Qui l’eut cru ? Une fédération indonésienne de netlabels a vu le jour en 2012. Et parmi ce foisonnement culturel et musical, le netlabel KANAL30, dont voici sa dernière sortie !
Au menu de Becuz – Epilog du noise rock, indie rock.
Qui l’eut cru ? Une fédération indonésienne de netlabels a vu le jour en 2012. Et parmi ce foisonnement culturel et musical, le netlabel KANAL30, dont voici sa dernière sortie !
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Chabane’s Records présente :
Thy Apokalypse – Fragment Troisième
6 titres de Black Metal/Electro-indus Disponible en CD et en téléchargement libre (cliquer ici)
Ou copier/coller le lien : https://archive.org/download/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme/THY_APOKALYPSE-Fragment_3.zip
Disponible également en torrent : https://archive.org/download/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme_archive.torrent
Chabane’s Records:
http://www.chabanesrecords.c.la http://www.facebook.com/Chabanesrecords https://twitter.com/#!/chabanesrecords http://www.youtube.com/user/ChabanesRecs
THY APOKALYPSE :
http://thyapokalypse.free.fr/ https://www.facebook.com/thyapokalypseofficial https://thyapokalypseofficial.bandcamp.com/
Une fois n’est pas coutume, voici une news musicale avec la dernière release du netlabel LibreCommeLair (LCL) !
Cet album est une sélection que nous avons fait parmis plus de 240 morceaux du très prolifique producteur berlinois Don Goliath. Choisir entre toutes ces perles a été un travail de titan, nous espérons que vous les apprécierez autant que nous ! »
LCL – Juillet 2014
Plus d’infos : http://www.lclweb.org/audio_lp_lcl40.htm#sthash.EqSSxZ2z.dpuf
Une fois n’est pas coutume, entre diverses nouvelles concernant la migration du site, et notre dernière AG, voici une news sur la musique !
On en oublierai presque que Musique Libre est un site avant toutes choses, de musiques.
Cette liste est tirée du forum Machinery Attack, un site spécialisé dans la musique industrielle, donc la sélection est forcément spécialisée dans ce domaine, mais pas que.
Vous trouverez ici une liste d’organisations (labels, blogs, associations…) proposant de télécharger gratuitement et légalement les travaux de musiciens en tous genres.
De bonnes découvertes vous attendent ! Larry.
MACHINATION… « L’art ancien de délimiter des espaces s’opère désormais avec de nouveaux raffinements. Des extensions technologiques ouvrent la perspective de fructueuses combinaisons avec les pierres, le béton, les grillages, les barbelés ou les haies.
Ces nouvelles clôtures peuvent être composées de capteurs thermiques et acoustiques, de radars détecteurs de mouvement ou encore de caméras de surveillance. Connectées les unes aux autres, ces technologies devraient permettre un monitoring constant et automatisé de zones protégées. Ensemble, elles dessinent les contours d’une enceinte dite « virtuelle », capable d’appréhender l’intrusion d’un corps étranger ou, à l’inverse, l’évasion d’un corps indigène. » [1].
Pour cette quinzième édition du festival AVATARIUM, l’association AVATARIA fêtera un quart de siècle d’existence… Fort de cette jeunesse retrouvée le festival se déplace d’avril mai (du 15 au 18) pour encore plus de chaleur humaine. Découvrez un programme dense (danse ?) fait d’ateliers, de concerts, de performances, de conférences et expo !
Mardi 13 mai | le Méliès | 20h | prix libre
[AVATARIUM #15] PROGRAMME & DETAILS
Conférence « Le Libre est un outil de maîtrise technologique, a-t-il des limites ? Qu’en est-il d’un Libre qui se passerait de l’informatique et des réseaux ? » par Simon Chanson, secrétaire de « Musique Libre ! » et président de « Formats Libres »
Projection du film « The Nanook Incident« , montage autogène du film Nanouk l’Esquimau (Nanook Of The North) de Robert Flaherty (1922).
Simon Chanson est musicien et photographe, il est aussi, depuis 2011, secrétaire de « Musique Libre ! » et président de « Formats Libres » (association de promotion de l’Art Libre).
Il travaille sur l’inclusion de l’Art dans le Libre et la considération du mouvement Libre comme un mouvement d’Art contemporain à part entière.
Ces dernières années, des actions localisées, éclatées, fébriles, ont enfanté une contestation amoureuse d’elle-même, une galaxie d’impatiences et d’impuissances, une succession de découragements
Serge Halimi, Stratégies pour une reconquête, Le Monde Diplomatique, Septembre 2013.
Cette citation de Serge Halimi s’inscrit dans un article qui vise à donner des pistes aux militants de tous poils pour mettre en place une action efficace pour rétablir un peu de justice dans ce bas monde. Or, il me semble que cette dernière s’applique parfaitement au mouvement du libre. Malgré les fleurs que nous nous envoyons à longueur de forum, je constate année après année que les gens s’usent et se renfrognent faute de véritables victoires…
J’ai longtemps cru au mythe fondateur du Libre : les licences libres allaient faire naître toute une panoplie de pratiques tellement fabuleuses qu’elles emporteraient dans un raz-de-marée les pratiques privatrices. Je nous croyais invincibles car, tel le virus, nous étions tenaces, mutants et contagieux !
Je n’ai jamais cessé une seul seconde de croire que le partage et la culture (du) libre allait améliorer les choses, et je m’émerveille tous les jours des prouesses des hackers et des partageux de tout pays. Cependant, il y a un aspect de mon conte de fée que j’ai dû remettre en question : les outils (juridiques, techniques, virtuels,…) que nous fabriquons ne sont pas magiques. Non seulement ils peuvent devenir inutiles si on s’en sert mal, mais ils peuvent aussi être utilisés contre nous !
Cette introduction sonne comme un tas d’évidences et vous commencez peut-être à croire que je vous prends pour des buses ! Il n’en est rien, et si je prends la peine de poser tout ça par écrit, c’est bel et bien parce que la croyance que les licences libres se suffisent à elles mêmes est diablement tenace dans notre mouvement !
Certes, cet outil -comme tout outil- aura permis, par sa seule existence, des changements et des avancées significatives. Cependant -comme tout outil- il ne fera jamais rien de plus que ce qu’on lui fera faire !
Il y a beaucoup d’exemples d’outils fabuleux porteurs d’espoirs qui ont été vidés de leur sève. L’un d’entre eux se trouve d’ailleurs juste sous votre nez. Je parle bien entendu d’Internet !
Internet, porte en lui les germes de l’abolition des frontières, du partage sans limite, de la communication sans barrières… Cependant cela n’est pas si simple, car dès qu’un outil est potentiellement source de pouvoir (ou de perte de pouvoir), il devient source d’enjeux.
Or, bien qu’internet soit un espace virtuellement infini, nous constatons de plus en plus que ces enjeux ne peuvent pas coexister pacifiquement. C’est d’ailleurs pour cela que la Quadrature du Net, l’April ainsi que bien d’autres associations doivent se battre quotidiennement pour éviter que les pousses de liberté semées par les pionniers du net se retrouvent écrasées par un centre commercial virtuel géant.
Ce qui est vrai pour internet l’est tout autant pour les licences libres. Après avoir bossé 2 ans dans une boite qui vend de l’open-source, je puis vous affirmer que les quatre libertés fondamentales ne changent que très peu les pratiques quotidienne d’un éditeur de logiciel. Il s’agit d’un argument de vente efficace mais les relations fournisseurs/clients obéissent aux mêmes règles que celles d’un éditeur propriétaire. Il en va de même pour la culture : récemment, la SACEM nous aura également prouvé qu’il suffisait d’un accord pour réduire les Creative Commons au rang de vulgaire objet promotionnel pour leurs sociétaires
Ces détournements des licences libres prouvent bien qu’un outil doit être un moyen et non une fin. Ça paraît relever du bon sens, mais force est de constater que les libristes affichent (pour la plupart) la diffusion des licences libre comme unique objectif ; il est très rare de voir des gens se questionner sur ce qui se passera après ( que faire si ça marche ? que faisons-nous si ça ne marche pas ?).
Or cela pose de nombreux problèmes :
En d’autres termes, toute discussion de l’outil est confondue avec une discussion sur le but, ce qui fausse complètement tout débat. Pour filer ma métaphore de trou, c’est comme si vous disiez à votre collègue que sa mèche n’est pas bonne et qu’il vous rétorque : « On a besoin de percer un trou là ! Si tu comptes m’en empêcher va-t-en tu ne m’aides pas ! ». L’objectif (percer un trou) et le moyen (la mèche) sont mêlés : la discussion est impossible.
A l’inverse, il est bon de noter que l’une des principales caractéristiques du capitalisme (il faut appeler un chat un chat) est de combiner un but infiniment simpliste (accumulation maximale de richesse) avec une absence totale d’état d’âme concernant les moyens. Lorsque les licences libres sont instrumentalisées par Google, il n’y a pas de tergiversation sur le but de ses dernières : ils s’en emparent tant qu’elles présentent un intérêt et les abandonneront du jour au lendemain quand ça cessera d’être le cas !
Pour les moyens, pas de soucis : on est bon ! On a des logiciels super, des juristes super, des machines super et plein d’idées géniales ! Bref, on a toutes les meilleures mèches de perceuse du monde (oui j’aime ma métaphore). Vous l’aurez compris le problème, c’est le but. Le but lointain, grand, beau et inatteignable vers lequel on veut aller, l’horizon pour lequel on se bat. Or, là aussi il faut appeler un chat un chat : cela s’appelle un projet politique.
(au vu des incompréhensions systématique du terme « politique », un aparté s’impose !)
La Politique est une magnifique idée. Cela consiste tout bêtement à se rendre compte que l’on n’est pas seul au monde et qu’il va falloir trouver des solutions communes avec les gens de son espèce dans le respect de son environnement (ce qui ressemble pas mal au Libre quand on y pense). Or, pour beaucoup de gens, la confusion est totale entre politique, politicien, parti politique… malheureusement, cela entraîne le plus souvent un rejet immédiat…
Or refuser le Politique revient implicitement à laisser les pleins pouvoirs aux professionnels de la politique (qui sont, sans surprise -depuis les années 80- les premiers à entretenir une idée de fin de la politique et de fin des idéologies). Le principe d’une élite qui refuse que le bas peuple l’ampute de ses privilèges est quelque chose que l’on retrouve aussi dans le débat musiciens amateurs vs professionnels.
Il n’y a pas un projet politique, mais des projets politiques ! Sauf que, vu que personne ne prend la peine d’identifier clairement ses buts, le mouvement du libre finit par ressembler à une galère où chaque rameur s’active dans une direction sans savoir où les autres veulent aller (et sans savoir trop où lui-même veut aller) ! Or, lorsque que personne ne rame à l’unisson, tout le monde s’épuise avec, en prime, la frustration de voir notre beau bateau emporté par le courant dominant.
Il serait grand temps d’arrêter de ramer n’importe comment et de savoir qui veut aller où ! Pour prendre un exemple extrême (mais réel) : certains voient le libre comme d’un outil de lutte contre le capitalisme tandis que d’autres y voient un moyen de booster la compétitivité des entreprises… Peut-être vaudrait-il mieux les mettre dans des bateaux différents, n’est-ce pas ?
Si vous faites du libre parce que vous trouvez ça pratique, c’est parfait ! Je ne dis pas qu’il faut tous qu’on se mette à rêver du grand soir ! Je pointe juste du doigt le fait que sans projets politiques – en parallèle des utilisateurs a-politiques- le mouvement du libre stagnera ou disparaîtra.
Si vous faites parti d’une initiative libre et que vous y êtes pour changer le monde -et pas seulement votre ordinateur (je sais qu’il y en a parmi vous)- il faut définir vers quoi vous allez. En effet, il y a fort à parier que vous avez déjà un projet politique tacite que vous partagez avec vos collègues mais que vous n’avez jamais pris la peine de formuler. Or, clairement identifier ses buts est tout bénef. Loin de « fermer » votre initiative, c’est tout l’inverse qu’il se passera :
Comme dit plus haut, je n’ai aucun problème avec les mouvements a-politiques au sein du libre, il en faut. Cependant, si on veut qu’il reste des a-politiques qui s’enthousiasment de tout ça, il faut aussi des éclaireurs qui veulent aller percer l’horizon pour ramener de nouveaux trésors.
Qui pour voguer à contre courant pour aller vers des contrées oubliées telle que l’égalitarisme ? L’économie du don? Vers l’écologisme numérique ? Le féminisme ?
Et Musique Libre ! alors ? prenons nous les rames ?
Oyé ! Oyé !
Musique Libre ! Vous annonce avec plaisir qu’elle participera à la 15ème édition du festival Avatarium qui se tiendra à Saint Étienne du 7 au 17 Mai 2014.
A cette occasion nous organisons une soirée le 13 Mai comprenant une conférence sur le thème : « Le Libre est un outil de maîtrise technologique, a-t-il des limites ? Qu’en est-il d’un Libre qui se passerait de l’informatique et des réseaux ? » donnée par votre serviteur.
La projection du film The Nanook Incident, montage autogène du film Nanouk l’Esquimau de Robert Flaherty (1922).
Cette soirée sera une manière de fêter humblement les 10 années d’existence de Musique Libre ! Ainsi que de rendre hommage aux 15 années du festival Avatarium.
Nous serons aussi présent sur les soirées de concerts du festival avec un stand d’information pour parler avec tous de musique, de libre et de tout ce qui s’en rapproche de près ou de loin.
Comme d’habitude si vous souhaitez nous donner un coup de main sur l’organisation de cette soirée ou du stand, votre aide est la bienvenue.
Librement,
L’association Musique Libre.
« L’industrie de la musique est une « économie de superstar », c’est-à-dire qu’une très petite part des artistes et des œuvres représente une portion disproportionnée de tous les revenus. »
C’est ce que démontre en creux l’analyse de Mark MULLIGAN, chiffres et graphiques à l’appui. La musique, les artistes, les œuvres comme des produits, vendus en supermarché, cadenassés par les DRM (itunes et cie), condamnés à la pauvreté auditive (voir la qualité d’écoute de Deezer)… Avec tout ce tableau, beaucoup disent et sont persuadés, de manière un peu fataliste qu’on ne peut rien y changer, que la SACEM (qui engraisse bien plus les éditeurs et les plus gros auteurs qu’elle n’aide les plus petits) ne peut être évitée… Or des alternatives existent. Parmi celles-ci, Dogmazic et l’association Musique Libre.org permettent de changer un peu les choses. Depuis près de 10 ans, l’association œuvre auprès des artistes, autorités, labels pour que cette alternative existe, vive et soit reconnue. Autant vous dire que c’est le pot de terre contre le pot de fer ! Mais c’est en y allant avec nos mains, dans cette tonitruante boue remplie de nombreuses pépites qu’on y arrive. C’est aussi en voyant les trésors cachés du domaine publique, des usages des licences libres qu’on trouve toute l’énergie suffisante pour faire face. Mais c’est aussi avec votre aide, précieuse depuis tant d’années, que nous pouvons nous passer de publicités, que nous pouvons travailler pour l’intérêt commun, celui des cultures, de l’accès aux cultures et de la réappropriation des cultures par et pour tous. Vaste domaine que voici, vaste mission que nous nous donnons, mais il est vrai que tout ceci ne vivrait pas sans une prise de conscience collective du rôle de l’expression des artistes, du rôle de chacun dans notre société pour dénoncer et clamer haut et fort que la culture n’existe que si elle est libre de toutes entraves intellectuelles ou techniques.
Cette année de dixième anniversaire de notre association, de l’ouverture du site Dogmazic.net, nous permet de vous demander une contribution exceptionnelle, de participer à notre action. Nous organisons une campagne de dons massive permettant de nous donner les moyens pour faire vivre cette alternative. Merci d’avance pour votre soutien sans failles depuis tant d’années, et merci à ceux, nouvellement inscrits, qui nous soutiendrons cette année !
Pour ceux qui ont des connaissances en langues étrangères, on a besoin de vos talents pour traduire en allemand, espagnol et italien les quelques textes qui accompagneront la campagne de dons !
Si vous voulez nous suivre, voici un lien qui retrace le développement de la campagne de dons : https://trello.com/b/j9Dv7Loa/
Librement,
L’association Musique Libre.