Pragmazic.net, distributeur de labels libres

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Pragmazic v.0.5 beta est en ligne depuis le 26 mars aux alentours de 19h00…

En complément de notre projet associatif, et en totale synergie avec lui, pragmazic.net a pour objectif de participer à un mouvement permettant à terme de valoriser l’ensemble de la chaine de création artistique autour des licences dites « de libre diffusion ».

Pragmazic.net est un distributeur de musique en libre diffusion qui inaugure un modèle de répartition inédit en matière de distribution commerciales d’oeuvres :

le modèle économique

65% est redistribué aux ayants droits, et 17,5% est redistribué à un fonds d’aide au développement de la musique sous licences de libre diffusion, le reste (17,5%) permet à pragmazic de maintenir sa structure et son infrastructure à flot.

Sur pragmazic, vous trouverez la musique de labels qui se sont clairement engagés dans la libre diffusion. Des formats de qualité CD (WAV, FLAC), vous sont proposés à des tarifs très raisonnables, transparents (sans DRM, bien sûr). Vous allez enfin pouvoir acheter de la musique libre 🙂

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Pour en savoir plus d’ailleurs le mieux, c’est d’aller y voir par vous même, non ? D’autant que vous pouvez récupérer aisément votre profil membre dogmazic, et ainsi éviter les formalités d’inscription 🙂

Quelques pistes pour bien comprendre la démarche de pragmazic :

Acheter du « libre » ?Philosophie / Répartition

24 réflexions sur « Pragmazic.net, distributeur de labels libres »

  1. Bonjour

    Après lecture en diagonale de ce forum, j’avoue voir un peu plus clair.
    Pragmazic est issu de Dogmazic.
    Dogmazic est encore une association. (But non lucratif)
    Pragmazic est devenu une Sarl, une entreprise.
    C’est justice, les personnes à l’origine du projet Dogmazic, rondement mené il semble, cherche à gagner leurs vies. Etant auteurs compositeurs du groupe aLamanon pour le moment, moi, personne ne me paye, mais comme vous, je cherche à défrayer mes travaux. Dans un premier temps, pour honorer les musiciens dont je m’entoure, et qui refuseront au fur et à mesure de jouer pour mes beaux yeux, sans cachet. J’imagine que l’entreprise Pragmazic à cette même ambition, faire vivre ceux qui la font, et la feront vivre avant de penser au vacance sous les palmiers avec une Andalouse pour éventail ou au mieux pour compagne.
    L’aventure de libre, je l’ai découverte à Boxson, comme toutes les associations elle avait un tendon d’Achille, un groupe fétiche dans les membres qui mangeaient leurs subventions. Ce groupe avait au moins l’ambition d’être franc, il s’appelait : la Verrue.
    Avez-vous le votre ?
    Je veux pourtant participer au projet de musique libre, parce qu’il n’est pas plus rassurant de frayer sont chemin via les réseaux anciens qui commencent à souffrir, et puisqu’il y a peu d’élu, autant l’être pour soi-même.
    Je souhaite une heureuse année 2010 à tout les bénévoles de la musique sous licence libre. N’ayant pas de label, je pense il serait bien d’ouvrir votre réseau Pragmazic au autoproduit (si ce n’est déjà fait?).
    bon courage à toues et merci.

    Un membre d’aLamanon

    Jérémie

  2. Ca agite pas mal les foules cette plateforme.
    C’est bien !

    J’en vois (ici et sur le forum de Dogmazic) qui n’arrêtent pas de parler d’unification du mouvement du libre, en y opposant la démarche de pragmazic.
    Je ne sais pas trop jusqu’où il faut aller pour vous, pour parler d’unification !!!
    Car lorsqu’on dresse un peu le bilan des actions de ML.Oça va plus dans le sens d’une unification que l’inverse (notamment sur les collaborations entre artistes, la promotion du libre dans les forums, festivals, médias…).

    Après, autant je suis d’accord sur le fait que s’unir permettra de se faire entendre et surtout accepter par les professionnels, autant je suis aussi pour la pluralité.
    L’unification extrème n’abouti qu’à une perte de choix et de la diversité qui est aussi notre spécificté et notre force.

    Je pense qu’il ne faut pas voir Pragmazic comme une séparation dans la branche du libre de quelques labels (100% – 10 %), mais comme une nouvelle potentialité apportée au libre qui vient s’ajouter à ce qui existait déjà (100% + 10%).

    Enfin, j’ajouterais puisqu’on parle de format audio plus haut, que Pragmazic est la seule plateforme de musique à vendre des fichiers dans des formats non compressés et/ou sans perte de qualité (FLAC et WAVE) et à vendre des albums et non des morceaux à l’unité, contrairement aux plateformes citées avant (FNAC, Virgin, Jamendo, Airtist…).

    Ce sont deux points essentiels, extrèmement important, qui montrent l’intérêt que porte Pragmazic à ne pas dénaturer les oeuvres vendues.
    C’est pour cette raison qu’Another Record a accepté de participer à cette initiative et que vous ne trouverez pas nos morceaux en vente sur d’autres plateformes numériques (pourtant je peux vous dire qu’on en a eu des propositions…).

    Je trouve que c’est aussi important (si ce n’est plus) que sa philosophie basée sur le libre.

  3. @mpop

    Comme indiqué là : http://www.pragmazic.net/bin/faq.php?n=4
    lorsque tu choisis un album en fichier wav, tu as accès à un espace de téléchargement qui contient :
    – un fichier zip des fichiers wav (plus facile de télécharger un zip qu’une quinzaine de fichiers wav).
    – un zip des fichiers flac (et oui, on y a pensé).
    – la(es) licence(s) dans un fichier txt ou rtf.
    – les fichiers images de la pochette (recto et verso)
    – + parfois d’autres trucs (poster…)

    Donc le flac est bien dispo.

  4. +1 pour le FLAC en suivant l’argument de florent

    Je note pour ma part le trait d’humour de nos amis de dogmazic, qui, en se présentant avec un titre comme « pragmazic », annonce la couleur : il s’agit bien d’être « pragmatique » – c’est un mot qui me plaît bien. (ils nous avaient déjà fait le coup avec « dogmazic » 🙂

    On reproche souvent à certains défenseurs du concept de licences de libre diffusion d’être des idéalistes béâts, un peu niais et inoffensifs, et on croit alors que les musiciens qui s’en réclament sont forcément trop nuls pour être acceptés par des structures de diffusion classiques. C’est évidemment faux et de toutes façons de moins en moins vrai 🙂
    Pragmazine, d’une certaine manière, présente les plus belles réussites dans le domaine qui nous occupe. Ça aidera les auditeurs à se répérer dans le maquis des musiques actuelles.

  5. @hackrow .

    Je participe au projet Pragmazic, tu ne t’es pas trompé, mais mr_ersatz devait parler des fondateurs de l’association, pas des participant à pragmazic.
    Cela dit, du coup, je propose un petit commentaire (mais nous aurons l’occasion d’en reparler à Nice, je l’espere.).

    Je comprend tout à fait ta réflexion par rapport au fonctionnement de pragmazic et tes remarques sur ta vision éthique.

    Toutefois, je souhaiterai éclaircir quelques points:

    Pragmazic est surtout un outil.
    Ce n’est pas une fin en soi, parce que sans l’association musique libre, sans certaines énergies « positives » autour du libre, cet outil n’aurait aucune raison d’être.

    En suite, pourquoi uniquement trois personnes de dogmazic qui initient cette structure?
    Parce que c’est un outil justement qui est inscrit dans le cadre d’une démarche globale au sein de l’association.

    Par ailleurs, lorsque l’association musique libre effectue des propositions, des ouvertures, essaye de mettre en place des convergences entre les différents acteurs du libre, et ce depuis son origine (bien avant bon nombres d’initiatives..), et bien il arrive quelquefois que cela ne se passe pas forcément au mieux…

    Quelquefois, on nous reproche de trop vouloir fédérer, d’autres fois, on nous reprochent de trop vouloir faire les choses tout seul…
    Ce serait bien, un jour qu’on nous explique précisément ce qui est trop fédérateur et ce qui ne l’est pas assé (vaste troll en perspective).

    A partir de là on aurait peut être une vision relativement objective de ce que l’on peut faire ou non tous ensemble, et j’en serai très heureux.

    Vient aussi le problème de la diversité et de l’éthérogénéité du mouvement des cultures libres en général:
    On trouve de tout (tant mieux) et surtout différentes personalités/groupes/collectifs/structures qui ont chacuns leur vision, leur
    vérité, leurs espoirs sur ce que doit ou devrait être le libre.

    Vouloir « fédérer » ce joyeux bordel, donner un sens positif et objectif à tout ça….on peut toujour essayer, mais cela me semble très difficile dans le contexte actuel.

    Pour finir, il reste l’ecosystème culturel numérique qui n’est pas l’exclusivité de quelques « néo conservateurs numériques » ou autres spécialistes en web.zéro du libre, bien au contraire, il est actuellement aux mains de quelques industriels qui ne sont pas particulièrement passionés par la musique libre…

    Le modèle économique que nous expérimentons avec cet outil tente modestement de s’affranchir des systèmes historiques appliqués à l’internet, qu’ils soient industriels et drmisés ou qu’ils se basent sur le système habituel de la rémunération par le négoce d’espaces publicitaires.

    Sachant que ces systèmes sont dominants et le resterons encore longtemps.

    Il s’agit là d’un enjeux qui dépasse le microcosme du libre:
    Doit-on finalement accepter que l’internet devienne à terme fermé à toute forme de création artistique en dehors des productions industrielles et avec le soutien inconditionnel des institutions?
    Doit-on regarder sans rien faire la mise en place massive des systèmes de « trusted computing » qui exclurons un jour (pas si lointain, c’est juste une question de masse critique sur le réseau) les contenus libres parce qu’il sera impossible à l’utilisateur d’y accéder, sous prétexte bien entendu d’une sécurisation des réseaux?

    La prochaine couche étant probablement le projet de loi sur la reglementation du spectacle amateur qui finira d’exclure les cultures alternatives, interdire de fait le spectacle vivant pour les non industrialisés, considérés comme des amateurs…

    Dans cet enjeux, pragmazic tente de proposer des alternatives, ce n’est pas parfait, personne n’a la science infuse mais cela peut initier ou parciciper à un mouvement, participer bien sur à la diversité du libre et proposer autre chose que l’inéluctable glissement vers le tout industriel couplé au tout publicitaire.

    L’autre question, c’est bien sûr « acheter du libre? », qui me semble un défi considérable, mais pour d’autres raisons inhérentes à l’assimilation culturelle: libre=gratuit=mauvaise qualité, aux usages de l’internet, doublés d’une nécessité d’exposition des artistes/labels au plus grand nombre afin qu’ils puissent rencontrer (pour les plus chanceux et talentueux) un public.

    Passer d’un système d’achat impulsif prescrit par la réclame et les études comportementales des internautes à une démarche citoyenne et volontaire , c’est un défi difficile et perilleux.

    Alors on peut effectivement critiquer a juste titre cette initiative, ce n’est pas une solution « parfaite » qui convient à tout le monde.

    Mais ce que je crains parfois (a tort j’espere), c’est que nos discussions puissent créer de la confusion, du manque d’information claire auprès du public, et qu’a terme, on scie tous ensemble la frêle branche sur laquelle nous sommes tous assis.

    Bonne zike à tous :o)

  6. En tout cas, ça c’est un lancement-test qui a séduit les foules et reçu moult encouragements.

    Puisqu’il faut tout faire soi-même par zici, je m’y colle : longue vie à Pragma, eh !

    Au sujet de la part qui revient aux artistes : la commission qui revient à l’entreprise me semble correcte (17%). Ce qui diminue la part revenant aux artistes, c’est le pari d’un fond de soutien pour la musique libre (un autre 17%). J’espère pour ma part qu’il sera bien utilisé.

    À propos du fond de soutien :
    http://pragmazic.net/bin/faq.php?n=22

    Sinon, et à titre personnel, je n’aurai que deux petites critiques de pas grand chose. Ce qui donne : 1) il va falloir revoir légèrement l’équilibre des couleurs entre ce vert et ce rouge, parce que là ça agresse un peu l’oeil et 2) j’ai failli acheter mon premier album, mais pas trouvé de version FLAC, que du WAVE. Certes, la conversion WAVE -> FLAC n’est pas bien difficile, mais j’aime beaucoup le format FLAC et pouvoir en acheter directement donne un côté « produit fini » sympathique. Mais j’ose supposer que c’est en chantier, tout ça. 🙂

  7. ha bon, je croyais que Christophe E était aussi de la partie voyant le nom sur pragma et sachant qu’il était aussi là pour le festoch sur nice … j’ai du confondre deux personne j’en suis désolé. Je vois que tu te fâche et ça me fait presque plaisir car mon but n’étais certainement pas de dénigrer votre travail ni même ce projet très ambitieux mais de faire réfléchir (à grand coup de marteau certe).

    Je sais ce que coûte de mettre en place une SARL tant au niveau temps que argent mais justement peut-être qu’à plusieurs le temps aurait pu être répartit et le capital plus important …

    Bref ne t’inquiète pas je ne fait que de courtes apparitions pour pousser les gens à ne pas voir qu’une seule opinion et voir comment vous pourriez réagir face à des gens plus houleux. J’adore faire l’avocat du diable parce que çapermet de ne pas avoir qu’une seule vision des choses.

    Si comme tu le dis c’est en version béta alors j’imagine que vous en reparlerez entre vous suite aux nombreux messages que vous aurez eu l’occasion de lire, pour le bien de la communauté et pour qu’il n’y ai aucune équivoque.

    Sache aussi que je n’ai aucune « haine » envers vous, que j’apprécie beaucoup votre engagement mais qu’on ne peut pas forcément être d’accord sur tout.

    Amicalement, le chieur de service 😉

  8. Déjà l’asso n’est pas dépouillée ni de ses fondateurs, ni de ses membres.
    3 de ses membres, dont un fondateur (moi, le seul que tu aies hébergé, et merci encore), travaillons particulièrement dans pragmazic, tout en continuant à travailler sur dogmazic (je ne vais pas justifier de notre activité les semaines précédentes).

    Quant à la concertation et l’intéressement de chacun, qu’en sais-tu ?
    Que sais-tu de notre volonté dans le domaine ?
    Tu crois qu’on monte une société avec de l’argent tombé de nulle part, que hop, magique, on se salarie et que tous les labels n’attendent que de pouvoir nous lister leurs recommandations ? Je les ai attendues, celles des adhérents aussi. Le peu que j’ai eu a été pris en compte.
    Mais, la plupart me disent, « tu me rappelles quand tu as terminé ton site ».

    Nous sommes à la version beta du site, mais aussi du projet. Et on sait qu’il va falloir l’ajuster pas mal, on pense à pas mal de choses aussi.
    On a pas mal de chances de se planter, on en est conscients.
    Mais ce projet, il n’est participatif que pour ceux qui sont concernés, les labels, avec qui nous comptons bien marcher main dans la main, et nous espérons qu’ils auront envie de s’impliquer.

    pour le reste, je me réserve un peu, on va avoir beaucoup à défendre, parce que là, on est avec nos sympathisants 😉

  9. a Rico

    bon je vais pas encore une fois lancer des débats houleux sur le sujet (tout le monde sait que j’ai une grande gueule et c’est la raison de mon inactivité sur votre forum) mais je vais tout de même relever quelques phrases qui me dérange 😉

    * à propos des acteurs du libres importants, je ne parlais pas de les consulter mais plutôt de leur proposer de participer au projet dans le fond et pas dans la forme. C’est sur que si vous dites « hé les gars on compte faire une SARL, est-ce que vous viendrez vendre vos disque dessus ? » bah les gens vous diront oui ou non. Mais si vous aviez demandé à ces acteurs important de participer à la création de cette SARL j’aurais trouvé celà plus intéressant car alors ce n’aurait pas été des anciens membres du CA de dogma qui fondent une société, mais plutôt des membres du mouvements n’étant pas forcément ancien de dogma qui, ensemblent, se sont unit pour mettre en place cette structure de vente. Au niveau de l’opinion public ça change pas mal la donne je pense.

    * au niveau de dire que l’association dogmazic fera partit du CA de pragma bah je ne vois là rien qui va changer mon point de vue puisque vous étiez (les trois créateurs de pragma) anciennement dans l’asso dogma et que donc au final c’est juste d’autres personnes qui ont prit la suite pour vous laisser l’occasion de créer une sarl. Mais ce sont vos amis 😉 c’est pas comme si c’était les acteurs du libre, qui ne sont pas forcément des amis à vous, qui avaient leur mot à dire. C’est uniquement des anciens et nouveaux membres administratifs de dogma qui géreront le truc. Par exemple vous auriez pu proposer que chaque label ou asso qui vous rejoingnent puissent avoir un de leur membre dans le CA de pragmazic ce qui aurait rendu les choses plus dans un esprit d’unification.

    bref un débat très long, j’aurais plein de chose à dire mais je crois que c’est inutile. Je ne veux pas remettre en doute votre sincérité et votre honnêteté (d’ailleurs j’ai hébergé deux des trois fondateurs de pragma chez moi l’été dernier et je les apprécie vraiment en tant qu’individu) mais c’est simplement sur la façon de procéder que je trouve à redire. Vous avez consulté les acteurs du libre mais y a t-il eu une grosse réunion de tous ces membres pour tenter de fixer une idée commune ? Même si certains ont donné leur avis (et de mon côté je n’ai eu que de vagues échos auxquels j’avais déjà dit que je n’étais pas d’accord sur les modalités de pourcentage) ça n’a pas l’air d’avoir changer ce qui se fera (se fait déjà) au final.

    Amicalement, je suis très sincère quand je dis que je vous souhaite de réussir ce projet mais il ne convient simplement pas à mon « éthique » 😀 (mes messages n’engagent que moi, ça n’engage absolument pas le collectif dans lequel je suis actif, je préfère le stipuler).

  10. @ Rico

    Oui, le tarif plancher est fixé par la plateforme de distribution en fonction de ses coûts (hébergement, frais de gestion, personnel, « dons éthiques », taxes, etc.) et de la marge qu’elle souhaite faire. Dans mon exemple théorique précédant, la part du distributeur était de 2 euros.
    Que ce soit 2 euros ou 4 euros, c’est à vous de calculer, mais cette part doit tout comprendre (y compris les dons à votre fonds de soutien, et les taxes éventuelles). Le calcul de ce tarif distributeur (part du distributeur) est à calculer en fonction de vos estimations de volumes de vente d’une part, de vos frais (y compris dons et taxes), et de la marge que vous souhaitez faire.
    Quand aux 17,5% au fond de soutien dans votre modéle, c’est une question de présentation. Qui gére ce fond ? Ce n’est pas le groupe, donc pour le groupe ça ne revient pas dans son escarcelle. Pour le groupe (ou son représentant – label ou autre-), ces 17,5% de dons sont en fait de l’argent qu’on lui retire sur l’oeuvre vendu, point barre.
    Dans le modèle que je vous propose, rien ne vous empéche de justifier votre tarif distributeur (part prise par la plateforme de distribution) en indiquant qu’une partie est donnée à votre fond de soutien.
    Par exemple, 30% des 2euros par album sont reversés au fond de soutien.

  11. @ MaxxaM

    Ton jugement est convaincant sur la question du tarif qui pourrait être fixé par le label, c’est un modèle qui existe sur airtist.com par exemple, et qui est séduisant. Cela nécessite toutefois de fixer un tarif plancher, car il y a des frais banquaires et des frais d’hébergement.

    Quant au % de com que tu trouves élevé, il implique de la part des labels un engagement à contribuer au développement de la musique libre sur le terrain (ce fameux fonds de soutien).
    C’est le coeur du modèle que pragmazic expérimente (achat+don/SARL+asso) et tu n’en fait pas non plus mention.
    Les 17,5% restant ont été fixés pragmatiquement 🙂 au plus bas possible compte tenu de l’infrastructure et du personnel de pragmazic.

  12. @ MaxxaM

    Un détail : si le distributeur (ici pragma) se prends 2 euros, sur un article à 2 euros, le label vend à perte (faut pas oublier les 19.6% de tva, l’état gagne à tous les coups).

    Plus sérieusement, le prix des CD et des fichiers wav proposé est un prix moyen qui n’a pas levé d’objection de la part des labels, en tout cas que je sache (Manu peut surement confirmer).
    La « liberté » de prix se fera probablement davantage sentir sur les goodies (t-shirt…).

  13. Bon, mes propos étaient sans doute pas clair. Ausi, je vais essayer de les repréciser

    1. Je trouve intéressante cette initiative de l’équipe Dogmazic de mettre en place une plateforme de vente en complément de la plateforme de diffusion gratuite.

    2. Je n’ai rien contre les labels. Ils ont leur rôle à jouer, et beaucoup font du bon boulot (mais pas tous !).

    3. Ce qui m’a choqué, c’est le % de comm d’une part, et le principe du modèle économique proposé.

    Pour moi, c’est aux groupes (ou à leurs représentants si les groupes souhaitent être représentés par des agents ou des labels) de définir leurs prix de vente.
    Et ce prix doit être LIBRE comme la musique proposée par ces mêmes groupes.
    Pour moi, le modèle économique où c’est le distributeur qui définit les prix n’est pas bon.
    Quand je dis « prix libre », il s’agit bien sûr d’un prix de vente qui doit intégrer le coût/tarif d’intermédiaire du distributeur (ici le distributeur est la plateforme Pragmazic).
    Par exemple, si Pragmazic appliquait un tarif de 2 euros pour la partie distribution, le groupe (ou son représentant) peut proposer un prix de 2euros (pas de bénéfice) jusqu’à 20euros (18euros de bénéfice) ou plus.
    Après, c’est au public de décider d’acheter ou pas.

  14. @ hackrow

    Bon, soit, rajoutons « pour l’instant » devant « bénévole » (il est rare d’être salarié d’une SARL au bout d’un jour), la question du salariat n’étant de toute façon pas une question taboue, que ce soit dans le milieu de l’entreprise ou le milieu associatif.
    Mais encore une fois, il y a confusion : musique libre reste une association, pragmazic est une SARL : on appelle cela de l’économie mixte, les deux structures interagissent mais gardent leurs spécificités.

    Pragmazic a un objectif très clair (d’où pragma, ce qui soit dit en passant rejoint la définition du copyleft comme « idéalisme pragmatique ») : Développer les labels de musique libre, tout en alimentant le soutien à la libre diffusion de la musique (cf. fonds de soutien cité mainte fois plus haut).

    Cela peut permettre en partie à Dogmazic de préserver sa vocation associative sans pour autant passer par un intermédiaire ou un tiers qui pourrait dénaturer sa démarche. De plus, l’association musique libre faisant partie du CA de pragmazic, elle a toujours sont mot à dire sur les pratiques commerciales de la SARL.
    Donc, il ne s’agit pas de diviser le libre comme tu le sous entend, mais plutôt de renforcer et équilibrer un écosystème fragile que nous connaissons bien et de longue date.

    Avec pragmazic, l’accent est porté sur les labels et la problématique de leur distribution. Tout ça est fait pour s’emboiter avec les autres pièces du puzzle, que tu appelles « les acteurs importants de la scène de la libre diffusion », ceux que nous n’aurions pas consultés selon toi (ça reste à prouver).

    La scène justement nous y songeons (lire par exemple un article de Dominique Godon récemment publié sur ce blog), et le fonds de soutien prélevé sur la vente des albums est prévu en grande partie pour aider ce secteur associatif.

  15. pragma…zic ??? musique pragmatique ?? Musique pratique … hum encore une fois je trouve vos idées de noms … comment dire … enfin bref chacun son truc quoi 🙂

    Quand au fait que vous soyez bénévole, je ne m’inquiète pas puisque j’imagine que vous ne le resterez pas si pragma(sic) fonctionne et que vous deviendrais employés de votre SARL … je peux me tromper mais j’ai jamais vu une SARL qui fonctionne avec des bénévoles … Au lieu d’unifier le libre je pense (et ce n’est que mon avis) que vous aller le diviser un peu plus avec ce genre de projet car vous l’avez fait sans tenter d’en faire un projet commun avec les autres acteurs important de la scène de la libre diffusion … seul l’avenir nous démontrera qui avait raison. En tout cas bonne chance pour votre projet auquel je ne participerais pas pour ma part.

  16. salut, je voulai mettre mon petit grain de sel en tant que president et manager d’un label, qui est sous une forme associative.
    Alors, deja, un label (comme le notre), contrairement a ce que beaucoup pense, n’est pas là pour se rincer sur le dos des artistes, où serait l’interet ?

    Il est sur qu’une partie des revenus de la vente des albums, des cachet des artiste, des entrées des concerts etc est gardé par le label, mais ceci dans le but exclusif de mieu servir ces meme artistes ensuite: location d’un serveur web, faire des fly pour les soirées, payer des transports, un peu de matos, faire des cd, organiser des concerts etc etc..
    Et il y a aussi du soutient morale…
    Une tructure comme la notre, n’a rien a gagner du point de vue financier, mais tout du point de vue humain et artistique. Bcp de label sont geré plus par des passionnés qui se bouge le cul pour promouvoir des artistes qu’il soutienne que par des golden boys, eux savent bien qu’un label de permet pas d’avoir une porche.

    Si mon label à fait le choix collectif d’etre distribuer par Pragmazic, ce n’est pas pour se faire entuber, mais au contraire, nous pensons que Pragmasic a une demarche tres respectable et respectueuse. D’ailleur, il propose au label de signer librement une charte qui stipule que le label ne se prendra pas tout pour lui, mais laissera une bonne partie du benef a l’artiste. Et il serais bien de se renseigner sur ce que propose des distributeurs « classique » avant de casser du sucre sur le dos de Pragma, car je vous assure que ce n’est vraiment pas tres beau a entendre..

  17. @ Max

    Hello,

    je crois avant tout qu’il vaut mieux lire attentivement de quoi il s’agit avant de poster un commentaire de ce type !
    La faq de pragmazic est très claire, il est donc assez dommage de devoir justifier des choses qui sont expliquées en long, et large et en travers.
    Une arnaque, c’est avant tout un moyen de faire croire des choses qui ne sont pas vraies dans le but d’extorquer de l’argent, et là je ne vois pas où l’on peut en voir une (reportez-vous à l’image présentant l’album de jullian Angel pour vous rendre compte que la répartition est transparente).

    J’ai l’impression qu’il vous manque un certain nombre d’éléments pour comprendre mieux le concept, d’où sans doute votre méfiance, qui bien que légitime n’en n’est pas moins fondée sur des opinions erronées et des suspicions blessantes pour une équipe entièrement bénévole comme la notre !

    1) Vous semblez entretenir confusion sur le terme de label : un label de musique libre, ce n’est pas autre chose la plupart du temps qu’une structure associative qui se bouge pour promouvoir des aristes et les produire, vous semblez penser que ce n’est pas le cas… Où pire, à vous lire on pourrait croire que ces labels n’ont pour but que de spolier leurs artistes… En effet, les 65% vont au label, puisque la plateforme leur est destinée (pragmazic est un distributeur de labels libres).
    Mais il n’y a aucune exclusivité, ce qui fait que la musique de ces labels et artistes peut aussi se retrouver en vente ailleurs.
    Vous dîtes que c’est du délire de reverser moins de 50% (d’ailleurs qu’en savez-vous ? Les labels ont des politiques différentes, cela est variable), et vous avez l’air de penser qu’il vaut mieux ne pas passer par un label pour toucher plus, soit. Mais si un certain nombre d’artistes passent par des labels, c’est aussi parce qu’ils ont besoin d’un soutien tant moral que financier. Si ce n’est pas votre cas, pragmazic ne vous concerne pas.

    2) Il est question de reverser 17,5% à un fonds de soutien à la musique en libre diffusion, vous n’en parlez absolument pas dans votre commentaire, c’est pourtant un point primordial du modèle de pragmazic. En effet, cet argent réinjecté dans l’associatif à pour but d’encourager la création sous licence de libre diffusion : une arnaque de plus selon vous ?

    3) vous menacez d’enlever vos titres de dogmazic. Où est le rapport ? Pragmazic se réserve le choix d’accepter ou non de vendre tel ou tel catalogue de label. Le fait d’être présent dans l’archive de dogmazic n’implique absolument pas d’être vendu sur pragmazic.

    J’espère que ceci vous éclaircira les idées. Bien que nous nous attendions à ce type de réactions, ça ne fait jamais plaisir d’avoir à y répondre. Alors, chers visiteurs, veuillez svp lire attentivement la FAQ de pragmazic avant de nous tomber sur le râble ! Vous avez totalement le droit de ne pas être d’accord, mais de grâce, basez-vous sur des réalités plutôt que des suspicions.

  18. Bon.

    Il y a des albums physiques. Tant mieux. Je rectifie alors : Enfin, si ça marche tant mieux, mais je n’achèterais pas plus des fichiers là que sur les sites de musique en ligne de la fnac ou de virgin. Bravo en revanche pour le catalogue « physique ». Continuez.

  19. Bon.

    je dois bien dire que je ne pige pas vraiment le principe, parce que déjà, a la base, je ne comprend pas qu’on puisse acheter des mp3/ogg, fut-ce même des wav HQ, parce bon au final tu te retrouve avec ton CD gravé moche ou ton fichier sur ton PC (qui n’est pas spécialement beau non plus). Bon OK, après certains ont la conscience plus tranquille.
    En plus cette plateforme doit être très lourde et gourmande en ressources, et je ne crois pas que la musique libre puisse se permettre durablement ce luxe sans en payer le prix (notamment avec de la pub.)
    En revanche ce que je trouverais intéressant comme démarche, serais de faire un catalogue de CD , voir d’ouvrir une boutique de vente de CD libre (avec VPC). Parce qu’un CD t’es content quand tu l’achète, t’as un bel objet que tu peu admirer tout les jours et manipuler avec amour pour le mettre dans ta chaîne hifi (on est tous un peu fétichistes au fond…).
    Oui, mais les groupes n’ont pas tous les moyens de faire des CD. Certe, mais il y en a. Peut-être est-ce que c’est parce qu’il n’y a pas de structure pour les diffuser que les groupes ne franchissent pas le pas.
    Enfin, si ça marche tant mieux, mais je n’achèterais pas plus là que sur les sites de musique en ligne de la fnac ou de virgin… En revanche je m’acheterais bien le joli digipack de svald…

  20. Je n’ai rien contre les labels ou tout autre intermédiaire à partir du moment où il a un rôle concret.
    Par contre, je suis contre l’exagération.
    De la même façon (même si ça n’a rien à voir avec la musique) qu’il y a exagération sur les marges entre les gros distributeurs (chaînes de centres commerciaux) et les véritables producteurs de fruits et légumes 🙂
    Si j’étais vous, j’inoverai en matière de modèle économique.
    Je ferai l’inverse de ce que vous proposez.
    Pour moi, ce serai AU GROUPE DE DEFINIR SON PRIX DE VENTE (prix libre, pourquoi fixer un prix genre 10 euros ?).
    De votre côté (pragmazic), vous définissez un tarif par rapport au service que vous proposez et qui sera déduit de la vente réalisé par l’artiste.
    Au groupe (ou à son représentant – label ou autre -), s’il fait intervenir d’autres intermédiaires (label, agent, etc.) de prévoir leur rémunération dans son prix de vente déduit du coût pragmazic.
    Une autre façon de voir les choses …

  21. Il ne s’agit pas là de rajouter des intermédiaires entre le public et l’artiste.
    Cela concerne les artistes qui ont déjà un label (et qui en ont fait le choix, de ce label). Donc quoi qu’il en soit, le label sera toujours rémunéré.
    Mais je pense qu’au départ, pour toi, un label c’est un intermédiaire inutile qui se rince sur le dos des pauvres artistes. Si tu le penses, tu es bien loin des réalités des petits labels (Universal n’est pas sur dogmazic, ni pragmazic).

    La musique de dogmazic n’est pas à vendre sur pragmazic.
    Seuls les labels contactés et acceptant les conditions sont distribués, après avoir signé un contrat, lui-même accepté par l’artiste.
    Donc « en tant que musicien », tu ne te feras pas arnaquer, comme tu le dis.

    Quant aux pourcentages, si tu as lu les liens, 65% pour les ayants-droits, 17,5% pour un fond de soutien, ben sur les plate-formes traditionnelles, c’est 3% pour l’artiste, c’est mieux, c’est sûr.
    Après, oui, tu as des plate-formes qui proposent 50% aux artistes, sans souci de savoir s’il y a une cellule de production (label) avec qui l’artiste va partager ou pas.
    Mais là, ça ne te dérange pas que l’intermédiaire (le site, qui ne produit rien) prenne les autres 50%. Nous on prend 17,5%. Et « ça frise l’arnaque » pour toi ?

    Je le répète, nous ne sommes pas là pour trouver du contenu gratos à vendre mais pour encourager les labels. C’est une longue démarche à mettre en place. Mais peut-être ne vois-tu pas l’intérêt des labels et de leur survie.
    Donc on se « lance dans ce type de manip », tu ‘en seras en rien touché, comme les 1187 groupes presents sur l’archive. A toi de voir.

  22. Salut
    Je ne comprend pas le délire. A quoi ça sert de mettre encore tous ces intéremédiaires entre l’artiste et son public :
    artiste > label > plateforme de vente > (plateforme de revente > ) public
    En tant que musicien, la formule ne me parait pas au point, notamment au niveau des pourcentages. CA FRISE L’ARNAQUE !!! (j’ose espérer que ce n’était pas volontaire).
    Vous reverser 65% au label. Si ce dernier fait pareil, il reste 65%x65% au groupe, soit 42%. Soit moins de la moitié de la somme payée est reversée par le public consommateur à celui qui a créé le produit.
    C’est du délire !!!
    Les plateformes de vente les moins profitables (!!!) pour les artistes proposent déjà de reverser a minima 50% des sommes obtenues directement aux groupes (sans passer par les labels).
    Si vous vous lancer dans ce type de manip, c’est clair que je retirerai toute ma musique du site dogmazic.net
    Tchao !

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