Agenda – 8 sept 09 : Conférence sur le financement des oeuvres numériques

exergue « Nous les Indiens, nous avançons lentement parce que nous allons loin » ; dit par une autorité municipale indienne à la cérémonie d’ouverture de l’APPO d’Oaxaca

À noter sur l’agenda, le 8 septembre 2009, une conférence sur Le Mécénat Global : une nouvelle approche des rapports public/auteurs.

Quel financement, quelle reconnaissance pour les artistes et pour tous les auteurs de contenus sur internet ? Taxe, licence globale, contribution créative ?
Une autre approche permet la reconnaissance des auteurs : le mécénat global.

La conférence : Quelle alternative concrète pour le financement des oeuvres numériques ? se tiendra de 20h00 à 22h00. Elle sera précédée à partir de 16h par l’Assemblée constituante d’une Société d’Acceptation et de Répartition des Dons (SARD), initiée par un collectif de personnes dont on peut connaître les noms sur http://sard-info.org/ .
Cette initiative de placer le don des internautes comme un mode ou une composante possible d’une rémunération de créateurs (*)  est l’objet de débats passionnés notamment sur nos forums.
L’association Musique libre !, qui est un peu comme les indiens d’Oaxaca dans l’APPO un des « peuples premiers » du « mouvement du libre », ni aucun de ses membres ne sont partie prenante de cette initiative, mais l’observe avec beaucoup d’attention vu l’intérêt proclamé pour les artistes sous licences libres.

Programme de la conférence : Quelle alternative concrète pour le financement des oeuvres numériques ?

* De 20 h 00 a 22 h 00 :
o Présentation du Mécénat Global par Richard Stallman
o Amateur d’art ou consommateur par Bernard Stiegler
o Tous artistes ? par Antoine Moreau
o Modérateur : Laurent Chemla

Rendez-vous le 8 septembre en Mairie du 3e arrondissement de Paris, 2, rue Eugène Spuller
75003 Paris. L’accès est libre.

* : la diffusion et dissémination en ligne ne se résumant pas à l’obtention d’une rémunération (ceci pour toute diffusion et dissémination, et très spécifiquement dans le cas de créations sous licences libres), et la rétribution de la création ne se résumant pas à une rémunération sur internet.

6 réflexions sur « Agenda – 8 sept 09 : Conférence sur le financement des oeuvres numériques »

  1. serial posteur,
    si tu comprends l’analogie, tu n’attacheras donc pas tant d’importance à l’expression peuple premier, en saisira le grano salis, et n’en réusera point dans une phrase telle que « Assemblée constituante, et maintenant peuple premier…Et pourquoi pas déclaration des droits de l’artiste bientôt, ou Grenelle de l’art, ou Lumières du Libre. », dans laquelle tu places au même plan, laissant par là accroire que tu les entends et interprètes au même degré, des termes dont pour l’un sur lequel tu réagissais,à quoi je te répondais, tu disais avoir compris l’analogie.

  2. Dogmazic vient, je le pense sincèrement, de commettre une erreur historique ( dans son histoire à elle ) vis-à-vis des gens qui se sentent concernés par le Libre, sa philosophie et son éthique en France. Ca se paiera en perte de crédibilité notamment.

    Cordialement.

  3. J’avais bien compris l’analogie c’est juste que depuis le début de cette histoire de SARD, je trouve que la réthorique employée est un peu forte symboliquement parlant pour un machin de plus dans le bestiaire des machins inutiles.

    Assemblée constituante, et maintenant peuple premier…Et pourquoi pas déclaration des droits de l’artiste bientôt, ou Grenelle de l’art, ou Lumières du Libre.

    Je voulais vous faire part de mon agacement à lire des mots qui sont inappropriés dans de telles circonstances. Je sais bien que nous sommes entré dans l’air où les mots n’ont plus de sens, où le slogan, pardon, l’accroche est reine, mais tout de même.
    Musique Libre a fait parti des associations pionnières ayant contribué à l’essort des licences libres et ouvertes en France, par l’intermédiaire de sa plateforme Web 2.0 Dogmazic et son travail de terrain. Cela me semble bien plus juste et moins pompeux.

    Et c’est de cette qualité de pionnière que cette association tire une forme de légitimité à participer et provoquer le débat. Hors, je le répète, je ne vois ni l’un ni l’autre de la part de ses membres actifs actuellement. Tout au plus des déclaration précédées de la mention « je parle en mon nom propre » de la part de certains de ses membres. Fort heureusement le débat a lieu ailleurs entre des gens qui se sentent concernés au plan individuels.

    Cordialement.

  4. @ sérial posteur
    nous nous autoproclamons ni peuple premier ni peuple élu.
    le rappel et usage de la citation en exergue dans le texte relève de l’analogie, qui entend établir ou relever une similitude entre deux choses tout en maintenant intactes les différences essentielles.
    un des peuples premiers, analogiquement, c’est tout, car pour certains des membres de Musique Libre !, dont les fondateurs, nous travaillons là-dessus depuis 2000. et j’insiste sur le *un des*, parmi d’autres, comme Copyleft Attitude par exemple. juste ça. nulle autoproclamation, nul melon.

  5. Dimanche après midi, alors que je randonnais du côté de Prunières et Apcher (Lozère), je me suis assis au bord de la Truyère et j’ai enregistré cette petite intervention qui résume les arguments que j’opposerai au projet d’une SARD si j’avais la possibilité d’assister à la réunion de création officielle de cette nouvelle société (je m’inspire énormément de remarques qui ont été faites sur le même sujet par un certain nombre d’auteurs et publiées notamment sur le forum de dogmazic et le blog electrons libres). Évidemment, il est bien trop tard : nous sommes le 6 septembre et la réunion a lieu le 8, et là où je vis et travaille, c’est pas la porte à côté (je veux dire, pas la porte à côté de nulle part). Je remercie mon zoom H4 d’avoir bien voulu m’assister dans l’enregistrement de cette conférence totalement improvisée (je n’avais aucune note sous les yeux), et aussi les quelques vaches aubrac et les chevaux qui broutaient non loin, et aussi le héron que j’ai vu s’envoler à qelques mètres du pré où j’étais assis.

    les fichiers audio sont disponibles ici : (comme ça ceux qui ont la flemme de lire et je les comprends – moi même je préfère souvent assister à des conférences , c’est moins fatigant) peuvent écouter ces quelques remarques sur SARD :

    http://outsiderland.com/dissemination/?p=102

  6. « L’association Musique libre !, qui est un peu comme les indiens d’Oaxaca dans l’APPO un des “peuples premiers” du “mouvement du libre”, ni aucun de ses membres ne sont partie prenante de cette initiative, mais l’observe avec beaucoup d’attention vu l’intérêt proclamé pour les artistes sous licences libres. »

    Que faut-il comprendre ?
    Qu’en plus de vous auto-proclamer peuple premier, vous briguez le titre de peuple élu ?

    Genre on ne participe pas, on ne s’exprime pas, on observe. Et ?

    En tant qu’association ayant contribué à l’essort de la connaissance des licences libres et ouvertes en France, vous vous devriez, au contrainte d’être partie prenante dans cette histoire, de prendre position officiellement, voir de mener campagne pour ou contre. Là, vous donnez l’impression d’attendre de voir dans quel sens va pencher la balance pour rejoindre le vainqueur. Et c’est une drôle d’impression.

    Pour info au sujet du mot peuple :

    Le mot peuple vient du latin populus désignant l’ensemble des citoyens (donc des individus ayant le pouvoir de voter dans la démocratie romaine), par opposition au Sénat et à la plèbe.[1]

    Couramment, ce terme désigne un ensemble d’individus qui forment à un moment donné une communauté historique partageant majoritairement un sentiment d’appartenance durable. Ce sentiment d’appartenance peut venir de l’une au moins de ces caractéristiques : un passé commun (réel ou supposé), un territoire commun, une langue commune, une religion commune ou des valeurs communes.
    (source Wikipédia)

    Je ne vois rien de tout cela dans Musique libre.

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