Chronique d’une des dernières publications sur Dogmazic.net, un album d’ambiant-indus qui s’appelle Éclair Obscur produit par la formation Claire Obscure et distribué dans nos contrées par le netlabel français Le Colibri Necrophile (connus pour ses compilations « Nektar » entre autres).
6 Morceaux durant chacun 3 minutes 40 secondes, voilà qui est plutôt court pour le style. Heureusement la qualité est au rendez-vous, ainsi les ambiances développées sont vraiment spécifiques, elles sont urbaines et pourtant bien loin de la froideur attendue. Il s’en dégage plutôt une chaleur et une vie tout ce qu’il y a de plus organique (avec un fort coté cyberpunk). Cela est dû notamment à l’emploi de nombreuses percussions et de voix ralenties, inversées et trafiquées.
Si les inspirations du titre d’ouverture restent assez claires, celui-ci se nommant : « William’s Burroughs’s Blade Runner », les autres sont plus mystérieux pour moi. Nul doute qu’ils résonneront plus pour vous.
Sur « Hidden Lie In Heaven », les sursauts rythmiques et l’incursion d’un piano nous sortent un peu de la torpeur, permettant à l’album de se finir sur le titre le plus synthétique de tous : « Wisdom Within Neverending Silence », machinique au possible, mais non dépourvu d’humour.
La fin de la galette est un peu brusque et laisse un petit goût de voyage à peine fini alors qu’il vient de commencer, c’est un peu dommage.
Je vous invite, pour vous consoler, à vous tournez vers les autres productions du Colobri Nécrophile, j’aurais d’ailleurs l’occasion de vous en reparler à propos du Gestalt Orchestra (teasing inside).