Archives de catégorie : Événements
Tant Libre : Festival du partage, des arts et du savoir
Vous vouliez venir mais ne l’aviez pas noté dans votre agenda, heureusement, que nous sommes là pour vous rappeler le déroulement du Festival TANT LIBRE (Fête du partage, des arts et des savoirs) ce Week End (du 1 au 3 juin) à Meyzieu (Grand Lyon, Tramway T3 depuis Lyon Part Dieu ou Vaulx-en-Velin la Soie, piste cyclable tout le long) !
Art Libre // Logiciel Libre // Biens Communs // Open Source // Partage // Accès à une Connaissance Collective // Libre Diffusion // Licences Libres // Économie // Alternative // Participation // Démocratie // Éducation Populaire
Au programme :
Espace Jean Poperen :
# Nuit JAHTARI le vendredi jusqu’à l’aube et les premiers tram (Jahtari Riddim Force + Roots Ista Posse + Volfoniq + Tapes)
# Concert Folk Rock le samedi soir (Angil & the Hiddentracks + Jullian Angel)
# Buvette artisanale et restauration rapide maison
Cinéma :
# 5 séances de cinéma
# 6 conférences et débats
Médiathèque (en journée) :
# Expo
# auteurs de BD
Parc République :
# Spectacle de rue pyrotechnique avec « Cessez L’Feu » le vendredi soir
Salle des Fêtes (en journée) :
# Install Party (mettez Linux sur votre ordinateur)
# Jeux vidéos
# Ateliers de création numérique
# Projection documentaire
# Expo
# Forum de stands
# Sérigraphie artisanale
# Buvette artisanale et restauration rapide maison
# Coin repos
Le programme détaillé sur www.tant-libre.fr ou à télécharger ICI en pdf
Alors à ce week end !
Et RDV jeudi soir place Colbert pour un concert de lancement dans le centre de Lyon (Keiko Tsuda + Sebka Chott) dès 20H
L’équipe d’artischaud
www.artischaud.org
Dogmazic Coding Party
Salut les gens !
Le développement de la Version 3 du site nécessitera de nombreuses compétences, du temps et des gens. Les discussions sur le forumV3 continuent et de très bonnes idées en ressortent. Rendez-vous sur le forum !
Nous avons aussi dans nos cerveaux diaboliques un évènement qui permettra de développer le site. À la manière des « Coding parties » déjà existantes dans le logiciel libre pour booster le développement d’un logiciel, nous souhaitons organiser sur Lyon cet été un « DOGMAZIC CODING PARTY« .
Le principe : tout le monde est regroupé dans une salle, devant des ordinateurs, et on fait avancer le site en codant, programmant, développant ensemble. L’idée est bien évidemment de faire avancer le développement du site, mais c’est aussi un bon moyen de connaître en vrai les pseudos côtoyés sur le net, dans la joie, l’allégresse et tout le reste.
Qui en sera ?
À vous de jouer !
Appel à la création d’une Fédération des Cultures Libres
Posté initialement sur nos forums, nous relayons ici l’appel à la création d’une Fédération des Cultures Libres (FCL), par Christophe-E :
La place des cultures libres en France est le plus souvent ignorée, méconnue et censurée par les institutions, le législateur et l’état.
Ceci résulte pour partie d’une volonté politique et pour partie d’une méconnaissance des cultures libres et ouvertes.
La volonté de mettre en avant et de porter les industries culturelles, quitte à filtrer les contenus, créer une « culture d’état », et ce au détriment des cultures libres et légales, est intolérable et inacceptable. Dans quelques temps , il ne sera plus possible d’accéder simplement et naturellement aux sites proposant des cultures libres et légales parce que non labellisées par l’état.
Il est donc grand temps de réagir, et de le faire de manière organisée afin de préserver la diversité culturelle et l’identité indépendante des cultures libres.
Ceci est donc un « Appel » à la création d’une Fédération des Cultures Libres , regroupant toutes les bonnes volontés qui souhaitent que ces cultures soient accessibles par tous sur internet sans entraves ni empêchements.
Fédération des cultures libres: (Pour un « internet libre et légal ») : Il s’agit de regrouper un maximum d’acteurs autour des cultures libres que ce soit des personnes morales (associations, entreprises, fournisseurs d’accès) ou physiques (créateurs, public), sur 2 idées fondamentales:
1 – La reconnaissance de l’existence des cultures libres par les institutions politiques Française et Européennes.
Cela passe obligatoirement la prise en compte officielle, totale et respectueuse des cultures libres de manière claire et précise, dans l’ensemble des dispositifs législatifs mis en place à ce jour en France, et plus particulièrement ceux, qui sous couvert d’une volonté de « régulation » de l’internet sont totalement discriminatoires à leur endroit.
Ces dispositifs au travers de différentes lois visent exclusivement à promouvoir les productions issues de l’industrie des loisirs numériques et à promouvoir les « contenus » proposés par les Fournisseurs d’accès à l’internet au détriment des cultures libres, seule offre légale accessible à tous.
Ces pratiques sont discriminatoires, nocives et insupportables à l’endroit des cultures libres et doivent cesser immédiatement.
Le public, quel qu’il soit doit pouvoir librement avoir accès aux oeuvres issues des cultures libres & ouvertes, sans entraves ni empêchement qu’ils soient technologiques, idéologiques ou politiques. Les systèmes de filtrages imposés aux fournisseurs d’accès à internet doivent respecter les cultures libres. Les fournisseurs d’accès à internet doivent permettre un accès facile aux sites proposant des contenus sous licences libres et ouvertes.
En cela que le conflit d’intérêt qui consiste à faire commerce de l’infrastructure et des contenus y circulant met naturellement en avant les contenus culturels négociés commercialement par le fournisseur d’accès. Ces pratiques d’ententes entre industriels doivent être fortement régulées et surveillées afin de conserver un accès ouvert et permanent aux cultures libres.
2- L’inscription au code de propriété intellectuelle Français des licences libres et ouvertes.
Il s’agit d’inscrire clairement au code de propriété intellectuelle un paragraphe entérinant définitivement l’existence, la reconnaissance de la gestion individuelle des droits d’auteurs et des licences libres et ouvertes.
Ceci afin de lever toute ambiguïté sur la légalité et la reconnaissance officielle pleine et entière de ce mode de gestion.
Fondement éthique et politique de la FCL : – Respect des ayants droits quels qu’ils soient pour un internet libre, légal et ouvert à tous. – Seul un internet arbitrairement et volontairement orienté vers le partage de la connaissance, le partage culturel légal et libre pour tous est réellement « civilisé ». L’internet n’est pas « neutre ».
Les 3 actes concrets de la FCL dès sa constitution :
1 – La création du label I2L (Internet Libre & Légal) permettant la mise en avant des sites proposant des contenus sous licences libres et ouvertes. (sur le même principe que feu la « zone libre »).
2- La création d’un Conseil Éthique du Numérique (CEN) qui portera la voix d’un internet libre et respectueux de tous. Ce conseil représentera l’ensemble des acteurs de « l’internet libre et légal » qui n’ont jamais été ni consultés, ni invités à proposer des solutions et des réflexions dans le cadre des débats préliminaires et des discussions lors de l’adoption des lois Dadvsi, Hadopi, LCEN et Loppsi.
Il s’agit là de créer une entité indépendante permettant de porter en permanence la voix de l’internet du partage de la connaissance et de la culture, dans le respect du droit d’auteur que cela ait un aspect commercial ou non.
Tout le monde a sa place sur un internet libre et respectueux de tous, il n’est pas la propriété exclusive des industries culturelles.
3- La mise en place d’une action coordonnée (Charte de Internet Libre & Légal) auprès de l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle de 2012 afin de les contraindre à se « positionner » en faveur ou contre « l’internet libre et légal » permettant ainsi à chaque citoyen de faire son choix le moment venu.
Donc j’ai choisi Dogmazic.net pour lancer cet appel, et discuter des modalités de création de cette structure parce que c’est historiquement le premier site de « musique libre » en France.
Mise à jour et commentaire :
Le site de la FCL : http://cultures-libres.org/fcl est en ligne avec un blog et un forum ouvert à qui veut bien participer.
Il suffit de s’enregistrer.
Cet appel est avant tout un constat.
Celui de voir depuis 2004 qu’aucune organisation commune à tous les acteurs des cultures libres et ouvertes, de la musique, du cinéma, de la littérature n’a vu le jour.
Cette organisation aurait pu peser à sa juste mesure lors des débats Dadvsi et Hadopi.
Le logiciel libre, lui, a su se fédérer et trouver des points de convergence permettant de porter cette voix, et c’est tant mieux d’ailleurs.
Certains ont bien tenté des approches, mais souvent sur des sujets polémiques, décalés, ou de manière bien maladroite parfois.
Une organisation permettant de parler d’une seule voix, de montrer qu’il existe des visons communes, entre chacune des initiatives, entre le public, les créateurs ,les labels, les éditeurs, les salles de spectacles, les associations, est vitale pour ce mouvement.
La FCL propose 2 axes majeurs, sur lesquels tout le monde pourrait se retrouver, en dehors des guéguerres partisanes (passées, présentes et futures….) sur la clause NC, la sainte rémunération de l’Artiste, la contribution créative, la licence globale, le syndicat des auteurs, la revenu de création et autres polémiques qui jalonnent l’histoire récente de ce mouvement comme autant de rendez-vous manqués.
Avec un blog et un forum ouvert à tous ceux qui veulent bien s’investir un peu, discuter, débattre, et permettant de donner une réalité à ce projet , de travailler en commun dessus, j’ai fait plus en 2 jours ce que l’ensemble des acteurs des cultures libres en 7 ans qui ont tous fait « leur truc à eux » sans vraiment chercher un dénominateur commun.
On peut tous avancer dans le même sens en s’enrichissant de nos différences!
L’outil est là, il peut aussi éventuellement intégrer un Wiki, mais les outils ne servent que si on a la volonté réelle de les utiliser…
Je reste persuadé que cet appel résonnera dans le vide allant taper d’un côté et de l’autre des parois d’un internet libre qui se meurt , vidé peu à peu de sa philosophie initiale: le partage de la connaissance et de la culture, pour laisser la place à la fuite en avant de la Culture d’État labellisée Hadopiènne , de la frénésie destructrice des réseaux sociaux de la course à la « visibilité » exacerbant l’individualisme naturel et inhérent à l’activité de création.
La communauté des « cultures libres & ouvertes » n’existe pas à ce jour, du moins si on la compare au dynamisme de celle du logiciel libre.
Christophe-E
Libre en fête 2011 démarre
je fais le passeur d’un message à l’occasion de Libre en fête 2011.
Message du collectif copilibre69 de Lyon et de son agglomération.
» Avec le printemps qui devrait bientôt pointer son nez, le mois de mars
va voir de nombreuses manifestations autour des logiciels libres et plus
généralement des biens communs numériques libres : conférences,
découvertes, formations, install parties, etc :
– Install party et conférence le samedi 5 mars à partir de 1O h à la
Maison du Livre de l’Image et du Son à Villeurbanne :
<http://mediatheques.villeurbanne.fr/sujet/actualites/rendez-vous/ordis-cie/>.
– Espace numérique libre du salon Primevère, du 11 au 13 mars à Eurexpo,
avec 4 grandes conférences et de nombreux ateliers pour découvrir des
facettes d’une informatique libre, écologique et alternative :
<http://primevere.salon.free.fr/visiteurs2011/rencontres.php>.
– Dès le 14 mars et jusqu’au 2 avril, de nombreuses manifestations dans
les Espaces Publics Numériques de l’agglomération : il devrait y en
avoir dans tous les quartiers. Deux composantes :
* L’Internet, les données personnelles, la liberté,
* Les logiciels et autres ressources numériques libres.
Pour découvrir toutes ces fleurs de liberté, plusieurs agendas sont en
cours de mise au point :
– ALDIL : <http://www.aldil.org/calendrier/month> : partout où l’ALDIL
va collaborer, le programme est complet.
– Bibliothèques de Lyon <http://www.bm-lyon.fr>
et Villeurbanne
<<http://mediatheques.villeurbanne.fr/sujet/actualites/rendez-vous/ordis-cie/>.
– Espaces Publics Numériques du Lyonnais : <http://www.epndulyonnais.org/>.
remplir, il faudra repasser…Un souffle de liberté va passer sur l’agglomération et le pays… »
Linux Creative Party : 24 heures de création graphique, sonore et de programmation
Nous relayons bien volontiers cette annonce 🙂
Du samedi 19 au dimanche 20 mars
Passez 24 heures à créer du son, de l’image et du code sous Linux !
Le principe
Nous vous enfermons pendant 24 heures non stop, de midi le samedi à midi le lendemain avec un ordinateur (fourni) équipé d’une distribution Linux (Ubuntu ou Tango Studio selon les catégories de concurrents). Que vous soyez producteur de musique ou de reportages, graphiste amateur, ou pro, fan de 3D, bidouilleur de code informatique, Radio Campus vous propose de CREER dans votre catégorie, à partir d’ »exercices de style » enchainés pendant toute la durée de ce concours. Pas besoin de connaître LINUX, les militants de CENABUMIX (l’asso locale de promotion des logiciels libres) et des spécialistes d’Orléans (LABOMEDIA, JEOFF, auteur de la distribution TANGO STUDIO) sont là pour vous donner les tuyaux qui vous permettront rapidement d’être créatif de manière autonome. L’idée est justement de vous faire découvrir et éprouver « sur un temps très intense » les possibilités créatives offertes par LINUX
Au cours des 24 heures, on ne fait pas que scotcher sur son ordi : on mange, on boit un coup, on se détend, on regarde et on écoute les travaux produits, en « live » et sur l’antenne de Radio Campus Orléans . A l’arrivée, après mise en ligne de tous les travaux pendant les 24 heures, on vote pour chaque production sonore, graphique… Et on désigne ainsi un palmarès des « VAINQUEURS » dans chaque catégorie, sur chaque exercice de style. Ci-dessous, un exemple de COMPO sous Ubuntu et ICI une séquence 3D réalisé par un ado sous Blender, tous deux dans les conditions d’une Linux Creative Party, en 2009.
*************************************
Renseignements complémentaires : antenne@orleans.radiocampus.org
*************************************
Les catégories et les exercices de style
Au moment de l’inscription, vous choisissez un catégorie pour concourir. Dans chacune d’entre elle, plusieurs exercices de style vous seront proposés alternativement ou simultanément.
SON et MUSIQUE (création)
> création de jingles pour Radio Campus, composition musicale, remix, live et DJ set. Vous pourrez pratiquer tout ou partie des exercices qui vous seront successivement proposés. Par exemple, rien ne vous oubligera à proposer un live, si ce n’est pas votre truc ! Toutes les 3-4 heures, une nouvelle salve de défis sera lancée, avec au moins 2 alternatives. Par exemple : 1 ou plusieurs jingles à sortir à partir d’une banque de sons, puis 1 remix à produire en choisissant parmi 3 à 4 propositions de base, puis une composition originale ou un autre remix/collage audio, etc.
MIX ET DJING
> Après une phase de découverte d’une vaste banque de sons libres de droits, des logiciels de MIX disponibles sous LINUX, il s’agira pour vous de montrer ce que vous savez faire en public et en direct sur Radio Campus Orléans. Les différents participants dans cette catégorie enchaineront des sets de 30 minutes à différents moments du concours !
GRAPHISME 3D
> modélisation, animation 3D sous BLENDER, 3D temps réel.
VIDEO
> Mash-up, mix vidéo live, clip vidéo
PROGRAMMATION
> d’intelligences artificielles (concours des étudiants de l’IUT d’Informatique ouvert à tous les étudiants des filières informatiques de la région centre )
> PURE DATA et l’interaction temps réel
Les prix qui récompenseront les meilleures créations
Un ordinateur pour le grand vainqueur (toutes catégories confondues), 1 écran XX pouces pour son dauphin, des disques durs externes pour les vainqueurs dans chaque catégorie !
Les résultats seront présentés et le palmarès annoncé sur ce même site Web, une semaine après la fin du concours.
Le Lieu
Hall de l’UFR de lettres/sciences humaines, sur le Campus d’Orléans La Source.
10 rue de Tours – BP 46527 – 45065 ORLEANS CEDEX 2
Pour venir, voir les détails ICI.
Inscriptions
Les inscriptions se font en ligne ICI en quelques clics, jusqu’au 1er mars 2011. On vous demande 4 euros pour participer. Ce droit d’entrée comprenant repas, accès aux machines et encadrement technique.
Le déroulement
De samedi 19 mars à dimanche 20 mars
ACCUEIL DES PARTICIPANTS de 10h00 jusqu’à 14h00 : buffet campagnard et bulles, mots officiels, présentation générale des 24 heures, des catégories de concours.
De 14h00 à 15h00 : lancement des premiers concours, installation des gens sur les machines, aide technique, petits ateliers pour présenter fonctionnement d’Ubuntu et logiciels.
> 18h00 : PREMIERE RESTITUTION intermédiaire ; écoute des premiers sons produits, mise en ligne des premiers fichiers + diffusion sur radio Campus Orléans ;
> 19h00 : ouverture du repas du soir (repas chaud si possible) et lancement de la 2eme vague de défis.
> 22h00 : restitution officielle du concours de programmation informatique ! Puis seconde vague de restitution sonore (et/ou graphique)
> 02h00 : Restitution n°3 et casse-croute nocturne (soupe à l’oignon ?)
> 07h00 : restitution n°4
> 08h00 : fin des concours et petit déjeuner pour tous !
> 9h30 – 12h00 rangement avec toutes les forces disponibles !
> 12h00 : on mange les restes !
> Fin du rangement…
Les logiciels utilisés
Bientôt, nous vous présenterons la liste complète de ces logiciels dans les différentes catégories. Pour l’instant, voici en substance et en vrac les logiciels repérés : Qtracktor, LMMS, Blender, KDenlive, Pure Data…
Pour découvrir tous les logiciels de musique sous Linux, voir ICI
Plus d’infos sur l’événement à venir très bientôt !!! En attendant, n’hésitez pas à nous poser les questions qui vous passent par la tête !
LOPPSI, mobilisez-vous !
De manière harmonieuse dans toutes les régions de France, des collectifs sont en train de s’organiser pour échanger et agir ensemble contre les logiques induites par la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure (Loppsi).
Bien que les raisons de lutter contre cette loi soient initialement différentes, tous les collectifs refusent la société de surveillance qu’elle est en train de mettre en place au sein de l’espace numérique et de l’espace public. À plus forte raison quand cette surveillance est sous-traitée ou menée conjointement avec des entreprises privées. Nous nous interrogeons sur cette loi qui réglemente à la fois l’espace public et l’espace numérique. Ce qui nous conduit à penser qu’il existe une volonté de « filtrer » les territoires publics et numériques, de certains « contenus », avec la peur que sur l’espace public, cela soit des Roms et des Sans-papiers…
Avec l’aide du collectif Anti Loppsi, nous avons pu vérifier et comprendre les logiques de cette loi in-sécurisant les principes de la liberté. Loppsi utilise sans ménagement les nouvelles technologies de l’information et de la communication à des fins de surveillance inédite des citoyens (installation de logiciels espions, utilisation accrue de la vidéo surveillance) et invente des nouvelles virtualités entre le citoyen et l’état ; les audiences judiciaires pourront désormais se tenir par « visioconférence », c’est-à-dire que le justiciable incarcéré préventivement sera confronté à ses juges sans quitter son lieu de détention – et sans que les juges ne se déplacent non plus.
Il fallait avoir ça à l’esprit, pour comprendre pourquoi il était nécessaire de s’attaquer à la neutralité du net pour à terme soumettre à la censure cet outil de diffusion de l’information. Au regard des événements qui se passent actuellement en Tunisie et de l’enfermement de blogueurs, on ne peut que s’inquiéter. On dénotera au passage que le blogueur n’est pas toujours un journaliste : c’est souvent un citoyen qui pense et qui écrit.
Le filtrage du Net, promis aux Majors de l’industrie culturelle par le président Nicolas Sarkozy, fait maintenant figure de brouillon devant ce que Loppsi nous réserve.
Les artistes ayant fait le choix des licences libres pour diffuser leurs œuvres sont évidemment concernés par « un internet » qui privilégierait l’accès à des contenus au détriment d’autres. En l’occurrence, les « contenus » des Majors de l’industrie sur les « contenus » autos-produits ou indépendants.
Un grand nombre d’artistes ont pu par internet éditer leurs écrits, leurs musiques, leurs films. Cela a permis à beaucoup d’entre eux de s’affranchir des contraintes esthétiques d’une industrie culturelle ne percevant l’œuvre que comme une valeur marchande ; et ce, au détriment de la diversité culturelle (en plus de sacrifier les valeurs de partage et de liberté).
C’est une banalité que d’affirmer qu’il ne peut y avoir d’Art sans liberté. Pourtant c’est tellement vrai. On a souvent cité Victor Hugo pendant le débat Hadopi : « … l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. »
Il semble donc naturel que le collectif Libre Accès appelle avec d’autres à défendre l’intérêt public, à plus forte raison quand cet intérêt s’appelle liberté : Non au filtrage des espaces publics et numériques.
Et à participer autant que faire ce peu aux différentes actions en France contre la loi Loppsi, qu’elle soit à Toulouse, à Marseille, à Lyon, où à Paris (manifestation le 15 janvier à 14H – METRO ODEON)…
Plus d’info sur http://antiloppsi2.net
Ont participé à la rédaction de cette tribune : Joseph Paris, Jérémie Nestel, Julien Eisse
Quelques news auditives from Montpellier
De la friture sur la ligne… allo… alloooo ?… Ha! Salut Les divergents 😉
Voici la divergence numérique n°83
La table ronde du 16/10/2010 à l’occasion de l’inauguration des bornes minimazic à la médiathèque Émile Zola à Montpellier sur le thème « Musique libre et licences ouvertes » est disponible ici :
Bonne écoute !