Qui l’eut cru ? Une fédération indonésienne de netlabels a vu le jour en 2012. Et parmi ce foisonnement culturel et musical, le netlabel KANAL30, dont voici sa dernière sortie !
Au menu de Becuz – Epilog du noise rock, indie rock.
Qui l’eut cru ? Une fédération indonésienne de netlabels a vu le jour en 2012. Et parmi ce foisonnement culturel et musical, le netlabel KANAL30, dont voici sa dernière sortie !
Au menu de Becuz – Epilog du noise rock, indie rock.
Si comme moi, quand vous recherchez des samples ou échantillons sonores, vous voulez respecter le droit et ainsi ne pas être potentiellement poursuivi par des ayant-droits peu scrupuleux, vous vous arrachez parfois les cheveux. Alors vous ne galèrerez plus, ou en tout cas moins maintenant.
Dans le cadre d’une « expérimentation réalisée dans le cadre d’un partenariat de recherche et développement entre l’Open Knowledge Foundation France et le ministère de la Culture et de la Communication. », est né le Le Démonstrateur du Calculateur du domaine public français.
Mais qu’est-ce que c’est ?
Il vous permet de savoir si telle ou telle œuvre est dans le domaine public ou si elle fait encore l’objet de propriété intellectuelle par l’auteur ou ses héritiers.
Un très bon outil pour vous permettre, comme Gainsbourg, de reprendre du Beaudelaire et du Chopin sans être inquiété et même en étant considéré après votre illustre carrière comme un grand artiste de son temps !
Chabane’s Records présente :
Thy Apokalypse – Fragment Troisième
6 titres de Black Metal/Electro-indus Disponible en CD et en téléchargement libre (cliquer ici)
Ou copier/coller le lien : https://archive.org/download/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme/THY_APOKALYPSE-Fragment_3.zip
Disponible également en torrent : https://archive.org/download/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme/THYAPOKALYPSEFragmentTroisieme_archive.torrent
Chabane’s Records:
http://www.chabanesrecords.c.la http://www.facebook.com/Chabanesrecords https://twitter.com/#!/chabanesrecords http://www.youtube.com/user/ChabanesRecs
THY APOKALYPSE :
http://thyapokalypse.free.fr/ https://www.facebook.com/thyapokalypseofficial https://thyapokalypseofficial.bandcamp.com/
Une fois n’est pas coutume, voici une news musicale avec la dernière release du netlabel LibreCommeLair (LCL) !
Cet album est une sélection que nous avons fait parmis plus de 240 morceaux du très prolifique producteur berlinois Don Goliath. Choisir entre toutes ces perles a été un travail de titan, nous espérons que vous les apprécierez autant que nous ! »
LCL – Juillet 2014
Plus d’infos : http://www.lclweb.org/audio_lp_lcl40.htm#sthash.EqSSxZ2z.dpuf
Parce que nous avions eu dans le passé un partenariat avec Olivier RAMOUL, je viens de voir cette présentation passer dans le journal de la ville de Bègles concernant son activité de conseil en droit d’auteurs.
Évidemment, nous soutenons toujours son initiative tournée vers les auteurs. À l’époque, Olivier RAMOUL officiait dans le cadre de l’association Plateforme.
Aujourd’hui, l’article ci-après, vous permettra d’en savoir plus sur son activité basée sur Bordeaux, dont le site PAJDA est le témoin de son activité au service des auteurs et des personnes qui les diffusent.
N’oubliez pas aussi notre documentation, très utile pour tout ceux qui désirent en savoir plus !
Une fois n’est pas coutume, entre diverses nouvelles concernant la migration du site, et notre dernière AG, voici une news sur la musique !
On en oublierai presque que Musique Libre est un site avant toutes choses, de musiques.
Cette liste est tirée du forum Machinery Attack, un site spécialisé dans la musique industrielle, donc la sélection est forcément spécialisée dans ce domaine, mais pas que.
Vous trouverez ici une liste d’organisations (labels, blogs, associations…) proposant de télécharger gratuitement et légalement les travaux de musiciens en tous genres.
De bonnes découvertes vous attendent ! Larry.
2ème édition du festival international du cinéma libre : envoyez vos films !
Hambourg (Allemagne) 29,30 & 31 août 2014
Organisé par un collectif franco-allemand, le festival donne rendez-vous à tous ceux qui produisent et apprécient le cinéma en rupture avec l’industrie cinématographique. Comme l’année dernière, la part belle sera faite aux films libres de droits (creative commons, licence art libre, pas de licence du tout) mais aussii aux films autoproduits, expérimentaux, financés de façon alternative, “amateurs”, hors-format, etc.
On attend tous vos films qui dans leurs manières d’être produits, diffusés, dans la forme et/ou dans le fond, nous libèrent des images dominantes et standardisées.
Merci d’envoyer vos films avant le 15 juin 2014 avec le formulaire d’inscription à cette adresse :
par la poste (CD, DVD ou cartes mémoire) :
FESTIVAL INTERNATIONAL CINEMA LIBRE
Kleiner Schäferkamp 50a
20357 Hamburg
GERMANY
par mail (lien FTP, Dropbox, Megaupload, Google Drive, etc.) :
films at festivalducinemalibre.com
Ces dernières années, des actions localisées, éclatées, fébriles, ont enfanté une contestation amoureuse d’elle-même, une galaxie d’impatiences et d’impuissances, une succession de découragements
Serge Halimi, Stratégies pour une reconquête, Le Monde Diplomatique, Septembre 2013.
Cette citation de Serge Halimi s’inscrit dans un article qui vise à donner des pistes aux militants de tous poils pour mettre en place une action efficace pour rétablir un peu de justice dans ce bas monde. Or, il me semble que cette dernière s’applique parfaitement au mouvement du libre. Malgré les fleurs que nous nous envoyons à longueur de forum, je constate année après année que les gens s’usent et se renfrognent faute de véritables victoires…
J’ai longtemps cru au mythe fondateur du Libre : les licences libres allaient faire naître toute une panoplie de pratiques tellement fabuleuses qu’elles emporteraient dans un raz-de-marée les pratiques privatrices. Je nous croyais invincibles car, tel le virus, nous étions tenaces, mutants et contagieux !
Je n’ai jamais cessé une seul seconde de croire que le partage et la culture (du) libre allait améliorer les choses, et je m’émerveille tous les jours des prouesses des hackers et des partageux de tout pays. Cependant, il y a un aspect de mon conte de fée que j’ai dû remettre en question : les outils (juridiques, techniques, virtuels,…) que nous fabriquons ne sont pas magiques. Non seulement ils peuvent devenir inutiles si on s’en sert mal, mais ils peuvent aussi être utilisés contre nous !
Cette introduction sonne comme un tas d’évidences et vous commencez peut-être à croire que je vous prends pour des buses ! Il n’en est rien, et si je prends la peine de poser tout ça par écrit, c’est bel et bien parce que la croyance que les licences libres se suffisent à elles mêmes est diablement tenace dans notre mouvement !
Certes, cet outil -comme tout outil- aura permis, par sa seule existence, des changements et des avancées significatives. Cependant -comme tout outil- il ne fera jamais rien de plus que ce qu’on lui fera faire !
Il y a beaucoup d’exemples d’outils fabuleux porteurs d’espoirs qui ont été vidés de leur sève. L’un d’entre eux se trouve d’ailleurs juste sous votre nez. Je parle bien entendu d’Internet !
Internet, porte en lui les germes de l’abolition des frontières, du partage sans limite, de la communication sans barrières… Cependant cela n’est pas si simple, car dès qu’un outil est potentiellement source de pouvoir (ou de perte de pouvoir), il devient source d’enjeux.
Or, bien qu’internet soit un espace virtuellement infini, nous constatons de plus en plus que ces enjeux ne peuvent pas coexister pacifiquement. C’est d’ailleurs pour cela que la Quadrature du Net, l’April ainsi que bien d’autres associations doivent se battre quotidiennement pour éviter que les pousses de liberté semées par les pionniers du net se retrouvent écrasées par un centre commercial virtuel géant.
Ce qui est vrai pour internet l’est tout autant pour les licences libres. Après avoir bossé 2 ans dans une boite qui vend de l’open-source, je puis vous affirmer que les quatre libertés fondamentales ne changent que très peu les pratiques quotidienne d’un éditeur de logiciel. Il s’agit d’un argument de vente efficace mais les relations fournisseurs/clients obéissent aux mêmes règles que celles d’un éditeur propriétaire. Il en va de même pour la culture : récemment, la SACEM nous aura également prouvé qu’il suffisait d’un accord pour réduire les Creative Commons au rang de vulgaire objet promotionnel pour leurs sociétaires
Ces détournements des licences libres prouvent bien qu’un outil doit être un moyen et non une fin. Ça paraît relever du bon sens, mais force est de constater que les libristes affichent (pour la plupart) la diffusion des licences libre comme unique objectif ; il est très rare de voir des gens se questionner sur ce qui se passera après ( que faire si ça marche ? que faisons-nous si ça ne marche pas ?).
Or cela pose de nombreux problèmes :
En d’autres termes, toute discussion de l’outil est confondue avec une discussion sur le but, ce qui fausse complètement tout débat. Pour filer ma métaphore de trou, c’est comme si vous disiez à votre collègue que sa mèche n’est pas bonne et qu’il vous rétorque : « On a besoin de percer un trou là ! Si tu comptes m’en empêcher va-t-en tu ne m’aides pas ! ». L’objectif (percer un trou) et le moyen (la mèche) sont mêlés : la discussion est impossible.
A l’inverse, il est bon de noter que l’une des principales caractéristiques du capitalisme (il faut appeler un chat un chat) est de combiner un but infiniment simpliste (accumulation maximale de richesse) avec une absence totale d’état d’âme concernant les moyens. Lorsque les licences libres sont instrumentalisées par Google, il n’y a pas de tergiversation sur le but de ses dernières : ils s’en emparent tant qu’elles présentent un intérêt et les abandonneront du jour au lendemain quand ça cessera d’être le cas !
Pour les moyens, pas de soucis : on est bon ! On a des logiciels super, des juristes super, des machines super et plein d’idées géniales ! Bref, on a toutes les meilleures mèches de perceuse du monde (oui j’aime ma métaphore). Vous l’aurez compris le problème, c’est le but. Le but lointain, grand, beau et inatteignable vers lequel on veut aller, l’horizon pour lequel on se bat. Or, là aussi il faut appeler un chat un chat : cela s’appelle un projet politique.
(au vu des incompréhensions systématique du terme « politique », un aparté s’impose !)
La Politique est une magnifique idée. Cela consiste tout bêtement à se rendre compte que l’on n’est pas seul au monde et qu’il va falloir trouver des solutions communes avec les gens de son espèce dans le respect de son environnement (ce qui ressemble pas mal au Libre quand on y pense). Or, pour beaucoup de gens, la confusion est totale entre politique, politicien, parti politique… malheureusement, cela entraîne le plus souvent un rejet immédiat…
Or refuser le Politique revient implicitement à laisser les pleins pouvoirs aux professionnels de la politique (qui sont, sans surprise -depuis les années 80- les premiers à entretenir une idée de fin de la politique et de fin des idéologies). Le principe d’une élite qui refuse que le bas peuple l’ampute de ses privilèges est quelque chose que l’on retrouve aussi dans le débat musiciens amateurs vs professionnels.
Il n’y a pas un projet politique, mais des projets politiques ! Sauf que, vu que personne ne prend la peine d’identifier clairement ses buts, le mouvement du libre finit par ressembler à une galère où chaque rameur s’active dans une direction sans savoir où les autres veulent aller (et sans savoir trop où lui-même veut aller) ! Or, lorsque que personne ne rame à l’unisson, tout le monde s’épuise avec, en prime, la frustration de voir notre beau bateau emporté par le courant dominant.
Il serait grand temps d’arrêter de ramer n’importe comment et de savoir qui veut aller où ! Pour prendre un exemple extrême (mais réel) : certains voient le libre comme d’un outil de lutte contre le capitalisme tandis que d’autres y voient un moyen de booster la compétitivité des entreprises… Peut-être vaudrait-il mieux les mettre dans des bateaux différents, n’est-ce pas ?
Si vous faites du libre parce que vous trouvez ça pratique, c’est parfait ! Je ne dis pas qu’il faut tous qu’on se mette à rêver du grand soir ! Je pointe juste du doigt le fait que sans projets politiques – en parallèle des utilisateurs a-politiques- le mouvement du libre stagnera ou disparaîtra.
Si vous faites parti d’une initiative libre et que vous y êtes pour changer le monde -et pas seulement votre ordinateur (je sais qu’il y en a parmi vous)- il faut définir vers quoi vous allez. En effet, il y a fort à parier que vous avez déjà un projet politique tacite que vous partagez avec vos collègues mais que vous n’avez jamais pris la peine de formuler. Or, clairement identifier ses buts est tout bénef. Loin de « fermer » votre initiative, c’est tout l’inverse qu’il se passera :
Comme dit plus haut, je n’ai aucun problème avec les mouvements a-politiques au sein du libre, il en faut. Cependant, si on veut qu’il reste des a-politiques qui s’enthousiasment de tout ça, il faut aussi des éclaireurs qui veulent aller percer l’horizon pour ramener de nouveaux trésors.
Qui pour voguer à contre courant pour aller vers des contrées oubliées telle que l’égalitarisme ? L’économie du don? Vers l’écologisme numérique ? Le féminisme ?
Et Musique Libre ! alors ? prenons nous les rames ?