En 1985, la 1ère licence libre est créée sur un fondement éthique et citoyen. Aujourd’hui, des millions d’auteurs, artistes, programmeurs, photographes, musiciens, réalisateurs libèrent leurs créations grâce aux licences libres. Tous envisagent la culture autrement…
Cinéma Jean Eustache
Place de la V° République, 33600 Pessac (33), France – Terminus Tramway ligne B
Renseignements : 05.56.46.39.39 – info@descultureslibres.info
Lieu : Hall du cinéma – Entrée gratuite
Tous les détails sur http://blog.descultureslibres.info/
Ateliers découvertes et débats :
Ateliers « Logiciel libre » – 10h-16h
Logiciels libres ? Venez les essayer et vous comprendrez leurs avantages par rapport aux logiciels propriétaires (ou privateurs) !
Avec votre clé USB, faites le plein de logiciels libres !
Install party : Apportez votre ordinateur pour vous faire installer un système libre complet gratuitement !
Gagnez des places au tournoi de jeu vidéo libre !
Atelier « Musique libre » – 10h-15h30
Participez à l’atelier de création collective et collaborative ! Écriture, composition, arrangement… enregistrement… et mixage sur logiciels libres… puis enfin diffusion sur internet sous licence libre !
N’oubliez pas votre instrument de musique acoustique ! (inscription obligatoire par téléphone, par email, ou encore le matin même, à 10h pile – pas après !)
Faites le plein de musiques libres sur votre clé USB !
Débats & mini-concerts – 16h-19h
Assistez aux débats pour tout savoir sur les licences libres, les Creative Commons, la Licence Art Libre, les philosophies du Libre, les aspects pratiques comme les enjeux pour la société et voir comment on peut envisager la culture autrement…
Avec Nina Paley, la réalisatrice de « Sita chante le blues », Roland C. Wagner, des spécialistes des licences libres et des artistes libres !
Toute la journée :
Video libre : Sur l’écran plasma de l’entrée du ciné, vous pourrez regarder une compilation vidéo de courts métrages et autres clips libres.
Faites le plein : Venez avec une clé USB et faites le plein de « Libre » : logiciels libres, livres libres, vidéos libres… et bien sûr musiques libres ! avec la compile audio JDCL : un florilège audio du meilleur de la musique libre compilée aux petits oignons par l’artiste libre AltF4.
Stand vitrine et de vente : – Vous pourrez découvrir des produits de la musique libre : albums, CD, vinyles, fanzines, produits dérivés… Trois structures libres, trois manières différentes de promouvoir le libre : Taenia-Solium, Pragmazic, Dogmazic.
– Sera présente également l’association Mamboko na Mamboko à l’initiative de l’opération de solidarité « En route vers la République Centrafricaine » où les solutions libres furent utilisées pour la mise en place d’une salle informatique dans une école centrafricaine.
Recueil de témoignages et réflexions : Un petit fascicule papier gratuit sera à votre disposition : vous y trouverez les contributions écrites de personnalités liées au « Libre » ainsi que de témoignages d’acteurs locaux, dont plusieurs seront présents à la journée.
A 21h : Soirée « Ciné + Concert » = 6€ – Salle Fellini du Jean Eustache – Grande soirée SITA+NINA+SHARITAH !!
Projection du film d’animation musical Sita chante le Blues de Nina Paley en présence de la réalisatrice et du distributeur français Eurozoom, suivie d’un concert du groupe libre Sharitah Manush.
«Sita chante le blues»
Film d’animation écrit, produit, financé, réalisé, animé, monté par Nina Paley et diffusé sous licence libre Creative Commons CC by sa, distribué en France dans les salles par Eurozoom
Genre : film d’animation, Etats-Unis, 2008, 1h22. Projection en présence de Nina Paley ; engagée dans le Libre et la gestion individuelle, elle veut montrer (et prouve) que le Libre est bien plus qu’une alternative, car pour elle, le Libre constitue la solution pour faire connaître son travail (mieux que par le système traditionnel fermé du copyright) et accroître ses revenus (mieux que par le système traditionnel fermé du copyright)…
Sharitah Manush
Duo bordelais diffusant sa musique sous licence Creative Commons CC by nc nd.
Genre : western psychédélique. Duo époustouflant avec Manu à la voix (exceptionnelle !), guitare 12 cordes, machines électroniques, et Sonia aux percussions, machines électroniques.
Un grand merci à tous les artistes présents à cette journée, auteurs, compositeurs, interprètes, écrivains, dessinateurs, codeurs…
La journée a été riches de rencontres, d’échanges d’idées et de partage.
Merci à tous.
« opportuniste », « mauvais exemple »… ces termes prêtent à confusion. Ça laisse entendre qu’elle ne fait pas du libre. Alors qu’elle est à fond dedans. À fond dans la gestion individuelle en plus. N’est-ce pas lui faire un mauvais procès ?
Bon, qu’elle aime l’argent, ça, aucun doute là-dessus ! elle le dit elle-même : elle a choisi le copyleft pour gagner plus d’argent qu’en restant dans le copyright. Et il suffit de voir par exemple comment elle facture ses interventions publiques pour faire la promo de son modèle économique pour voir que c’est une vraie business woman en gestion individuelle. Elle appelle ça l’entreprise libre. Et elle suit le modèle économique des biens rivaux/non rivaux jusqu’au bout : mon œuvre, c’est de l’eau qui doit circule gratuitement sans aucune entrave. Par contre, les contenants (dvd, cd, libre, T-shirt, conf), ça se paye.
Qu’elle ait des dettes, ça, oui, elle a payé les droits qu’on lui demandait pour avoir le droit d’avoir ces musiques dans son film sous cc by sa ; car elle ne pouvait pas envisager d’utiliser d’autres musiques étant donné le caractère fortement autobiographique/autothérapique du film. Mais elle compte bien tout rembourser et continuer longtemps à se faire PLEIN de thune avec son film.
Et elle est à fond dans le libre puisqu’elle libère toutes ses productions passées. Bien sûr toujours dans l’idée de gagner plus d’argent… Mais où est le problème ? Puisqu’elle libère vraiment ses œuvres. En BY SA en plus.
D’autres, pour satisfaire ce besoin de gagner de l’argent, ont la démarche inverse de tout ‘fermer’, DRMiser, exclusiviser etc. etc. Sachant que dans un cas comme dans l’autre, que rien ne garantit que l’objectif sera atteint. Elle aurait tout aussi bien pu rester dans le monde du copyright.
Mais le modèle de Nina Paley a ceci de sain que son argument pour y réussir est tout simple : créer des oeuvres qui parlent aux gens. Y’a donc aucune entourloupe marketing derrière, ni matraquage publicitaire etc. Si Sita ne plaisait pas, Sita ne se disséminerait pas. Et Nina ne recevrait ni dons, ni part des recettes des fabricants de merchandising etc. etc.
Quant au BY SA viral, la viralité ne remonte pas le temps. Si je mets en musique des poèmes de victor hugo et que je publie les chansons en BY SA, les dérivations devront être en BY SA, mais les poèmes eux-même ne seront pas en BY SA, ils resteront toujours du domaine public.
Je n’ai pas d’infos précises sur ces points-là, vous apportez d’ailleurs peu de sources. Je chercherai, et comme je serai le 26 à Pessac.. J’espère pouvoir vous répondre par après.
Cela étant, la journée, construite à partir de la soirée, comporte bien d’autres activités, thèmes et intervenants.
Nina Paley…
Elle est en tournée en ce moment et je me demande bien pourquoi le Libre se fait autant l’écho de son film. A croire qu’il ne se passe rien dans le Libre pour amplifier presqu’à chaque fois de mauvais exemples. Nina Paley est une opportuniste qui n’en est venue au libre que parce qu’elle a des dettes à rembourser et notamment des droits à payer pour avoir utiliser dans sa bande-son des musiques dont les droits ne sont pas libérés. Et d’ailleurs je voudrais qu’on m’explique comment je peux avoir un film en by.sa d’un côté et une bande-son dont une partie n’est pas libre de l’autre.