Nous étions partis très loin1, mais maintenant, à bord de notre vaisseau qui suit la voie de retour vers notre tabularium en sous-sol terrestre, nous pourrons nous détendre pendant ce voyage en écoutant une des musiques que nous avons emportée : le groupe Icon Girl Pistols dans un titre de 2011.
La composition An Illegal Ticket est publiée sous la licence : CC by nc sa 3.0. Elle fait partie de son album An illegal ticket.
Le style de cette musique est rock . proche du rockabilly
Quand j’écrivais « détendre » c’était pas vrai… Parce que c’est plutôt remuant, dansant, voire trémoussant. Allez on se bouge !
Depuis le fin fond de notre archive, nous avons le droit de rêver du lointain et, même du très lointain. ET comme par zazard nous tombons sur un segment musical de 1995 composé par Capricer .
La composition Voyage stellaire est publiée sous la licence : CC by 2.5. Elle fait partie de son album Espace temps.
Un peu de sérénité dans le transport en allant ou revenant du boulot avec une zique qui nous donnera l’enthousiasme nécessaire pour démarrer ou terminer la journée … Et pourquoi pas les deux ?
Pour cette fois, nous flânerons au rythme paisible de ce titre de L’ami bavard daté de 2008, parmi tous les chemins et croisements de ces formidables étagères toutes enchevêtrées dans le serveur de nos archives.
Oublions, pour quelques instants, les brouhahas de notre existence et posons nous les fesses sur un banc, une pierre ou un tronc pour apprécier un peu de sérénité. Il est toutefois plus confortable d’être englouti dans un fauteuil pour écouter peinardement.
Circuler en 2CV dans les allées de l’archive n’est pas très prudent, et encore faut-il qu’elle démarre. Alors déambulons pédestrement jusqu’au carrefour où se trouve une musique de ArnoldSRecords datée de 2008.
Commençant par une vieille complainte : reuh – reuhreuh – reueueueuh, le thème de cette composition nous projette, à bord de ce véhicule bruyant, lent, décapotable et parfois « bondissant », dans l’atmosphère de voyages sur les routes d’un village à un autre pour aller faire la fête. Balade agréable par beau temps bien sûr, parce qu’en hiver…
Lorsque, à bord de votre skateboard à voile, chahuté au gré des vents tournants générés par les courants d’air en fond de cale de notre archive , vous opérerez un salto avant avec réception à plat sur le pavé au « mille lieues » des étagères. Vous serez consolé par cette chanson tendre de Sucrepop datée de 2005.
Lorsque que nous serons endigués au milieu des flots musicaux cavernicoles de l’archive, nous nous sentirons comme de simples petits humains, agrippés à l’embarcation album du groupe Trent daté de 2005.
Nous avons, pour ce jour, dans cette page, une musique au tempérament plus fougueux que dans les précédentes chroniques. Sans doute pour donner un peu de tonus aux ambiances lumineusement ternes de l’automne.
Parfois, la progression entre les casiers poussiéreux vous incitera à prendre quelques détours qui vous mènerons vers des sons étonnants, tels ceux de 2005 concoctés par Bruno Pitch dans son ouvrage de V-Cell, qui pourrait vous plonger, ne serait-ce qu’une seconde, dans l’effarade de l’écoute.
Cette composition de style rock-expérimental , enregistrée sous la licence Creative Commons – by-nc-nd 2.0, fleure le temps de la fin de repas et l’heure du nettoyage. Cet humour « jeu de mots » dans le titre est présent dans plusieurs éléments de son album innommé.
Au début des téléphones cellulaires, la locution « t’es où ? » venait juste après le « allo » traditionnel.
Dans cette expérience musicale rock mêlant des sons concrets, électroniques et instruments conventionnels, cette phrase « t’es où ? » semble trouver son existence.
L’écoute débute par le son de vagues, remplacé soudainement par la mélodie répétitive et entraînante jouée sur une guitare sèche et rythmée par un battement sur djembe (semble-t-il). La structure du motif de ce segment se termine toujours par une signature : silence et deux notes. Lorsque la mélopée est bien imprimée dans notre esprit, une transition plus rude parafée d’une guitare en distorsion nous sort de la torpeur scaldique, instillée en accueil, pour nous transporter soixante secondes plus loin dans un espace, plus éthéré, de sons aigus en alternance de quelques retours à l’âpreté précédente jusque finir avec le bref segment musical distordu .
Chaque parcelle changeante en rythme de cette composition est brièvement suspendue au passage de témoin, provoquant cette perception d’envolées lyriques des sons.