Le partenariat Musique Libre ! – Pragmazic

Bref historique

Parmi ceux qui suivent l’asso depuis longtemps, beaucoup s’interrogent sur l’état de la relation entre Pragmazic et Musique Libre !.

Pour rappel, Pragmazic est une entreprise privée créée par un membre fondateur de Dogmazic et quelques membres historiques afin de développer des offres commerciales autour du contenu de Dogmazic. Il s’agissait au début d’un site de vente de musique, puis de bornes tactiles disponibles en médiathèques.

Pourquoi cet article ?

Pour aller directement au but, nous allons mettre au vote le partenariat avec Pragmazic lors de l’AG de Novembre, il vous faut donc quelques éléments. Nous allons faire bref et simple : le seul objectif de ce billet est que vous compreniez tout a la fois que nous avons tout tenter pour maintenir ce partenariat tout en vous donnant quelques explications sur ce qui nous amené à la situation actuelle. En effet, nous avons le plus grand respect pour Pragmazic, et leur travail en faveur du libre et nous ne souhaitons leur nuire d’aucune façon.

Ce qu’il est important que vous sachiez, c’est que nous avons toujours tout fait pour garantir la pérennité des bornes et du lien entre l’archive gérée par l’association et son pendant présent en médiathèque géré par Pragmazic, et ce, dès notre prise de fonction.

Annulation de dette

Pragmazic étant alors en grande difficulté financière, nous leur avons aussitôt rédigé une lettre de renonciation de dette à  pour leur éviter tout problème. Il ne s’agit pas de petites sommes, et l’association s’en est trouvée elle-même menacée: nous payons les frais sur nos fonds personnels depuis près de 8 mois. La somme due aurait garanti le paiement de nos frais fixes pendant plusieurs années.

Les nouveaux serveurs et la rupture de connexion

Dans le même ordre d’idée, nous savions que la migration du serveur aurait un impact vis-à-vis des bornes, ainsi nous avons immédiatement fourni toutes les données techniques pour que cela se passe bien. Au moment de la migration, Pragmazic était en possession de l’intégralité des accès aux serveurs/bases de données ainsi que du contact de la personne qui gère le serveur. Nous avons également proposé notre aide, mais nous n’avons jamais pu obtenir la moindre information technique sur le fonctionnement des bornes.

Nous nous attendions à ce que cela se fasse rapidement, car il s’agissait d’une opération relativement peu compliqué et nous avons été surpris de ne voir personne s’en charger malgré l’importance du lien entre l’archive et les bornes. Cependant nous avons été bien d’avantage surpris de devoir porter seuls la responsabilité de cet échec alors que nous ne voyons, objectivement, pas ce que nous aurions pu faire de plus.

Comment faire sans se voir ?

Ce qui est le plus dommageable, c’est qu’une vraie collaboration aurait pu permettre de régler rapidement ces problèmes. Malheureusement, sans vraie rencontre, lorsque la situation est difficile pour chacune des parties (l’un comme l’autre devaient se remettre d’une quasi disparition), l’incompréhension mutuelle finit souvent par atteindre un point de rupture. Nous le voyions venir mais aucune de nos propositions de rendez-vous n’a aboutie à l’exception d’une conférence téléphonique à notre prise de fonction il y a près de deux ans. Difficile, dans ces conditions, de mettre en place un partenariat solide.

Des contraintes incompatibles

En outre, indépendamment de ces événements, nous pensons qu’il est dans l’intérêt de chacun des projets de s’affranchir de l’autre. En effet, il est apparu de façon flagrante que les contraintes d’une entreprise privée s’accordait mal avec celles d’une association à but non lucratif.

Il sera mieux pour Pragmazic de gérer ses contenus en interne sans avoir à compter sur les capacités très variable d’une association (comment prévoir quand et comment les bénévoles seront disponibles?), tandis que cela nous permet de discuter avec les médiathèques librement sans contrainte de rentabilité.

Une rupture gagnant-gagnant en somme.

Quoi qu’il en soit, sans rancune. Le monde du libre est beaucoup trop petit pour se le permettre.

L’association Musique Libre !

PS : Merci à Monpauvrelieu pour l’orthographe !

Villes en Biens Communs

L’association Musique Libre participe à un mois de festival pour explorer, créer et faire connaître les biens communs dans tout le monde francophone.

Plus de 200 événements sont organisés à partir du 7 octobre et durant tout le mois d’octobre dans une quarantaine de villes francophones à travers le monde pour explorer et faire connaître toute la diversité des biens communs.

Pendant ce « Mois des Communs », à Brest, Lyon, Montréal, Ouagadougou, Paris, Rennes, Lausanne, Bamako…, des visites, conférences, ateliers pratiques, et initiations en tous genres permettront aux citoyens de tous les âges de découvrir des initiatives pour créer, gérer et partager des ressources collectives.

L’Association Musique Libre participera à cet événement le 18 octobre en organisant un débat à la MIETE (92, rue des Charmettes 69006 Lyon) à 19h30, autour du film « Good Copy Bad Copy« .

Ce documentaire sorti en 2007 montre les enjeux du copyright et de la propriété intellectuelle. Un documentaire magistral pour notre réflexion sur le droit d’auteur et les enjeux qui l’accompagnent. Sept ans après la sortie du documentaire, où en est la question des droits d’auteur? Comment la situation a-t-elle évoluée?

           Entrée libre

Tout le programme complet de l’événement :

-> http://villes.bienscommuns.org/

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Les biens communs sont des ressources créées, gérées et partagées collectivement par une communauté de citoyens : zones urbaines transformées en jardins partagés, informations ajoutées dans l’encyclopédie Wikipédia, cartographies OpenStreet Map nourries par les utilisateurs, savoirs traditionnels, logiciels libres, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaires, fours à pains mutualisés, systèmes d’irrigation agricole partagés, semences libres, contenus éducatifs ouverts, échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes…

Quelles que soient leur échelle – de l’immeuble à la planète –, les approches par les biens communs apportent des réponses inédites et robustes, là où la puissance publique et le marché sont souvent absents ou inefficaces. Les événements de « Villes en Biens communs » cherchent à donner une visibilité à ces innovations sociales et citoyennes. Les communs ouvrent de nouvelles voies pour répondre aux différentes crises que traversent nos sociétés (écologique, économique, sociale…).

Nous en profitons pour remercier tout particulièrement l’association Vecam sans qui rien n’aurait pu se faire.

Témoignages

Parce que notre site est en pleine effervescence, et que, souvent, dans ces moments là, tout se passe en sous-terrain, voici quelques lectures estivales à méditer. La documentation de Dogmazic est en pleine migration vers le nouveau site, et on trouve par-ci par-là, quelques pépites, en voici quelques unes…

Ce sont des témoignages d’artistes qui ont fait le choix de venir sur Dogmazic pour y déposer leurs œuvres, mais surtout qui ont fait le choix de ne pas ou plus être à la Sacem afin de pouvoir publier eux même sous licences libres et ouvertes.

Bonne lectures !

Et bien, parlons-en !

Un artiste de variété peut-il être vraiment indépendant ?

Pour une diffusion légale et variée de la musique en ligne

Les invités

Pourquoi je ne suis pas à la Sacem

Comment j’ai libéré ma musique : l’histoire d’une conversion

Vers la musique libre – Bordeaux, février 2001

La philosophie de la musique libre

Une histoire de mots : culture libre et libre diffusion

On peut aussi rajouter à ces témoignages l’essai de Dana Hilliot, « De la dissémination de la musique » qui reprend quelques autres témoignages en fin de partie.

C3S, le projet qui change tout

C3S, le projet qui change tout

On vous en avait déjà parlé, le voici lancé : la « Cultural Commons Collecting Society » sera officiellement créée le 30 septembre sous la forme d’une société coopérative européenne ! Pour bien mesurer la portée de la nouvelle, il s’agit créer un concurrent à la GEMA (équivalent de la SACEM en Allemagne), brisant ainsi un monopole de près de 80 ans !

Non content d’entreprendre ce projet pharaonique, le C3S envisage à terme d’être pan-européen, et de de venir la société de gestion de droits de l’ère numérique ; la société de gestion des musiques libres.

Faire table rase…

Les sociétés collectives de gestion des droits sont fondamentalement une bonne idée. S’allier permet à la fois d’être une force de négociation (faces aux industries culturels, instititions,…) tout en se mutualisant les tâches comptables fastidieuses. En théorie les SACEM ou autres GEMA devraient garantir cela (n’oublions pas que ce sont des organismes d’intérêt généraux !), mais au lieu de répartir les gains équitablement, elles ont contribué à mettre en place une petite caste de rentiers ; au détriment de la quasi totalité des autres. Enfin, ces organismes sont réputés pour avoir des frais de fonctionnements exhorbitants, comme en témoigne le récent scandales sur la rémunération du patron de la SACEM (qui choquent jusqu’à l’UMP).

 

Les probabilités que cela change sont nulles étant donnés que les seuls votants, sont les membres de cette caste qui profite du système. Il ne reste donc qu’une option viable.

…Pour construire une alternative juste

Au départ, la nécessité d’une autre société de gestion vient d’un constat aussi simple qu’accablant : lorsqu’il s’agit de droits, un artiste libre n’existe, à l’heure actuelle, purement et simplement pas. Pour une radio commercial, diffuser un artiste libre équivaut à diffuser du silence. Les artistes sous licences libres ne pouvant ni adhérer à une société de gestion ni bénéficier d’un cadre juridique lui assurant une rémunération.

Il fallait donc créer ce cadre, mais quitte à le faire, autant le faire bien et bâtir une structure qui puisse éviter les écueil que l’on reproche aux sociétés de gestions depuis trop d’années.

Quelques exemples qui font la différence

– Tout les membres sont votants

– Dépôt œuvre par œuvre (contrairement à la SACEM qui oblige que toutes les œuvres y soient déposées)

– Rémunération dégressive dans le temps et en fonction du nombre de diffusion (les nouveaux et les « petits » sont favorisés, et la rente limitée)

– Commission progressive (le C3S ne touche rien sur les premières diffusions)

– Possibilité de retirer ses œuvres à tout moment (contre 3ans pour la GEMA et 10ans pour la SACEM !)

Et j’en passe et des meilleurs !

Une société de communs

N’oublions pas le plus important : le deuxième C , « commons » ! Au lieu de lutter contre le partage, il s’agit de l’encourager, et de favoriser les collaborations et remixes. Un accompagnement est prévu pour que les usagers comprenne bien ce qu’il est possible de faire ou non avec telle ou telle licence !

Soutenez l’initiative !

A l’heure où j’écris il manque une poigné d’euros pour que le crowdfunding soit complet, mais il y a plus important ! Le C3S à besoin de membres et d’oeuvres pour pouvoir démarrer convenablement. L’adhésion coûte 50€ (onglet « Investment ») et permet de déposer ses œuvres dès que l’organisme obtiendra sa licence. Bien entendu cela donne aussi le droit de vote. Il est également possible d’adhérer en tant que non musicien ou de simplement faire un don.

Pour plus d’information, visitez la page de startnext : http://www.startnext.de/en/c3s

 

 

Dogmazic 2013

(English video in this article’s bottom !)

On continue la série des articles sur l’avenir de dogmazic : les choses se concrétisent, tout (ou presque) est expliqué dans la vidéo ci-dessous, vous trouverez des infos complémentaire dans l’article qui va avec :


Musique : Ema – Vavrek – Activate (Remix Realaze) / CC – By-ND

Télécharger

Télécharger la présentation sozi

 

La v3

Commençons par ce qui vous intéresse le plus  : la nouvelle version du site ! Normalement une version béta sera disponible pour le printemps 2013, et sera là en avant première au salon primevère de Lyon. Voici quelques unes des fonctionnalités que vous allez pouvoir trouver.

La V3 est basé sur l’excellent logiciel supporté par la FSF  MédiaGoblin qui propose d’ors et déjà pas mal de trucs plutôt cool avec la possibilité de gérer et d’afficher toutes sortes de médias. Allez voir le site pour une liste complète des possibilités !

Mediagoblin

De notre côté, on vous concocte quelques plugins maison pour palier à toutes les choses qui vous ont manqué avec la précédente version ! Outre l’implantation des fonctionnalités déjà présentes sur Dogma v2 (playlist, player global,…) ou va surtout mettre le paquet pour que l’accès à l’archive soit le plus claire et le plus simple possible, surtout pour les néophytes. Il y aura donc plusieurs type d’entrées (par usages, goûts, humeurs…) pour que tout le monde s’y retrouve.  Le but est double :

  • Mettre en avant les possibilités du libre et éviter les confusions
  • Permettre une navigation fluide au sein de l’archive sans empêcher les découvertes ni favoriser les « gros » artistes

Un autre gros point que vous attendiez depuis un moment et qui est natif dans mediagoblin : la possibilité d’attacher des sources à un morceau ! Vous pourrez donc livrer vos oeuvres avec les paroles, les partitions, les samples… On fait du libre ou quoi 😉 ?

Liste, bien entendu, non-exhaustive : on a pris note de vos demande !

Les sites jumeaux

Avec les mêmes fonctionnalités que dogmazic, les sites jumeaux proposent des contenus particuliers et une ligne éditoriale propre à chacun d’entre eux !

dzero

Il y a deux très bonnes raisons de faire un site spécial pour les contenus du domaine public. Premièrement plutôt que de s’agacer de la confusion entre « libre » et « libre de droit » pourquoi ne pas prendre les devants ? Deuxièmement, il y a déjà pas mal de contenus qui relève de cette catégorie dans dogma  (que ça soit en classique ou en folk) alors autant leur faire une belle place !

Contrairement à dogmazic, il s’agira là de contenus ayant une certaine volonté d' »authenticité » (ou recherche historique) pour constituer une banque d’oeuvre du domaine publique d’époque ou jouées par des artistes actuels mais souhaitant partager leur performance (rappelons que la performance d’une oeuvre du domaine public peut être soumise au droit d’auteur !). L’idée est donc de travailler main dans la main avec les écoles de musique, harmonies, associations,… pour leur offrir un endroit où partager les oeuvres qu’ils jouent.

dinsonore

Que vous soyez compositeur ou parolier, ça n’est pas parce que ça fait pas de son que ça n’est pas de la musique ! Bien au contraire, il existe des tas de formations en mal de musique et de groupe en manque de paroles. Et puis à quoi sert d’écrire tout ça si c’est pour que ça reste un trait sur une feuille ou un tas d’octets sur un disque dur ! Ca fait peut-être pas de bruit, mais c’est fait pour en faire ! Dogma insonore est là pour réunir tout le monde…

Et puis, pourquoi pas un jour monter un orchestre libre pour jouer tout ça… Ca serait chouette, non ? (je divague…quoi que…)

Les autres projets

sj

Le projet SpiderJessica est déjà bien avancé, mais dogmazic est passé en priorité ! En gros il s’agit de mettre à disposition des musiciens les outils qu’utilisent les développeurs de logiciels libre… sans nécessiter de connaissances informatiques pointues. En gros, le logiciel libre est pourvu d’outils qui permet le travail d’équipe sans accrocs et qui permet code d’évoluer et d’exister sous plusieurs versions.

En terme musical, cela signifie :

  • travail collaboratif à distance avec partage de toute la session de travail
  • remixes à partir de l’intégralité des sources (pas seulement des samples…. TOUT !)
  • Des morceaux non figés qui peuvent évoluer en permanences (tout en gardant trace des anciennes versions)
  • Albums personnalisés avec de nombreuses options pour les auditeurs

Et le tout de façon, à peu près simple pour les musiciens et les mélomanes 🙂

wreck

Wreck a tour est inspiré de « wreck a movie » (d’où le nom) et permet aux artistes de se monter leurs spectacles et leurs tournées sans passer par des intermédiaires inutiles. En d’autre termes, wreck a tour recensera les musiciens désireux de se produire sur scène et les salles à même de les accueillir (pour concerts et résidences). Ca sera également par là que se feront les annonces de concerts… parce que sans le public, tout ça ne sert à rien !

Et l’argent dans tout ça…

argent

La question monétaire revient régulièrement sur la table depuis le tout début de dogmazic sans n’avoir jamais produit grand chose à part des pages de discussion. Cependant, il est temps d’y apporter une réponse à la hauteur des idéaux du libre, car il n’y a que ça qui puisse vraiment propulser la culture libre à un autre niveau… tout en assurant une plus juste rétribution des artistes.

Un autre point qui rend ce projet essentiel, est que la course au don commence à devenir néfaste… c’est un appel de don contre un autre… avec les milliers de projets fantastiques qui traînent ci et là on ne sait plus où donner de là tête… ça n’a aucun sens !

Sur cette question, il faut penser large et se permettre toute les folies que nous souhaitons ! Après tout, c’est pas comme si on risquait de perdre des sous : il n’y en a pas 😉 !  De nombreux auteurs ont écrit sur la question et des centaines de solutions existent. Cela peut aller de répartitions évolutives (avec l’informatique, c’est simple de faire compliqué) aux monnaies alternatives en passant par la mise en place d’échanges non marchands (pourquoi pas un SEL ? « Système d’échange libre » !)…

Bref, il y a de quoi faire, et on peut le faire ! Soyez présent sur cette question ! Proposez tout ce qui vous passe par la tête !

A l’attaque !

Voila, maintenant, vous savez ! On sait que vous attendez beaucoup de la nouvelle versions, et on espère que tout ceci vous enthousiasme autant que nous ! On attend vos réactions et vos suggestions, dogmazic est votre site !

Faites tourner !

Votre soutient est vital ! Si vous avez un blog, relayez l’info. Si vous êtes sur diaspora, libertree ou autre : faites un post. Si vous être sur identi.ca : gazouillez. Si vous êtes sur facebook ou google+ : clôturez votre compte… pour votre propre bien.

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Le début (ce qu’il va se passer à partir de la semaine prochaine)

Le début (ce qu’il va se passer à partir de la semaine prochaine)

Ça sonnerait presque comme une blague, mais on y arrive enfin ! Les choses vont bouger et la V3 va pouvoir vraiment commencer et ce, dès la semaine prochaine. Vous allez donc voir des vrais changements (et pas juste des petites bannières ci-et-là comme ce fut le cas jusqu’alors).

Du coup, autant vous prévenir et vous expliquer un peu en avance ce qu’il va se passer et pourquoi  !

Le site actuel il devient quoi ?

Le plan initial était plutôt simple : on stabilisait le site actuel (qui a subi pas mal d’attaques de gens malveillants ainsi que quelques gros bugs) et on amorçait tranquillou la nouvelle version. Ce plan était parfait sur le papier, mais impossible à mettre en oeuvre en réalité.

Pourquoi ? Eh bien, dogmazic est un site qui, en bien des points est un magnifique travail. Le seul souci, c’est que c’est un site qui à été conçu de façon un peu chaotique par de nombreuses personnes et équipes, et qui à dû s’adapter à de nombreuses configurations au fil du temps. Pour faire une analogie, c’est un peu comme une vieille étagère familiale que tout le monde répare depuis des générations : ça tient debout, mais faut surtout pas la bouger ; sinon gare !

Eh bien, qu’on l’ai voulu ou non, l’étagère à été un peu trop bougée ! Entre les attaques et le changement de serveur… C’était trop pour ce vénérable site ! On aura bien essayé de remettre les étagères en places, mais impossible de savoir à quoi sert telle ou telle vis ou si le retrait d’une planche ne risque pas de tout foutre en l’air. Bref vous l’aurez compris, il est un moment où il faut admettre que les choses ont vécu, aussi belles soient-elles.

J’en profite au passage pour saluer les-dites personnes qui ont bosser sur le site pour leur formidable travail. Il n’y a personne à blâmer pour la situation actuelle. Au contraire, tous les gens qui ont bossé sur Dogma se sont démerdés comme ils pouvaient, souvent avec les moyen du bord et parfois avec peu (ou pas)  de connaissances initiales, et ils ont quand même réussi à faire un site qui à tenu plus de 5 ans ! Chapeau bas.

Du coup, en un mot comme en cent : le site actuel va être fermé, sans quoi nous passerions notre vie à lui prodiguer des soins palliatifs sans jamais pouvoir avancer !

Nos morceaux ?! Nos messages ?! Nos données !

Rassurez vous, rien ne sera perdu ! On va juste fermer les inscriptions de morceaux pour le moment, couper les services annexes (commentaires,…). L’accès aux morceaux actuels se fera dans un second temps sous une forme minimale ( accès aux fichiers pour le téléchargement et probablement un petit player). A terme on les intégrera au nouveau système, mais pour ça il faudra un chouilla de patience !

Ce qui se passe la semaine prochaine

Du coup, sur la fin de semaine prochaine (semaine du 3/12/12) on va ouvrir un nouveau portail pour dogma qui fera office de “logement temporaire pendant les travaux”. Le but est d’avoir un site avec des outils récents est sains pour qu’on puisse discuter et bosser sans y penser. Très concrètement voila ce que vous allez trouver :

  • Une nouvelle interface d’inscription et de gestion des profils (avec le profil des inscrits actuels pré-importé) qui permettra de s’inscrire simultanément à tout les services de dogma (peu importe combien on en ajoutera dans le futur !)

  • Un nouveau forum tout neuf (avec les messages précédents pré-importés)

  • Un nouveau blog tout neuf

  • Ainsi que quelques autres services pour la collaboration entre développeurs et le suivi de l’avancement du projet

  • liste non-exhaustive et temporaire…

Le but derrière cette manœuvre est de mettre une place une base solide qui subsistera à la nouvelle version et qui nous permettra de rester en contact pendant toute la durée du développement – et au delà. Que ce soit pour les annonces, les suggestions, les rapport de bugs ou la collaboration.

Pendant ce temps là, le blog et le wiki permettront de garder une vie militante active.

Pour résumer : ce qui se passe la semaine prochaine c’est la première étape du développement de la V3 : les outils qu’il faut pour qu’on reste en contact et qu’on puisse bosser ensemble. Prenez ça comme la mise en place des fondations de la nouvelle maison !

(Merci à Alphonse pour l’orthographe !)

P.S. : pour désamorcer d’emblée les inévitables (quoique dispensables)  critiques du type , “j’aime pas la nouvelle couleur”, je rappelle que le portail temporaire est… temporaire.

Mutation !

Depuis le temps qu’on en parle, voila que ça arrive pour de vrai :

On migre !

Des beaux serveurs tout neufs, avec de la places, des bonnes machines et une vraie administration pro ! Bref, la moindre des choses pour que la V3 se développe dans de bonnes conditions.

Cela aura pris énormément de temps, car il aura fallut faire une enquête digne de Sherlock Holmes pour retrouver les différents éléments du site éparpillés aux quatre coins du web (3 serveurs, 2 hébergeurs différents, 2 gestionnaires de noms de domaines) pour des raisons historiques… Quoi qu’il en fut on y est !

Le contre-coup de cette migration, vous le remarquez déjà : certaines parties du site sont lentes et d’autres ne fonctionne plus ou mal. C’est normal, comme dit plus haut, cette migration est très complexe, et il faudra quelques temps avant que tout rentre dans l’ordre.

Je vous invite donc a nous faire part des soucis que vous pourriez rencontrer a la suite de ce fil. (Si vous n’arrivez pas a vous connecter ou que le forum est mort : contact[AT]dogmazic.net )

Restez dans le coin, une newsletter ne devrait pas tarder avec plus de détails sur les événements passés et (surtout) à venir !