Copinage d’un membre actif de la scène de la musique libre en France, et de Dogmazic, après 5 ans de silence internet.
4 réflexions sur « tdBt and the Garys : Done! »
J’aime beaucoup ce que tu fais tdBt.
Est ce qu’il serait possible de m’indiquer où je pourrais trouver toute tes productions ? (en solo si possible 😉 )
Je ne sais pas si tu connais Flat Ed personnellement mais vu que vous avez travaillé ensemble sur HipHop Domain Vol2 je me dis que peut être tu pourrais également me dire où je pourrais trouver ses sons 🙂
Si tu cherches tdBt en solo, il faut aller sur http://antiblues.org/, le site du netlabel Antiblues. Il a cessé d’être actif mais une archive de toutes ses publications est maintenue à cette adresse.
Méfie toi cependant, quand Flat Ed enregistre une cover de, par exemple, le Velvet Underground, puis la place sous licence libre, la licence libre est annulée par le fait que Flat Ed ne dispose d’aucun droit sur le morceau et ne peut donc lui appliquer aucune licence, les droits étant détenus par les auteurs et compositeurs originaux ou leurs héritiers, jusqu’à la soixante dixième année après leur mort. Théoriquement Flat Ed ne peut même pas publier la reprise. Il peut, tout aussi théoriquement, la jouer en live, à la condition d’avoir payé le forfait SACEM pour le concert où elle sera jouée.
voilà voilà
Salut, c’est Flat Ed!
Merci de l’intérêt porté à ma musique.
Petite rectification.
la licence libre est appliquée à ma version, pas à l’originale, donc oui j’ai tout à fait le droit de la publier. De plus je n’en fait pas commerce. ceci dit si elle était vendue, oui les ayant droits toucheraient légitimement leur dus en tant qu’auteurs et compositeurs.
Donc la copie et le partage de ma cover est possible, la licence est applicable à cette version seulement.
la plupart des covers même sur des albums commerciaux sont publiées sans autorisations particulières, tant que les auteurs et le publisher sont indiqués.
Donc oui j’ai le droit de publier mes covers, et non je ne possède pas les droits d’auteurs. Pour clarifier s’il est fait une exploitation commerciale ou un passage radio, les droits seront (je l’espère) reversés aux auteurs ou ayant droits.
Voilà, donc mon album de covers « Distant Replay Cowboy » est légalement téléchargeable et à partager sans aucuns scrupules.
Juste pour appuyer mes affirmations, c’est en anglais, mais grosso modo, si je ne demande à retirer aucuns droits « d’auteur » je peux tout à fait appliquer une licence:
Creative Commons licensing of cover recordings
The statutory licence provides no clear guidance as to what licence can be applied to a cover version. However, several restrictions apply to widespread distribution under the licence.
The first is the requirement that the record be made for ‘retail sale’. This requirement is further limited to exclude sale for “a consideration not consisting wholly of money” and sale by anyone “not ordinarily carrying on the business of making or selling records”3) So, people distributing their own recordings on the internet for no fee are out of luck. Licensing to Apple for sale on iTunes is presumably allowable, but selling on your own website for a nominal fee is probably not, unless you are ordinarily in ‘the business’. But here we run into another problem – the statutory licence covers ‘records’, not ‘recordings’.4) It refers to physical records, and is certainly not technologically neutral. So electronic distribution appears to be right out.
A certain amount of ‘gratuitous disposal’ is permissible – that is, you can give away records at your gig or elsewhere, as long as you’re planning on selling a substantial proportion of the records, and you pay royalties on each of the records you give away.5)
The next question is whether, if you do manage to satisfy the requirement that you sell the records, what licence can you apply? Well, to the extent that you own the copyright in the recording and any new music and lyrics, you can apply whatever licence you like. However, the statutory licence provides no rights for downstream users. So while you could technically stick a CC sticker on your cover record that you’re selling (or giving away), you would have to specifically exclude any claim over the original music and lyrics.
Practically, what does this mean? Simply put, downstream users will have no right to copy or remix the record unless they can separate out your new material (that is not based on the original material in any substantial way) from the original, which is unlikely. So, in terms of electronic distribution and downstream licensing, the statutory licence is fairly underwhelming.
J’aime beaucoup ce que tu fais tdBt.
Est ce qu’il serait possible de m’indiquer où je pourrais trouver toute tes productions ? (en solo si possible 😉 )
Je ne sais pas si tu connais Flat Ed personnellement mais vu que vous avez travaillé ensemble sur HipHop Domain Vol2 je me dis que peut être tu pourrais également me dire où je pourrais trouver ses sons 🙂
Merci
Salut Benjamin
Tous les albums (à ma connaissance) de tdBt and The Garys sont maintenant publiés sur Bandcamp : https://tdbtandthegarys.bandcamp.com/
Si tu cherches tdBt en solo, il faut aller sur http://antiblues.org/, le site du netlabel Antiblues. Il a cessé d’être actif mais une archive de toutes ses publications est maintenue à cette adresse.
Quand à Flat Ed, j’ai trouvé
https://flated.bandcamp.com/ qui contient deux de ses albums, et
https://soundcloud.com/flat-ed
Méfie toi cependant, quand Flat Ed enregistre une cover de, par exemple, le Velvet Underground, puis la place sous licence libre, la licence libre est annulée par le fait que Flat Ed ne dispose d’aucun droit sur le morceau et ne peut donc lui appliquer aucune licence, les droits étant détenus par les auteurs et compositeurs originaux ou leurs héritiers, jusqu’à la soixante dixième année après leur mort. Théoriquement Flat Ed ne peut même pas publier la reprise. Il peut, tout aussi théoriquement, la jouer en live, à la condition d’avoir payé le forfait SACEM pour le concert où elle sera jouée.
voilà voilà
Salut, c’est Flat Ed!
Merci de l’intérêt porté à ma musique.
Petite rectification.
la licence libre est appliquée à ma version, pas à l’originale, donc oui j’ai tout à fait le droit de la publier. De plus je n’en fait pas commerce. ceci dit si elle était vendue, oui les ayant droits toucheraient légitimement leur dus en tant qu’auteurs et compositeurs.
Donc la copie et le partage de ma cover est possible, la licence est applicable à cette version seulement.
la plupart des covers même sur des albums commerciaux sont publiées sans autorisations particulières, tant que les auteurs et le publisher sont indiqués.
Donc oui j’ai le droit de publier mes covers, et non je ne possède pas les droits d’auteurs. Pour clarifier s’il est fait une exploitation commerciale ou un passage radio, les droits seront (je l’espère) reversés aux auteurs ou ayant droits.
Voilà, donc mon album de covers « Distant Replay Cowboy » est légalement téléchargeable et à partager sans aucuns scrupules.
Juste pour appuyer mes affirmations, c’est en anglais, mais grosso modo, si je ne demande à retirer aucuns droits « d’auteur » je peux tout à fait appliquer une licence:
Creative Commons licensing of cover recordings
The statutory licence provides no clear guidance as to what licence can be applied to a cover version. However, several restrictions apply to widespread distribution under the licence.
The first is the requirement that the record be made for ‘retail sale’. This requirement is further limited to exclude sale for “a consideration not consisting wholly of money” and sale by anyone “not ordinarily carrying on the business of making or selling records”3) So, people distributing their own recordings on the internet for no fee are out of luck. Licensing to Apple for sale on iTunes is presumably allowable, but selling on your own website for a nominal fee is probably not, unless you are ordinarily in ‘the business’. But here we run into another problem – the statutory licence covers ‘records’, not ‘recordings’.4) It refers to physical records, and is certainly not technologically neutral. So electronic distribution appears to be right out.
A certain amount of ‘gratuitous disposal’ is permissible – that is, you can give away records at your gig or elsewhere, as long as you’re planning on selling a substantial proportion of the records, and you pay royalties on each of the records you give away.5)
The next question is whether, if you do manage to satisfy the requirement that you sell the records, what licence can you apply? Well, to the extent that you own the copyright in the recording and any new music and lyrics, you can apply whatever licence you like. However, the statutory licence provides no rights for downstream users. So while you could technically stick a CC sticker on your cover record that you’re selling (or giving away), you would have to specifically exclude any claim over the original music and lyrics.
Practically, what does this mean? Simply put, downstream users will have no right to copy or remix the record unless they can separate out your new material (that is not based on the original material in any substantial way) from the original, which is unlikely. So, in terms of electronic distribution and downstream licensing, the statutory licence is fairly underwhelming.