Bonjour à tous ! Cette semaine comme les deux précédentes nous préparons activement la campagne. Laissez-moi vous expliquer pourquoi nous prenons notre temps :
Primo : il nous faut une alpha qui tourne. Hors, à l’heure actuelle un bug et deux fonctionnalités nous bloquent et nous prennent beaucoup de temps.
Chasse au bugs !
Désolé si vous avez vécu les problèmes d’encodages du site (du mp3/flac/ogg vers webm), on a déjà fait des modification la semaines dernière qui ont amélioré les choses, mais les fichiers plantent encore trop souvent. Je vous avoue ne pas être un expert en gstreamer (c’est ce qui permet de lire/modifier les média sous linux), du coup, ça me prend beaucoup plus de temps que ça devrait parce qu’il faut que j’apprenne comment marche la roue.
Des trucs en plus
Les fonctionnalités qui manquent le plus (n’hésitez pas à commenter) sont des tags fonctionnels et la suppression de groupe (on peut déjà supprimer les albums, ce qui à pour effet de masquer les groupes). En effet, il commence à y avoir quelques groupes déjà et il faut que vous puissiez vous y retrouver !
La campagne
Notre campagne de don est assez ambitieuse, car nous voulons qu’elle soit la première et la dernière pour l’association. Nous avons des projets politiques et pratiques à long terme (ce billet est toujours d’actualité) et nous n’avancerons pas si nous devons consacrer 2 mois par an à faire des campagnes ou aller à la pêches au subventions. L’idée est donc d’avoir une sommes de départ qui nous permette d’avoir une petite équipe pendant 2 ans puis de passer en autonomie à la fin de cette échéance.
Demain : la campagne
A l’heure actuelle, le notre objectif idéal (soumis à recalcules) serait de 300 000€. Ca semble beaucoup, mais c’est mûrement réfléchit
Ca va être chaud, mais c’est crédible !
On sait que ça n’est pas une petite somme, mais « Musique Libre ! » n’est pas limité aux frontières francophones. N’oublions pas que nous avons des groupes du monde entier dans l’archive ! Nous prenons donc le temps de traduire tout les textes de la campagne dans (au moins) les langues des pays limitrophes (merci de vous signaler si vous voulez aider).
De plus, au vu des diverses régressions dont font preuve les gros poissons, nous pensons qu’il y a un besoin qui se fait de plus en plus sentir de voir venir un « fournisseur de contenu » intègre qui n’ai pas de CGU où il faut vendre son âme. (Je précise au passage, que nous n’avons PAS de CGU – il faut juste que la musique soit légale)
3 salariés sur 2 ans
La somme n’est pas arbitraire elle correspond à :
- Tous les frais fixes sur 3 ans (en comptant le remboursement des prêts pour 2013)
- 2 postes de programmeurs à temps plein en CDI sur 2 ans
- 1 poste de communiquant (web/print)à temps plein en CDI sur 2 ans
- Goodies de la campagne/Frais banquaires/Frais postaux
C’est très important pour nous d’assurer des temps pleins payés correctement (c’est à dire au moins 2000€ brut mensuels) en CDI (!). Comment espérer avoir une équipe soudée et une vue à long terme avec des contrats précaires ?
Pourquoi 2 ans ? car cela nous semble être le minimum pour pouvoir construire quelque chose de pérenne.(voir paragraphe suivant)
Enfin, le choix des postes tiens aux priorités actuelles. Pour le moment il nous faut pouvoir continuer à développer les sites et avec cette configuration nous pourrions enfin avancer correctement ! Entre l’émulation et les compétences complémentaire (ô, je rêve d’un programmeur qui aime les base de données) ça n’avancera pas 3x plus vite… ça avancera à vitesse supersonique ! Je vous le dis !
Après-demain : l’autonomie
L’une des raison qui nous pousse à demander « beaucoup » d’un coup, c’est que nous ne voulons pas compter sur des campagnes annuelles (ni seulement sur les dons d’ailleurs). Bien qu’appréciable dans une certaine mesure, ils restent trop aléatoires et surtout assez injustes par rapport à d’autre modes de financement. En effet, force est de constater que ceux qui donnent des sous donnent souvent aussi des coup de main… et pour ceux que je connais ils ne roulent pas sur l’or.
A l’inverse, il faut que nous tissions des liens avec les institutions (médiathèques et autres) qui versent actuellement des fortunes en droits d’auteurs à l’industrie (mais aussi aux indés, un peu, quand même). De plus, nous souhaitons d’ici trois ans revenir en force dans le monde réel afin de proposer tout un panel d’événements et d’activités.
Enfin, nous espérons aussi avoir un poil plus que la quelque dizaine d’adhérent actuels.
Bref, tout ceci est crucial, et nous le traitons comme tel. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques !