Archives de catégorie : Association

L’association Musique Libre!, son archive musicale dogmazic.net et sa communauté !

Venez soutenir le projet Libre Art of the Fugue !

Libre Art Of The Fugue est un projet mené par Kimiko Ishizaka (pianiste germanique) et Anne-Marie Sylvestre (ingénieur sonore).

Le projet consiste en :

  • La réalisation d’un nouvel enregistrement de L’Art de la Fugue de J.S. Bach sous licence libre,
  • Un concert à Hamburg (Allemagne),
  • Un concert à New York (USA),
  • Une partition sous licence libre de la performance de Kimiko qui se joindra au reste du projet OpenScore.

Il reste moins de 10 jours pour finaliser la campagne Kickstarter !

 

Kimiko a interpréter quelques morceaux du répertoire de Bach à l’occasion des RMLL2017, cela lui a permis  de rencontrer Richard M. Stallman comme relaté dans cet article écrit par Robert Douglass.

Culture libre : artistes, nous aurons besoin de vous…

Partageons ici une réflexion de Neil Jomunsi (licence CC-By-3.0).

Il y a de l’eau dans le gaz entre la création artistique et internet : chasse au piratage, fermeture des forums, projets de durcissement du droit d’auteur en France comme à Bruxelles… Avec l’indéfectible soutien de la politique, l’industrie culturelle regagne peu à peu le terrain qu’elle avait cédé et entend bien l’étendre encore, menaçant chaque jour davantage l’idée même d’une culture librement partagée.

La question dépasse largement le cadre du piratage : ce sont deux projets de société, radicalement opposés, qui s’affrontent sur le terrain de la création, d’internet et des libertés individuelles. D’un côté les industries culturelles – aidées par l’écrasante majorité du personnel politique qui n’entend que la sauvegarde d’intérêts économiques pourtant de plus en plus concentrés – qui se cachent derrière la protection des artistes pour satisfaire leur soif de contrôle des flux et verrouiller leurs sources de revenus. De l’autre quelques imbéciles, des fous, des utopistes dont je m’honore de faire partie. Ces personnes imaginent un monde où la culture et le savoir circuleraient librement au bénéfice du plus grand nombre, parce qu’elles les croient vecteurs d’élévation et d’émancipation. L’un de ces projets verrouille. L’autre ouvre les portes en grand.

Mais qu’on ne s’y trompe pas : aujourd’hui et sans doute encore demain, c’est l’industrie qui gagne. Car nous ne vivons pas dans un blockbuster hollywoodien où quelques résistants parviennent à vaincre un adversaire en surnombre. Dans notre version du film, ceux qui résistent à ces immenses machines à fric sont moqués et marginalisés. Pire, ils sont accusés de faire du tort à la création tout entière, de promouvoir des idées dangereuses qui mettraient en péril la rémunération des créateurs et la pérennité des structures qui se nourrissent de leur travail. Ces mêmes entreprises – celles qui oublient pourtant toujours de payer les artistes à l’heure, quand il ne s’agit pas de les payer tout court, qui divisent par deux, par trois les montants des rémunérations, qui jouent sur la quantité, quitte à noyer le marché et détruire l’attention du public – voudraient que nous les croyions quand elles disent agir au nom des artistes. Et elles ont raison de le vouloir. Parce que ça fonctionne. Chez les artistes, le syndrome de Stockholm est total. La dichotomie est tellement flagrante que plus personne n’ose la soulever.

Quand le monde s’écroule on se tourne vers les idoles, qu’il s’agisse de la propriété intellectuelle, de la promesse folle d’être celui ou celle qui va réussir, de la lutte contre la barbarie ou le terrorisme. L’immeuble est en feu, pourtant au dernier étage la fumée et la chaleur sont encore supportables. Jusqu’ici tout va bien. Peu importe que nous soyons de plus en plus nombreux à créer, à partager nos créations, et que les places de professionnels soient de plus en plus comptées et précaires : nous nous accrochons à un rêve. Mieux, nous nous accrochons à une histoire. C’est une belle histoire, dont le narrateur est une industrie qu’on pensait affaiblie mais qui reprend du poil de la bête. Ce narrateur est affamé, sa faim est insatiable : il n’arrêtera de manger que quand il n’y aura plus rien sur l’assiette. Dans cette histoire, les artistes servent les plats. Ils les apportent à toute vitesse, de plus en plus vite, ils s’épuisent à la tâche et ignorent fatigue et lassitude. Parce qu’ils sont encore faiblement rémunérés, ils se disent que « ça pourrait être pire », et que « quelqu’un pourrait prendre leur place », et puis il faut bien payer les factures. Quand arrêtera-t-on de se cacher derrière notre petit doigt ? Car le problème ne se cantonne pas à la création : c’est un combat que nous partageons avec tous les précaires. À vouloir sauver nos propres coquilles de noix, nous en oublions de construire l’arche dont nous aurions besoin.

Contre le storytelling de l’industrie, il faut agir. Trouver d’autres vecteurs de rémunération, par exemple, en échange d’une plus libre circulation des créations plus conforme aux usages de nos concitoyens. Cesser de rêver au bestseller et au blockbuster pour créer local, c’est-à-dire à l’échelle humaine et non industrielle. Donner leur chance à des productions de moindre ampleur, plus modestes car plus éthiques, et nous désengager de cette insensibilité croissante qui nous oblige à consommer toujours plus et plus fort. En promouvoir le partage, parce que si on veut être cohérent, on ne verrouille pas derrière des barrières un bien commun profitable à tous. Il y a tant à faire, et si peu de bras volontaires.

Parce que l’industrie et la politique ne céderont plus rien, quitte à empiéter sur nos vies privées et nos droits de citoyens, nous avons le devoir, d’une part, de nous battre, et de l’autre, de proposer des alternatives qui mettent en œuvre dès maintenant ce monde que nous appelons de nos vœux. Convaincre les artistes de s’emparer de ces questions est notre seule chance : les intéresser aux enjeux des Creative Commons en est un exemple très concret. Les aider à comprendre, puis à s’émanciper.

Nous n’avons jamais été si proches de perdre la guerre. Pourtant, je crois qu’une issue heureuse et lumineuse est encore possible. Vous êtes la solution – vous et vous seuls. Pour faire gagner ce que certains appellent une utopie, nous avons besoin de vous. Vous ne serez pas seuls : vous nous trouverez, mes amis et moi, en première ligne sur le champ de bataille.

Nous y rencontrerons-nous ?

Photo d’illustration :
Alejandro Alvarez, via Unsplash

Diffusion et production, des chemins alternatifs pour la musique

Débat organisé au Salon Primevère 2016.

Intervenant-e(s) : Sarah Battegay, directrice de Coin Coin Productions et du Label du Coin, label indépendant membre de l’AMAP culturelle InOuïe Distribution ; Alain Imbaud, artiste et président de l’Association Musique Libre ! ; Richard Monségu, musicien, socioanalyste.

Le numérique a bouleversé les modèles économiques et les rapports entre producteurs, éditeurs, auteurs, compositeurs et interprètes. La multiplication des canaux de diffusion ouvre à de nouveaux enjeux et modes d’organisation. Alain Imbaud, artiste, président de l’Association Musique Libre qui gère le site internet Dogmazic, plateforme de diffusion artistique en licences libres et ouvertes réinterroge la notion de droit d’auteur. Au delà des multiples manières de vendre les créations musicales, c’est par la scène – socle de l’activité artistique – qu’un musicien se rémunère le mieux aujourd’hui. Sarah Battegay, directrice de Coin Coin Productions et du Label du Coin, label indépendant membre de l’AMAP culturelle Inouïe Distribution, témoigne des stratégies de développement. A ses côtés, Richard Monségu, directeur artistique de la compagnie Antiquarks, socioanalyste et musicien.

 

AG 2016 : Compte-rendu

Notre Assemblée Générale de 2016 s’est tenue le 9 juillet 2016.

Notre association évolue depuis la remise en ligne de l’archive en mai 2015. Beaucoup de temps de discussions où nous avons été invités à parler de la musique libre, à répondre à quelques questions…

L’année 2016 est bien partie sur la même voie avec l’organisation d’un concert en juin à St Étienne, et des présences à l’ENS Cachan, au salon Primevère…

Côté finances, l’association se porte bien, malgré quelques difficultés passagères, le montant des dons à l’association lui permet de soutenir son activité, même si nous aimerions une plus grande diversité dans les apports de dons.

Nos priorités en 2016 se portent sur les efforts nécessaires de communication et la réflexion sur notre infrastructure.

En particulier l’espace de stockage actuel utilisé par notre archive pour stocker les fichiers musicaux, au rythme de croissance actuel, atteindra probablement ses limites à l’horizon 2018 et le passage à un hébergement plus conséquent, qui implique de doubler les frais de serveurs (notre plus important poste au budget), nécessite de mobiliser d’avantage de soutiens pour assurer la pérennité du projet.

Voici le compte-rendu rédigé.

N’hésitez pas à nous soutenir en nous envoyant quelques dons 🙂

 

Quand le Libre s’organise…

Quand le Libre s’organise – Soirée concert le 17 juin

 

 

Parce que le Libre ne vit pas uniquement sur Internet, et qu’il a besoin de faire parler de lui, l’organisation d’événements en son nom s’impose comme une évidence. Une preuve très concrète de son existence en dehors du réseau. L’occasion d’exposer au jour, des projets liés à cette même philosophie du partage. Pourquoi ne pas également profiter de l’opportunité pour rapprocher deux domaines concernés par le Libre : musique et logiciel ?

Dans cette optique, Musique Libre s’est associé à Alolise (Association pour la promotion des Logiciels Libres de Saint-Étienne), en partenariat avec Radio Dio, afin de vous proposer une soirée concert qui accueillera le public désireux de vivre l’événement.

 

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www.alolise.org

 

le vendredi 17 juin, à partir de 20 heures.
salle de spectacle Le Pax, Saint-Etienne.

Paf : 8 euros

Au programme, deux artistes tendance électro :
Bololipsum (Montpellier),
Electro/Circuit Bending, aux sonorités typiquement 8 bits old school.

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Site Officiel

Le clip de Laoreet sur Archive.org

Bololipsum sur Dogmazic

 

Mig Inc. (Monts-de-Marsan),
pour de l’Electro/Noise, dans un mix aux ambiances étranges.

MIG INC logo rouge

Blog Officiel

Mig Inc. sur Dogmazic

 

Venez nombreux participer à l’aventure en vrai et en live !

1 an et toutes nos dents !!

Et oui, 1 an que l’archive est revenue à la vie sur notre site internet ! 1 an de republications, 1 an de développements, et pleins d’autres années en plus !

1 an et toutes nos dents ?

Oui, et encore d’autres projets en plus !

Concert de musique libre le 17 juin

Si vous n’aviez pas encore remarqué, nous organisons un concert le 17 juin à St Étienne.

Musique Libre s’est associé à Alolise (Association pour la promotion des Logiciels Libres de Saint-Étienne), en partenariat avec Radio Dio, afin de vous proposer une soirée concert qui accueillera le public désireux de vivre l’événement.

Bololipsum et Mig Inc. pour une soirée à partir de 20h, PAF : 8€ au PAX de St Étienne.

librepax

Netlabel Day le 14 juillet

Pour sa 2e édition le Netlabel Day prend de l’ampleur. Initié par les joyeux drilles du netlabel chilien MIST, Le Netlabel Day représente déjà près de 1800 contributions (contre 150 l’année dernière).

netlabel-day-logo

Développement d’Ampache 4.0 fin 2016

Ampache est le nouveau moteur de Dogmazic. Ce logiciel, au départ conçu pour la création d’un serveur personnel de fichiers, est en cours d’évolution majeure. Au menu, une meilleure prise en compte des nouvelles technologies du web, partages, mais surtout, une interface repensée pour être plus accessible et claire…

visualisation-dogmazic

 

Dogmazic en évolution !

Bonjour les gens !

Dogmazic évolue chaque jour, et les remontées des utilisateurs nous permettent de mieux répondre à vos questions. Nous sommes tous bénévoles dans l’association, et comme, chacun le sait, une association est un projet collectif qui ne se crée et développe qu’avec des dons et des adhésions ! N’hésitez pas à nous soutenir !

Dogmazic avec Ampache

Depuis mai 2015, l’archive est revenue à la vie. Tout ce qui faisait la richesse de Dogmazic aussi :

Et nous faisons évoluer le site de Dogmazic au gré des remarques des utilisateurs. Ampache, le moteur du site, évolue aussi et nous permet de proposer plein d’améliorations au site.

Évolution !

Cette fois-ci, nous avons quelques évolutions à vous proposer.

Le classement des albums est plus clair, il permet d’en découvrir de nouveaux. Nous avons aussi mis en place une mise en avant de ce qui est écouté sur le site, des artistes les plus actifs (mais l’algorithme étant une alchimie secrète, nous n’en dévoilerons pas la recette).

DGZ-LAB

Un nouveau menu vous permet en plus d’accéder à diverses informations utiles.

Nous avons mis en avant aussi la Radio Dogmazic !

Bonnes écoutes et découvertes sur Dogmazic !