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Vous avez dit « musiques libres ?!? »

Nous étions passés un peu à côté de cette actualité, mais nous nous rattrapons ! 😉

Inciter les gens à découvrir la musique libre n’est pas forcément évident. Le meilleur moyen restant de la faire écouter, la diffusion des 11 titres de la sélection peut être une façon d’interpeller les usagers d’une bibliothèque. Mais cela n’est au final que de la musique enregistrée, que l’on a un peu habitude d’entendre un peu partout dans les différents lieux que l’on fréquente. Pour éveiller l’intérêt, rien ne remplace l’humain… que ce soit tout un chacun via une discussion chaleureuse, des individus gesticulant lors de conférences, des artistes en concert…

Pour cette édition 2017, plusieurs médiathèques ont profité de ce temps de mise en valeur de la musique libre pour proposer une rencontre live avec cette dernière :

La tournée de Ben Cozik

Au moment de sortir son premier EP, Ben Cozik ne s’est pas trop posé de question. Bibliothécaire à la médiathèque de Fougères et adepte de Ziklibrenbib et des licences de libre diffusion, il savait depuis longtemps que The Storm sortirait sous licence Creative Commons (la CC-BY-NC-SA). Et pour fêter l’événement, quoi de plus naturel que de promener sa voix chaude et sa folk gracile de médiathèque en médiathèque pendant l’élection Ziklibrenbib ?

Il sera donc sur les routes du 15 au 25 mai pour vous rencontrer :

  • 15/05 à Nantes (44) (concert privé)
  • 16/05 à la médiathèque de Saint-Georges-des-Coteaux (17) (qui avait déjà accueilli a Singer of Songs en 2015)
  • 17/05 à la médiathèque de Gradignan (33)
  • 18/05 à la médiathèque d’Aire-sur-l’Adour (40)
  • 20/05 à la médiathèque de La Seyne-sur-Mer (83)
  • 23/05 à la médiathèque de Manosque (04)
  • 24/05 à Nogent-sur-Vernisson (45) (concert privé)

Quelques liens : FacebookSoundcloudBandcamp

La tournée de l’animation « Vous avez dit musique libre ? »

Vous voulez en savoir un peu plus sur la musique libre ? Vous trouvez les conférences souvent longues et ennuyeuses ? Alors l’animation « Vous avez dit musique libre ? » est faite pour vous ! Garantie sans diaporama PowerPoint, alternant explications et reprises de chansons libres à la guitare, voilà de quoi passer une heure agréable en compagnie d’un des co-fondateurs de Ziklibrenbib 😉

Rendez-vous du 29 avril au 10 mai :

  • 29/04 à 16h à la médiathèque de Gradignan (33)
  • 02/05 à 18h à la médiathèque de Mimizan (40)
  • 03/05 à 18h à la médiathèque Mériadeck de Bordeaux (33)
  • 04/05 à 18h au Pôle Sud à Saint-Vincent-de-Tyrosse (40)
  • 05/05 à 17h30 à la médiathèque intercommunale André Labarrère de Pau (64)
  • 06/05 à 11h à la médiathèque d’Anglet (64)
  • 06/05 à 17h à la médiathèque de Tarnos (40)
  • 10/05 à 19h à la médiathèque de Broons (22)

Si elles ont lieu près de chez vous, ne manquez surtout pas ces deux animations !! 😉

http://www.acim.asso.fr/ziklibrenbib/election/de-la-musique-libre-en-live-dans-vos-mediatheques/

Dogmazic V4 : un point sur le retour en ligne de l’archive

Bonjour à tous et à toutes,

Nombreuses sont les personnes qui attendent encore la remise en ligne de l’archive Dogmazic.net, depuis son passage hors-ligne fin 2012. Elle contient environ 50 000 titres sous licence libre ou de libre diffusion, émanant de presque 5000 groupes. Notre association Musique Libre, qui l’édite, se veut non commerciale et a toujours refusé toute publicité sur le site, se finançant exclusivement par le biais des dons des auditeurs et des musiciens, et par les adhésions annuelles (10 euros).

2010-2012, le début des problèmes

Les premiers soucis avec l’archive ont commencé à apparaître car l’association ne comptait plus aucun bénévole administrateur pour maintenir l’architecture du site, qui était très complexe, répartie sur plusieurs serveurs (et donc coûteuse), et reposant sur des technologies obsolètes, en particulier le gestionnaire de portail que nous utilisions, qui comportait de si nombreuses failles de sécurité que ses développeur ont abandonné son suivi et en ont créé une nouvelle version en partant de zéro, sans possibilité de migration.

De toute manière, celui-ci ne disposait pas d’une architecture de module, et pour en faire un gestionnaire de portail de musique, les bénévoles de l’époque avaient abondamment modifié son code directement, sans documenter leurs actions, rendant toute mise à jour impossible.

Malheureusement ces bénévoles ont fini par partir vers d’autres aventures, et pendant plusieurs années le site est resté à l’abandon au niveau de la maintenance technique, ce qui a conduit à de nombreuse pannes :

  • À partir de 2010, le programme qui s’occupait de parcourir à intervalles réguliers les nouveaux morceaux inscrits pour en remplir les « tags » (meta-données incluses dans les fichiers audio) et transcoder dans les deux formats que nous utilisions, ogg et mp3, est tombé en panne. Cela a eu comme conséquence que la plupart des morceaux n’étaient plus disponible qu’au format mp3 (format majoritairement utilisé par les musiciens utilisateurs du site), mais aussi que si ceux-ci n’avaient pas pris la peine de remplir eux mêmes les tags de leur fichiers, les auditeurs téléchargeant le morceau le trouvaient dans leur bibliothèque classé sous « Artiste inconnu », sans le titre, sans les indications de licence etc .
  • À partir de 2011, l’architecture complexe du site a connu de nombreuses pannes, que nous corrigions au coup par coup, mais qui ont entraîné de nombreuses indisponibilités des morceaux, certaines ayant durées plusieurs mois.
  • En 2011 toujours, un pirate a utilisé les failles de sécurité de notre gestionnaire de portail, bien connues et documentées dans les bases de données spécialisées, pour injecter des publicités sur le site. Lister ces failles et modifier le code pour les combler a été possible, mais cela a pris plusieurs mois, durant lesquels nous passions notre temps à supprimer le code malicieux injecté pour quelques semaines, jusqu’à ce que le pirate s’en rende compte et l’injecte à nouveau.
  • Enfin, fin 2012, une panne généralisée a à nouveau rendu l’archive indisponible. Cela faisait deux ans que nous faisions du traitement « symptomatique » au cas par cas, ce qui s’était avéré terriblement chronophage et avait conduit certains d’entre nous a quitter l’équipe faute de temps. Il apparaissait alors comme évident que nous ne pouvions plus continuer ainsi, et il a fallu prendre la dure décision de ne pas tenter une énième réparation de fortune, mais de passer l’archive hors ligne, avec dans l’idée de tout reprendre de zéro et de mettre en place un nouveau site, plus moderne, plus pérenne.

2013-2014, le développement de Dogmazic V3

Dès lors, un de nos bénévoles s’est libéré pour travailler à plein temps sur le développement d’une nouvelle version de Dogmazic.

En parallèle, l’équipe du bureau a fait un énorme travail de rationalisation de l’infrastructure, qui était répartie sur de nombreux serveurs et donc très coûteuse. Nous avons changé d’hébergeur à plusieurs reprises, jusqu’à trouver un hébergement associatif suffisamment fiable pour propulser blog et forum. Le forum a été migré vers le CMS Vanilla, plus moderne que l’ancien PHPbb. Bien entendu tous les comptes utilisateurs ont été préservés et l’immense masse de messages, qui fournissent un fond documentaire exclusif sur les enjeux et les interrogations des acteurs de la musique sous licences libres et ouvertes a été conservé.

Le développement de Dogmazic V3 avançait bien, et nous pensions initialement pouvoir rouvrir le site un peu avant la mi-2013. Cependant, une fois que nous avons tenté de le mettre en production, nous nous sommes heurtés à de très nombreux problèmes, pour la plupart très complexes, de configuration coté serveur… Une version de test a été mise en ligne mais elle s’est avérée non fonctionnelle. Après des mois et des mois à batailler pour rendre celle-ci utilisable, notre bénévole chargé du dev, suite à des divergences quant à la ligne suivie par l’asso, a finalement annoncé qu’il quittait le projet.

2014-2015 : Impasse, puis nouvel espoir

Nous étions alors complètement dans l’impasse. Dogmazic V3 était basé sur le langage Python, une compétence plutôt rare dans le monde du bénévolat qui gravite autour de nous. Nous n’avions personne parmi les bénévoles pour reprendre le développement.

Fort heureusement, à la toute fin du printemps 2014, nous avons été contacté par Afterster, développeur principal d’Ampache.

Ampache est un logiciel libre qui a presque une quinzaine d’années. On l’installe sur un serveur web pour pouvoir profiter de sa bibliothèque musicale sur n’importe quel appareil disposant d’un navigateur web.

Il se trouve qu’Afterster, qui travaillait sur la future version 3.8, ajoutait des fonctionnalités pour permettre d’utiliser Ampache comme portail pour site de musique.

En relation constante avec le bureau, il s’est occupé d’ajouter une fonction d’upload des morceaux, de suppression des morceaux uploadés précédemment, une gestion complète des licences libres ou de libre diffusion, le streaming et le téléchargement étant déjà gérés par le logiciel.

Ces améliorations étaient disponible dans la branche « dev » du projet, jusqu’au mois de février 2015 ou elle ont été considérées comme suffisamment testées pour être admise dans la branche « beta », Ampache 3.8.

Dans l’état, Ampache est actuellement au point pour propulser la nouvelle version de Dogmazic, que nous appelons entre nous « Dogmazic V4 ».  Streaming, téléchargement, gestion des licence et suppression possible des morceaux par leur propriétaires sont les « cores features » dont nous avons besoin. Cependant, il reste encore quelques fonctionnalités à implanter pour fournir une expérience utilisateur qui soit du niveau de celle de Dogmazic V2 avant ses pannes :

  • Une gestion des labels
  • Une gestion des annonces concert
  • Une gestion des pages artistes permettant à ceux-ci de présenter leur projet avec un texte libre
  • Des modules en page d’accueil permettant de voir rapidement les nouveaux post du blog et du forum
  • Et bien sûr, un bouton « faire un don/adhérer à l’asso »

Et alors, pourquoi ne voit-on rien venir ?

Il y a encore, hormis ces fonctionnalités à ajouter, deux importants points à gérer, l’import des données depuis la sauvegarde de l’archive V2, et la question de l’hébergement.

Les scripts de migration

Un point capital pour permettre de rendre l’archive à nouveau accessible est le codage des scripts de migrations qui permettront à Ampache de propulser l’archive :

  • Il faut bien entendu importer les utilisateurs depuis l’ancienne base de données, pour que chacun reste propriétaire de ses morceaux et puisse les effacer si tel est le choix fait
  • Ampache se base sur les metadonnées des morceaux pour afficher les titres, noms d’artistes, etc. Comme je le disais précédemment, le robot de Dogmazic V2 qui s’occupait de remplir ces champs si ceux-ci n’avaient pas été pré-remplis par l’artiste étant tombé en panne en 2010, il faudra écrire un script pour remplir ces « tags » en fonction des informations que nous avons dans l’ancienne base de donnée
  • Également, à cause de la panne du robot, mais cette fois ci au niveau du transcodage, nous nous retrouvons avec un panachage de morceaux : certains à la fois en ogg et mp3, d’autres (nombreux) uniquement en mp3, d’autres (une poignée) uniquement en ogg. Il faudra faire un choix de format – Ampache transcode les morceaux à la volée pour un format lisible dans la machine client, il n’est donc pas utile d’en proposer plusieurs – et transcoder les morceaux dans cet unique format, à nouveau à l’aide d’un script
  • Enfin, un point capital, notre sauvegarde des fichiers musicaux est « brute » : quand un fichier était supprimé de Dogmazic, soit que l’auteur ne souhaitant plus qu’il soit publié, soit qu’il ait été supprimé par l’équipe de modération car ne pouvant être placé sous licence libre (contenant des samples sous copyright, reprise d’un groupe sous copyright…), il n’était pas supprimé physiquement des disques dur, mais simplement noté comme ‘invisible’ dans la base de donnée, et ne s’affichait plus sur le site. Il va donc falloir écrire un script qui recherchera dans la base de données ces morceaux supprimés, pour qu’il ne soient pas publiés dans la nouvelle version du site.

Et alors, ça en est où ?

Afterster, en sus du travail formidable qu’il fait déjà avec Ampache, s’est porté volontaire pour s’occuper de cette problématique de scripts de migration. Mais nous sommes toujours à la recherche de bonnes volontés ! Ampache est écrit en PHP, un langage très répandu et maîtrisé par de nombreux développeurs. Si vous voulez nous donner un coup de main, vous pouvez nous rejoindre sur notre salon IRC (#dogmazic sur le réseau Freenode.net) où il y aura quasi tout le temps quelqu’un pour vous répondre. Vous pouvez également, si l’ajout des fonctions supplémentaires dont nous avons besoin pour Ampache vous intéresse, vous rendre sur GitHub où le code source est hébergé, et proposer des « pull request ». Télécharger Ampache 3.8 beta pour tester les fonctions d’upload et de gestion des licences et débusquer d’éventuels bugs peut également être une manière de participer.

La question de l’hébergement

Pour parler un peu technique, notre hébergement actuel pour le blog que vous lisez en ce moment et notre forum est sur ce que l’on appelle une « machine virtuelle », c’est à dire qu’un seul serveur héberge plusieurs de ces machines qui partagent ses ressources. Une telle solution est suffisante pour propulser avec de bon résultat un blog ou un forum ne contenant que des textes et des images, mais l’audio est beaucoup plus lourd à gérer. Il faut garder à l’esprit que lorsque l’archive sera à nouveau en ligne, il faut s’attendre au fait qu’au bout de quelques mois ou années elle retrouve une fréquentation similaire à celle qu’elle connaissait avant sa panne. L’héberger sur notre VM n’est pas une option, cela conduirait à un site beaucoup trop lent pour permettre une expérience utilisateur agréable.

Nous venons donc de louer un « serveur dédié », c’est à dire une machine unique dont toute la puissance sert à propulser le site qu’elle héberge. La configuration du serveur pour qu’il puisse accueillir Ampache est en cours.

Heureusement, ce poste de dépenses est déjà prévu dans le budget de l’asso, qui est de 700 euros par an. L’année dernière nous avons dépensé moins que prévu, et les dons (merci à vous) ont été au rendez-vous début 2015. Le budget de l’année est donc pour ainsi dire presque bouclé, et nous pouvons nous permettre de louer ce dédié qui servira de plate-forme de développement, puis,  à terme, hébergera Dogmazic.net.

En conclusion

Pour finir ce billet, qui est un peu long mais cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas communiqué de manière exhaustive sur les actions entreprises, Dogmazic est plus que jamais à une période charnière de son histoire. Elle deviendra ce que nous tous en ferons. N’hésitez pas à participer, que ce soit en diffusant des infos, en commentant ce billet, en postant sur notre forum (qui est hélas devenu bien désert), en adhérant à l’asso ou en faisant un don, en participant aux développements et au débugguage lié à Ampache… On compte sur vous tous, pour qu’une certaine vision de la musique libre perdure encore longtemps !

Bilan administratif, technique et moral années 2011-2013 (préparation de l’AG de novembre 2013)

Chers membres de l’association Musique Libre !  nous organisons une AG ce mois de novembre 2013.
Trois points seront à l’ordre du jour :
  1. Bilan de ces deux dernières années de la vie de l’association.
  2. Voter le bureau de l’association.
  3. Statuer sur la situation vis-à-vis de Pragmazic.
En vue de préparer cet événement vous trouverez ci-après un compte rendu des orientations de l’association Musique Libre ! pour la période fin 2011 jusqu’à aujourd’hui. https://musique-libre.org/asso/?p=42
Le bureau actuel a été élu le 5 novembre 2011. Il est composé de :
  • Alain Imbaud (aka Aisyk), Président.
  • Étienne Rouge (Tumulte), Trésorier.
  • Simon Chanson (Decay, Secrétaire.
Ci-joint le lien vers les orientations de la dernière AG en date.
mot de passe pour les adhérents : goudroune(2011)
L’association n’a pas pu organiser une AG en 2012. Les problèmes techniques importants de la V2 ne nous ont pas donné le temps nécessaire à l’organisation de l’AG annuelle de notre association. Aussi, celle de 2013 est importante. Elle permet de valider le chemin parcouru eut égard des orientations prises par l’AG de 2011, et de donner tout pouvoir au Bureau pour qu’il puisse continuer dans ce sens pour le futur de l’association. Pour faciliter la prise de décision des adhérents, nous élaborons donc un historique de nos actions. Nous choisissons de trier ces actions en différentes parties, administratif, technique et événements afin que vous puissiez mieux décider de l’avenir de l’association et voter en connaissance de cause pour le nouveau Bureau et les orientations proposées.

Administratif et financier

Notre première année a été prise par de nombreux soucis administratifs, qui ont pris beaucoup de temps, notamment dus à l’envoi tardif de nos courriers et archives (janvier 2012).
De novembre 2011 à fin 2012 :
  • Transfert de l’association de son ancien siège à Bordeaux à son nouveau siège de Lyon.
  • Démission de Christophe E (février 2012), pour raisons professionnelles.
  • Règlement et mise à jour de la situation de l’association vis-à-vis de l’URSSAF (lié à notre ancienne activité salariale (Rico)).
  • Mise à jour de la base de donnée des adhérents et relance sur les cotisations.
  • Désabonnements à Orange Mobile, Free (freebox), changement d’adresse administrative, changement d’adresse banque, assurance, poste.
A partir d’Octobre 2012 jusqu’à aujourd’hui :
  • Gel des adhésions et des relances de cotisations (car le site est en travaux).
  • Dossier de subvention Région Rhône Alpes, fond SCAN (février 2013).
  • Notice Krakatoa remise à jour. (mallette pédagogique à destination des artistes / labels à diffusion nationale).
  • Mise à jour et migration de la documentation.
  • Mise à jour des notices IRMA.

Financier

Avec des frais fixes à hauteur de 17,15 € par mois (banque, assurance), soit 205,80 € par an, l’association est viable avec les dons sporadiques des membres (233 € sur l’année 2013 en date du 1er octobre sur Paypal). Il est à noter que les dons ont énormément baissé entre l’année 2012 et l’année 2013, passant de 1300 € à 233 €.

Néanmoins, le projet Dogmazic est une grosse charge pour l’association (environ 3000 € par an) et la décision de remise de dette à la société Pragmazic a largement grévé nos finances.

Septembre 2012

Dans le contexte particulier de la situation de Pragmazic et parce que nous faisons entièrement confiance en Pragmazic sur les informations que la société nous a communiqué, nous avons rédigé une lettre de remise de dette à Pragmazic concernant les dettes de la société à l’égard de l’association. C’est une grave décision de l’association (à hauteur de 20 000€), qui met en péril en partie la structure, mais pour nous, il était nécessaire de sauvegarder Pragmazic en leur donnant un gage de notre soutien.

Novembre 2012

Il restait à peu près 2700 € sur le compte du fond de soutien à la Musique Libre. Nous avons décidé de l’utiliser pour développer la V3 du site. L’hébergement et le transfert des serveurs a pu être possible grâce au fond de soutien. La décision a été prise en concertation avec des anciens membres du CA.

2013 et évolutions futures

Depuis l’épuisement de cette somme, une partie des frais fixes de l’année 2013 est assurée par les membres. Pour le reste, Tumulte a avancé près de 1700 € afin d’assurer le paiement des serveurs et leur migration.

Événements passés

Les événements permettent de rencontrer des partenaires, des acteurs locaux, de faire lien avec d’autres structures qui œuvrent dans le même sens que nous. Que ce soient les rencontres informelles ou les présentations et animation d’ateliers ou de débats, cela montre la présence de Dogmazic dans le réel.

  • Rencontre avec les membres de la LAL (novembre 2011).
  • Rencontre avec Cédric Claquin de CD1D (secrétaire général, chargé de com’ – Accessoirement manager K2R).
  • Rencontre dans le cadre des dialogues régionaux avec Hadopi (Bibliothèque Part Dieu).
  • Rencontre avec la Médiathèque d’Oullins.
  • Stand au Festival Ça Fait Zizir (septembre 2012).
  • CC / Sacem, pétition et communication (janvier 2012).
  • Lien avec Linux MAO.
  • Participations à Primevère, salon de l’écologie et des alternatives, avec l’espace logiciels libres Rhône Alpes. (mars 2012).
  • Participation à Tant Libre (juin 2012).
  • Soirée Débat sur « Je crée, mais après ? » http://www.agendadulibre.org/showevent.php?id=7568
  • Soirée projection film « Good Copy Bad Copy » dans le cadre de l’événement mondial « Villes en Biens Communs ». https://musique-libre.org/?p=661
  • Veille sur C3S, évolutions droit d’auteur, participation à la soirée de fondation de la C3S début octobre 2013.

Technique

La première année n’a pas pu être consacrée au développement de la V3, conformément à la décision de l’AG de novembre 2011. La V2 a pris énormément de temps de développement et corrections diverses. De plus, une rationalisation de l’architecture des serveurs a été nécessaire afin de développer la V3 sur des bases saines.

De novembre 2011 à été 2012

  • Tentative de correction des nombreux bugs de Dogmazic.net. En n’ayant personne pour nous expliquer le code peu commenté et non documenté (basé sur un CMS obsolète) les corrections demandèrent beaucoup de temps pour peu de résultat.
  • Rationalisation des serveurs existants.

Pendant le travail de Tumulte et de deux administrateurs bénévoles des crackeurs ont profité des failles de logiciels obsolètes (certains composants, dont la distribution Ubuntu du serveur avaient 5 ans – soit 2 ans de plus que la durée de vie d’une LTS).

Il est apparu des bannières de pubs insérées dans le code, et les failles furent corrigées en urgence.

Été 2012

  • Transfert des données de Musique Libre ! et de Dogmazic.net sur de nouveaux serveurs (DRI).

Septembre 2012

  • Plantage de l’archive V2 dû à l’ancienne architecture, particulièrement alambiquée. Pour info, la V2 avait une structure invraisemblable reposant sur 4 serveurs. Elle utilisait même le serveur de développement pour des tâches de productions alors que, comme son nom l’indique, il est sensé être réservé au développement.

A partir de là, c’était soit la V2, soit la V3. En terme de temps et d’énergie, il en aurait fallu autant pour les deux. A partir de là, la V2 fut définitivement abandonnée.

Octobre 2012

  • Décision de fermer Dogmazic.net V2 et de se lancer dans le développement de la V3 de Dogmazic.net.

Tumulte posa sa démission après deux ans en tant qu’ingénieur développeur dans une grosse boite lyonnaise afin de se consacrer à temps plein sur la V3.

Septembre 2013

  • Lancement de l’alpha de la v3 de Dogmazic.

Pragmazic

  • Septembre 2012 : Réunion skype avec Pragmazic, étaient présents Tumulte, Aisyk, Mr_Ersatz, Xulops et Christophe_E. Au cours de cette réunion il nous est apparu que Pragmazic était dans une situation financière délicate et nous avons alors pris la décision d’annuler la dette qu’avait contracté Pragmazic vis-à-vis de Musique Libre ! (qui s’élevait à plus de 20 000 euros pour le Fond de Soutien). La société Pragmazic nous annonce alors qu’elle n’a plus qu’un salarié, mais qu’elle travaille sur une nouvelle interface pour les bornes ainsi qu’une commande importante de bornes pour les médiathèques de Choisy.
  • Novembre 2012 : Coupure de la V2 suite à de graves soucis conjoints de serveurs et dans le module Paypal du site.
  • Décembre 2012 : Décision de se focaliser sur la V3, Pragmazic ayant toutes les informations techniques nécessaires pour la tenue de la V2 en ligne pour ses bornes.
  • (fin) Décembre 2012 : DRI (hébergeur de Dogmazic) nous informe qu’ils n’ont plus de contact avec Pragmazic.
  • (début) Janvier 2013 : Appel de Tumulte à Pragmazic pour la remise en ligne de la V2 (chapeautée par Pragmazic) avec l’aide de développeurs bénévoles motivés (sans réponse).
  • Mai 2013 : Pragmazic nous demande un devis financier sur la mise à disposition des archives de Dogmazic avec une réflexion poussée autour des nouveaux usages en médiathèques des bornes. Nous demandons à Pragmazic des informations afin de répondre en connaissance de cause : aucun retour.
  • Juin 2013 : Pragmazic annonce la livraison de 21 bornes pour les médiathèques de Choisy-le-Roi.
  • Juillet 2013 : Pragmazic nous propose de gracieusement inclure sur leurs nouvelles bornes leur back-up de la v2 de Dogmazic, ce que nous avons refusé car il était temps de reconsidérer le partenariat entre Pragmazic et Musique Libre !.

Orientations proposées

L’association doit absolument trouver de l’argent ainsi que des militants cette année. L’hébergement du site et donc son existence en dépendent. Aussi, les énergies ne sont pas inépuisables et celles des militants déjà engagés dans l’association peuvent aussi faillir.

  1. Priorité à la V3. La V3 permettra de faire un appel bienvenu pour que nombre de personnes s’intéressent au projet de Dogmazic et ainsi soit adhèrent à l’association, soit donnent un peu d’argent pour qu’elle fonctionne. Sans site internet, sans archive, Dogmazic n’est plus.
  2. Poursuivre le rapprochement avec le C3S. Cette société de gestion européenne est une initiative très intéressante. Elle permettra à de nombreux artistes de passer outre la Sacem et de rester dans la culture libre au sens large.
  3. Trouver de nouvelles ressources. Le dossier de subvention n’a pas abouti positivement, mais nous avons d’autres cordes à notre arc ! La campagne de don, la vente de t-shirts, de compilations, sont des idées déjà retenues mais qui ont eu du mal à être concrétisées depuis, concrétisons-les cette année !
  4. Travailler à des partenariats locaux forts. Suite à notre déménagement, Dogmazic s’est fait connaître localement. beaucoup nous connaissent, dans le libre, mais nous avons encore du travail à faire dans les milieux culturels.
  5. Fédérer les cultures libres. Ce tout petit milieu ne mène que très peu d’initiatives communes et ne partage presque rien. Pourtant il y a des liens à faire entre les diverses associations, les développeurs de logiciel libres de musique et autres acteurs. Musique Libre ! est au carrefour de ce petit monde. Profitons-en pour mettre en place les coopérations !
  6. Inventer l’économie de la culture libre. Il y a un foisonnement de nouveau sites de paiement (crowdfounding et micro-paiements en tout genre) mais aucun d’eux ne sait s’affranchir du marketing ou de la compétition ; en résulte des inégalités différentes mais toujours aussi présente. Inventons-mieux.
  7. Mettre en place des outils que seule la culture libre peut se permettre. Dogmazic n’est qu’un début. SpiderJessica, Wreck a Tour… Ces projets sont plus que jamais d’actualité !

Tant Libre : Festival du partage, des arts et du savoir

Vous vouliez venir mais ne l’aviez pas noté dans votre agenda, heureusement, que nous sommes là pour vous rappeler le déroulement du Festival TANT LIBRE (Fête du partage, des arts et des savoirs) ce Week End (du 1 au 3 juin) à Meyzieu (Grand Lyon, Tramway T3 depuis Lyon Part Dieu ou Vaulx-en-Velin la Soie, piste cyclable tout le long) !

Art Libre // Logiciel Libre // Biens Communs // Open Source // Partage // Accès à une Connaissance Collective // Libre Diffusion // Licences Libres // Économie // Alternative // Participation // Démocratie // Éducation Populaire

Au programme :

Espace Jean Poperen :
# Nuit JAHTARI le vendredi jusqu’à l’aube et les premiers tram (Jahtari Riddim Force + Roots Ista Posse + Volfoniq + Tapes)
# Concert Folk Rock le samedi soir (Angil & the Hiddentracks + Jullian Angel)
# Buvette artisanale et restauration rapide maison

Cinéma :
# 5 séances de cinéma
# 6 conférences et débats

Médiathèque
(en journée) :
# Expo
# auteurs de BD

Parc République :
# Spectacle de rue pyrotechnique avec « Cessez L’Feu » le vendredi soir

Salle des Fêtes
(en journée) :
# Install Party (mettez Linux sur votre ordinateur)
# Jeux vidéos
# Ateliers de création numérique
# Projection documentaire
# Expo
# Forum de stands
# Sérigraphie artisanale
# Buvette artisanale et restauration rapide maison
# Coin repos

Le programme détaillé sur www.tant-libre.fr ou à télécharger ICI en pdf

Alors à ce week end !
Et RDV jeudi soir place Colbert pour un concert de lancement dans le centre de Lyon (Keiko Tsuda + Sebka Chott) dès 20H

L’équipe d’artischaud
www.artischaud.org

A propos de l’expérience SACEM / Creative Commons

MISE À JOUR 2017

À ce jour près de 1500 œuvres de près de 100 auteurs/compositeurs sont concernées par cette expérience (Chiffres CSPLA, mars 2017).

La SACEM et Creative Commons viennent d’annoncer la mise en place d’une expérience pour une durée de 18 mois, permettant aux sociétaires de la SACEM de « développer la promotion de leurs œuvres » en ayant recours, tout en continuant à confier la gestion de leurs œuvres à la SACEM, aux licences Creative Commons, option Non-Commerciale (CC BY-NC / CC BY-NC-SA / CC BY-NC-ND version 3.0 France).[1]

Jusqu’à présent, la SACEM avait toujours officiellement refusé une telle compatibilité.

Depuis leur création, le collectif Revolution Sound Records[2], l’association Musique libre ![3] avec sa plateforme Dogmazic[4] militent et œuvrent pour la reconnaissance et la promotion de l’usage des licences dites « libres[5] » ou ouvertes. Dans ce cadre strict, nous pouvons dire que la prise en compte de ces pratiques et outils juridiques par la SACEM semble être une avancée… si elle prend ces outils pour ce qu’ils sont : une philosophie du partage.

Toutefois, face à la forme que prend cet accord, nous ne pouvons être que critiques devant cet effet d’annonce de la SACEM, soutenu par la fondation Creative Commons et son chapitre français.

Critiques concernant le modus operandi pour arriver à cette expérience, car nombre d’acteurs du mouvement du Libre (associations, labels, auteurs, mélomanes) ont été exclus des débats, et leurs différents points de vue et expériences, les rares fois où ils ont été entendus, ont été ignorés.

Critiques concernant la base « juridique » de l’accord, à savoir la version 3.0 France des licences CC (licence en cours de transcription, avec une évolution plus que contestable vers une augmentation des responsabilités de l’acceptant[6]). Nous nous étonnons aussi de voir que CC France continue d’ignorer les nombreuses réserves à l’encontre de cette version, réserves portées par certains acteurs du mouvement du Libre (acteurs de terrain en prise directe avec les usages au quotidien des licences libres et ouvertes).

Critiques envers la volonté de la SACEM (avec le poids qui est le sien — celui d’un monopole de fait) de baliser la notion d’usage commercial au sein de ces licences, et ce en exonérant l’auteur de toute responsabilité. De plus, il apparaît clairement que cette définition engendre déjà des problèmes concernant certains lieux comme les bibliothèques ou les médiathèques(7), certains sites de diffusion portés par des association loi 1901 (Dogmazic, RSR…), certaines initiatives et certains outils (bornes Pragmazic[8], netlabels, web radios).

Critiques et prudents envers la dialectique employée par cette annonce dans laquelle l’utilisation de licences libres ou ouvertes est considérée UNIQUEMENT comme un outil de promotion, dont la gratuité serait le seul argument, remisant au loin la philosophie et l’éthique liées au mouvement du libre et portées par un grand nombre d’auteurs et de mélomanes promoteurs des licences libres ou ouvertes.
« Libre » ne signifie pas gratuit, mais implique un autre rapport entre le créateur et le public.

Pour nous, membres de collectifs, d’entreprises et d’associations d’auteurs et de mélomanes, la musique libre est partie prenante d’une réflexion autour des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels de la création et de la diffusion musicale. Elle n’est pas un simple outil promotionnel au service de l’industrie musicale.

Les termes de cet accord montrent que la SACEM ne sort pas de son conservatisme. La SACEM pose des limites qui rendront la libre diffusion presque inapplicable pour ses propres membres et qui vont apporter aux actuels usagers des licences libres et ouvertes beaucoup de confusion, entraînant par la même occasion une insécurité juridique fâcheuse pour le public.

Ignorant les fondements de la culture libre, la SACEM s’impose (avec l’aide hélas du chapitre français de la fondation CC) sur un terrain qui s’est construit sans elle. L’ère de la simpliste dichotomie « amateurs / professionnels » est révolue : la musique sous licences libres ou ouvertes a désormais accédé à la reconnaissance par sa qualité, son pluralisme et sa diversité.

Des efforts de pédagogie doivent être poursuivis afin de démontrer qu’une alternative est réelle, que la musique sous licences libres ou ouvertes (au-delà d’un moyen d’expression et de visibilité) est aussi un acte philosophique, parfois militant ou revendicatif.

Nous appelons le chapitre français de la fondation CC à s’appuyer de nouveau sur la communauté du mouvement du Libre, à nous entendre, à prendre en considération nos revendications ou idées d’évolution, à ne plus se murer derrière un silence hautain et surtout à ne plus parler en notre nom. CC France n’est pas l’unique dépositaire du Libre en France (pas plus que la fondation CC ne l’est dans le monde), et il existe bien d’autres licences utilisées(9)).

Par conséquent, nous continuerons à ne pas diffuser d’œuvres d’artistes sociétaires de la SACEM, y compris ceux ayant opté pour une licence CC, tant que la SACEM n’aura pas corrigé sa définition de la non-commercialité, et qu’elle limitera l’expérience à des licences faisant peser des risques juridiques sur les utilisateurs.

De plus, les nouvelles orientations de CC France vers une culture libre uniquement promotionnelle sont très éloignées de notre façon de voir les choses concernant le lien entre le donnant droit et l’acceptant. Nous refusons de plonger l’acceptant dans l’insécurité juridique qui découle de la déresponsabilisation de l’ayant droit. Cela nous oblige à exclure et à refuser toutes les œuvres placées sous une licence CC version 3.0 France.

Nous appelons les acteurs du Libre partageant nos points de vue et perspectives à réfléchir COLLECTIVEMENT à la mise en place d’outils pour donner un réel cadre éthique à NOTRE vision du Libre et pour permettre au mouvement des cultures libres d’être réellement représenté, afin de pouvoir peser dans les débats à venir.

21 janvier 2012
Le collectif REVOLUTION SOUND RECORDS
http://www.revolutionsoundrecords.org
L’association MUSIQUE LIBRE !
http://www.dogmazic.net/

(1) : http://creativecommons.fr/549/
(2) : http://www.revolutionsoundrecords.org/
(3) : http://asso.dogmazic.net/
(4) : http://www.dogmazic.net/
(5): http://fr.wikipedia.org/wiki/Licence_libre
(6): http://aisyk.blogspot.com/2011/12/evolution-des-articles-5-et-6-des.html
(7): http://scinfolex.wordpress.com/2012/01/10/accord-sacemcreative-commons-quelles-incidences-sur-les-usages-collectifs/
(8) : http://www.pragmazic.net/
(9) : http://wiki.vvlibri.org/index.php?title=Tableau_Licences et http://www.dogmazic.net/static.php?op=copyleftLicence.html&npds=-1

En supplément, voici une communication que l’Association Musique libre! avait envoyé à la Sacem en 2010 qu prouve bien que nos revendications ont été envoyé il y a longtemps et qu’elles n’ont pas été prises en comptes à l’époque.

Communication de l’Association Musique Libre! du 6 mai 2010.

Pour ajouter votre signature à ce communiqué :
http://www.revolutionsoundrecords.org/index.php?e=page&id=957