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Dépôt de marque – L’incompréhension la plus totale

Je reprends ici mon post (http://sam-lesite.fr/blog/27/), sur une triste affaire qui est arrivée à l’association Les Grandes Roues et moi-même.

Je me souviens avoir expliqué, dans le court texte introduisant mon album l’engrenage , mon incompréhension la plus totale face au monde moderne et son confort social. Nous (l’association Les Grandes Roues et moi) en avons fait les frais dernièrement.

Lundi 3 Novembre 2008, l’association reçoit un courrier avec avis de réception de Mise en demeure pour contrefaçon de marque de la part de Xxx. Ce dernier nous y apprend qu’il a déposé le 9 Octobre 2008 la marque Sam pour une exploitation internationale auprès de l’INPI pour des usages de diffusion de sa musique (spectacle vivant, cd, web …). Il nous y demande de retirer sous 15 jours toute référence à sa marque Sam . On croit rêver.

Xxx aurait pu nous contacter par téléphone avant de nous envoyer ce recommandé. En effet, sur le site web de notre association (http://lesgrandesroues.free.fr/ ), sous l’adresse qu’il a recopiée sur son petit colis, est toujours indiqué le numéro de téléphone de la présidente. Mais, aussi courageux qu’un vaillant chevalier du monde moderne, il ne l’a pas fait.

Nous avons donc répondu à Xxx, par l’intermédiaire d’un avocat, en lui demandant de retirer son dépôt de marque. Tout simplement parce que sam est aussi le diminutif de Samuel , mon prénom de naissance, que je fais de la musique depuis très longtemps, bien avant son dépôt de marque, que celle-ci est diffusée publiquement (festivals, radio hertziennes, web http://www.sam-lesite.fr, reportages télé …), … (nous n’avons pas ajouté que mon professeur de piano m’appelait déjà sam lorsque j’avais 5 ans, en 1983).

Sans cette lettre recommandée, comportant des menaces de procédure avec avocats, si nous avions été contacté de manière normale et courtoise, nous aurions pu organiser un concert commun, faire jouer Sam et sam , et une collaboration artistique aurait pu naître de cette rencontre.
En quoi être un Sam et un sam dans le milieu de la chanson peut déranger l’un ou l’autre, précisément lorsque nous n’avons pas la même vision des rapports humains et que nous ne partageons pas les mêmes valeurs ?
Demandez la réponse auprès de certaines structures d’aide à la professionnalisation d’artistes : celles qui ne répondent jamais, qui occupent leurs poulains en manque de développement à remplir des formulaires, et sur lesquels elles espèrent trouver un retour sur investissement : une visibilité accrue pour elles-mêmes et toucher les fonds publics qui vont avec.

Sinon, sam , moi, reste flatté que Xxx (alias Sam ), dans le système de valeur qui est le sien (et qu’il nous a démontré par son envoi recommandé), considère sam comme un ennemi gênant pour sa carrière. Nous espérons que la carrière (commerciale) de Xxx ne sera pas entachée par une trop large diffusion de ce communiqué. Nous lui conseillons par ailleurs de changer de pseudo et de déposer à tout hasard ‘Jules’, qui n’est pour l’instant qu’une marque de vêtements, qui pourrait le sponsoriser.

Je reste dans l’incompréhension la plus totale face à cette démarche : pourquoi avoir entamé directement une procédure, pourquoi nous avoir menacé directement de remettre l’histoire entre les mains de la justice ?
Je n’ai aucunement l’intention de nuire à la carrière d’un autre ou de marcher sur ses plates bandes, qu’il soit plus connu ou moins connu que moi. Je ne veux pas attiser le feu, faire preuve d’animosité ou d’esprit de vengeance, ce pourquoi j’ai remplacé son nom par Xxx. Je ne suis en compétition avec personne, je n’ai aucune envie de défendre une marque (mais une démarche artistique et esthétique).
Je ne suis pas en guerre, et dans notre monde libre, je ne me protège que du vrai danger. Xxx s’est trompé de cible et s’est trompé tout court. Je sais que le monde de la musique n’est pas plus beau que le reste du monde, mais je crois encore en la vraie beauté d’un geste artistique qui tout seul et sans artefact peut nous élever.

Cela dit, je ne suis ni un perdant, ni résigné (bien au contraire aujourd’hui), et je dois pouvoir continuer à exister artistiquement et défendre mes intérêts professionnels musicaux.

sam

PS : si commentaires il y a sur ce billet, merci de ne pas mettre de lien vers la personne en question.