Posté initialement sur nos forums, nous relayons ici l’appel à la création d’une Fédération des Cultures Libres (FCL), par Christophe-E :
La place des cultures libres en France est le plus souvent ignorée, méconnue et censurée par les institutions, le législateur et l’état.
Ceci résulte pour partie d’une volonté politique et pour partie d’une méconnaissance des cultures libres et ouvertes.
La volonté de mettre en avant et de porter les industries culturelles, quitte à filtrer les contenus, créer une « culture d’état », et ce au détriment des cultures libres et légales, est intolérable et inacceptable. Dans quelques temps , il ne sera plus possible d’accéder simplement et naturellement aux sites proposant des cultures libres et légales parce que non labellisées par l’état.
Il est donc grand temps de réagir, et de le faire de manière organisée afin de préserver la diversité culturelle et l’identité indépendante des cultures libres.
Ceci est donc un « Appel » à la création d’une Fédération des Cultures Libres , regroupant toutes les bonnes volontés qui souhaitent que ces cultures soient accessibles par tous sur internet sans entraves ni empêchements.
Fédération des cultures libres: (Pour un « internet libre et légal ») : Il s’agit de regrouper un maximum d’acteurs autour des cultures libres que ce soit des personnes morales (associations, entreprises, fournisseurs d’accès) ou physiques (créateurs, public), sur 2 idées fondamentales:
1 – La reconnaissance de l’existence des cultures libres par les institutions politiques Française et Européennes.
Cela passe obligatoirement la prise en compte officielle, totale et respectueuse des cultures libres de manière claire et précise, dans l’ensemble des dispositifs législatifs mis en place à ce jour en France, et plus particulièrement ceux, qui sous couvert d’une volonté de « régulation » de l’internet sont totalement discriminatoires à leur endroit.
Ces dispositifs au travers de différentes lois visent exclusivement à promouvoir les productions issues de l’industrie des loisirs numériques et à promouvoir les « contenus » proposés par les Fournisseurs d’accès à l’internet au détriment des cultures libres, seule offre légale accessible à tous.
Ces pratiques sont discriminatoires, nocives et insupportables à l’endroit des cultures libres et doivent cesser immédiatement.
Le public, quel qu’il soit doit pouvoir librement avoir accès aux oeuvres issues des cultures libres & ouvertes, sans entraves ni empêchement qu’ils soient technologiques, idéologiques ou politiques. Les systèmes de filtrages imposés aux fournisseurs d’accès à internet doivent respecter les cultures libres. Les fournisseurs d’accès à internet doivent permettre un accès facile aux sites proposant des contenus sous licences libres et ouvertes.
En cela que le conflit d’intérêt qui consiste à faire commerce de l’infrastructure et des contenus y circulant met naturellement en avant les contenus culturels négociés commercialement par le fournisseur d’accès. Ces pratiques d’ententes entre industriels doivent être fortement régulées et surveillées afin de conserver un accès ouvert et permanent aux cultures libres.
2- L’inscription au code de propriété intellectuelle Français des licences libres et ouvertes.
Il s’agit d’inscrire clairement au code de propriété intellectuelle un paragraphe entérinant définitivement l’existence, la reconnaissance de la gestion individuelle des droits d’auteurs et des licences libres et ouvertes.
Ceci afin de lever toute ambiguïté sur la légalité et la reconnaissance officielle pleine et entière de ce mode de gestion.
Fondement éthique et politique de la FCL : – Respect des ayants droits quels qu’ils soient pour un internet libre, légal et ouvert à tous. – Seul un internet arbitrairement et volontairement orienté vers le partage de la connaissance, le partage culturel légal et libre pour tous est réellement « civilisé ». L’internet n’est pas « neutre ».
Les 3 actes concrets de la FCL dès sa constitution :
1 – La création du label I2L (Internet Libre & Légal) permettant la mise en avant des sites proposant des contenus sous licences libres et ouvertes. (sur le même principe que feu la « zone libre »).
2- La création d’un Conseil Éthique du Numérique (CEN) qui portera la voix d’un internet libre et respectueux de tous. Ce conseil représentera l’ensemble des acteurs de « l’internet libre et légal » qui n’ont jamais été ni consultés, ni invités à proposer des solutions et des réflexions dans le cadre des débats préliminaires et des discussions lors de l’adoption des lois Dadvsi, Hadopi, LCEN et Loppsi.
Il s’agit là de créer une entité indépendante permettant de porter en permanence la voix de l’internet du partage de la connaissance et de la culture, dans le respect du droit d’auteur que cela ait un aspect commercial ou non.
Tout le monde a sa place sur un internet libre et respectueux de tous, il n’est pas la propriété exclusive des industries culturelles.
3- La mise en place d’une action coordonnée (Charte de Internet Libre & Légal) auprès de l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle de 2012 afin de les contraindre à se « positionner » en faveur ou contre « l’internet libre et légal » permettant ainsi à chaque citoyen de faire son choix le moment venu.
Donc j’ai choisi Dogmazic.net pour lancer cet appel, et discuter des modalités de création de cette structure parce que c’est historiquement le premier site de « musique libre » en France.
Mise à jour et commentaire :
Le site de la FCL : http://cultures-libres.org/fcl est en ligne avec un blog et un forum ouvert à qui veut bien participer.
Il suffit de s’enregistrer.
Cet appel est avant tout un constat.
Celui de voir depuis 2004 qu’aucune organisation commune à tous les acteurs des cultures libres et ouvertes, de la musique, du cinéma, de la littérature n’a vu le jour.
Cette organisation aurait pu peser à sa juste mesure lors des débats Dadvsi et Hadopi.
Le logiciel libre, lui, a su se fédérer et trouver des points de convergence permettant de porter cette voix, et c’est tant mieux d’ailleurs.
Certains ont bien tenté des approches, mais souvent sur des sujets polémiques, décalés, ou de manière bien maladroite parfois.
Une organisation permettant de parler d’une seule voix, de montrer qu’il existe des visons communes, entre chacune des initiatives, entre le public, les créateurs ,les labels, les éditeurs, les salles de spectacles, les associations, est vitale pour ce mouvement.
La FCL propose 2 axes majeurs, sur lesquels tout le monde pourrait se retrouver, en dehors des guéguerres partisanes (passées, présentes et futures….) sur la clause NC, la sainte rémunération de l’Artiste, la contribution créative, la licence globale, le syndicat des auteurs, la revenu de création et autres polémiques qui jalonnent l’histoire récente de ce mouvement comme autant de rendez-vous manqués.
Avec un blog et un forum ouvert à tous ceux qui veulent bien s’investir un peu, discuter, débattre, et permettant de donner une réalité à ce projet , de travailler en commun dessus, j’ai fait plus en 2 jours ce que l’ensemble des acteurs des cultures libres en 7 ans qui ont tous fait « leur truc à eux » sans vraiment chercher un dénominateur commun.
On peut tous avancer dans le même sens en s’enrichissant de nos différences!
L’outil est là, il peut aussi éventuellement intégrer un Wiki, mais les outils ne servent que si on a la volonté réelle de les utiliser…
Je reste persuadé que cet appel résonnera dans le vide allant taper d’un côté et de l’autre des parois d’un internet libre qui se meurt , vidé peu à peu de sa philosophie initiale: le partage de la connaissance et de la culture, pour laisser la place à la fuite en avant de la Culture d’État labellisée Hadopiènne , de la frénésie destructrice des réseaux sociaux de la course à la « visibilité » exacerbant l’individualisme naturel et inhérent à l’activité de création.
La communauté des « cultures libres & ouvertes » n’existe pas à ce jour, du moins si on la compare au dynamisme de celle du logiciel libre.
Christophe-E
c’est qui ce Christophe E ? 😉
cher jacques spareau, en effet, tu prend le nom d’un personnage fictif pirate d’un film, car tu dois vivre ou dans un monde parallèle, de cinéma, ou dans bcp de solitude, vu le commentt que nous laisse….héééééééééé;;…
Une fédération avec Dogmazic faudrait être fou
Il n’y a que leur connerie qui est fédérée 🙂
Christophe,
Tu sais que je suis partant pour tirer l’idée avec toi et d’autres; je ne cherche pas non plus de carrière politique ; d’ailleurs on en fait déjà. ( 🙂 )
++
Oui, »fundacioncopyleft » est un bon exemple, il s’agit d’un projet qui avant tout agisse sur deux axes:
– L’information et le support aux usagers des licences libres et ouvertes (artistes, diffuseurs, publics, tourneurs, entreprises, assis).
– Porter une voix auprès de ce ceux qui pensent que nous ne sommes pas « civilisés » ou que les cultures libres sont un « faire valoir » de l’industrie des loisirs numériques, un prétexte « bon marché » pour ne pas payer la sacem ou un produit d’appel pour ventre des tapis « saint maclou ».
Donc il me semblait que l’on pouvait se retrouver là dessus, simplement et surtout mon intention n’était en aucun cas d’en prendre le « leadership », je ne vise pas de carrière politique ou autre, simplement aider , s’organiser entre nous , structurer les cultures libres pour qu’elles soient respectées pour ce qu’elles sont.
Malheureusement le chemin est encore long….
Donc pour donner des news, le site actuel va se transformer dans quelques temps en site de « support » pour les usagers des cultures libres, si j’arrive à dégager un peu de temps pour organiser la chose, si la motivation revient et si je ne suis pas seul à le gérer. (ça fait beaucoup de « si »).
Je reste convaincu que cela doit passer par la création d’un « collectif » qui, si cela perdure se transformera en association.
Ce qui me motive avant tout c’est de ne pas laisser les cultures libres entre les mains de gens qui ne veulent que les utiliser comme « produit d’appel » pour d’autres choses, c’est méprisant pour les artistes, les oeuvres et le public.
bonne zike 🙂
Comment se positionnerait une telle Fédération à côté d’autres initiatives comme celle-ci : http://fundacioncopyleft.org/ ?
🙂
Juste pour modérer un peu mon commentaire précédent, j’ai conscience que ce dernier était un poil trolleux et j’en suis désolé.
Pour revenir dessus donc, je trouve l’initiative très bonne. J’étais simplement parti sur le fait que le site indiqué en lien ne semblait pas très vivant, et je me disais que ton appel sonnait dans le vide.
Maintenant c’est vrai que je n’ai pas fait de recherche sur ta personne, mais il aurait peut-être été intéressant de mentionner ce que tu as fait au début de l’article.
Néanmoins je ne crois pas avoir attaqué l’auteur directement, ni avoir été insultant 😕 Je critiquais juste le manque de visibilité. De plus, je comprends parfaitement cette démarche.
Encore une fois, je suis désolé si mon post précédent paraissait trop insultant, il aura au moins eu le mérite de remuer un peu les commentaires 😉
Pour info, une espèce de « contre-pétition » a été lancé. Non pour contrecarrer celle de Jamendo, mais pour faire entendre un certain ras-le-bol et donner toutes les infos à celles et ceux qui serait tenté de soutenir Jamendo, qui aborde cette question belle et bien sous un aspect purement commercial. Point d’esprit militant, ou pas comme on pourrait l’entendre.
http://www.ipetitions.com/petition/forcing_jamendo_to_realy_support_their_artists/
Oui ça peu paraitre de prime abord utopique, mais en même temps j’ai vraiment envie d’y croire.
Je viens très rarement sur ce site et c’est la tout première fois que j’y interviens. Cette idée, j’y pense moi-même depuis longtemps, car tant qu’une telle structure n’existera pas pour justement fédérer tous les acteurs du Libre, on continuera à galérer, tentant chacun des trucs dans son coin… (ça n’a rien d’un jugement péjoratif, je précise)
C’est pourquoi aussi des sociétés comme Jamendo peuvent se permettre prétendre parler au nom des artistes libres (même uniquement de ceux inscrits sur son site), comme avec leur histoire de pétition (j’irai pas jusqu’à remettre le lien, non désolé, lol).
Cette initiative à mon modeste soutien 🙂
OUi heuuu..PAmadéo, je te renvois la balle ! avant d’attaquer de façon insultante ou dégradante quelqu’un qui a une initiative altruiste, que tu ne comprend en rien apparement, essais de te renseigner sur son parcours et son historique dans le secteur, t’auras l’air moins hors sujet…et apprend dans ce cas à te servir d’un moteur de recherche par nom, ça peut t’aider…
a la fois on pourrait aussi illico effacer ce genre de commentaire débile les gars modérateurs de MLO…on en serait pas là…biz
j’en profite a cette occasion pour renvoyer sur une initiative similaire
http://artischaud.org/?tag=syndicat
comme quoi!
Christophe est un de ceux qui tire la culture libre en France. Il a été au cœur des activités de Dogmazic et l’un des créateurs des bornes Automazic qui font connaitre aujourd’hui les artistes hébergés sur Dogmazic dans plus de 30 lieux en France.
C’est aussi un grand érudit et un fin connaisseur du droit d’auteur.
c’est enfin quelqu’un de modeste qui n’a pas besoin de mettre ses médailles sur le torse.
Alors oui qui faut il comme parrainage pour valider le fait de s’engager activement au delà de nos simples discours.
Là encore le projet collectif et auto-géré semble vain?
Je suis d’accord à 1000% avec la dernière conclusion de Christophe E. et pourtant de nombreux acteurs, de l’éducation populaire mais aussi de nombreux artistes et institutions attendent à ce que ce mouvement soit un peu mâture et ce formalise…. aujourd’hui c’est pire que d’avoir de la colle aux pattes.
Alors comment faire si je suis, comme Christophe, un militant convaincu qu’il faut avancer coût que coût vers une structuration et une reconnaissance de ce mouvement?
Ah bin mince, suis pas « connu » alors ça marche pas.. « c’est ballot ».
Si j’étais en mal de célébrité, je ne ferait pas ce genre de choses, il existe beaucoup mieux et bien plus efficace à faire que de s’occuper de cultures libres.
Pour la « promotion » d’un projet fédératif autour des CL, et bien sache que je milite là dessus depuis des années, sous différentes formes.
Là, cela a été repris par Dogmazine, et donc par plein d’agrégateurs RSS et autres machins sociaux, mais d’habitude ça reste bien calé au fond du forum de Dogmazic.
Pour ce qui concerne « qui je suis » : est-ce vraiment important?
(Pour info j’avais déjà publié un article ici-même en 2009: https://musique-libre.org/2009/04/questions-et-reflexions-autour-des-musiques-libres) qui disait grosso modo la même chose en moins décalé et moins provocateur.
Ce n’est pas moi qu’il faut « soutenir » mais les cultures libres…Et de manière groupée, unie et solidaire.
La représentativité (souvent autoproclamée) des CL est très dispersée aujourd’hui un peu comme plusieurs « chapelles » qui ont leur sphère d’influence, leur « pré carré » et refusent de s’engager dans des actions communes structurées, toujours sur des faux prétextes soit de « liberté ou d’autonomie », soit d’empêcher toute « hégémonie », c’est complètement nul.
Ce qui a pour effet , entre autres, de ne pas vraiment réunir toutes les conditions permettant de faire connaitre ces cultures au plus grand nombre mais plutôt de favoriser un repli sur soi ou plus précisément un « rester entre-soi ».
Sans aller dans l’excessif « Cet appel est pathétique. » d’Alfred, je suis d’accord sur le fait que celui-ci semble creux !
Mon impression après avoir lu cet article « Mais c’est qui ce gars ? Est-ce qu’il est au point sur la Culture Libre ? Qu’est ce qu’il y connait ? » On a l’impression que tu es totalement seul sur ce projet, que tu n’en as même pas parlé dans ton entourage. Avant de lancer un appel « national » voire plus, tâte le terrain dans ton entourage (famille, amis, etc.) Trouve des personnes motivées proches de toi et créez une association locale pour le promouvoir au niveau de ta ville/département. Après tu pourras aller plus loin en allant voire des associations qui bossent déjà là-dessus.
Tout ce que je viens de dire, tu l’as peut-être déjà fait, mais je n’en ai jamais entendu parler. Et pour en revenir aux questions que je me suis posé à la fin de l’article, la réponse pourrait être que tu es un collégien, lycéen, étudiant, jeune travailleur, retraité, chômeur, personne en quête de « gloire », geek au fond de sa chambre, etc. Tu ne trouveras personne pour te soutenir si personne ne te connait !
Voilà ce que j’avais à dire, je ne sais s’il faut m’écouter, mais c’est comme ça que je procéderais si j’étais toi 😉
Bonne chance néanmoins dans ton projet fou !
Un petit complément:
Certaines plateformes qui proposent du « libre » sont en train de se préparer à demander le label hadopien.
Ce qui tendrait à prouver qu’il s’agit bien pour certains de se « positionner » pour faire partie de « l’offre légale » (le libre doit donc bien demander à être légal, il ne l’est pas de fait) et donc avoir une »visibilité » correcte (parce que mis en avant comme tel) par rapport à ceux qui ne le demanderons pas.
Comme quoi, le second degré est à manier avec précaution en ces temps de paranoïa post hadopienne.
Autant je trouves le début du commentaire intéressant, pourquoi « libre et légal » plutôt que simplement « libre »pourquoi « offre légale » plutôt que « offre commerciale »?
Eléments de langages, de novlangue savamment distillés.
Effectivement, c’est une question que peu se posent, la grande majorité de nos concitoyens qui ne sont pas « au fait » de la libritude ne font pas la différence entre offre légale et offre commerciale et pour eux le « libre » n’est pas un concept tout à fait « clair »…
D’où la réutilisation de l’élément de langage officiel imposé par l’agence de communication qui a inventé le terme « offre légale », en 2009 je crois, en lieu et place « d’offre commerciale » ou « offre des industries culturelles », transformé donc en « Internet libre et légal », simple pied de nez ici interprété à tort ,comme une marque de connivence avec ceux là mêmes qui sont pointés du doigt.
Cette réflexion pourrait aboutir sur comment mieux faire connaitre les cultures libres? (c’est à dire l’ensemble des disciplines artistiques dont les créateurs sont utilisateurs des licences libres et ouvertes, comme le cinéma, la littérature, la musique, la photographie…)
A moins que même tenter de regrouper ces disciplines sous un qualificatif qui semble approprié en l’espèce soit un signe de tentative de détournement de réalité?
Par contre on ne dit plus « internet illégal », maintenant on dit « internet sauvage » en opposition à un « internet civilisé », dernier élément de langage employé à ce jour pour définir un internet protégé des vilains et des manants.
Par contre le reste bon.. cf le point sur le second degré.
Simplement sur le fait du constat, ben oui, je roupillais, désolé, pfiouuu ça passe vite.
Si l’appel peut te sembler pathétique, avec quelques raisons, il l’est tout autant que ton commentaire.
Peut-être que cet appel résonnera dans le vide simplement parce qu’il est très proche du vide par son contenu.
Déjà, qu’on m’explique pourquoi un internet libre et légal. Pourquoi légal ? Pourquoi faut-il préciser ? Ca signifierait qu’il y aurait un internet illégal ? Je ne comprend pas bien.
Libre est amplement suffisant, les licences libres étant légales. En ces temps de label Hadopi rampant, ça sent l’autocensure par précaution : « Nous voulons être libres et adoubés par le gouvernement Sarkozy car comme lui, nous vomissons les vilains pirates qui feraient mieux de télécharger de la culture libre. »
Bravo, tu veux être libre, être reconnu et marcher dans un système qui bouffe les fondements de la démocratie.
« Cet appel est avant tout un constat.
Celui de voir depuis 2004 qu’aucune organisation commune à tous les acteurs des cultures libres et ouvertes, de la musique, du cinéma, de la littérature n’a vu le jour. »
Et il t’a fallu sept ans pour t’en rendre compte ? Tu dormais tout ce temps ?
Et ta solution c’est quoi ? Une idée, un blog et un forum. Tu crois vraiment qu’une telle fédération peut être mise en place en 15 jours, un mois ou même six et faire reconnaître les cultures libres en France ?
Ah ouais, t’es du genre à te dire que les élections approchant c’est le moment de faire du lobbying auprès des candidats. Comme si en France, on n’avait pas des problèmes plus importants que de faire reconnaître les cultures libres. Si tant est que les cultures libres recouvrent une quelconque réalité.
Cet appel est pathétique.