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Chronique ! Bruno Pitch – V-Cell

Parfois, la progression entre les casiers poussiéreux, vous inciterons à prendre quelques détours qui vous mènerons vers des sons étonnants, tels ceux de 2005 concoctés par Bruno Pitch dans son ouvrage de V-Cell, qui pourrait vous plonger, ne serait-ce qu’une seconde, dans l’effarade de l’écoute.

Cette composition de style rock-expérimental , enregistrée sous la licence Creative Commons – by-nc-nd 2.0, fleure le temps de la fin de repas et l’heure du nettoyage. Cet humour « jeu de mots » dans le titre est présent dans plusieurs éléments de son album innommé.

Au début des téléphones cellulaires, la locution « t’es où ? » venait juste après le « allo » traditionnel.

Dans cette expérience musicale rock mêlant des sons concrets, électroniques et instruments conventionnels, cette phrase « t’es où ? » semble trouver son existence.

Chronique ! SoYoPer – Nelly

Dans nos archives, il vous faudra peut-être ramper dans un goulet et gravir quelques étagères pour accéder à cette composition des artistes de SoYoPer datée de 2001 et prénommée Nelly .

Ce titre, enregistré sous la licence : Creative Commons – by-nc-nd 2.0, est extrait de leur album Nelly.

Cette œuvre genrée ballade / slow fait partie d’un album dont tous les autres titres sont du type électro. Ce qui peut paraître étonnant.

Parfois le crépuscule exhorte notre intérieur à la morosité. L’aphorisme des aidants aux brisés est : « touches le fond et tu remonteras ».

Pour vous accompagner dans ce rebond, écoutez ce titre dont toute l’empreinte mélancolique vous conduira à l’espérance, par le biais de la structure de sa composition où le solo « tout cool » laisse entrevoir de nouveaux chemins, de nouvelles espérances.

Chronique ! Derek – On The Beach

En baguenaudant dans les couloirs de nos archives, peut-être découvrirez-vous le flacon étiqueté On The Beach de l’artiste Derek.

Ce titre, enregistré sous la licence : Creative Commons – by-nc-nd 2.5, est extrait de l’album du même nom On the beach.

Le compositeur a genré son œuvre comme rock progressif.

L’écoute débute par le son de vagues, remplacé soudainement par la mélodie répétitive et entraînante jouée sur une guitare sèche et rythmée par un battement sur djembe (semble-t-il). La structure du motif de ce segment se termine toujours par une signature : silence et deux notes. Lorsque la mélopée est bien imprimée dans notre esprit, une transition plus rude parafée d’une guitare en distorsion nous sort de la torpeur scaldique, instillée en accueil, pour nous transporter soixante secondes plus loin dans un espace, plus éthéré, de sons aigus en alternance de quelques retours à l’âpreté précédente jusque finir avec le bref segment musical distordu .

Chaque parcelle changeante en rythme de cette composition est brièvement suspendue au passage de témoin, provoquant cette perception d’envolées lyriques des sons.