Une compilation du netlabel canadien {AN} Eel, spécialisé dans la découverte des voix et des expérimentations !
Chronique – Naskigo
Dernière publication en date sur le site, Naskigo, par 6klop, est un court album d’électro-baroque de 7 titres pour environ 35 min de musique.
Le titre éponyme est orienté ambient-baroque, avec l’usage d’instruments classiques, là où le second : « Kalai », surprend par sa rythmique drum’n bass. Ces deux morceaux donnent une image assez claire de la musique de 6klop : des nappes planantes, parfois inquiétantes ou bruitistes, cohabitent avec des sonorités plus douces de cors, de violon ou de contrebasse.
Les morceaux décrivent des paysages assez complexe, fourmillant de détails, un joli travail d’orfèvre, comme le développement de « Mir » : sa caisse claire frottée et sa basse inversée. À la limite des larsens, le son y glisse doucement vers l’industriel, mais sans jamais n’être agressif ou brutal.Ça rappelle un peu un groupe comme Orka, si certains connaissent…
L’album se termine sur deux titres : « Crane » et « Spectre ». Le premier est plus répétitif. Ils proposent leur lot de surprises (les claviers sur l’intro de « Spectre »), ainsi que de beaux chevauchements rythmiques.
Naskigo est définitivement très visuel, il fait venir très facilement images et sensations à l’auditeur. Il n’y a nul doute qu’il puisse aussi aisément servir d’accompagnement pour d’autres arts. Les morceaux « simples » côtoient les compositions plus complexes, cela ne présage que du bon pour le prochain, si prochain il y a !
Déclaration d’indépendance du Cyberespace
Parce qu’en ce jour, John Perry BARLOW est décédé à l’âge de 70 ans et que ses apports sont immenses (archive.org, EFF, Grateful Dead…), voici la Déclaration d’indépendance du Cyberespace qu’il a écrite en 1996.
Hier, l’autre grand invertébré à la Maison Blanche a signé le Telecom « Reform » Act of 1996, tandis que Tipper Gore prenait des photos numériques de l’événement pour les inclure dans un livre appelé 24 heures dans le Cyberespace [24 Hours in Cyberspace].
On m’avait aussi demandé de participer à la création de ce livre en écrivant quelque chose d’approprié à la circonstance. Étant donné l’horreur que serait cette législation pour l’Internet, j’ai jugé que le moment était bien choisi pour faire acte de résistance.
Après tout, le Telecom « Reform » Act, qui est passé au Sénat avec seulement 4 votes contre, rend illégal, et punissable d’une amende de 250 000 dollars, de dire « shit » en ligne. Comme de dire l’un des 7 mots interdits dans les médias de diffusion grand public. Ou de discuter l’avortement d’une façon ouverte. Ou de parler des fonctions physiques autrement que dans des termes purement cliniques.
Cette législation cherche à imposer des contraintes sur la conversation dans le Cyberespace plus fortes que celles qui existent aujourd’hui dans la cafétéria du Sénat, où j’ai entendu des indécences colorées dites par des sénateurs des États-Unis à chaque fois que j’y ai dîné.
Cette loi a été mise en oeuvre contre nous par des gens qui n’ont pas la moindre idée de qui nous sommes, ni où notre conversation est conduite. C’est, comme l’a dit mon ami et rédacteur en chef de Wired Louis Rosseto, comme si « les analphabètes pouvaient vous dire quoi lire ».
Eh bien, qu’ils aillent se faire foutre.
Ou, de façon plus pertinente, prenons maintenant congé d’eux. Ils ont déclaré la guerre au Réseau. Montrons-leur combien rusés, déroutants et puissants nous pouvons être pour nous défendre.
J’ai écrit quelque chose (avec toute la pompe appropriée) qui je l’espère deviendra un des moyens dans ce but. Si vous le trouvez utile, j’espère que vous le ferez passer aussi largement que possible. Vous pouvez omettre mon nom si vous voulez, parce que je ne me soucie pas qu’on me crédite du texte. Vraiment pas.
Mais ce que j’espère, c’est que ce cri trouvera un écho dans le Réseau, changeant et croissant et se multipliant, jusqu’à devenir un grand hurlement égal au crétinisme qui vient de nous être infligé.
Voici donc…
Déclaration d’indépendance du Cyberespace
Seule l’erreur a besoin du soutien du gouvernement. La vérité peut se débrouiller toute seule.
—Thomas Jefferson, Notes on Virginia
Gouvernements du monde industriel, vous géants fatigués de chair et d’acier, je viens du Cyberespace, le nouveau domicile de l’esprit. Au nom du futur, je vous demande à vous du passé de nous laisser tranquilles. Vous n’êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n’avez pas de souveraineté où nous nous rassemblons.
Nous n’avons pas de gouvernement élu, et il est improbable que nous en ayons un jour, aussi je ne m’adresse à vous avec aucune autre autorité que celle avec laquelle la liberté s’exprime. Je déclare l’espace social global que nous construisons naturellement indépendant des tyrannies que vous cherchez à nous imposer. Vous n’avez aucun droit moral de dicter chez nous votre loi et vous ne possédez aucun moyen de nous contraindre que nous ayons à redouter.
Les gouvernements tiennent leur juste pouvoir du consentement de ceux qu’ils gouvernent. Vous n’avez ni sollicité ni reçu le nôtre. Nous ne vous avons pas invités. Vous ne nous connaissez pas, et vous ne connaissez pas notre monde. Le Cyberespace ne se situe pas dans vos frontières. Ne pensez pas que vous pouvez le construire, comme si c’était un projet de construction publique. Vous ne le pouvez pas. C’est un produit naturel, et il croît par notre action collective.
Vous n’avez pas participé à notre grande conversation, vous n’avez pas non plus créé la richesse de notre marché. Vous ne connaissez pas notre culture, notre éthique, ni les règles tacites qui suscitent plus d’ordre que ce qui pourrait être obtenu par aucune de vos ingérences.
Vous prétendez qu’il y a chez nous des problèmes que vous devez résoudre. Vous utilisez ce prétexte pour envahir notre enceinte. Beaucoup de ces problèmes n’existent pas. Où il y a des conflits réels, où des dommages sont injustement causés, nous les identifierons et les traiterons avec nos propres moyens. Nous sommes en train de former notre propre Contrat Social. Cette manière de gouverner émergera selon les conditions de notre monde, pas du vôtre. Notre monde est différent.
Le Cyberespace est fait de transactions, de relations, et de la pensée elle-même, formant comme une onde stationnaire dans la toile de nos communications. Notre monde est à la fois partout et nulle part, mais il n’est pas où vivent les corps.
Nous sommes en train de créer un monde où tous peuvent entrer sans privilège et sans être victimes de préjugés découlant de la race, du pouvoir économique, de la force militaire ou de la naissance.
Nous sommes en train de créer un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, aussi singulières qu’elles soient, sans peur d’être réduit au silence ou à la conformité.
Vos concepts légaux de propriété, d’expression, d’identité, de mouvement, de contexte, ne s’appliquent pas à nous. Ils sont basés sur la matière, et il n’y a pas ici de matière.
Nos identités n’ont pas de corps, c’est pourquoi, contrairement à ce qui se passe chez vous, il ne peut pas, chez nous, y avoir d’ordre accompagné de contrainte physique. Nous croyons que c’est de l’éthique, de la défense éclairée de l’intérêt propre et de l’intérêt commun, que notre ordre émergera. Nos identités peuvent être distribuées à travers beaucoup de vos juridictions. La seule loi que toute nos cultures constituantes pourraient reconnaître généralement est la règle d’or [« Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent », NdT]. Nous espérons pouvoir bâtir nos solutions particulières sur cette base. Mais nous ne pouvons pas accepter les solutions que vous tentez de nous imposer.
Aux Etats-Unis, vous avez aujourd’hui créé une loi, le Telecommunications Reform Act, qui répudie votre propre Constitution et insulte les rêves de Jefferson, Washington, Mill, Madison, Tocqueville et Brandeis. Ces rêves doivent maintenant renaître en nous.
Vous êtes terrifiés par vos propres enfants, parce qu’ils sont natifs dans un monde où vous serez toujours des immigrants. Parce que vous les craignez, vous confiez à vos bureaucraties les responsabilités de parents auxquelles vous êtes trop lâches pour faire face. Dans notre monde, tous les sentiments et expressions d’humanité, dégradants ou angéliques, font partie d’un monde unique, sans discontinuité, d’une conversation globale de bits. Nous ne pouvons pas séparer l’air qui étouffe de l’air où battent les ailes.
En Chine, en Allemagne, en France, à Singapour, en Italie et aux Etats-Unis, vous essayez de confiner le virus de la liberté en érigeant des postes de garde aux frontières du Cyberespace. Il se peut que ceux-ci contiennent la contagion quelque temps, mais ils ne fonctionneront pas dans un monde qui sera bientôt couvert de médias numériques.
Vos industries de plus en plus obsolètes se perpétueraient en proposant des lois, en Amérique et ailleurs, qui prétendent décider de la parole elle-même dans le monde entier… Ces lois déclareraient que les idées sont un produit industriel comme un autre, pas plus noble que de la fonte brute… Dans notre monde, quoi que l’esprit humain crée peut être reproduit et distribué à l’infini pour un coût nul. L’acheminement global de la pensée n’a plus besoin de vos usines.
Ces mesures de plus en plus hostiles et coloniales nous placent dans la même situation que ces amoureux de la liberté et de l’autodétermination qui durent rejeter les autorités de pouvoirs éloignés et mal informés. Nous devons déclarer nos personnalités virtuelles exemptes de votre souveraineté, même lorsque nous continuons à accepter votre loi pour ce qui est de notre corps. Nous nous répandrons à travers la planète de façon à ce que personne puisse stopper nos pensées.
Nous créerons une civilisation de l’esprit dans le Cyberespace. Puisse-t-elle être plus humaine et plus juste que le monde issu de vos gouvernements.
Davos, Suisse
8 février 1996
Éditorial de février 2018 de linuxmao.org
C’est court, 28 jours !…
C’est bien aussi ! C’est un peu de temps économisé sur l’attente du printemps, ces deux-trois jours escamotés au mois de février. Cela ne vaut pas le mois de mai, tout aussi court avec ses jours fériés, ses ponts et sa nonchalance mais c’est comme si février abrégeait l’hiver, un peu, courageusement, juste pour nous maintenir le moral à un niveau supérieur à zéro. Autrefois, l’hiver était voué à l’entretien, à la fabrication ou à la réparation des outils. Sous nos climats, le PC ronronnera toujours, le logiciel libre restera insensible aux variations thermiques et linuxmao ignore les saisons. Alors : musique ! |
Quoi de neuf ?
Depuis la parution du dernier éditorial, nous ont rejoint : pouye, azerty1953, jppmedia, ulysse, anamix30, juliang67, sergio53, Gibson Lunaziz, Eric2007, Didier83, Lolo25, soundsuck, Chaxav, Giksy, nonorexic, lechim, shcmd, Woland, CjfduBoulais, jbtavernier, Fokeltok, rado55h, Shao, benjamin27101977, Luigi_B, elga, et Lieef.
Bienvenue à vous toutes et tous !
Un projet vient d’émerger sur linuxmao.org, il s’agit d’une création collective de création collective d’un ensemble de rythmes de base pour Hydrogen. Venez participer!
Musique sur linuxmao
Les participations à la joute n°13 sont closes, l’heure est au vote, venez commenter et noter les morceaux de nos participants.
- kmchen a publié un nouveau morceau, il nous en parle dans ce fil de forum Merci Ardour et linuxmao.
- farvardin a publié un nouveau titre, Lykos and the Prophetress, dont il nous cause dans ce fil de forum Mes musiques (chiptunes 8-bit et 1-bit, Metal et autre).
- NomysTempar propose un nouveau morceau de son groupe Cyberia, We Young People, dont il nous parle dans ce fil de forum Cyberia nouvelle formule.
- evilshit nous présente Kotobahn, album du groupe The Neo Buman Evil Alien No Trio, sur lequel il a travaillé, il en parle dans ce fil de forum TNBEANT – Kotobahn. Album enregistré et mixé entièrement sous linux.
- draffin a publié une nouvelle composition, Quatuor op.2 en la mineur, dont il nous parle dans ce fil de forum Quatuor op.2 en la mineur.
Musique libre en dehors de linuxmao
Liste de lecture des nouveautés pour le mois de Janvier 2017 chez les copains de Dogmazic .
Nouvelles du monde
Première version « 1.0 » du sous-projet ALSA Sound Open Firmware (SOF) .
La Linux Audio Conference 2018 aura lieu du 7 au 10 Juin 2018 à Berlin. Voir https://lac.linuxaudio.org/2018/ . Un appel à soumission vient d’être lancé ce mois-ci pour les personnes et/ou organisations voulant y faire une conférence, un atelier, … (voir l’article publié en juin 2017 à propos de la LAC-2017 par sub26nico et olinuxx)
Nouveautés sur LinuxMao
Des chiffres :
Le nombre de visiteurs uniques du mois de janvier 2018 est de 37046. linuxmao.org, c’est à ce jour, 6300 utilisateurs inscrits, 2286 « pages de documentation », les > 84400 messages dans les « forums », et d’autres fioritures.
D’autre part, nous avons eu 27 nouvelles inscriptions depuis la rédaction du dernier éditorial du site c’est à dire en 31 jours.
Nouvelles pages :
- coté logiciel : ZamVerb et Klystrack grâce à olinuxx
- coté matériel : Réaliser un préamplificateur microphone intégré au PC grâce à ardoisebleue
- côté tutoriel : pratique de Sox grâce à Loki Harfagr
Coté administration :
Pas grand chose du côté de l’administration pour ce mois de Janvier 2018, le train-train habituel de modération des forums et d’entretien du site. Rien de spécial.
Coté logiciel sur LinuxMAO
- olinuxx poursuit ses travaux sur LibraZiK-2 (diverses mises à jour logiciels et amélioration de certaines documentations). Voir le blogue de LibraZiK pour davantage d’informations.
- jean-emmanuel poursuit le développement de son logiciel Open Stage Control
Côté logiciel en dehors de LinuxMao
Depuis la publication du dernier éditorial, r1, olinuxx, balthazar, Houston4444 et sub26nico ont relevé les mises-à-jour suivantes pour ce mois-ci :
-
- FluidSynth passe en version 1.1.9.
- QJackRcd passe en version 1.2.3.
- Après 3 ans, MusE passe en version 3.0.2. Beaucoup de changements en perspective !
- QMidiCtl passe en version 0.5.1.
- Jalv_Select est maintenant en version 1.0.
- SuperCollider passe en version 3.9.
- Bitwig Studio est mis à jour en version 2.3.
- Nootka passe en version 1.4.5.
- Giada passe en version 0.14.5.
- Qtractor passe en version 0.8.6.
- Ray Session passe en version 0.4.1.
- lsp-plugins passe en version 1.1.1.
- Infamous Plugins passe en version 0.2.04.
- Tuxguitar passe en version 1.5.
Post scriptum
Merci à r1, sub26nico, olinuxx et allany pour l’écriture de cet édito, et on se retrouve le mois prochain pour une revue de l’actualité du mois écoulé !
Chronique – Unknown Album #1
C Reaction
Aujourd’hui il s’agit d’une chronique un peu particulière, car je vais vous parler d’un album sans nom. C’est un album du groupe As We Grow, qui semble être originaire de Seattle et dont je ne sais absolument rien d’autre.
L’album consiste en 8 titres biens foutus de pop-rock, légèrement électro, flirtant avec le shoegaze pour son côté hypnotique et entêtant. C’est court mais très sympa à écouter dans le métro, pour décompresser, ou encore en écrivant (comme je le fais maintenant).
Mais ça n’est pas totalement pour la musique que je me penche cette semaine sur cet album, mais car il utilise la voix d’Amélia June, chanteuse du groupe Trifonic. En effet Amélia June et son groupe ont placé sous licence ouverte un certain nombre de leurs sons et notamment des pistes de voix à cappella d’Amélia sur ccMixter depuis 2008.
Un geste qui a engendré bon nombre de morceaux, dont l’album que je vous présente aujourd’hui. La musique de As We Grow profite ainsi totalement de la voix particulière de la chanteuse de Trifonic, tout en, au cas où vous n’étiez pas au courant, mettant une fois de plus la qualité de son chant en avant.
Cet album sans nom d’As We Grow est un bon exemple de la relation symbiotique (gagnant-gagnant pourrait-on aussi dire) qui s’établit entre les samples et les morceaux qu’ils contribuent à créer. Le point étant bien sur, qu’ici cette relation est consentie par le fait même de placer les sons sous licence ouverte. L’art de la variation est donc pensé dés la diffusion de la musique, chose dont chaque musicien et artiste devraient se souvenir.
Lien Dogmazic
Résumé des nouveautés dans LibraZiK-2 depuis fin décembre 2017
LibraZiK studio audio est un système audio‐numérique complet et libre pour les ouvrages musicaux. LibraZiK est un projet qui a pour objectif de fournir un système robuste, prêt à l’emploi et avec une documentation à jour, aux francophones souhaitant faire de la musique assistée par ordinateur (MAO).
Depuis la précédente dépêche concernant LibraZiK-2 le 27 décembre 2017, des nouveautés sont arrivées dont voici un résumé. Vous pouvez retrouver des explications plus complètes sur le blog de LibraZiK si vous le souhaitez.
Suivez-moi en Si, regardez-moi pour les changements et essayez de suivre, OK ?
(un point-image pour celles et ceux qui trouveront la référence)
Mises à jour
Dans les nouveautés depuis fin décembre 2017, il y a d’abord eu deux mises à jour des noyaux qui permettent de corriger plusieurs problèmes de sécurité. Ces noyaux LZK sont disponibles en version basse-latence (BL) et temps-réel (RT), pour système 32 et 64 bits, et sont optimisés pour l’utilisation dans un cadre de production musicale.
Il y a également eu une correction d’un méta-paquet LZK qui avait une dépendance un peu forte à grub-pc pouvant occasionner une gêne pour les utilisateurs de machine EFI.
Plusieurs mises à jour pour les logiciels de musique suivants :
- l’ensemble de greffons de traitement audio Zam-plugins
- le correcteur acoustique de matériel et/ou de pièce DRC
- le synthétiseur logiciel Yoshimi
- l’ensemble Vee One Suite qui comprend drumkv1, padthv1, samplv1, et synthv1
- l’accordeur Gxtuner
- la suite d’outils Cadence, spécialement pour une meilleure intégration avec les outils présents dans LibraZiK-2
- le lecteur audio spécialisé pour la régie théâtrale ShowQ qui permet de corriger un problème qui l’empêchait tout simplement de fonctionner
- les paquets hydrogen-drumkits et hydrogen-drumkits-effects qui corrigent des problématiques de distribution de certains kits de batterie dont on ne peut être complètement sûr qu’ils soient totalement libres. Au passage, le tutoriel Hydrogen – télécharger de nouveaux kits de batterie et autre a été revu et mis à jour pour LibraZiK-2
- l’outil MIDI QmidiArp pour correction d’un bogue et quelques améliorations
- le tracker MilkyTracker
- l’enregistreur QjackRcd
- le synthétiseur 6PM
- l’hôte pour greffons LV2 jalv.select
- l’ensemble de greffon distrho-lv2 qui apporte (entre autres) une nouvelle interface graphique pour Obxd et deux nouveaux greffons : HiResam et Refine
Nouveaux logiciels
Le synthétiseur Add64
Add64 qui est un synthétiseur temps-réel à synthèse additive pour JACK, et qui est le résultat des expérimentations de son auteur, Matthias Nagorni, autour de la synthèse additive, et est construit pour un but de recherche uniquement. Il permet entre autres, de dessiner spectralement les harmoniques et les enveloppes.
Le lecteur audio spécialisé pour la régie théâtrale (et assimilé) linux-show-player
linux-show-player de Francesco Ceruti est un lecteur audio spécialisé, pensé et conçu pour la régie de pièce de théâtre. Contrôlable/déclenchable par MIDI, adapté à l’utilisation de tablette tactile, gestion d’une multitude formats audio, contrôle à distance à travers le réseau, effets audio en temps-réel (égalisation, compression, décalage de hauteur, contrôle de la vitesse), un vrai couteau suisse pour les copains sondiers que ce soit en production, ou pour la phase de création.
L’éditeur audio Shuriken
Shuriken est un trancheur de rythme, un beat slicer comme ça se dit souvent par anglicisme fainéant dans le milieu. Il permet entre autres, de repérer où sont les temps fort, et même les débuts de mesure, d’étirer ou rétrécir la longueur d’un échantillon, d’être contrôlé par du MIDI, de calculer un tempo, de détecter les croisements à zéro, de déplacer, copier/coller, effacer des tranches audio, de générer des enveloppes d’amplitude, et d’importer et d’exporter dans des tas de format. Bref, ça va ravir les connaisseurs.
Le tracker Klystrack
Le tracker Klystrack avec ses sonorités rappelant la NES, les Amiga, ou encore le Commodore 64. Voir la vidéo sur le site officiel sur la toile.
Le synthétiseur de batterie Stegosaurus
Le synthétiseur de batterie Stegosaurus qui était présent dans LibraZiK-1 et réapparaît dans LibraZiK-2.
Le logiciel d’aide à l’apprentissage du piano PianoBooster
Apparition officielle du logiciel d’aide à l’apprentissage du piano PianoBooster accompagné d’un tutoriel rédigé : Apprendre le piano avec Piano Booster. À noter que j’ai entièrement traduit son interface graphique pour l’occasion.
Le tracker (oui, un autre !) Schism
Schism qui est un tracker très proche dans son interface graphique et dans son comportement du bien connu Impulse Tracker.
Mes nouvelles traductions
- mise à jour de la traduction du tracker MIDI Tutka en prévision de la prochaine version (1.1.2) qui devrait arriver dans LibraZiK-2 d’ici quelques jours
- une traduction complète du lecteur audio spécialisé pour la régie théâtrale linux-show-player qui est déjà disponible pour l’ensemble des utilisateurs de ce logiciel
- une traduction complète de PianoBooster
- une traduction de l’interface graphique Stegosaurus
- mise à jour la traduction d’Audacity pour préparer la prochaine version 2.2.2
- mise à jour également de la traduction de Qtractor pour préparer la prochaine version 0.8.6 Ces deux derniers arrivant bientôt si tout se passe bien.
Documentation
Autres nouveautés au niveau de la documentation :
- la page des tutoriels a été revue, et chacun des tutoriels se voit doté d’une note commençant par “Ce tutoriel a été revu pour la dernière fois…” qui sera, soit de couleur verte pour indiquer que le tutoriel a été revu et mis à jour pour LibraZiK-2, soit de couleur jaune pour signifier qu’il date de la période de LibraZiK-1.
- création des pages pour certaines fonctionnalités logicielles : broyeur de son et trancheur de rythme
- amélioration des pages : Claudia, Catia, aconnect, et Baie de brassage
- mise à jour des pages : GUILDE et English
- création des définitions dans le lexique : trouveur de rythme, beat finder, croisement du zéro, zero crossing, bit crusher, et crusher
Live
Une nouvelle version du live a été produite, ce qui permet de les mettre à jour. Voir ce billet de blogue à ce propos.
Pognon
Ces derniers temps, quelques personnes ont débuté un don récurrent sur mon compte Liberapay. Je vous en remercie ici car ceci me permet de me dire que ce boulot est utile, et ça contribue également à garder la motivation pour continuer à maintenir et à faire progresser ce projet et surtout, ça me permet de mettre un peu de beurre dans les épinards côté financier (oui, je suis toujours au RSA). Si vous utilisez le système LibraZiK-2, ou/et que vous appréciez les traductions en français des logiciels, ou/et que vous appréciez la documentation et les tutoriels, et que vous ne donnez pas encore, sachez que de mon point de vue, qu’il s’agisse d’un petit don ou d’un gros don, c’est bienvenu. LibraZiK-2 me prend une moyenne de 5 à 6 heures de boulot par jour et c’est avec gratitude que je reçois vos dons pour ce travail. Un euro par mois par personne, multiplié par les nombres de personnes qui utilisent le travail investi dans LibraZiK, ça pourrait me faire assez pour voir venir l’avenir.
Vous pouvez également consultez cette page à propos des dons (qu’ils soient financiers ou autres).
Post-scriptum
Voilà pour les nouveautés du mois passé. Si vous souhaitez de plus amples informations, vous êtes invités à consulter les billets du blogue qui comprennent davantage de détails, ainsi que la documentation.
En espérant que ça soit utile, bonne musique à vous toutes et tous !
Chronique – Dead Frequencies
CC by-sa 3.0
L’aventure Marker Beacon débute en 2000, le groupe délivre alors au monde un métal mélodique heavy et trash. Après 2 ans d’enregistrement ils sortent en 2013 leur premier album : Dead Frequencies, et c’est à lui que nous allons nous intéresser aujourd’hui.
15 morceaux dont une intro et une outro, majoritairement du mid-tempo, une voix rageuse proche de ce bon James Hetfield (Metallica), les compositions et les riffs étant globalement plus dans le style de Dave Mustaine (Megadeth), particulièrement sur « Persian Tales ».
Le niveau est hyper bon, entre les riffs aux petits oignons (sur « Need You » ou « Free »), les intro à la basse (« New Shell » ou « Slaughter ») et les morceaux un peu plus prog (« Rain In Brain » ou « Drug Day »), c’est un vrai bonheur pour tout amateur de métal. Les quelques solos de guitares sont inspirés, les lignes de batterie sont classiques mais bien exécutés. Je regrette un peu que ce kick de grosse caisse ne sonne pas un peu plus rond, mais c’est un détail…
L’album contient aussi son lot de balades, « Final Nightmare » dont le refrain est vraiment très sympa ou encore « New Shell ». C’est plutôt typique du style, mais ça rapproche agréablement le groupe d’une formation comme Stone Sour, montrant au passage que les Marker Beacon sont loin d’être limités dans leur vocabulaire.
La prod est bonne, rien à dire là-dessus, ça sonne, c’est carré, pro (pour ceux qui trouvent que c’est un compliment). Si vous aimez le métal au sens large, ou juste le heavy, ou juste le trash, cet album est pour vous !
Lien Dogmazic
Chronique – Faut de tout pour faire un son
Explicite est un artiste prolifique, il commence à produire des albums de rap dès 1995 et Faut De Tout Pour Faire Un Son est sa 19ème publication sur Dogmazic.net. À titre d’information, il est aussi depuis 2014 le secrétaire de Musique Libre ! C’est donc une chronique tout ce qu’il y a de plus orienté.
Si l’album précédent (« Parapnormal ») marquait un pas en avant assez importante dans la production de la musique d’Explicite, Faut De Tout Pour Faire Un Son s’inscrit, lui, dans la continuité. On y retrouve le flot caractéristique du monsieur, ses instru originales et ses textes bien construit, engagés (« Par Défaut », « Pédagogie »), plus légers (« D’autres Horizons ») ou introspectifs (« C’était Mal Barré »).
L’album à bien tourné chez moi et c’est définitivement un bon album de rap, pourtant je dois dire que son statut d’album de la continuité m’embête. On y retrouve un certain systématisme musicale, dans les structures des morceaux, dans les structures de paroles. Il y a bien quelques incursions dans de nouveaux territoires, comme le chant sur « Chômage Technique », quelques instrus basées sur des orgues vraiment cool. Mais même « Guerre De Mots », l’un des titres les plus catchy de l’album n’arrive pas vraiment à la cheville de « Comme C’est Étrange » issue du précédent.
Il faut dire que je l’attendais avec peut-être trop d’impatience cette nouvelle galette, c’est ma faute en somme. Cela montre une chose dont je suis conscient depuis longtemps : un artiste ne peut pas produire que des chefs-d’œuvre, c’est ainsi, il faut s’y faire.
17 titres, dont une intro et une outro, la quantité est là, la qualité aussi. Le plaisir est intact (« Frais » nous dit Explicite dès le second titre) et c’est finalement ce qui compte. Une pierre de plus à l’édifice de la déjà longue carrière d’un rappeur qui suit sa voie sans faiblir. C’est quand même super quand on y pense non ?