Non, sérieusement, il y a de ces pépites dans notre archive…
Je l’ai pas non plus arpentée de long en large, mais tout de même, au fil des années, j’ai trouvé quelques albums qui correspondent parfaitement à mon idiosyncrasie.
Ce Desmodus Rotundus, vous ne l’avez peut-être pas encore rencontré… C’est vrai qu’avec les 55 000 (presque) pistes dans l’archive, ce n’est pas évident de tomber dessus par hasard. Puissé-je vous le faire aujourd’hui découvrir.
Publié par le netlabel indonésien Yes No Wave Music en 2009, ça reste clairement le plus inspiré, le plus typé, le plus adorables des albums que j’ai pu rencontrer dans mes pérégrinations virtuelles au sein de l’archive ; je me devais bien de lui rendre un petit hommage par un billet de blog sans trop de prétention.
Attention, on parle d’horror-punk ! Entre les Cramps et les Misfits, les vocaux d’outre-tombe (en indonésien bien évidemment), la production abrupte, les guitares qui flirtent parfois avec le hard-rock… Une seule chose à dire, lorsque les dernières note de la chanson « Kelelawar Malam » (chauve-souris du soir en indonésien) qui clôture l’album, s’éteignent, on regrette qu’il n’y en ait pas plus…
Depuis, Kelelawar Malam a quitté Yes No Wave Music pour être signé sur un label conventionnel et sortir un album hors de la scène de la musique libre de son époque héroïque, qui a été acclamé par Rolling Stone Indonesia… Mais ici il reste cette gemme obscure, ce petit chef d’œuvre qui vous enchantera dans la touffeur de l’été ou le froid de l’hiver.
Bien à vous,
Shangril, récemment propulsé chroniqueur des pépites de l’archive