers vétérans, j’ai pu appréhendé ce que signifiait « un bon site ». Plus important encore, j’ai eu à corriger pas mal de sites fait à la va-vite faute de temps ou de compétence tout en ayant les effets directement sous les yeux.

Pas assez ingénieur…

Je  ne suis pas devenu un programmeur de génie en 2 ans, mais je sais quelles sont les erreurs à éviter pour faire un site solide et qui tienne le choc sur le long terme.  Mon ancien chef d’équipe à eu cette formule à mon égard « Ton seul défaut, c’est de ne pas être assez ingénieur, de ne pas aller assez au fond des choses ». Traduit dans d’autre termes : si tu ne comprends pas ce que tu fais, tu es bon pour que ton code soit incompréhensible ou ne marche plus très rapidement. Bref : tu es bon pour tout refaire !

Or, les sites web sont des objets qui mélangent des compétences dont certaines correspondent à des corps de métiers à parts entières. Si on part du principe que « c’est simple et qu’il suffit de suivre le tuto » : le site est bon pour la poubelle dans 6 mois. Cette attitude se retrouve fréquemment dans le CSS ou le HTML de sites par ailleurs très bien codés (les programmeurs détestent souvent le CSS). Le site « fonctionne » mais il est parfaitement non-modifiable,  du pur charabias pour les moteurs de recherches et d’une lourdeur pachydermique.

Les sites de dogma nécessitent encore beaucoup de travail, mais leur conception à été beaucoup réfléchie et se base sur énormément de recherches pour éviter au maximum d’avoir à refaire des choses à mesure que le site s’enrichit. Pour ne prendre qu’un exemple, l’accessibilité pour les mal-voyants n’est pas encore intégrée néanmoins, la structure est déjà en place et il ne faudra rien « casser » pour l’ajouter.

Ca n’est pas « long », c’est « pour longtemps »

Une association est une structure qui bouge, qui évolue, de nombreuses personnes vont et viennent. Malheureusement cela va de paire avec des moyens et du temps très limités. De fait,  il est crucial d’assurer un socle solide pour les projets qui ont une visées à long terme, sans quoi les maigres moyens disponibles seront vite gâchés à maintenir à flot le projet au lieu de faire avancer le bateau. Tout le temps pris en amont est un gain de temps sur le futur, et MLO! ne compte pas s’arrêter de si tôt.

 

Dub Tentacles Vol.5

After a previous compilation (Dub Tentacles Vol.4) quite dubstep , back to the roots with this fifth component.

                   

Artist : Various Artists
Album Name : Dub Tentacles Vol.5
Cat : FPR070
Date of release : 08.11.13
Style : Dub

Masterised by TSUNAMI WAZAHARI
Cover by DDZ ECOALAIZE

1 – Burnett Town Sound – What Didn’t // SOUNDCLOUD
2 – Du3normal – Dirt // SOUNDCLOUD
3 – Unidub Estacion Feat. Dan-I – Inna Dubplate Styla // SOUNDCLOUD
4 – Serious Dub – Boomstep // SOUNDCLOUD
5 – Submarine FM – McEddie’s House // SOUNDCLOUD
6 – Dub Grammer – Valiant Thor // REVERBNATION
7 – Sista Aude Meets MatDTSound & Woody Vibes – Love Jah // SOUNDCLOUD
8 – Awen – Pyramid // SOUNDCLOUD
9 – Radadub – Muzically Fire // SOUNDCLOUD
10 – Dub Sounder – Amsterdamned dub // FACEBOOK
11 – Fresh Poulp Souk System feat. Awen – Humanity // SOUNDCLOUD

All track are licensed to the public under CREATIVES COMMONS LICENCE BY-NC-SA

Bilan administratif, technique et moral années 2011-2013 (préparation de l’AG de novembre 2013)

Chers membres de l’association Musique Libre !  nous organisons une AG ce mois de novembre 2013.
Trois points seront à l’ordre du jour :
  1. Bilan de ces deux dernières années de la vie de l’association.
  2. Voter le bureau de l’association.
  3. Statuer sur la situation vis-à-vis de Pragmazic.
En vue de préparer cet événement vous trouverez ci-après un compte rendu des orientations de l’association Musique Libre ! pour la période fin 2011 jusqu’à aujourd’hui. https://musique-libre.org/asso/?p=42
Le bureau actuel a été élu le 5 novembre 2011. Il est composé de :
  • Alain Imbaud (aka Aisyk), Président.
  • Étienne Rouge (Tumulte), Trésorier.
  • Simon Chanson (Decay, Secrétaire.
Ci-joint le lien vers les orientations de la dernière AG en date.
mot de passe pour les adhérents : goudroune(2011)
L’association n’a pas pu organiser une AG en 2012. Les problèmes techniques importants de la V2 ne nous ont pas donné le temps nécessaire à l’organisation de l’AG annuelle de notre association. Aussi, celle de 2013 est importante. Elle permet de valider le chemin parcouru eut égard des orientations prises par l’AG de 2011, et de donner tout pouvoir au Bureau pour qu’il puisse continuer dans ce sens pour le futur de l’association. Pour faciliter la prise de décision des adhérents, nous élaborons donc un historique de nos actions. Nous choisissons de trier ces actions en différentes parties, administratif, technique et événements afin que vous puissiez mieux décider de l’avenir de l’association et voter en connaissance de cause pour le nouveau Bureau et les orientations proposées.

Administratif et financier

Notre première année a été prise par de nombreux soucis administratifs, qui ont pris beaucoup de temps, notamment dus à l’envoi tardif de nos courriers et archives (janvier 2012).
De novembre 2011 à fin 2012 :
  • Transfert de l’association de son ancien siège à Bordeaux à son nouveau siège de Lyon.
  • Démission de Christophe E (février 2012), pour raisons professionnelles.
  • Règlement et mise à jour de la situation de l’association vis-à-vis de l’URSSAF (lié à notre ancienne activité salariale (Rico)).
  • Mise à jour de la base de donnée des adhérents et relance sur les cotisations.
  • Désabonnements à Orange Mobile, Free (freebox), changement d’adresse administrative, changement d’adresse banque, assurance, poste.
A partir d’Octobre 2012 jusqu’à aujourd’hui :
  • Gel des adhésions et des relances de cotisations (car le site est en travaux).
  • Dossier de subvention Région Rhône Alpes, fond SCAN (février 2013).
  • Notice Krakatoa remise à jour. (mallette pédagogique à destination des artistes / labels à diffusion nationale).
  • Mise à jour et migration de la documentation.
  • Mise à jour des notices IRMA.

Financier

Avec des frais fixes à hauteur de 17,15 € par mois (banque, assurance), soit 205,80 € par an, l’association est viable avec les dons sporadiques des membres (233 € sur l’année 2013 en date du 1er octobre sur Paypal). Il est à noter que les dons ont énormément baissé entre l’année 2012 et l’année 2013, passant de 1300 € à 233 €.

Néanmoins, le projet Dogmazic est une grosse charge pour l’association (environ 3000 € par an) et la décision de remise de dette à la société Pragmazic a largement grévé nos finances.

Septembre 2012

Dans le contexte particulier de la situation de Pragmazic et parce que nous faisons entièrement confiance en Pragmazic sur les informations que la société nous a communiqué, nous avons rédigé une lettre de remise de dette à Pragmazic concernant les dettes de la société à l’égard de l’association. C’est une grave décision de l’association (à hauteur de 20 000€), qui met en péril en partie la structure, mais pour nous, il était nécessaire de sauvegarder Pragmazic en leur donnant un gage de notre soutien.

Novembre 2012

Il restait à peu près 2700 € sur le compte du fond de soutien à la Musique Libre. Nous avons décidé de l’utiliser pour développer la V3 du site. L’hébergement et le transfert des serveurs a pu être possible grâce au fond de soutien. La décision a été prise en concertation avec des anciens membres du CA.

2013 et évolutions futures

Depuis l’épuisement de cette somme, une partie des frais fixes de l’année 2013 est assurée par les membres. Pour le reste, Tumulte a avancé près de 1700 € afin d’assurer le paiement des serveurs et leur migration.

Événements passés

Les événements permettent de rencontrer des partenaires, des acteurs locaux, de faire lien avec d’autres structures qui œuvrent dans le même sens que nous. Que ce soient les rencontres informelles ou les présentations et animation d’ateliers ou de débats, cela montre la présence de Dogmazic dans le réel.

  • Rencontre avec les membres de la LAL (novembre 2011).
  • Rencontre avec Cédric Claquin de CD1D (secrétaire général, chargé de com’ – Accessoirement manager K2R).
  • Rencontre dans le cadre des dialogues régionaux avec Hadopi (Bibliothèque Part Dieu).
  • Rencontre avec la Médiathèque d’Oullins.
  • Stand au Festival Ça Fait Zizir (septembre 2012).
  • CC / Sacem, pétition et communication (janvier 2012).
  • Lien avec Linux MAO.
  • Participations à Primevère, salon de l’écologie et des alternatives, avec l’espace logiciels libres Rhône Alpes. (mars 2012).
  • Participation à Tant Libre (juin 2012).
  • Soirée Débat sur « Je crée, mais après ? » http://www.agendadulibre.org/showevent.php?id=7568
  • Soirée projection film « Good Copy Bad Copy » dans le cadre de l’événement mondial « Villes en Biens Communs ». https://musique-libre.org/?p=661
  • Veille sur C3S, évolutions droit d’auteur, participation à la soirée de fondation de la C3S début octobre 2013.

Technique

La première année n’a pas pu être consacrée au développement de la V3, conformément à la décision de l’AG de novembre 2011. La V2 a pris énormément de temps de développement et corrections diverses. De plus, une rationalisation de l’architecture des serveurs a été nécessaire afin de développer la V3 sur des bases saines.

De novembre 2011 à été 2012

  • Tentative de correction des nombreux bugs de Dogmazic.net. En n’ayant personne pour nous expliquer le code peu commenté et non documenté (basé sur un CMS obsolète) les corrections demandèrent beaucoup de temps pour peu de résultat.
  • Rationalisation des serveurs existants.

Pendant le travail de Tumulte et de deux administrateurs bénévoles des crackeurs ont profité des failles de logiciels obsolètes (certains composants, dont la distribution Ubuntu du serveur avaient 5 ans – soit 2 ans de plus que la durée de vie d’une LTS).

Il est apparu des bannières de pubs insérées dans le code, et les failles furent corrigées en urgence.

Été 2012

  • Transfert des données de Musique Libre ! et de Dogmazic.net sur de nouveaux serveurs (DRI).

Septembre 2012

  • Plantage de l’archive V2 dû à l’ancienne architecture, particulièrement alambiquée. Pour info, la V2 avait une structure invraisemblable reposant sur 4 serveurs. Elle utilisait même le serveur de développement pour des tâches de productions alors que, comme son nom l’indique, il est sensé être réservé au développement.

A partir de là, c’était soit la V2, soit la V3. En terme de temps et d’énergie, il en aurait fallu autant pour les deux. A partir de là, la V2 fut définitivement abandonnée.

Octobre 2012

  • Décision de fermer Dogmazic.net V2 et de se lancer dans le développement de la V3 de Dogmazic.net.

Tumulte posa sa démission après deux ans en tant qu’ingénieur développeur dans une grosse boite lyonnaise afin de se consacrer à temps plein sur la V3.

Septembre 2013

  • Lancement de l’alpha de la v3 de Dogmazic.

Pragmazic

  • Septembre 2012 : Réunion skype avec Pragmazic, étaient présents Tumulte, Aisyk, Mr_Ersatz, Xulops et Christophe_E. Au cours de cette réunion il nous est apparu que Pragmazic était dans une situation financière délicate et nous avons alors pris la décision d’annuler la dette qu’avait contracté Pragmazic vis-à-vis de Musique Libre ! (qui s’élevait à plus de 20 000 euros pour le Fond de Soutien). La société Pragmazic nous annonce alors qu’elle n’a plus qu’un salarié, mais qu’elle travaille sur une nouvelle interface pour les bornes ainsi qu’une commande importante de bornes pour les médiathèques de Choisy.
  • Novembre 2012 : Coupure de la V2 suite à de graves soucis conjoints de serveurs et dans le module Paypal du site.
  • Décembre 2012 : Décision de se focaliser sur la V3, Pragmazic ayant toutes les informations techniques nécessaires pour la tenue de la V2 en ligne pour ses bornes.
  • (fin) Décembre 2012 : DRI (hébergeur de Dogmazic) nous informe qu’ils n’ont plus de contact avec Pragmazic.
  • (début) Janvier 2013 : Appel de Tumulte à Pragmazic pour la remise en ligne de la V2 (chapeautée par Pragmazic) avec l’aide de développeurs bénévoles motivés (sans réponse).
  • Mai 2013 : Pragmazic nous demande un devis financier sur la mise à disposition des archives de Dogmazic avec une réflexion poussée autour des nouveaux usages en médiathèques des bornes. Nous demandons à Pragmazic des informations afin de répondre en connaissance de cause : aucun retour.
  • Juin 2013 : Pragmazic annonce la livraison de 21 bornes pour les médiathèques de Choisy-le-Roi.
  • Juillet 2013 : Pragmazic nous propose de gracieusement inclure sur leurs nouvelles bornes leur back-up de la v2 de Dogmazic, ce que nous avons refusé car il était temps de reconsidérer le partenariat entre Pragmazic et Musique Libre !.

Orientations proposées

L’association doit absolument trouver de l’argent ainsi que des militants cette année. L’hébergement du site et donc son existence en dépendent. Aussi, les énergies ne sont pas inépuisables et celles des militants déjà engagés dans l’association peuvent aussi faillir.

  1. Priorité à la V3. La V3 permettra de faire un appel bienvenu pour que nombre de personnes s’intéressent au projet de Dogmazic et ainsi soit adhèrent à l’association, soit donnent un peu d’argent pour qu’elle fonctionne. Sans site internet, sans archive, Dogmazic n’est plus.
  2. Poursuivre le rapprochement avec le C3S. Cette société de gestion européenne est une initiative très intéressante. Elle permettra à de nombreux artistes de passer outre la Sacem et de rester dans la culture libre au sens large.
  3. Trouver de nouvelles ressources. Le dossier de subvention n’a pas abouti positivement, mais nous avons d’autres cordes à notre arc ! La campagne de don, la vente de t-shirts, de compilations, sont des idées déjà retenues mais qui ont eu du mal à être concrétisées depuis, concrétisons-les cette année !
  4. Travailler à des partenariats locaux forts. Suite à notre déménagement, Dogmazic s’est fait connaître localement. beaucoup nous connaissent, dans le libre, mais nous avons encore du travail à faire dans les milieux culturels.
  5. Fédérer les cultures libres. Ce tout petit milieu ne mène que très peu d’initiatives communes et ne partage presque rien. Pourtant il y a des liens à faire entre les diverses associations, les développeurs de logiciel libres de musique et autres acteurs. Musique Libre ! est au carrefour de ce petit monde. Profitons-en pour mettre en place les coopérations !
  6. Inventer l’économie de la culture libre. Il y a un foisonnement de nouveau sites de paiement (crowdfounding et micro-paiements en tout genre) mais aucun d’eux ne sait s’affranchir du marketing ou de la compétition ; en résulte des inégalités différentes mais toujours aussi présente. Inventons-mieux.
  7. Mettre en place des outils que seule la culture libre peut se permettre. Dogmazic n’est qu’un début. SpiderJessica, Wreck a Tour… Ces projets sont plus que jamais d’actualité !

22 novembre : Assemblée Générale de l’association Musique Libre !

Et oui, parce que ces événements sont incontournables dans la vie associative, nous faisons notre Assemblée Générale annuelle le 22 novembre à la Maison Pour Tous des Rancy à Lyon à partir de 19h.

L’Assemblée Générale d’une association est l’occasion de venir parler en vrai avec les membres de l’association, de prendre part aux décisions concernant les orientations de l’association, de donner votre avis.

Attention ! Pour avoir le droit de vote à notre AG, vous devez être adhérents. L’adhésion est à 10€. Pour ce faire quelques solutions s’offrent à vous :

  • Don par Paypal (grâce au bandeau en haut « Soutenir »)
  • Chèque : adressé à l’Association Musique Libre 3, rue Burdeau 69001 Lyon

Je rappelle le rendez-vous :

Quand ?

Le vendredi 22 novembre à 19h

Où ?
À Lyon, à la Maison Pour Tous des Rancy (10 minutes de la gare Part Dieu) 249 Rue Vendôme, 69003 Lyon

Comment ?

Avec une adhésion !

Si vous ne pouvez pas vous y rendre, mais que vous êtes adhérents, vous pouvez aussi venir sur le tchat IRC pendant l’AG : irc.freenode.net, salon #dogmazic

Nous essaierons aussi de mettre en place une connexion internet avec un serveur vocal afin que tout le monde puisse participer de vive voix à l’AG.

Merci de votre venue !!!

L’équipe de l’Association Musique Libre !

Aide sur Dogmazic V3

La version 3 du site Dogmazic.net est en phase finale « alpha », ce qui veut dire qu’elle est ouverte aux personnes désirant nous aider à débugger l’interface, relever les bugs, et tenter, collectivement, de les corriger. Voici un petit mémo pour nous y aider.

V3

Pour nous aider à communiquer sur les bugs de la V3 Alpha :
https://github.com/MusiqueLibre/DogmaGoblin/issues?state=open
(Créez un compte sur github afin d’être aussi informé des réponses aux bug que vous avez signalé, attention aux doublons ! Faites une recherche dans les bug existants avant de poster sur un bug que vous rencontrez !)
Pour accéder à l’Alpha du site :
http://www.dogmazic.net/alpha
Il vous faudra vous recréer un pseudo / mot de passe pour pouvoir créer un groupe et y déposer des morceaux.

Site de développement de Dogmazic V3 :

https://musique-libre.org/dev/

Forum, blog…

Pour les bugs sur le forum, pages de l’association (doc, blog, asso) :

Merci pour le temps que vous y consacrerez, la version 3 du site n’en sera que plus réactive à vos demandes et souhaits !

L’Équipe de Dogmazic.net

Le partenariat Musique Libre ! – Pragmazic

Bref historique

Parmi ceux qui suivent l’asso depuis longtemps, beaucoup s’interrogent sur l’état de la relation entre Pragmazic et Musique Libre !.

Pour rappel, Pragmazic est une entreprise privée créée par un membre fondateur de Dogmazic et quelques membres historiques afin de développer des offres commerciales autour du contenu de Dogmazic. Il s’agissait au début d’un site de vente de musique, puis de bornes tactiles disponibles en médiathèques.

Pourquoi cet article ?

Pour aller directement au but, nous allons mettre au vote le partenariat avec Pragmazic lors de l’AG de Novembre, il vous faut donc quelques éléments. Nous allons faire bref et simple : le seul objectif de ce billet est que vous compreniez tout a la fois que nous avons tout tenter pour maintenir ce partenariat tout en vous donnant quelques explications sur ce qui nous amené à la situation actuelle. En effet, nous avons le plus grand respect pour Pragmazic, et leur travail en faveur du libre et nous ne souhaitons leur nuire d’aucune façon.

Ce qu’il est important que vous sachiez, c’est que nous avons toujours tout fait pour garantir la pérennité des bornes et du lien entre l’archive gérée par l’association et son pendant présent en médiathèque géré par Pragmazic, et ce, dès notre prise de fonction.

Annulation de dette

Pragmazic étant alors en grande difficulté financière, nous leur avons aussitôt rédigé une lettre de renonciation de dette à  pour leur éviter tout problème. Il ne s’agit pas de petites sommes, et l’association s’en est trouvée elle-même menacée: nous payons les frais sur nos fonds personnels depuis près de 8 mois. La somme due aurait garanti le paiement de nos frais fixes pendant plusieurs années.

Les nouveaux serveurs et la rupture de connexion

Dans le même ordre d’idée, nous savions que la migration du serveur aurait un impact vis-à-vis des bornes, ainsi nous avons immédiatement fourni toutes les données techniques pour que cela se passe bien. Au moment de la migration, Pragmazic était en possession de l’intégralité des accès aux serveurs/bases de données ainsi que du contact de la personne qui gère le serveur. Nous avons également proposé notre aide, mais nous n’avons jamais pu obtenir la moindre information technique sur le fonctionnement des bornes.

Nous nous attendions à ce que cela se fasse rapidement, car il s’agissait d’une opération relativement peu compliqué et nous avons été surpris de ne voir personne s’en charger malgré l’importance du lien entre l’archive et les bornes. Cependant nous avons été bien d’avantage surpris de devoir porter seuls la responsabilité de cet échec alors que nous ne voyons, objectivement, pas ce que nous aurions pu faire de plus.

Comment faire sans se voir ?

Ce qui est le plus dommageable, c’est qu’une vraie collaboration aurait pu permettre de régler rapidement ces problèmes. Malheureusement, sans vraie rencontre, lorsque la situation est difficile pour chacune des parties (l’un comme l’autre devaient se remettre d’une quasi disparition), l’incompréhension mutuelle finit souvent par atteindre un point de rupture. Nous le voyions venir mais aucune de nos propositions de rendez-vous n’a aboutie à l’exception d’une conférence téléphonique à notre prise de fonction il y a près de deux ans. Difficile, dans ces conditions, de mettre en place un partenariat solide.

Des contraintes incompatibles

En outre, indépendamment de ces événements, nous pensons qu’il est dans l’intérêt de chacun des projets de s’affranchir de l’autre. En effet, il est apparu de façon flagrante que les contraintes d’une entreprise privée s’accordait mal avec celles d’une association à but non lucratif.

Il sera mieux pour Pragmazic de gérer ses contenus en interne sans avoir à compter sur les capacités très variable d’une association (comment prévoir quand et comment les bénévoles seront disponibles?), tandis que cela nous permet de discuter avec les médiathèques librement sans contrainte de rentabilité.

Une rupture gagnant-gagnant en somme.

Quoi qu’il en soit, sans rancune. Le monde du libre est beaucoup trop petit pour se le permettre.

L’association Musique Libre !

PS : Merci à Monpauvrelieu pour l’orthographe !

Villes en Biens Communs

L’association Musique Libre participe à un mois de festival pour explorer, créer et faire connaître les biens communs dans tout le monde francophone.

Plus de 200 événements sont organisés à partir du 7 octobre et durant tout le mois d’octobre dans une quarantaine de villes francophones à travers le monde pour explorer et faire connaître toute la diversité des biens communs.

Pendant ce « Mois des Communs », à Brest, Lyon, Montréal, Ouagadougou, Paris, Rennes, Lausanne, Bamako…, des visites, conférences, ateliers pratiques, et initiations en tous genres permettront aux citoyens de tous les âges de découvrir des initiatives pour créer, gérer et partager des ressources collectives.

L’Association Musique Libre participera à cet événement le 18 octobre en organisant un débat à la MIETE (92, rue des Charmettes 69006 Lyon) à 19h30, autour du film « Good Copy Bad Copy« .

Ce documentaire sorti en 2007 montre les enjeux du copyright et de la propriété intellectuelle. Un documentaire magistral pour notre réflexion sur le droit d’auteur et les enjeux qui l’accompagnent. Sept ans après la sortie du documentaire, où en est la question des droits d’auteur? Comment la situation a-t-elle évoluée?

           Entrée libre

Tout le programme complet de l’événement :

-> http://villes.bienscommuns.org/

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Les biens communs sont des ressources créées, gérées et partagées collectivement par une communauté de citoyens : zones urbaines transformées en jardins partagés, informations ajoutées dans l’encyclopédie Wikipédia, cartographies OpenStreet Map nourries par les utilisateurs, savoirs traditionnels, logiciels libres, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaires, fours à pains mutualisés, systèmes d’irrigation agricole partagés, semences libres, contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes…

Quelles que soient leur échelle – de l’immeuble à la planète –, les approches par les biens communs apportent des réponses inédites et robustes, là où la puissance publique et le marché sont souvent absents ou inefficaces. Les événements de « Villes en Biens communs » cherchent à donner une visibilité à ces innovations sociales et citoyennes. Les communs ouvrent de nouvelles voies pour répondre aux différentes crises que traversent nos sociétés (écologique, économique, sociale…).

Nous en profitons pour remercier tout particulièrement l’association Vecam sans qui rien n’aurait pu se faire.