Petites nouvelles graphiques…

Un auteur, compositeur, ça crée de la musique, du son, quelque chosed’ éminemment impalpable mais qui offre tant à voir. Et souvent, on se doit de fixer une partie de cet univers sur un logo, une pochette de disque, un sticker sur une clé usb ou collé dans les loges de la salle de concert qu’on aura retourné la veille…

Qui dit musique libre, dit œuvres libres, mais aussi outils libres.

Aussi, pour palier à certaines interrogations voici une sélection de liens pour créer librement, des œuvres libres pour illustrer vos œuvres libres…

Tout le monde connaît The Gimp, Inkscape ou bien d’autres qui sont les fleurons des logiciels libres de création graphique sous GNU-Linux ou ailleurs. Mais que faire de ces logiciels si on en connaît pas le fonctionnement ?

Petite sélection de sites proposant des tutoriaux instructifs.

Calcyum, site vraiment clair et sympa bourré de liens intéressants pour des créations libres avec des photos libres !

Linuxgraphic, site historique, plein de tutoriaux aussi, un forum intéressant et des news… des archives… Pour le moment en reconstruction après une attaque, mais déjà beaucoup de choses sont présentes…

Framasoft, une sélection de tutoriels sur la référence des actualités et réflexions sur le libre.

Le blog officiel de Inkscape proposant pas mal de tutoriaux.

N’hésitez pas à renseigner vos trouvailles supplémentaires dans les commentaires !

Je voulais rajouter un logiciel pour ceux qui aiment les objets musicaux, cd, vinyles…

Glabels, est un logiciel qui conçoit des étiquettes de cd, des cartes virtuelles, des pochettes… Le logiciel est super simple à utiliser et rapide. Disponible sous linux évidemment, dans les dépôts officiels d’Ubuntu.

Voilà ! Créez bien !!!


photo © Michele Valentinuz for openphoto.net Creative Commons::Attribution-NoDerivs-NonCommercial
la route est longue mais la pente est raid… euh non, mais la voie est libre…

3 réflexions sur « Petites nouvelles graphiques… »

  1. Je ne vois vraiment pas ici de velléité de culpabilisation. Il faut déjà se sentir un peu mal à l’aise pour y penser. Bien sur que les outils libres ont à voir avec la musique libre. Les acteurs des deux mondes sont d’ailleurs souvent liés. Que l’on produise un logiciel ou une chansonnette, il retourne du même élan lorsqu’on décide de laisser les utilisateurs libres d’en faire ce qu’il veulent et la mesure dans laquelle ils peuvent le faire. On peut bien évidement créer ce qu’on veut dans le cadre que l’on veut et produire du code libre pour architecture propriétaire comme de la musique libre sur un Mac avec protools et s’en trouver fort aise. J’incline cependant à penser qu’il est curieux de chercher à s’affranchir d’un côté pour s’aliéner de l’autre. Il y a dans le libre un vent d’anarchie qui veut que l’on ne soit pas là pour imposer quoi que ce soit, il est hors de question de reproduire le totalitarisme duquel on veut s’extraire. Aussi, modagoose, sent toi libre de faire comme il te plait sans avoir à te justifier et merci à l’auteur de cet article de faire circuler une information sur les alternatives au système du marché qui lui bénéficie déjà d’une large couverture commerciale. Car la liberté ne peut être utile qu’à celui dont la connaissance permet le choix. Une fois cette connaissance acquise « fais ce que vouldras » !

  2. Ce n’est pas de la culpabilisation, c’est de l’information. Informer sur les outils libres pour créer des illustrations (trop) souvent crées avec des outils propriétaires ne me semble pas être en contradiction avec l’esprit même du « libre »…

    Les CC sont effectivement dans l’idée d’une libre circulation des œuvres, mais les licences Art Libre, par exemple sont dans l’idée que la libre circulation des œuvres sans la possibilité de les modifier rend caduque la philosophie du départ.

    On a la même conclusion, je préfère largement utiliser du .ogg (présent sur dogmazic), que du mp3… pour être en cohésion avec cela et utiliser des logiciels libres pour les produire (ce que je fais au quotidien). Informer sur ces possibilités est, à mon sens, très important.

  3. « Qui dit musique libre, dit œuvres libres, mais aussi outils libres. »

    Et ça sort de quel doctrine ce type d’affirmation ?

    Qui dit musique libre dit diffusion libre. C’est-à-dire format libre ré-exploitable par les autres. Les outils de création n’ont pas besoin d’être libres ou en tous cas cela reste à la discrétion des artistes et ne doit en aucun cas servir à leur culpabilisation.

    Par exemple, le flash n’est pas un format de diffusion libre et mettre ses oeuvres sous ce format est en contradiction avec l’intention. C’est la même chose avec wmv, realplayer ou .mov.

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