On passe en Amérique latine avec MUNN, de l’électro, trip-hop à la sauce équatorienne.
Archives par mot-clé : creative commons
Audiotalaia [at054] Regina Burbach – Serendipity Effects
Une petite découverte du netlabel Audiotalaia !
Regina Burbach – Serendipity Effects
We are proud to host the first online release by Regina Burbach, a german sound artist based in Bremen. Burbach presents a two-track album full of field recordings and foley materials. Both pieces presented can be heard as a soundscape collage from different locations, sites and places. The two compositions are a very good example of the way Burbach understands as soundscape composition and its usage as musical material.
01. Monocakes
02. The Painter’s Castle
Date of release: 31.07.12
Format: FILE – MP3
Lenght: 24:25 min
Artwork: Nigel Samways
NOTICE: This Work Contains Binaural Field Recordings, Headphones required
DOWNLOAD FULL RELEASE (archive.org mirror)
DOWNLOAD FRONT COVER (archive.org mirror)
DOWNLOAD BACK COVER (archive.org mirror)
DOWNLOAD ARTWORK (archive.org mirror)
All tracks composed and arranged by Regina Burbach. 2012.
[hpr083] Lee Rosevere – All These Simple Things
Un peu d’ambient avec cette sortie du netlabel canadien happypuppyrecords !
Creative Commons : une nouvelle licence traduite en français, la CC0 !
La licence CC0 vient d’être officiellement traduite en français et dans tous les pays francophones.
Adopter cette licence, c’est ne pas attendre 70 ans après sa mort pour voir ses œuvres entrer dans le domaine public. C’est avoir la possibilité de les verser tout de suite dans le « domaine public volontaire ».
Attention cependant, juridiquement parlant, la licence CC0 n’est pas si différente qu’une licence CC-By. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut céder son droit moral en France. (« inaliénable, incessible et perpétuel », pour reprendre la formule du Code de la Propriété Intellectuelle).
Cela n’empêche pas certains de publier directement sous cette licence, Pouhiou (qui a lancé un modèle économique teinté de crowdfunding pour ses livres), Calimaq (connu pour son blog S.I.Lex), Romaine Lubrique pour le texte, le projet Open Goldberg Variations pour la musique et Nina Paley pour le cinéma.
Voir à ce sujet le dialogue entre Pouhiou et Calimaq.
Je vous enjoins à lire la traduction de la licence à cette adresse, afin de mieux vous rendre compte de la portée de cette licence.
Je vous recommanderai aussi de lire le Manifeste pour le Domaine Public.
Source : http://romainelubrique.org/licence-cc0-traduction-francais
Netlabels et collectifs qu’on aime bien
Voici une petite liste de Netlabels et collectifs que vous retrouverez avec de la musique libre en direct de leurs oreilles !
L’AMMD est une coopérative d’artistes libres produisant de l’Art Libre avec des matériels et des logiciels libres.
A l’origine structure de production musicale (albums puis tournées, spectacles, créations), en s’ouvrant aux autres disciplines, elle est devenue une sorte d’incubateur, de centres d’essais et de coopération d’artistes dans lequel tout est possible, avec une démarche sociale fortement ancrée du côté du « monde du libre » et de l’indépendance, ainsi qu’une sensibilité écologique assortie d’actions et non de subvention !
8Bits, électro et musique libre depuis 2006, pas mal de pépites !
THE netlabel dub en France, plein de références !
Netlabel de Kiev, de la Ruhr, et des Alpes françaises, avec du jazz et de bons morceaux de musique libre.
Netlabel de Montpellier, dub, roots et tabaga. Et un super projet de samples pour les gens ! (Boîte à sons)
Netlabel moins actif mais rempli de 135 releases !
Site allemand qui est une mine d’informations sur les Netlabels. Quelques parties du site ne sont pus mises à jour, mais la musique reste.
Netlabel depuis 2007, dans leur partie « about » vous pourrez même voir leur évolution au niveau de l’utilisation des licences qu’ils utilisent.
Collectif du sud de la France, métal, rock sont les pierres angulaires de ce collectif actif dans divers projets (Take The Bus, J’ai vu un son…)
Netlabel basé en France, une belle collection de releases depuis 2011 (ils s’approchent des 800 références).
Collectif basé à Grenoble, très DIY, très électro-indus, voire carrément punk. De bons amis à l’origine de la K7 collector en soutien à Dogmazic !
Les Productions Monpauvrelieu défendent les intérêts financiers des rentiers Clodomiro Charlilechó, Juanito Carabonita, Ferdinand Raillefer, Mahsun Delipahşap, et de bien plus infréquentables encore…
Toute personne soupçonnée d’avoir entendu notre musique, même accidentellement, sera inculpée et traînée en justice pour défaut de sécurisation de conduit auditif.
Pour vous qui lisez, il est déjà trop tard: vous avez été repéré infailliblement par notre système de reconnaissance biométrique et trahi par la longueur arrogante de votre auriculaire.
Il est désormais inutile et vain de vous enfuir ;
- la Gendarmerie Nationale du Boukistan,
- la Police Municipale de Quié,
- les services secrets de la République Bananière de Zinzanie,
- le Syndicat des Allumeurs de Réverbères des Charentes,
- le Service d’Ordre de l’Église de Raillefrologie,
- les andouillettes volantes des Élohims,
sont tous à vos trousses.
Naxo, Still Living Creatures, et bien sûr Me in The Bath !
Il a aussi monté le site Clewn.org, un petit frère de Dogmazic (attention, site Web 1.0 😉 )
Explicite : Putain de RAP
L’album PUTAIN DE RAP est disponible ici : http://www.explicitelesite.fr/rubrique-musique_albums_page_album.php?pa=114
Le titre de l’album annonce le concept : Un constat des « travers » que l’on peut hélas trouver chez ceux qui sont censés représenter ce style musical, au devant de la scène, ainsi que de ce qui l’entoure (public, opposants au Rap). Conflit de générations dans GAMIN ! Psychanalyse d’un Rappeur incapable d’arrêter la vantardise avec JE SUIS TROP FORT. Procès fait au Rap à messages dans POSITIF. « Eléments perturbateurs » dans le circuit de cette industrie musicale avec DES PARASITES.
Tous les albums : http://www.explicitelesite.fr/rubrique-musique_albums.php
attenuation circuit présente : IRRESOLUTED
Un peu de musique expérimentale avec une compilation de ce netlabel allemand.
Bonne écoute !
La musique a-t-elle une valeur ?
La valeur intrinsèque de la musique a été réduite à zéro. Alors que l’art contemporain vaut des millions de par sa simple valeur d’exclusivité.
Wu Tang Clan.
C’est ainsi que le Wu Tang Clan défend sa démarche de ne produire qu’un seul exemplaire de sa musique et d’en faire un objet unique, placé dans un coffre d’argent et gardé au Maroc. Voir leur site dédié à leur démarche.
Bien avant eux, Jean Michel Jarre en 1983 avait fait la même chose avec un album sur vinyle à un exemplaire, Music for supermarkets. Il en avait fait un événement sur RTL en ne le diffusant qu’une seule fois à l’époque et en clamant haut et fort « La musique est à tous les auditeurs que ça intéresse, piratez-le ! ». Par la suite, la matrice de pressage de vinyle a été détruite sous contrôle d’huissier.
En économie, la rareté fait la valeur et ces artistes l’ont bien compris. Mais pas n’importe qui peut se le permettre, il faut créer une valeur qui va dépendre d’un seul facteur, votre notoriété. Dans ce cas, qu’est-ce qui a réellement de la valeur ? La musique, ou la notoriété ? Ne se trompe-t-on pas au final de sujet ?
La musique libre, de son coté, est aussi dans cette démarche de valorisation de l’objet, de valorisation du rapport entre public et artistes car la musique en elle-même n’est une représentation d’une idée, d’un univers. Le support de sa mythologie peut être monnayé (pochette de CD, de vinyle, de K7, concerts, spectacles…). La musique est une idée et sa valeur est à la fois trop grande pour être monnayée et trop petite (car, aujourd’hui, duplicable à l’infini) pour l’être.
La valeur de son support est plus souvent déterminée par le coût de production et le revenu espéré que par sa notoriété (à titre d’exemple la Blender Fondation vend le pack dvd de son dernier court-métrage « Tears Of Steel » 27,20 dollars, qui permettra aussi de financer les films suivants, la même logique chez nos amis de l’AMMD ou Chabanne’s Records).
La notoriété est donc une valeur en soi qui travesti les intentions. Beaucoup d’artistes ou de groupes pensent qu’elle doit être plus importante que le reste. Et souvent, cela se traduit au détriment du contenu qui est déformé pour convenir aux besoins de communication. « De la visibilité », article publié en 2007 résume bien cette idée. Mais les radios indépendantes, les labels indés n’on pas attendus 2007 pour dénoncer les « radio edit », versions des « tubes » taillées pour les diffusions radios FM… avant de faire exactement la même chose plus tard avec leurs radios indés, leurs web-radios indés qui utilisent exactement les mêmes outils que les majors.
Pour aller beaucoup plus loin dans ces réflexions sur l’évolution des valeurs des supports de la musique, je ne saurai que trop vous conseiller cet article, en langue anglaise : the price of music. Ou celui-ci qui illustre les différents services de streaming : http://www.socialband.fr/la-remuneration-des-labels-independants-par-le-streaming/
5000$ pour 1 million de vues sur Youtube… ça fait rêver de nombreux commerciaux et publicitaires, pas beaucoup d’artistes.
(Source : http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/wu-tang-clan-vendre-seul-exemplaire-nouvel-album/ )