ASIMTRIA… 15e !

Le Festival Asimtria est un espace dédié à la recherche, au développement et à l’exploration de l’Audiovisuel et de l’Art Sonore, axé sur les processus expérimentaux proposés à partir de diverses technologies, récits et médias, et orienté vers la philosophie de la Culture Libre.

Ce festival (10-21 février) fête cette année sa quinzième édition avec des artistes du Chili, Pérou, Cuba, Bolivie, Colombie… Tout cela à Ayacucho au Perú ! (ils ont de la chance ceux ou celles qui y sont en ce moment ! 😉 )

Tout est là (en langue espagnole) : http://asimtria.org/

En bonus une publication de leurs derniers événements :

Sortir du cadre : Un film et une série documentaire sur les artistes et les œuvres sous licences libres et ouvertes dans l’art.

Lien vers la campagne de don :

https://www.helloasso.com/associations/lent-cine/collectes/sortir-du-cadre

For a description of the project in English, click here.

Synopsis

Alors que le nombre d’artistes augmente constamment, et qu’il n’a jamais été aussi simple de créer, les artistes sont de plus en plus précaires. Pourtant, dans une société qui envisage l’art comme une marchandise et l’artiste comme une profession, des personnes cherchent à transformer les conditions d’échange des œuvres et imaginent des économies alternatives, fondées sur la liberté et le partage.

Présentation

Sortir du cadre,c’est d’abord un film documentaire en cours de création, né du besoin d’expliquer l’intérêt des licences libres dans l’art. C’est également une série, également en cours de création, qui va à la rencontre des personnes œuvrant pour ces dernières. Pour en savoir plus sur les licences libres et de libre diffusion, les plus utilisées sont la licence Art Libre et les différentes licences Creative Commons.

Le film

Sortir du cadre est un documentaire qui prend place dans des combats en cours, ceux du libre et de la défense des droits des artistes. Notre objectif est de récolter la parole des principaux·ales acteur·rices de cette lutte et de mettre en lumière les actions quotidiennes qui nous rapprochent lentement mais sûrement d’alternatives viables au système capitaliste actuel.

  • L’artiste – personnage principal

Nous avons décidé de construire le documentaire autour d’une artiste qui place aujourd’hui la majorité de sa production sous licence libre ou ouverte. Cette artiste agirait en tant que personnage principal dans le film et guiderait les spectateur·rices tout au long de l’évolution du discours. Tout en instaurant un cadre, nous voulons laisser le maximum de liberté à cette personne afin d’en tirer une pensée spontanée et sincère.

Ces séquences seront également l’occasion d’intégrer des respirations par rapport au discours technique et juridique des licences et du droit d’auteur. Nous tenons à rendre le sujet humain, sensible. Car, malgré son apparente austérité, les notions qu’il développe concernent la vie elle-même.

  • Les artistes au travail

Les artistes seront au centre du documentaire. Nous voulons nous attacher au geste, au processus créatif et montrer ce qui est rarement visible, la face immergée des œuvres. Nous voulons également faire coïncider, par analogie plus au moins lointaine, le discours « abstrait » et la création « concrète ». En privilégiant les plans serrés, nous voulons laisser une grande place aux artistes et à leurs gestes, puisque nous avons peu l’occasion de voir des artistes au travail.

  • Les emprunts d’œuvres

A ces images d’artistes viendront s’intercaler des images d’œuvres sous licence libres ou ouverte. Elles serviront à montrer le travail fini des artistes et elles participeront activement au partage et à la circulation des œuvres d’art que nous voulons défendre dans le film. Faire cela nous permettra de démontrer concrètement qu’il est possible de s’approprier des images et des idées sans pour autant porter préjudice à son auteur·rice. Toute œuvre créée est le fruit d’inspirations, de vécu, d’idées, d’images, de sons qui ont d’abord été empruntées à d’autres œuvres avant d’émerger sous une nouvelle forme.

  • Les entretiens

Enfin, il nous paraît indispensable de passer par une forme d’entretiens face caméra pour traiter notre sujet. En effet, il y a un fond qui reste très didactique et qui met en tension des notions qui peuvent sembler complexes de prime abord. C’est pour cela qu’il est important de parfois poser la caméra et de laisser se dérouler une pensée sans entrave. C’est aussi l’un de nos objectifs principaux : donner la parole aux personnes qui luttent pour des alternatives plus juste.

La série

Il est frustrant d’interroger des personnes pendant une heure ou deux, mais de n’en garder que quelques secondes, voir rien du tout. C’est ainsi que nous est venu l’idée de créer une série documentaire à partir de ces entretiens. Chaque épisode reprendra l’interview avec une ou des personnes qui luttent pour des alternatives plus juste. Les entretiens reviennent sur leur vie et leurs expériences, leur travail et leurs espoirs. Et nous avons déjà des idées pour une éventuelle saison 2…

Les participant·es

  • Joseph Paris, cinéaste.
  • Antoine Moreau, co-rédacteur de licence art libre, artiste peut-être et maître de conférences au département Multimédia de l’Université Franche-Comté.
  • Lorenzo Papace, directeur artistique, réalisateur et compositeur
  • Aryeom, réalisatrice de films d’animation indépendants et Jehan, scénariste et développeur, du projet ZeMarmot
  • Benjamin Jean, Juriste spécialisé en propriété intellectuelle dans le cadre de modèles ouverts
  • Niccolò Moscatelli et Blandine Bernardin de l’association Polynome, collectif curatorial
  • Alain Imbaud aka Aisyk et Nomys_Tempar de l’association Musique libre, qui milite pour que la musique soit accessible à tou⋅te⋅s, dans le respect des droits d’auteur.
  • David Revoy, illustrateur et enseignant.
  • Gee, docteur en informatique et auteur-dessinateur de BD.

Ainsi que d’autres personnes, à venir…

Historique

Membres fondateurs de l’association Lent ciné, qui permet la création et la diffusion d’œuvres audiovisuelles sous licences libre et de libre diffusion, nous réfléchissons depuis quelques années aux processus créatifs et à leurs conditions. Nous nous sommes entourés d’artistes pour créer, nous en avons rencontré lors de kino cabarets, nous avons découvert des auteur·rice·s en projetant leurs films. Toutes ces personnes avec qui nous avons échangé sur leurs expériences et les nôtres, ont nourri nos réflexions. Plusieurs constats en ressortent, notamment l’extrême difficulté à vivre de son art et à financer ses créations ainsi que la grande méconnaissance du droit.

Peu d’artistes connaissent vraiment le fonctionnement du droit d’auteur. Cet ensemble de droits régit pourtant leur création et leur donne un statut juridique qui les protège eux et leurs œuvres. Il leur confère ainsi la maîtrise économique de leur création. Pourtant, beaucoup de fantasmes subsistent : par exemple, le droit d’auteur n’a pas besoin de la mention copyright apposée sur les œuvres pour être effectif, puisqu’il s’applique dès leur création. Et alors qu’il devait protéger, le système contemporain du droit d’auteur fragilise et paupérise la majorité des artistes. Parce que nous sommes engagés dans la culture du libre, nous discutons souvent de ces questions, et de celles des licences libre et de libre diffusion avec d’autres. Ces dernières, qui permettent de concéder tout ou partie des droits conférés par le droit d’auteur, sont encore plus méconnues. Les licences libre et de libre diffusion se développent pourtant depuis une vingtaine d’années. En plus de pouvoir aider les œuvres à trouver leur public en facilitant leur circulation, elles permettent d’imaginer de nouveaux modèles économiques pour les auteurs.

Bien que nous travaillions sur ces sujets depuis plusieurs années, nous en apprenons encore chaque jour. Le droit d’auteur et les licences libres et de libre diffusion sont intimement liés aux processus créatifs, et c’est pourquoi nous avons décidé de créer une œuvre pour essayer de comprendre et de faire comprendre.

Édito musical de dogmazic – janvier 2020

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour janvier 2020 !

Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive ».

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

Cette quatorzième joute organisée par linuxmao.org  avait pour thème « Bouche à oreille ». Les différents participants se sont donc rencontrés autour de ce thème et cet « album » publié sur Dogmazic en est donc le résultat. Davantage d’informations ici : https://linuxmao.org/forumthread89983 .
— olinuxx/trebmuh

Ainsi cette joute-ci organisée par LinuxMAO avait pour principe un travail sur la contrainte : n’avoir à travailler que sur des échantillons (« samples ») ou des pistes vocales, éventuellement filtrées, triturées, modifiées, mais, aucun synthétiseur, aucun instrument, non, seulement des pistes de voix. Et cela donne un album très plaisant, assez trip-hop au début avant d’évoluer vers d’autres horizons. Les participants à cette joute ont évidemment rivalisé de créativité et cela s’entend bien. Une écoute à recommander.
— Shangri-l

L’EP contient, de prime abord, que deux morceaux, un remix et un morceau original.Le premier « Jungle Train » avance à une cadence infernale, au son de synthé plutôt funky et parfois jazzy. Pas de doute, ce morceau aurait pu très bien faire office de bande son pour un niveau du jeu vidéo Donkey Kong Country, car en effet, arnoldSRecords arrive parfaitement à nous plonger dans un contexte exotique grâce notamment aux trompettes en fin de morceau. Le second morceau est moins accessible pour l’auditeur, mais toujours dans un milieu exotique. Le trip du musicien nous aura mené dans contexte sombre, avec des synthés sous disto et avec un piano jouant dans les graves.
— Jawsberrebi

Deux morceaux de pop-rock-électro-radio, très teinté années 80. Paroles en français. Plutôt sympa, enrichi d’un petit côté punk.
— olinuxx/trebmuh

Un album jazz/funk/électro qui nous emmène dans une aventure épique ! Ambiance garantie, histoire racontée en français, on plonge directement dans un récit dont il est difficile de ressortir. Une histoire avec des loubards, des embrouilles, des effets sonores, et des gros mots ! Pour celles et ceux qui connaissent, il y a un côté « donjon de Naheulbeuk » pour adultes là dedans.Une tuerie cet album. Mis en préféré direct ! J’attends le prochain avec impatience !
— olinuxx/trebmuh

De la guitare bourrinante et de la boîte à rythme derrière. Des titres de morceaux en anglais, mais pas de chant. Treize plages dont la majorité sont vraiment très courtes, ce qui fait que le total fait un peu moins de dix minutes de musique.
— olinuxx/trebmuh

2 morceaux d’un peu plus de quatre minutes chacun de techno en recherche. En recherche de quoi, je ne saurai vous dire, mais il y a une recherche ici, c’est certain, ça sort des sentiers battus habituels. Il y a un côté fait-main qui ressort de l’audio.
— olinuxx/trebmuh

Onze morceaux de pop rock en langue française. Les influences iront ici se trouver du côté de Stéphane Eicher, voire de Téléphone. Bien écrit, bien pensé, bien réalisé, ces chansons pourraient aisément se retrouver à la radio après avoir enlever quelques imprécisions de mixage. Très beau boulot.
— olinuxx/trebmuh

Une toute petite piste esseulée ici de trois minutes et demi, une balade pop-rock qui commence avec un peu d’harmonica en apéritif, et continue avec un plat principal à base de guitare et un texte chanté en français malgré un titre en anglais. Un peu de batterie vient agrémenter le tout de temps à autres.
— olinuxx/trebmuh

Dix-huit pistes ici. Ça démarre par une ambiance à la Jean Michel Jarre, puis un rythme techno arrive à fond de balle. S’enchaînent différentes choses, probablement introduites par des influences diverses et variées, sonnant tantôt comme bontempi, tantôt comme des dessins animés, tantôt comme le film « Maman j’ai raté l’avion », tantôt comme une jeu vidéo des années 80,…etc. Une piste possède du chant (en anglais).
— olinuxx/trebmuh

Huit pistes de musique techno ici, très connotée « ambiant music » mais qui tire vers de la house par moment. Des morceaux plutôt longs par rapport aux habitus des standards radiophoniques.
— olinuxx/trebmuh

Neuf morceaux pour environ cinquante trois minutes de musique. Du gros hard rock extrême qui grinde et qui sature.
— olinuxx/trebmuh

18 plages audio pour presque cinq heures de son. Du son modulaire, progressif, ambiant, techno, électro… dans ce goût là quoi !
— olinuxx/trebmuh

Un morceau tout seul ici, trois petites minutes de musique électro qui tâtonne, qui s’aventure, qui découvre. Un « single » qui reste dans la lignée des précédents morceaux de Calyman sur Dogmazic.
— olinuxx/trebmuh

Cinq morceaux, tous taillés d’à peu près la même longueur aux alentours de 3 mins 30. Des balades, de la guitare, du piano, un peu de synthé, avec du chant en anglais. Écoute reposante.
— olinuxx/trebmuh

Un seul morceau de 4 minutes ici. Enfin… « morceau » si l’on veut, plutôt une « plage » de bruit robotique.
— olinuxx/trebmuh

Revoici Calyman avec un morceau unique d’électro d’une durée de quatre minutes, toujours dans son style : synthés, pianos, batterie, et effets audio.
— olinuxx/trebmuh

Une piste unique de R’n’B, relativement courte d’une minute 26, chanté en français.
— olinuxx/trebmuh

Un morceau unique ici aussi, morceau de trois minute et demi. À cheval entre la techno et l’ambiant.
— olinuxx/trebmuh

Les pépites exhumées de l’archive

Ce mois-ci, j’ai réécouté tous les albums de l’artiste Visio (voir https://play.dogmazic.net/artists.php?action=show&artist=5039 ). Il me semble avoir déjà chroniqué au moins un de ces albums dans les éditos de Dogmazic d’ailleurs.
Visio a produit 7 albums ou EP dans les années 2010, 2011, et 2013. Il a un style de guitare, de conception, et de mixage bien particulier qui donne une coloration assez spécifique à sa musique, coloration qui se retrouve dans chacun des 53 morceaux qui composent les 7 albums que cet artiste téléversés dans l’archive.
Musicalement, les guitares sont probablement influencées par des guitaristes comme Steve Vai ou Joe Satriani, un son très rock voire hard rock, mais jamais désagréable ou « bourrin » à l’oreille. Le tout accompagné tantôt de nappes de synthé, tantôt d’une batterie (provenant probablement de la boîte à rythme Hydrogen si mes oreilles ne me trompent pas), pas de chant, des effets audio en tout genre. Des guitares doublées/octavées en spatialisation droite/gauche.
Bref, des ambiances qui me font penser aux années 80 sans que je ne sache vraiment pourquoi et des morceaux et albums que je peux réécouter régulièrement sans m’ennuyer. Mon album préféré ? Probablement « Return to paradise ».
Merci Visio !
— olinuxx/trebmuh

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l,  olinuxx/trebmuh, Ladee, Jawsberrebi.
Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois sur http://forum.musique-libre.org .
Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

Infos générales

L’archive dogmazic.net est éditée par l’association Musique Libre.
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Édito musical de dogmazic – décembre 2019

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour décembre 2019 !

Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive ».

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

Un seul titre de 4 minutes et 35 secondes, un rock en forme de balade, musicalement teinté du côté de Dépêche Mode ou The Cure.
— olinuxx/trebmuh

Allé, c’est parti pour l’écoute de ces cinq morceaux (environ 17 minutes de musique) et ça démarre avec une guitare électrique qui tend une atmosphère en train de naître. Puis une voix rassurante arrive, et ça part en rock and roll complet voire un peu trash-boule sur les bords avec des riffs de métal bien aiguisés. Dommage que le chant soit en anglais. Le deuxième morceau arrive et là, c’est sûr, c’est plutôt du hard, voire du métal que du rock. Ceci dit, les sonorités sont très travaillée et c’est pas cracra comme pourrait l’être du punk ou rock qui gratte. Le troisième morceau débarque, groovy avec sa basse profondément dimensionnée pour faire remuer les reins et … et … et … avec un chant en français \o/. Et boum ! le quatrième morceau (à tendance reggae) est également chanté en français, re-\o/ Le dernier morceau, quant à lui de tendance country-sante sans chant, se faufile bien dans les oreilles également. Bref, un album à base de rock’n’roll, qui explore ses rapports avec différentes facettes des musiques actuelles, qui se cherche et se trouve ! Une belle découverte pour moi.
— olinuxx/trebmuh

Une peu plus de vingt minutes de textes parlés, des contes revisités en mode urbain. Dix plages audio. L’enregistrement n’est pas de grande qualité mais l’ambiance bistro est là..
— olinuxx/trebmuh

Askatu/Yohan Berrouet – Une Gare En Vallée d’Aspe

Vingt-sept plages pour un peu plus d’une heure d’enregistrement. Encore des contes.
— olinuxx/trebmuh

Environ 45 minutes de contes en quatorze pistes.
— olinuxx/trebmuh

Trois morceaux d’ambiant pour près d’une heure trente de musique. Le premier et le troisième ont un aspect trance tribal assez marqué. Le second sonne plus dans la veine d’un Velvet Underground. C’est pas hyper joyeux on ne va pas se le cacher, mais c’est vraiment de bonne facture. C’est aussi typique des productions habituelles du Colibri Nécrophile, les habitué(e)s seront donc en terrain connus.
— DECAY

Cinq titres pour environ vingt minutes de rock’n’roll teinté de hard-rock avec textes moitié en français, moitié en anglais, mais avec un accent tellement français, qu’on va dire qu’ils sont quand même en français ! Des grosses guitares, et des bass-bat’ qui déboîtent. Tout ceci accompagné de solos de guitare qui ne laissent plus planer le doute sur le côté hard-rock, voire métal de ces compositions !
— olinuxx/trebmuh

Un titre unique mais très sympa qui fait le grand écart entre metal et reggae pour la guitare rythmique, avec un chant très 80’s, sur le fameux texte de La Fontaine.
— Shangri-l

Trois titres pour un peu plus de 12 minutes de son ici. Du trip-hop, mélangé, arythmique, décalé. Sonorités doucereuses, exploration auditive, entente musicale, ces 3 titres chavireront vos oreilles tant ils sortent des sentiers battus (et rebattus), tout en conservant votre attention grâce à une maîtrise musicale indolore.
— olinuxx/trebmuh

Dans ce single, cEts expérimente autour de 2 sonneries d’alarme différentes (1 pour chaque morceau). Il cadre ces sons quotidiens par une techno proche du drone, bien chaotique et surtout très répétitive. Le rythme tribal endiablé écrase tous les éléments harmonique, il en ressort une musique entêtante. À jouer dans une soirée underground, pour les amateurs de techno sombre.
— Jawsberrebi

Un album aux influences jazz-rock très maîtrisé, très bien produit, soigneusement orchestré, avec même des petits flottements de tempo très bienvenus, quelques influences reggae délicatement parsemées, pour un résultat plutôt très plaisant.
— Shangri-l

Un seul titre ici, très onirique, qui garde de la délicatesse malgré sa production qui penche plutôt du coté « loud ». Des arpèges de guitare, une voix éthérée.
— Shangri-l

73ème publication de Me In The Bath sur Dogmazic ! Pour ce 9 titres intitulé « Recycling » on retrouve le monsieur plutôt inspiré, même si les morceaux sont majoritairement courts. La production est plus clean qu’habituellement, lorgnant plus du coté grunge que du coté noise. La basse est tout particulièrement bien mixée, présente et ronde mais pas baveuse. On retrouve une section rythmique toujours un peu (trop ?) à l’ouest, ainsi que le songwriting de plus en plus efficace qui se peaufine d’album en album.Sans aller jusqu’à dire que les morceaux sont péchus, ils sont entraînant avec des mélodies qui restent dans la tête. Il s’agit sans nul doute de l’un des albums les plus accessibles de Me In The Bath.
— DECAY

Deux morceaux de musique ici, pour 23 minutes de musique, ce qui paraît presque « long » pour les standards radiophoniques actuels. Bon point de début car c’est souvent signe d’une démarche musicale assumée, et réfléchie. On va bien voir, ou plutôt entendre… et ça ne loupe pas. Les musiciens prennent leur temps pour installer au fur et à mesure une ambiance de post-rock progressif.
— olinuxx/trebmuh

Un titre unique ici, qui lorgne très élégamment du coté de certaines influences electro/funky d’il y a une vingtaine d’années. Une réussite sans aucun doute !
— Shangri-l

Les pépites exhumées de l’archive

Pas de pépite exhumée pour ce mois-ci !

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l, olinuxx/trebmuh, decay, Jawsberrebi
Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois sur http://forum.musique-libre.org
Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

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L’archive dogmazic.net est éditée par l’association Musique Libre.
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