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Dis, c’est quoi la culture ? (tome 1)

Congrès de Mexico de 1982 de l’UNESCO sur les politiques culturelles

Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.
Cette culture donne à l’Homme la capacité de réflexion sur lui-même. C’est elle qui fait de nous des êtres spécifiquement humains, rationnels, critiques et éthiquement engagés. C’est par elle que nous discernons des valeurs et effectuons des choix. C’est par elle que l’Homme s’exprime, prend conscience de lui-même, se reconnait comme un projet inachevé, remet en question ses propres réalisations, recherche inlassablement de nouvelles significations et crée des œuvres qui le transcendent.

Ce n’est pas une définition arrêtée, certains diront que le mot culture est un terme éminemment polysémique et qu’il est, par là, difficile de rendre compte d’un concept précis, mais nous prendrons cette idée comme point de départ de notre réflexion car elle est large et qu’elle permet de rendre compte de tous les enjeux auxquels Musique Libre ou plus largement, les citoyens, sont confrontés.

Historique : Un ministère de la Culture ?

Avant 1945, les deux seuls pays qui avaient des ministères de la Culture étaient l’Allemagne et l’Italie, c’était les années 30 et 40, dans des pays où l’éducation des masses aux thèses des partis en place était l’objectif prioritaire de ces ministères. La fameuse propagande dont certains graphistes sont très friands.1315476-Propagande_fasciste_mai_1929

Depuis la Seconde Guerre Mondiale, nous avons appris qu’on pouvait être un bourreau nazi sanguinaire et être un excellent pianiste ou fan de Wagner, la culture ne vous immunise pas de la « barbarie », elle peut même être une arme résolument efficace et méthodique. À la suite de la Seconde Guerre Mondiale, en France, un certain André Malraux décida de créer un Ministère de la Culture (dénommé en 1959 Ministère des Affaires Culturelles)  et d’en faire, non pas un outil de propagande, mais un outil de communication et de promotion culturelle. Les maisons de la culture se multiplient sur les modèles des maison du théâtre imaginées par Jean Vilar. Elles deviendront les DRAC, Direction Régionales des Affaires Culturelles et signeront la fameuse « décentralisation culturelle ».

Depuis, le ministère s’est renommé en 1997, « Ministère de la culture et de la communication ». La culture est ainsi perçue, en France, comme un outil important de la renommée patrimoniale du pays. Elle permet d’attirer touristes et entreprises et de faire de la France un des premiers pays touristique au monde.

Les années 1970 ont développé l’idée du « développement culturel ». Pour répondre à mai 68 et aux idées qui en découlent (démocratie plus directe…), des centres d’action culturelle (CAC) sont nés. Ils travaillent sur de l’animation autour des œuvres patrimoniales. En 1981, quand la gauche arrive au pouvoir, une volonté d’élargir le champ culturel émerge. En lien avec les idées de 1936 et de Jean Zay (qui voulait dès cette époque travailler à un ministère de la Vie Culturelle qui engloberait Éducation Nationale, Éducation Populaire et Expression Nationale), les pratiques amateurs vont être développées, exit, donc, les notions d’art majeur et art mineur.

Ainsi le décret du 10 mai 1982, relatif à l’organisation du ministère précise : « Le ministère chargé de la Culture a pour mission : de permettre à tous les Français de cultiver leur capacité d’inventer et de créer, d’exprimer librement leurs talents et de recevoir la formation artistique de leur choix ; de préserver le patrimoine culturel national, régional ou des divers groupes sociaux pour le profit commun de la collectivité tout entière ; de favoriser la création des œuvres de l’art et de l’esprit et de leur donner la plus vaste audience ; de contribuer au rayonnement de la culture et de l’art français dans le libre dialogue des cultures du monde ».

Jack Lang associe également art et apprentissage, en opposition à l’esprit malrucien. Outre un ministère l’Éducation nationale et de la Culture, qu’il a mené pendant moins d’un an, sous le gouvernement Pierre Bérégovoy, c’est aussi l’époque du développement de l’enseignement du théâtre et du projet Collège au cinéma. Catherine Trautmann ensuite travailla sur l’éducation à l’art et la médiation culturelle.

Source : Wikipédia

Mais si la question de la place de la culture dans l’espace public est mieux traitée, celle de sa diffusion est liée aux industries culturelles naissantes en France. Après la fin de l’ORTF, viennent au monde les conglomérats télévisuels privés (Canal +, TFI, LaCinq, puis M6), puis ensuite les radios « libres », dont certaines sont devenues des empires de vente de publicité massifs (NRJ, Skyrock, RMC, RTL, Europe1…). C’est dans ce contexte que le Ministère de la Culture a évolué, et c’est ce contexte qui permet de comprendre toute la fissure entre les publics et ce Ministère quand il a fallu parler de diffusion et de téléchargement à l’heure d’internet.

Ceux qui, aux yeux du Ministère, permettaient la « démocratisation culturelle », car ils toucheraient des publics jusqu’ici éloignés des théâtres et de la vie culturelle parisienne, se retrouvaient en grande difficulté face à un phénomène nouveau, la « disponibilité culturelle » sur internet, et à ceci, les arsenal législatifs employés (LCEN, DADVSI, LOPSSI) n’ont eu qu’un effet dissuasif marginal. Il a fallu la concurrence du « piratage » par des offres légales et peu chères (le streaming) pour que nous puissions voir des modifications de comportements, la HADOPI ne servant qu’à rappeler à l’ordre les brebis égarées de la nouvelle technologie.

Cette première partie s’est concentrée sur la perception de la culture par les pouvoirs publics. Ce qu’ils financent et aident en priorité (le patrimoine, l’éducation culturelle, les industries de la communication) montre un point de vue sur le terme « culture ». Celui-ci est toujours teinté de vision pyramidale de la culture, entre les savants et les ignorants, avec des intermédiaires qui permettent l’éducation des uns pour les autres. Je dirai que cela montre aussi une méconnaissance abyssale des processus de création et d’identité culturelle des populations, une arrogance telle qu’elle ne permet pas aux populations de s’emparer de nouvelles formes, mais qu’elle les enferme dans des carcans culturels, décidés et labellisés en haut-lieu, et aidés en ce sens.

Dans ma deuxième tome, je vous parlerai de processus de création et d’identité culturelle et surtout en quoi les politiques culturelles aujourd’hui ne permettent de travailler ces questions qu’à la marge, avec quelques exemples concrets.

La Quadrature du Net demande votre soutien !

Suite à ce billet, publié sur Mediapart, la Quadrature du Net demande votre soutien. Soutenir la Quadrature du Net, c’est soutenir la vigilance contre des lois liberticides, pouvoir s’informer sur les enjeux du numérique.

Il s’agit de récolter environ 160 000€ de dons dans l’année 2014 de la part des internautes, puisque nous avons choisi l’indépendance absolue en basant notre modèle financier prinicipalement sur les contributions individuelles.

Lorsqu’on se rend sur le site internet de La Quadrature du Netpour la première fois, on est frappé par la densité des mots, des textes, des sujets : censure, surveillance, blocage, TAFTA, LCEN, etc. On peut être rebuté par ce qui ressemble à une collection d’inquiétudes, un rappel que vivre en démocratie ne signifie pas pour autant qu’il n’y a pas de problèmes de libertés. On peut considérer que la vie est bien assez dure comme ça, que l’économie, le chômage, les tensions sociales, sont suffisamment présentes et anxiogènes pour qu’on ne se préoccupe pas, en plus, de ces questions un peu obscures de libertés sur Internet. Laissons cela aux geeks. Laissons cela aux paranos. Laissons cela à ceux qui ont du temps pour se pencher sur tous ces sujets à la frontière du droit, du code, des relations internationales, de l’espionnage et de la surveillance.

Ou alors non.

Ou alors il est temps de comprendre qu’Internet a pris une telle place dans nos vies quotidiennes qu’il ne s’agit plus de « nouvelles technologies », mais de nos usages quotidiens. Que l’ancien monde est de plus en plus mort et que le nouveau n’est plus si infantile et innocent que cela. 20 ans d’Internet grand public, cela installe des usages. Cela permet de commencer à avoir un peu de recul sur nos pratiques, sur ce qui va et ce qui ne va pas. Cela permet de regarder lucidement ce qui peut arriver si on ne protège pas nos vies privées et notre Internet, ce bien commun parmi les plus accessibles et partagés au monde.

Alors on peut regarder d’un œil neuf ce que fait la Quadrature du Net et se sentir – enfin – concerné.

Depuis sa création en 2008, La Quadrature du Net agit sans relâche pour qu’Internet demeure un outil de partage, de libre expression, d’émancipation, permettant la participation de tous au débat démocratique. Elle agit notamment pour :

  • Une vraie protection de la neutralité du Net et la non-discrimination des données : que chaque internaute soit en mesure d’accéder à tout l’Internet et que chaque contenu puisse lui parvenir, quel que soit son fournisseur d’accès et son équipement, contre les atteintes à la neutralité du Net qui se multiplient ces dernières années.
  • La protection du droit à la vie privée contre la surveillancedes États et des entreprises : que chaque internaute soit le maître de ce qu’il partage et de ce qu’il souhaite garder secret. Que sa vie privée soit respectée en permanence, en ligne ou non. Que les puissants, les États et leurs agences de renseignement, ne soient pas au dessus des lois sur le Net. Que le fardeau immense de défendre nos droits et noslibertés ne pèse pas uniquement sur quelques individus comme Edward Snowden.
  • L’adaptation du droit d’auteur aux pratiques culturelles actuelles et la légalisation du partage non marchand des ?uvres numériques entre individus : que les pratiques réelles des citoyens telles que le partage et le remix soient reconnues et acceptées pour ce qu’elles sont : un acte de reconnaissance, de vie sociale et d’épanouissement, permettant une plus large diffusion des œuvres et le contournement des acteurs dominants, plutôt que comme un vol ou un piratage irrespectueux.
  • La liberté d’expression contre la censure : que les garde-fous de la liberté d’expression conquis à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle soient tout autant respectés sur Internet, où l’expression massive des citoyens a libéré la parole publique comme aucun autre outil auparavant dans l’Histoire.

L’une des caractéristiques des actions de La Quadrature du Net est de fournir des analyses juridiques et techniques à la fois très fouillées et précises, mais aussi accessibles aux citoyens que possible, afin de leur permettre de se saisir du sujet en question. Non pas comme un groupe élitiste, mais en agissant ensemble et accompagnant chacun dans la défense de ses droits et des libertés publiques.

C’est un chantier important de « capacitation citoyenne » afin de rendre plus lisibles et compréhensibles les enjeux des libertés sur Internet. Dans l’objectif d’aider chacun à prendre conscience et défendre les droits fondamentaux dans les dossiers liés au numériques. Pour mener ce chantier, nous ne pouvons pas, nous ne pouvons plus compter uniquement sur une poignée de « geeks » militants, qui nous accompagnent depuis des années : nous sommes tous concernés. Les « super-héros » de l’Internet libre sont trop peu nombreux et fatigués…

Il nous appartient à tous de prendre en charge la défense de nos libertés. De participer aux efforts de sensibilisation, d’argumentation et de travail auprès des législateurs. De nous aider à mener au jour le jour les combats pour les libertés individuelles et publiques, en prenant conscience que ce travail, cette participation, sont fondamentaux pour l’ensemble de nos droits et libertés, au-delà des dossiers numériques. En sachant qu’en nous soutenant, ils se soutiennent eux-mêmes, aujourd’hui et pour l’avenir. Devenir, chacun selon ses capacités, un héros de l’Internet.

Adrienne Charmet-Alix

Coordinatrice des campagnes

La Quadrature du Net

Free Music Player, de la zik sur Dogmazic !

Parce qu’on se rend compte que la musique vous manque sur Dogmazic, que même si l’asso demande encore et toujours des gens pour s’y investir, et qu’on en recherche toujours ! On n’oublie pas la musique libre.

Alors pour ce faire, nous reprenons du poil de la bête et le compte de FreeMusicArchive de feu Dogmazic car le player est toujours fonctionnel !

Du coup, on s’est dit que vous pourriez, vous artistes, vous musicos, participer un peu ! N’hésitez pas à répondre (ici, là ->) à ce sujet dans le forum (<- là, oui ici) pour proposer vos sons avec les licences qui y sont attachées, qu’on puisse mettre du nouveau dans ce player !

Le Cinéma Voyageur : des films libres et ambulants

Musique libre nous parle aussi de cultures libres. Une association, le Cinéma Voyageur, qu’on connaît bien sur Lyon puisqu’ils participent au festival Ça Fait Zizir tous les ans, a créé ce site.

Présentations !

« Un Cinéma libre et ambulant posant ses bagages ici ou là, au gré de ses envies, pour proposer une programmation qui émerveille, gratte et chatouille. Un autre chemin dans les méandres d’un système où l’image et la création sont devenues des objets de consommation. Le Cinéma Voyageur projette des films de libre diffusion, et invite à l’échange d’expériences, de points de vue, de questionnements, dans une atmosphère intimiste sous le chapiteau, sur le troittoir d’à coté ou autour d’un repas partagé. »

Télécharger la brochure 2014 du Cinéma Voyageur

Télécharger la fiche technique du Cinéma Voyageur

Comment choisi-t-on nos films ?

Au cours de l’année, on amasse des  films que l’on nous a glissé sous l’oreiller, dans une enveloppe ou  dans la main. Il y en a aussi que l’on a contribué à produire, en y  réfléchissant des nuits entières, en appuyant sur le bouton « on » de la  caméra, en plantant des clous pour le décors ou en cherchant quelques  sous dans des poches trouées.
On les regarde, on en discute. Cette  année, les films ont aussi subi un « Crash test » avec un public !
Et puis, à  coup de débats enflammés sur la forme, le fond, les couleurs, l’émotion, on a choisi ceux que l’on voulait mettre dans nos valises.
Y’a aussi l’envie du ou des réalisateur(s) de faire partager son film qui compte beaucoup pour nous. Car nous avons une allergie maladive à la poussière, celle qui recouvre les œuvres qui ne sont faites que pour une élite bien pensante dans des salles confinées. Nous avons aussi des  contre-indication pour celles qui ne sont faites qu’à des fins  commerciales. Nous aimons ce qui est fait pour être partagé. Et comme  nous espérons le syndrome du Cinéma Voyageur contagieux, nous avons  envie de montrer des films qui sont remontrables par d’autres sur  d’autres toiles.
La plupart des films du Cinéma Voyageur sont dans des licences de libre diffusion (Creative commons, Art libre…). Ces licences permettent aux  réalisateurs de partager leurs œuvres tout en conservant leur droit  d’auteur. Et nous, ça nous permet de prendre plaisir à les diffuser. Par la vente de leurs DVD et par la diffusion, nous soutenons ces films.

Leur itinéraire cette année :

Itinéraire du Cinéma Voyageur

Les Trackers

À l’origine des tracker était une constatation, celle que les mémoires des machines étaient faibles et qu’elles ne pouvaient modifier à la volée les sons. un peu comme le principe du MIDI, nous avons donc dans chaque « module », les sons en brut, puis les instructions pour les jouer. C’est cette particularité qui permet à des musiques faites sous tracker de ne pas prendre beaucoup de place (on utilise alors beaucoup de formes d’ondes de quelques ms). Puisque tout est lisible et visible, les sons comme les instructions pour les jouer, on a là les prémices de ce qu’on pourrait appeler « faire de la musique open source », car toutes les sources sont ici disponibles, exploitables et exportables…

Un module est un fichier informatique destiné à du contenu audio numérique contenant à la fois une partition de musique pour plusieurs instruments, ainsi que deséchantillons des notes des instruments en question. Un logiciel lecteur de modules effectue donc la synthèse de la musique à partir de ces deux données.

Les modules différent aussi bien des fichiers sons qui reposent sur un échantillonnage du signal audio pendant toute la durée de l’interprétation d’un morceau (comme WAVEMP3OGG ou AAC), que des fichiers MIDI ou des Chiptunes qui ne contiennent qu’une partition. Contrairement aux fichiers sons, et comme dans le cas des fichiers MIDI, la musique issue d’un module est synthétisée au moment de la lecture à partir d’échantillons de notes, ce qui assure une grande compacité au format. Cependant, dans le système MIDI ces échantillons de notes se trouvent sur le système de lecture : l’interprétation est donc différente selon le système. Le système des chiptunes est analogue au système MIDI, à ceci près que la synthèse de la musique n’utilise pas d’échantillons de notes mais un circuit générateur de son, donc dépendant lui aussi du matériel utilisé. Au contraire, les modules intègrent les échantillons voulus dans le fichier lui-même, ce qui garantit une synthèse identique quel que soit le lecteur.

Les logiciels qui permettent de composer de la musique sous forme de modules sont appelés trackers ou sound trackers.

Source : Article Wikipédia sur les modules.

Ce sont ces « trackers » qui ont fait les belles années des Atari et Amiga restent encore populaires dans les milieux underground musicaux. Musique 8 Bits, de jeux vidéos, styles électro… tous ces styles s’écoutent encore sur la web-radio Nectarine.

Il existe une pléthore de sites de modules, parmi les plus célèbres, The Mod Archive, Nectarine, Scene.org

Sous Linux pour créer des modules, vous avez :

Radium

Un tracker dans le plus pur style.  Radium est un logiciel dans la plus pure tradition des tracker, tout en ajoutant une dose de modernité qui en fait une solution complète.

Radium

Renoise

Un des logiciels les plus connus aujourd’hui en matière de tracker. Puissant, moderne (prise en charge des VST), il est adopté par pas mal de gens.

Renoise

D’autres logiciels ici.

 

À vous jouer !

Conseils en droits d’auteurs

Parce que nous avions eu dans le passé un partenariat avec Olivier RAMOUL, je viens de voir cette présentation passer dans le journal de la ville de Bègles concernant son activité de conseil en droit d’auteurs.

Évidemment, nous soutenons toujours son initiative tournée vers les auteurs. À l’époque, Olivier RAMOUL officiait dans le cadre de l’association Plateforme.

Aujourd’hui, l’article ci-après, vous permettra d’en savoir plus sur son activité basée sur Bordeaux, dont le site PAJDA est le témoin de son activité au service des auteurs et des personnes qui les diffusent.

DGZ-Olivier-Ramoul-PAJDA
N’oubliez pas aussi notre documentation, très utile pour tout ceux qui désirent en savoir plus !

Musique Maestro !

Une fois n’est pas coutume, entre diverses nouvelles concernant la migration du site, et notre dernière AG, voici une news sur la musique !

On en oublierai presque que Musique Libre est un site avant toutes choses, de musiques.

Cette liste est tirée du forum Machinery Attack, un site spécialisé dans la musique industrielle, donc la sélection est forcément spécialisée dans ce domaine, mais pas que.

Source : http://machineryattack.forumgratuit.org/t112-telechargements-gratuits-et-legaux-free-netlabels-et-cie

Vous trouverez ici une liste d’organisations (labels, blogs, associations…) proposant de télécharger gratuitement et légalement les travaux de musiciens en tous genres.
De bonnes découvertes vous attendent ! Larry.

  • Deadknife Records
    http://deadkniferecords.blogspot.fr/
    We support A large arsenal of artists with a vast genre range mostly supporting Industrial, Metal, Dark Experimental, black metal, death metal, Thrash Metal, Ambient, Drone, Noise and Much more.
  • Death to Music Productions (anti record label)
    http://www.deathtomusic.com/
    Founded in 2007, we have expanded to include a variety of molested musicians, aggravated artists, perturbed producers and, in general, all-round fucked-up and fucked-off creative types who are either all too aware of the nature of the music “industry”, or would rather just do it themselves.
    Mêmes styles de musique que précédemment.
  • Splitterblast Records
    http://www.splitterblast.own.cz/
    Currently the label is specialized to: Speedcore, Splittercore & Terror music.
  • Death Metal Invasion
    http://deathmetalinvasion.blogspot.com/
    DMI features only FREE demo/promo/album material received directly from bands/labels or material which is already freely available on the band’s site.
  • Chabane’s Records
    http://chabanesrds.perso.sfr.fr/
    Centré pour l’instant sur le Metal, le Grunge le Punk, et plus généralement le Rock au sens large, il est ouvert à tous les styles dont les acteurs partagent la même philosophie.
  • Smell The Stench Net Label
    http://www.smellthestench.net/net.htm
    Un label de noise/ambiant/black et autre truc vachement joyeux.
  • Auboutdufil
    http://www.auboutdufil.com/
    Découvertes de musiques libres (tous styles)
  • Torn Flesh Records
    http://www.archive.org/details/tornfleshrecords
    Torn Flesh Records is dedicated to working with and releasing Grindcore (all sub types), Death, Metal (all types), Industrial, Experimental/Electronic, and Extreme Rock (Punk, Psychobilly, Glitch, Breakcore, Doom, Dark Ambient, Noise, etc.) genres. All releases are free to download.
  • Webbed Hand Records
    http://www.webbedhandrecords.com/
    Ambient and Experimental Music Netlabel
  • Wildness Records
    http://wildness.e-monsite.com/
    Wildness was first a non-benefit association create in 2006 in Roanne (France). Our goal was to support and promote extreme metal and hard electronic in this little town who was and are always very poor about alternative culture and culture in general. At this time we was focusing on releasing D.I.Y release, cd-r, compilation, album , editing fanzine & organising few gigs to try to dynamise it.
  • NKS International
    http://nksinternational.free.fr/
    nettement orienté electro / breakcore /etc.
  • Circumanalis Records
    http://nistavilo.net/circumanalis/
    Circumanalis Records was a one-man operated DIY label from Croatia which actively and joyfully released ambient, noise, drone, industrial, experimental and similar artists from 2007 to 2010
    n’est plus actif, mais le catalogue est tjoujours dispo en téléchargement. orienté indus/expé principalement.
  • Taenia Solium
    http://taenia-solium.net/
    Taenia solium est un collectif qui existe depuis 2003, aujourd’hui avec un noyau de 5 personnes, et une douzaine et demi de complices.
    On aime toutes et tous la musique, surtout celle avec de la la folie, du rock and roll, de l’émotion et du jemenfoutisme. C’est pour ça qu’on aime pas l’industrie musicale, parce qu’elle sent le plastique brillant, la javel professionnelle et l’argent.
    On pense que la propriété intellectuelle est un frein à la créativité et à l’imagination. C’est pourquoi nos productions sont soit sans copyright, soit sous licences libres, et téléchargeables librement. Pour autant, on est critiques sur le côté consumériste amené par Internet.
  • Vault 106
    http://vault106.tuxfamily.org/
    Nous sommes un netlabel libre sous licence creative commons.
    Même si il est à dominante électro le label se veut ouvert, ainsi quelle que soit la musique que vous faites n’hésitez pas à nous faire parvenir un cd ou quelques mp3 si vous voulez participer à la vie du netlabel
  • Radical Matters
    http://www.radicalmatters.com/
    Radical Matters is an independent publishing house / records label directed by Sandro Gronchi: focused on a transgressive design of ideas, objects and media communication.
    le label propose pas mal de séries limitées physiques, mais une partie de son catalogue est dispo en téléhargement libre (rubrique « web edition » du site). orientation : noise, dark, black metal, ritual…
  • Tree Records
    http://www.myspace.com/recordsfromthetree
    label d’un ancien collaborateur de Chabane’s Records, n’est malheureusement plus actif. quelques sorties pop/rock/alternatif toujours disponibles en téléchargement libre.
  • Dark:Scene Records
    http://www.darkscenerecords.co.nr/
    Crime:Scene is a net-based non-profit record label and scene promoter – calibrated to deal with underground music scene in Serbia and ExYu region. Started in 2006. We promote ExYu dark & underground music. We organize concerts and fucked up parties. We are not you!
    Celui-là devrait bien vous plaire sur ce forum, les groupes sont principalement orientée vers la scène industrielle.
  • Splitterkor Rekordz
    http://www.skrd.npx.pl/news.php
    SKRD!!! is specialized in Terrorcore, Speedcore and Extratone in conjunction with Breakcore and Noise.
    Spécialisé en Techno extrême.
  • D-TRASH Records
    http://www.lunaticfringe.org/~schizoid/dtrashrecords/
    For those who know it, it needs no introduction. Probably the best Digital Hardcore label nowadays. All releases available online (something to admire in current times), and many of them are top quality stuff. Breakcore/Speedcore/Digital Hardcore/Noise/Dark Ambient/IDM. This label shows everything packed under a form of irreverence and mostly, anti-commercial feeling. Worth listening and supporting!
    Principalement Indus / Noise / Experimental.
  • Alter-X
    http://absetzer.alter-x.net/ (Powernoise & assimilés)
    http://line.alter-x.net/ (Ambient, IDM & assimilés)
    http://space.alter-x.net/ (musiques spatiales et cosmiques)
  • Zorch Factory Records
    http://www.zorchfactoryrecords.com/
    Created by in March 2008, the label proposes its promotion and download features to bands, projects and artists working in a same direction, an indie, underground and DIY attitude.
    Musiques industrielles et expérimentales.
  • Kopp Netlabel
    http://koppnetlabel.blogspot.com/
    Dedicated to releasing dark ambient atmospheric and underground electronic musics.
    Dans un autre registre plutot post punk, le label de manu zorch.
  • IDMF Label
    http://label.idmforums.com/
    http://soundcloud.com/idmforums-collective
    The IDMf Netlabel is a gathering of like minded artists & people fueled with a passion for Electronic Music, Sound Design & Glitch
  • Synthematik
    http://synthematik.net/
    Synthematik is aimed at promoting and distributing music from talented, but lesser known synth / electro / industrial artists.
  • Planeta Modular
    http://www.planetamodular.com/
    Site qui offre le téléchargement de mixes ou de lives (pas seulement indus, il y a aussi de la techno et encore d’autres trucs)
  • Cyanur Prod
    http://cyanurprod.wifeo.com/
    Cyanur prod est un net Label pour musique Dark folk, Neo folk, Dark ambient, Rituel, Martial, Indus, medieval…

Migration

Ces prochains jours nous allons migrer notre infrastructure vers une autre solution, hébergée par Aquilenet, FAI associatif. Il y aura certainement dans les heures qui viennent des soucis quant à l’accès du site, au forum… Vous pourrez toujours nous contacter et avoir des nouvelles en réel sur l’IRC (chat en ligne) de l’association.

Cette migration s’inscrit dans notre volonté de réduire nos coûts d’infrastructure (par 10) afin de mieux répondre aux réalités de notre association, telles que définies dans notre dernier rapport d’Assemblée Générale Extraordinaire.

migration