Pour commencer l’année en douceur, cet EP d’aAirial, ce parisien qui nous envoie dans une ambient romantique et minimaliste.
Archives de catégorie : Netlabels / Collectifs
Radio Déserte – Permissive
De l’expérimentale psychédélique parisienne ! Comment ça vous êtes curieux ?
Arkyne – Ayen Bowen No
Pour du spleen, de l’ambient, atmosphérique voyage dans le trip-hop, Arkyne nous donne son billet d’avion.
Chronique – Negro Spirituals
Licence Art Libre
Negro Spirituals est un disque de 1996 enregistré par Park Glee Club. Park Glee Club n’est autre que le nom de la chorale de Negro spiritual du lycée du Parc à Lyon. Elle a été créée en 1948 et semble aujourd’hui continuer d’exister sous le nom Lyon Glee Club.
Ce disque est donc composé de 15 titres de standards du Negro spiritual, style de chants, ancêtre du gospel, pratiqué par les esclaves. Beaucoup de morceaux connus, on y trouve fatalement : « Nobody knows », « I’ve got joy like a river », « Let my people go », « Go tell it on the montain » ou encore « He’s got the whole world in His hands ».
Mais certains, comme « There is a hand writing on the wall » ou « The Angel rolled the stone away », révèlent de très beaux arrangements démontrant que création il y a aussi dans la reprise, d’autant plus quand la reprise est issue d’une tradition orale.
Pas grand-chose à dire de plus que de se laisser porter par la musique et les paroles, plus d’une fois sur l’album on se surprendra sans doute à se joindre au chœur. Ce qui est très bon signe !
À noter qu’un second album sortie en 2000 est disponible.
Savestates – Calm Your Nerves
Si vous aimez le 8bits, le 16bits ou les trucs qui sonnent de cette époque là, tournez vos oreilles vers Savestates !
Aleks Michalski – All These Little Elements
Une petite découverte cosmique venue de Pologne, entre ambiant et électro plus exigeante.
Daniel Bautista – Untamed Symphonies
Du metal symphonic rock neoclassique par Daniel Bautista en CC BY ! Avec la particularité c’est qu’il a tout fait grâce à sa distribution Linux, Gentoo, Ardour, Hydrogen, Rosegarden, Audacity, Jamin, Drumgizmo, etc.
Chronique – Descuartizando Resakas
GNU GPL (GNU Art)
Le rap est un style que j’écoute ponctuellement, par phases, pendant lesquelles j’écoute des nouveaux trucs et je refais le tour des anciens. Et c’est ainsi que j’ai découvert récemment, sur le tard, un « ancien ». Il s’agit de l’espagnol Pablo Hasél et son 5ème album Descuartizando Resakas (2009).
Dès le premier titre, on comprend illico que le niveau est haut, l’instru est simple et efficace, le flot est (très) rapide, précis et particulièrement sensible. Pablo rap en espagnol ce qui a un double effet : je n’y capte absolument rien et les mots chantant le deviennent réellement.
Les morceaux défilent et le tempo reste irrémédiablement groovy, les instru restent bien faites, la prod nickel et l’impression générale évoque le rap des années 90. Ça tombe bien c’est la période que j’aime le plus ! Les influences funk de la bonne époque, les chœurs, les voix pitchées, tout est là !
En termes de composition, l’album est sobre, peu de réelles surprises soniques, si le titre « 4d Toy » prépare l’explosion du morceau suivant, le tout est exactement là où il doit être : centré sur les voix et le flot. Quelques titres plus joyeux sont à remarquer : « El Gatillazo De Dios » et « Dime Cuanto He De Esperar » par exemple.
On ne voit pas le temps passer, porté par les mots et l’album se termine sur « Me Fundo Con Esta Resaca », titre que je trouve assez proche du style d’Eminem.
De ce que j’ai pu comprendre de sa page Wikipédia, Pablo Hasél est un rappeur et poète communiste engagé, sa musique est donc d’autant plus intéressante, j’imagine, si vous comprenez un peu l’espagnol. Le monsieur est productif (plusieurs albums par an depuis 2005) et pas moins de 19 albums présents sur Dogmazic.
Descuartizando Resakas sur Dogmazic