Tous les articles par aisyk

Aisyk est un auteur-compositeur-interprète, graphiste, illustrateur sonore. Ses travaux se concentrent sur la perception des sens, la création d'ambiances, d'atmosphères originales, oniriques ou fantastiques.

Animal – Rise of Nature

Animal est de retour avec « Rise of Nature », presque un an jour pour jour après la sortie du premier EP « Invisible Fire ».

Le duo electroclash, opérant désormais entre Montpellier et Paris, affine son mélange de cold wave 80’s, de rock industriel et de pop en vous proposant 5 nouveaux titres entraînants et hypnotiques. Les lignes syncopées du clavier de Hyène se mélangent à la voix électrique de Gom sur des rythmiques puissantes et tribales, le tout saupoudré de textures expérimentales – dans une recherche perpétuelle de la « song » qui reste en tête.

Animal, un duo énergique, sans concession ni autotune, taillé pour la scène !

Par le Netabel Montpeliérain Delivrances

 

Skinfaxe : Failure System

Pour sa 28e release, Da ! Heard It Records a la primeur de proposer le premier album de Skinfaxe : Failure System.
Opus de 8 titres aux sonorités électroniques, Failure System nous offre une orchestration bien menée de déraillements synthétiques.

Skinfaxe en bon guide touristique, nous entraîne dans les recoins perdus de ses diverses ambiances et sonorités, expérimentées sur Reason. Le résultat est un album à l’intensité croissante où chaque son est taillé à brut, prêt à recevoir apparats et arrangements pour en faire ressortir un morceau au caractère bien trempé.

Distribué sous licence Creative Commons BY-NC-ND, l’album est téléchargeable à cette adresse : http://www.daheardit-records.net/fr/discography/dhr-28

Mastering par : Momoseb

Ni Pigeons Ni Espions !

Nous, acteurs du numérique, sommes contre
la surveillance généralisée d’Internet.
#NiPigeonsNiEspions

Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé.

George Orwell, 1984
Nous, acteurs du numérique français,

Sommes contre la surveillance généralisée d’Internet qui est inefficace et dangereuse.

  • inefficace : les personnes motivées utiliseront facilement des outils de chiffrement pour y échapper.
  • dangereuse pour la croissance : nos clients internationaux perdront confiance dans nos entreprises numériques.
    • Les hébergeurs français, qui connaissent une croissance de 30% par an, se verront obligés de délocaliser leurs datacenters et leurs emplois à l’étranger pour que leurs clients internationaux continuent à leur confier leurs précieuses informations.
    • Nos champions de l’internet des objets, véritables fers de lance, devront expliquer à leurs clients étrangers que l’objet connecté installé dans leur salon n’est pas un espion (alors qu’il le sera).
    • Les éditeurs de solutions SaaS devront convaincre leurs clients que non, malgré les dispositifs algorithmiques sous scellés (les « boites noires ») dans leur datacenter, ils n’ont pas à craindre l’espionnage industriel.
    • Les entreprises de conseils et service, alors que la France compte plusieurs acteurs internationaux, vont se retrouver décrédibilisées par cette exception sécuritaire française.
    • L’ensemble de notre écosystème de R&D s’en trouvera ainsi pénalisé alors que justement nous avons besoin de créer des cercles vertueux.
    • Les entreprises du numérique créent de l’emploi et sont le relais de croissance dont la France a besoin. Mettre Internet sous surveillance, c’est sacrifier l’avenir numérique de la France, ses emplois et sa contribution à l’économie française.

Mettre Internet massivement sous surveillance, c’est ouvrir la porte à un espionnage incontrôlable, sans aucune garantie de résultat pour notre sécurité.

Mettre Internet massivement sous surveillance, c’est nous décrédibiliser vis-à-vis de nos clients et nous pousser à une délocalisation progressive pour continuer à offrir un service similaire à celui de nos concurrents internationaux.

Mettre Internet massivement sous surveillance, c’est aussi sacrifier l’avenir numérique de la France, ses emplois et sa contribution à l’économie française.

De ce fait, nous demandons une révision en profondeur du projet de loi sur le renseignement, à commencer par le retrait pur et simple du dispositif nous imposant l’installation des « boites noires ».

Vous êtes un acteur du numérique français ? Signez cette déclaration et rejoignez les 224 signataires sur la liste #niPigeonsNiEspions.

Un projet à soutenir

Kimiko ISHISAKA à qui l’on doit d’être la pianiste du Open Goldberg Variations, souhaite par le biais de kickstarter réunir des fonds pour son nouveau projet : jouer des compositions de Chopin sur un piano Pleyel datant de 1832.

Surtout, comme pour tous ses projets, ses enregistrements sont par la suite disponibles en licences Creative Commons, et, suivant le montant des dons, disponibles dans les licences les plus permissives, autorisant, par exemple les remix des oeuvres réinterprétées par la pianiste.

Dogmazic et Universal s’allient

Grâce à notre lobbying important auprès de Pascal Nègre, celui-ci nous a entendu et soutien sans limite notre site.
D’ici demain vous pourrez voir à quel point cette alliance sera fructueuse.

La Sacem adopte les licences libres !

Cela faisait un bon moment qu’on en parlait entre nous pour vous réserver la surprise aujourd’hui ! La Sacem a décidé de placer tout son catalogue en licence libre. Et attention, pas les licences ouvertes comme les Creative Commons, mais tout en GNU GPL Art ! Une merveilleuse nouvelle pour tous les auteurs sociétaires qui vont enfin pouvoir laisser exprimer leur créativité.

Universal et Dogmazic ?

Grâce à notre partenariat, le site va changer un peu. Pour asseoir son nouveau modèle économique nous allons intégrer des publicités et du contenu promotionnel (des articles élogieux sur tel ou tel artiste de la marque) et lancer un nouveau programme, DogmaPro pour monétiser les musiques de nos membres. Les artistes sur Dogmazic pourront dès lors vendre une partie de leurs sons pour des publicités, des sound design… Nous avons d’ors et déjà un catalogue important apporté par notre partenaire, Universal !

Pour la route, voici une capture de la nouvelle version de Dogmazic encore en chantier ! (veuillez nous excuser pour la piètre qualité de l’image fournie par notre partenaire).

dogmazeer

Le streaming ! L’eldorado promis n’a pas lieu.

Dans cet article du Point, l’ADAMI s’insurge contre les rémunérations du streaming.

Sur un abonnement standard de 9,99 euros par mois, les artistes ne touchent que 0,46 euro alors que 6,54 euros vont aux « intermédiaires ».

infographie streaming
Et une infographie vaut mieux qu’un discours…

Le streaming ! L’eldorado promis (pour les artistes) n’a pas lieu.

Le milieu de la musique est un monde à part. Je crois que je n’ai jamais autant vu d’intermédiaires entre un artiste et son public, et tous, bien évidemment veulent en vivre. Si Mano Solo définissait son métier comme un petit artisan chef de sa PME qui faisait vivre plein de gens autour de lui, et dénonçait à la fois les pratiques des Majors et le téléchargement, force est de constater que les intermédiaires se sont multipliés avec Internet.

Entre les agrégateurs de contenus, les sites de streaming, de vente de morceaux… ce sont tout autant d’intermédiaires en sus des plus anciens à rémunérer, quand ils ne se font pas racheter par des Majors. Le travail d’un petit label se résume parfois à de longues listes de lignes de données à traiter pour savoir quelles stratégies adopter avec les additions des 0,0001 centimes reversés à untel ou à d’autres.

Et aux États Unis on s’interroge toujours sur le poids du streaming…

Mais quand on voit que Taylor Swift, n°1 du top albums 2014 aux Etats-Unis, décide de retirer ses titres de Spotify, on se fait du souci pour la viabilité du modèle économique. Le label de la chanteuse dit qu’elle a gagné environ 500.000 dollars en un an grâce à Spotify aux Etats-Unis.

Sur une plateforme moins puissante, Pandora, Pharrell Williams a gagné 2700 dollars en royalties pour 43 millions de streams de Happy, en trois mois. On peut imaginer les clopinettes que cela représente pour un petit artiste. Grosso modo, il faut environ 1500 streams pour gagner l’équivalent d’une vente d’album.

Portishead avec 34 millions de streams… c’est 2500$ par an

Si aux États Unis le poids du streaming ou « musique en continu » (ici dans un article canadien) est devenu si important qu’il a dépassé les revenus du disque.

Les récents articles sur le streaming sont très démonstratifs. Ce sont des chiffres américains (à la hauteur d’un marché important), imaginez ce que c’est pour les artistes français avec une Sacem qui les ponctionne encore plus au profit d’un système pyramidal !

En France, avec les revenus du streaming, on parle aussi de celui des abonnements…

Mr Mo du Label Jarring Effect :

A propos des 0,46 € perçus par l’artiste, cela ne veut pas dire grand chose, car ce que vous écoutez n’est pas directement rémunéré par votre abonnement. Votre abonnement fait parti d’un pot commun, on additionne les revenus puis on divise par le nombre d’écoutes, donc en fonction de la part de marché. Votre abonnement peut rémunérer Universal tout en écoutant des productions de petits indépendants… Pour un streaming d’avenir, équitable, et rémunérateur, je vous renvois sur 1D touch, dont la nouvelle version arrive dans quelques semaines. Un écosystème original et innovant. Une présentation d’une autre répartition : le modèle centré sur la consommation par utilisateur, qui consiste à répartir le montant généré par l’abonnement d’un utilisateur en fonction de son nombre d’écoutes mensuelles et des artistes qu’il a écoutés Jour4_KeynoteQ&A !

On le voit bien ici, à part des initiatives alternatives, le streaming ne rémunère pas les artistes, il rémunère, surtout, les intermédiaires. Des alternatives existent, notamment en France avec CD1D, plate-forme subventionnée par les collectivités territoriales (Régions notamment). Cela montre que l’éco-système musical n’est viable pour des artistes ayant peu de visibilité que s’il est subventionné, que si l’État (ou les collectivités) participe à la diversité culturelle.

La question pour les artistes est bien de travailler avec ses intermédiaires, et d’en limiter au plus possible leur nombre.

Les plate-formes de streaming ne sont rien sans les artistes qui composent l’attractivité de leur offre. Mais au vu des sommes que rapportent le streaming aux artistes, de l’immensité des catalogues (on parle de 35 millions de titres) et de cette démesure entre revenus et quantité, de nouvelles formes de revenus semblent non seulement résister (concerts), mais avoir plutôt tendance à se développer (vinyle). Ne serai-ce pas au final par là qu’il faudrait aller ? Vers une plus grande interaction entre les publics et les artistes ? Les licences libres ne permettraient pas ceci au final ?