Sortie de LibraZiK-3

Pas de nouvelle sur le blogue depuis le billet du 30 janvier. Un peu plus de trois mois donc. J’espère que vous n’avez pas eu trop peur !

La raison principale est que j’étais dans les fourneaux de LibraZiK-3 pour corriger (ou tenter de corriger) des bogues embêtants (et la plupart l’ont été !) ainsi que pour mettre la documentation à jour.

Bref, ça y est, LibraZiK-3 est disponible pour tous les utilisateurs francophones ou non, et pour amd64 (architecture 64 bits) et i386 (architecture PC 32 bits).

Remerciements

Pour démarrer ici, je commence avec les remerciements : merci énormément à Nicolas « sub26nico » pour l’énorme quantité de tests qu’il a réalisée, m’aidant ainsi a faire avancer le travail rapidement. Merci aussi aux autres testeurs et rapporteurs de bogues : Erwan « r1 », Mathieu « houston4444 », Julien « jujudusud », Julien « diigitae », Didier « bluedid29 », Pierrick « piep », « gepeto », Brian « briandc », Lionel « leyoy », et merci aux aides notamment pour les corrections de bogues à Jean-Pierre « jpcima », Mathieu « houston4444 », et Erwan « r1 ». Un autre merci va à Elisa qui a conçu les images de fond d’écran de cette nouvelle mouture de LibraZiK lors du travail financé par le Jardin Moderne, merci à eux et spécialement à Simon. Si je vous ai oublié ici, j’en suis navré, mais sachez que je vous remercie tout de même ! … et venez me le signaler afin que je vous rajoute à la liste.

Évidemment sans oublier tous les développeurs à travers les cieux, l’espace et le temps, des logiciels libres présents dans LibraZiK-3. Vous êtes tous et toutes véritablement super.

C’est quoi LibraZiK-3 ?

LibraZiK-3, c’est donc une nouvelle LibraZiK, qui prend appui sur Debian « Buster » 10 à présent (LibraZiK-2 prenait appui sur Debian « Stretch » 9). Dans l’ensemble, ce sont toujours les mêmes principes qui animent ce projet et il n’y a donc pas beaucoup de différences sur la logique de la distribution. Disons que pour résumer les différences majeures :

  • un gros effort a été fait pour permettre aux non-francophones d’utiliser LZK-3 : cet effort avait déjà été bien commencé lors de LibraZiK-2, et il n’y a maintenant plus rien qui empêche un non-francophone d’utiliser LibraZiK-3. Les utilisateurs francophones prendront soin d’installer le paquet supplémentaire librazik-apt-fr afin d’avoir les interfaces graphiques des quelques logiciels récalcitrants quand même en français. Ceci est mentionné en détails dans le manuel de LibraZiK-3. Les non-francophones n’ont plus besoin d’installer le paquet librazik-apt-nonfr qui était nécessaire avec LibraZiK-2.
  • une myriade de logiciels ont été mis à jour, veuillez consulter la page du manuel qui traite des différences entre LZK-2 et LZK-3 pour avoir un aperçu
  • la documentation a été mise à jour en très grande partie, ici aussi, veuillez consulter la page du manuel qui traite des différences entre LZK-2 et LZK-3

Migration LZK-2 -> LZK-3

Si certaines ou certains d’entre vous avez en tête de faire une migration de LZK-2 vers LZK-3, sachez qu’à ce stade, il est conseillé d’éviter la mise à jour. Ceci car il y a un vilain bogue qui fait dysfonctionner jackd après la mise à jour. Plutôt embêtant pour un studio audio-numérique. Nous l’avons traqué, mais n’avons pas découvert où il se cachait précisément et donc, ne pouvons pas le corriger ou documenter un contournement. En conséquence, il est conseillé de s’orienter vers une réinstallation complète d’un système LibraZiK-3.

Conseil : finissez vos projets entamés avec LZK-2 sur LZK-2, sauf si il y a une urgence, il n’y a pas besoin de vous presser pour LZK-3.

Divers

Il n’y a pas d’ISO pour le moment, probablement plus tard lorsque la collaboration avec le Jardin Moderne sera terminée.

À priori, dans les prochains jours/semaines, le travail devrait être concentré sur des mises à jours de logiciels et quelques nouveaux logiciels également (n’hésitez à venir demander gentiment si quelque chose vous manque et pourquoi), et aussi sur la rédaction d’un manuel d’installation en anglais.

En attendant, que les musiques résonnent !
Olivier

Édito musical de dogmazic – mai 2020

Bonjour et bienvenue dans cet édito de Dogmazic.net pour mai 2020. Vous trouverez ici les sorties d’album du mois écoulé, les trésors exhumés de notre archive qui compte plus de 55 000 titres, et les nouvelles de notre forum.

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour ce mois ci

Huit morceaux d’électro-ambiant pour une quarantaine de minutes d’odyssée musicale tout en synthèse auditive.
— olinuxx/trebmuh

Un morceau unique ici de quatre minutes, qui nous transporte dans une ambiance médiévale. Si ce morceau a été fabriqué avec des logiciels libres, alors il aurait sa place dans la joute n°15 de linuxmao.org !
— olinuxx/trebmuh

Du Joseph Curwen pur sucre ici. Douze morceaux pour presque une heure et demi de musique.
— olinuxx/trebmuh

Un album électro-pop très typé synthèse des années 80. On peut y déceler des influences Jean-Michel-Jarrienne, ou des sonorités qui ressemblent à s’y méprendre à une énorme paire de… ah non, ça c’est un film, reprenons alors : …ou des sonorités qui ressemblent à s’y méprendre à des génériques de dessin-animés des années 80 (les cités d’or, olive et tom, … ce genre de chose). Pas de paroles ici, uniquement de la musique.
— olinuxx/trebmuh

Ça commence au banjo, mais ça tourne vite fait au rock ! Typé blues, les morceaux s’enchaînent et ravissent l’oreille. Environ 35 minutes de musique. Chouette écoute, plutôt bien produit. Je mets cet album dans mes favoris !
— olinuxx/trebmuh

Six morceaux pour un peu plus de vingt cinq minutes de pop électro à tendance rock’n’roll ici. Pas de parole/chant. Juste un chouilla de voix utilisé comme échantillon. Ce mélange instrumental et musical est très réussi et original. Ça s’écoute plutôt bien, et ce même si ce style musical n’est pas mon habitude. Les sonorités de synthèse sont agréables, les morceaux sont construits de façon intéressantes, bref, c’est chouette du début à la fin. Et hop ! Un deuxième album de suite dans mes favoris !
— olinuxx/trebmuh

Une émission de ouèbe-radio à propos d’un label russe indépendant qui tourne autour du rock (pop-rock, punk, métal, hardcore,…). Plus artistes dans des sous-genre du rock différents, dont certains très très rock, attention aux oreilles fragiles ! Chouette émission de radio à l’ancienne, merci !
— olinuxx/trebmuh

Environ trois quart d’heure de musique présentée en dix morceaux ici. Le style général fait penser à une bande originale de film. C’est orchestral, tantôt pop, tantôt épique, tantôt électro, tantôt rock… rempli d’influences diverses et variées. Certains sons sonnent un peu « plastique », probablement du à l’utilisation de banques de son, ce qui donne vraiment envie d’entendre cette musique jouée par de vrais musiciens en chair et en os !
— olinuxx/trebmuh

Trois « singles » ici de Calyman, décidément très en production ces temps-ci ! Environ 8 minutes de musique en tout.
Deux morceaux de dance/pop/électro, avec quelques voix parsemées ici et là (certaines en français, d’autres en anglais, et encore d’autres tellement vocodées qu’il est difficile d’en être sûr ! ). Et un morceau d’ambiant qui est un morceau sans voix, assez planant, et légèrement progressif. Ces trois morceaux sont diffusés sous licence by-nc 4.0.

— olinuxx/trebmuh

Un deux titres ici, deux fois le même titre en version « radio » et en version « all night » beaucoup plus longue. Musicalement, ça s’apparenterait à de la techno/électro/ambiant je dirais, sans toutefois en être complètement sûr.
— olinuxx/trebmuh

Un genre de hip hop ambiance teinté de R’n’B, avec une voix en anglais. Un rendu très personnel, très « fait à la maison », et très intéressant pour Lip Gloss qui est un morceau unique d’un peu plus de trois minutes. EG-101 and Monolog est sur la même vague peut être un chouilla plus électro et comprend 3 morceaux pour environ un quart d’heure de musique. Pas de voix humaine ici, pas de paroles, uniquement de la musique. Tendance techno pour le dernier morceau.
— olinuxx/trebmuh

De la recherche, de l’hardiesse jusqu’à l’oser. Il y a parfois une légère lassitude sur la durée, la témérité se doit d’être brève. Dans « day3 » une tentative de mélodisme est très perturbée par le déséquilibre des niveaux ! Mais que foutre ! Ça booste au petit matin !
— ardoisebleue

De la guitare classique, hispanisante, on peut même y entendre des choses ressemblantes à de la guitare jouée par Brassens… et de la belle guitare ici ! Environ trois quart d’heure de musique disposée en dix-huit morceaux pour le « Disque 2 » et 35 minutes en neuf morceaux pour le « Disque 1 ». Vraiment très agréable à écouter, ça passe tout seul. Hop, c’est mis dans mes préférés chez moi ! J’ai vu que Laurent était inscrit sur l’archive dogmazic depuis janvier 2019 et avait déjà publié un album sur Dogmazic, ce qui fait qu’on la chance d’avoir trois albums de lui !
— olinuxx/trebmuh

L’artiste squawkbloc place ici un quatrième album sur Dogmazic. Pas de parole ici, que du son, du noise-rock-punk à base de guitare saturée et très mise en avant avec un peu de batterie/percussion en arrière-plan dont on se saura pas vraiment si c’est une batterie jouée par un batteur ou une boîte à rythme (mon intuition me dit que c’est une BàR),. À part un morceau latino beaucoup plus posé, le reste est de la noise… parfois très noise, et parfois expérimentale aussi !
— olinuxx/trebmuh

Encore des captations de contes par Askatu, artiste inscrit depuis juillet 2019 qui partage ici quatre albums de plus sur dogmazic pour un total de douze à présent.
— olinuxx/trebmuh

Une suite de monologues quelquefois distrayants comme « la gare … » ; C’est une expérience téméraire que nous devons apprécier.
–ardoisebleue

Un morceau court (une minute et demi) unique ici de rap, avec une voix en espagnol (si je ne me trompe pas) mêlant une ambiance de favela et une piste de tendance musicale électro. Premier morceau envoyé pour cet artiste qui vient de s’inscrire sur Dogmazic en ce début de mois d’avril.
— olinuxx/trebmuh

Les pépites exhumées de l’archive

Au début, une incursion dans les années 60/70. Le son guitare « plate » dans « ballade de Sophia » avec en fond l’orgue et une intervention des chœurs peut rappeler à certains d’entre nous cette période : tout y est ! Nous pouvons même imaginer les musiciens perchés sur les palettes supportées par les tréteaux, et nous obtenons ce slow closant le bal, il va falloir retrouver la bagnole et rentrer sans trop zigzaguer !!! Mis de coté les deux extraits funk et Billy, un album au accent rétro agréable. Malgré tout le compositeur termine avec un titre beaucoup plus actuel, qu’il se rassure il n’était pas reclasser dans le jurassique.
— ardoisebleue

Ce petit bout de texte n’est pas à propos d’un album, mais d’un artiste e-rencontré sur le canal IRC de dogmazic (serveur freenode) et qui venait pour un petit soucis de connexion. Du coup, j’ai écouté un peu ce qu’il faisait. Et c’est plutôt chouette. Il est présent dans l’archive dogmazic et a déjà publié 5 albums de longueurs variables et de style divers également. C’est uniquement musical, sans chant, et ça va de la pop, à l’électro, en passant par le classique, la pop, le rock, l’expérimental, de la world music, de l’ambient,… bref, un artiste qui n’a pas peur d’explorer différents horizons sonores et de la mélanger comme son envie lui dit. Tous ces morceaux sont agréables à l’oreille, il faut dire qu’il y a un jeu de piano assez présent plutôt chouette, des basses qui font le taf, et un mixage toujours très bien qui met bien en valeur tout cela. À noter que tout est sous licence CC BY-NC-ND 3.0 .
— olinuxx/trebmuh

Nouvelles du forum et autres

Des mixtapes illégales dans l’archive ? discussion

Still Living Creature présente un nouveau 2-titres électro : discussion

Calyman continue (vous l’avez deviné) de venir nous présenter ses nouveaux singles à un rythme soutenu : discussion

On discute de la gestion des genres musicaux dans notre archive musicale : discussion

La webradio Trafic 2 Rock se transforme et mute pour devenir une émission hebdomadaire, un fil très intéressant qui aborde les questions de la diffusion et des licences libres ou ouvertes : discussion

Kidjazz vient nous parler d’un outil en ligne pour organiser des répétitions à distance entre musiciens : discussion

Vous connaissez SourceML ? C’est un CMS développé par notre ami dj3c1t qui permet de publier des kits de remix et de tracer les réutilisations d’instance SourceML en instance SourceML. On discute technique, déploiement, et tout ça en ce moment, par ici : discussion

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l, olinuxx/trebmuh, et ardoisebleue.

Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois sur http://forum.musique-libre.org .

Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

Infos générales

L’archive dogmazic.net est éditée par l’association Musique Libre.
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Édito musical de dogmazic – avril 2020

Bonjour et bienvenue dans cet édito de Dogmazic.net pour avril 2020. Vous trouverez ici les sorties d’album du mois écoulé, les trésors exhumés de notre archive qui compte plus de 55 000 titres, et les nouvelles de notre forum. 

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

Un morceau unique de trois minutes ici, de la techno assez traditionnelle, avec différents tests de sonorités.
— olinuxx/trebmuh

Un nouvel album de contes modernes de Yohan Berrouet. Presque une heure et demi en tout.
— olinuxx/trebmuh

Trois morceaux pour environ cinq minutes au total ici. Un genre de délire il semble. Écoute pas habituelle.
— olinuxx/trebmuh

On continue avec les créations de confinement. Deux très très courtes pistes de musique mélancolique, vu le nom des morceaux sans doute que de nouveaux seront ajoutés dans les prochains jours.
— DECAY/Nomys

Une piste par jour dans cet album ou ce mêlent pêle-mêle du rock, de l’électro, des bruitages, du blues, du lo-fi / chiptune, du cabaret, dessin-animé, de la pop, du synthétique des années 80, du crooner. Des pistes relativement courtes entre une et trois minutes. Bref, de très nombreuses inspirations et ambiances pour cette écoute intéressante.
— olinuxx/trebmuh

Jacques nous a gratifié d’un très bon « sabat matter » l’an dernier. Voici trois compositions très poétiques que les adeptes de ce style de musique (dont je fais partie) goûterons avec plaisir. Le jeu simple est agréable de l’instrument nous berce voluptueusement au long de ses notes. 
— ardoisebleue

Musique d’église ? Musique de chambre ? Musique classique ? Autre ? Je n’ai probablement pas les bons mots ici pour définir cette musique, j’espère que Jacques me le pardonnera. Écoute relaxante et intéressante, ça change beaucoup de ce que l’on entend habituellement sur Dogmazic. Et c’est très bien ! Merci pour ce partage Jacques G. Buvat.
— olinuxx/trebmuh

Un truc malaisant, tant au niveau audio, qu’au niveau des titres des pistes. On va dire que c’est dans le style « ambiant ».
— olinuxx/trebmuh

Cet album nous propose une incursion dans la musique sérielle électronique dont l’auteur disciple. Le ton lourd et sombre de la partition peut nous indisposer. Le sujet invoqué est dérangeant voire nauséabond mais, prédateur ou victime, le compositeur nous laisse perplexe, surtout à l’examen de ces autres œuvres.
— ardoisebleue

Un morceau unique ici, qui ressemble à un travail en cours, un arrangement/maquettage quoi, avec un mélange entre instrument réel joué, et instruments synthétiques. Le morceau fait un peu plus de quatre minutes, et rappelle l’automne, ou plutôt le passage de l’hiver au printemps. Morceau léger, envolé, très chouette écoute.
— olinuxx/trebmuh

Un certain mélange de styles musicaux qui s’entrecroisent, commençant au style électronique ancestral passe à travers un son de hautbois/basson, auquel s’ajoutera un rythme saccadé plus « contemporain ».
Premier titre d’un album ? Si le reste suit ce filon, cela nous promet un bel album.
— ardoisebleue

Un album de confinement, entièrement à l’harmonica. On passe allègrement de la mélodie grinçante et joyeuse au blues endiablé. La légère saturation de la captation nous tiendra réveillé tout le long ainsi que les sons de respirations. Les titres des morceaux nous raconte le conte, illustré en musique. Il se dégage de l’ensemble pas mal de bonne humeur et d’humour, c’est donc sans se prendre la tête qu’on peut se plonger dans ce petit album.
— DECAY/Nomys

Et encore un album à thématique Covid-19. Les 6 titres présentés ici semblent être issue d’une session d’improvisation live. On retrouve divers samples et sons accompagnés, soit de plages d’impro à la guitare électrique, soit de synthés ou effets sonores. Le rendu global sonne très garage (dans le bon sens !) et si tout n’est pas accessible, l’ensemble n’est pas pour autant agressif, mais plutôt dans une veine noisy-ambiant bien trippante. L’album termine sur un morceau bien groovy donnant bien envie de relancer la lecture immédiatement.Vous aurez reconnu dans cet album une production de l’éternel Colibri Necrophile.
— DECAY/Nomys

Du post rock chanté en français ou en anglais avec une voix féminine principalement, et un accompagnement de voix masculine de temps à autre. Chouette découverte musicale en ce qui me concerne. Ça groove, c’est mélodieux, ça joue (musicalement, c’est propre), et c’est créatif. On peut noter ça et là des trucs aux limites du hardrock voire du power métal ou éventuellement du progressif. À titre personnel, je préfère les choses chantées en français (y’a moins d’accent !). Hop, c’est dans mes favoris !
— olinuxx/trebmuh

Alors là, je suis charmé. On a à faire à de vrais musiciens, qui jouent avec leurs tripes. Le chant inspiré et féminin et plus que bienvenue (et toujours aussi rare dans les formations Rock, on y perd beaucoup), un peu sous-mixé par rapport au niveau des instruments. De grosses guitares et des mélodies tricotées harmonieusement. Une basse bien présente, vomissant par moment (distortion) sur Visceral. La batterie claquante à souhait (caisse claire).J’ai pensé à un groupe qui officiait dans le libre « Anabase », en plus sombre et réfléchi. On est à mi-chemin entre le Rock alternatif, le Rock Progressif et le Post Rock. De bonnes montées dans les progressions d’accords. Le Bassiste connaît bien son job. Un album réussi, mais le chant légèrement en dessous des instrus, me laisse un goût d’inachevé (mix). S’il fallait donner une note à la Jacques Martin, j’y mettrais un bon 8,75/10. [ré-édit] la voix a l’air plus présente sur les titres suivants, c’en est même un régal, y compris les harmonies masculines. Si vous désirez entendre de l’authentique, on y est !Bon pour quelques écoutes, et même plus (en concert, ça doit être quelque chose).PS : J’ai pensé à « The Gathering ». Très bon moment passé en leur compagnie.
— Calyman

Du post rock chanté en français ou en anglais avec une voix féminine Enfin du rock symphonique : ce style me manquait. « Viscéral » lance parfaitement l’affaire, j’ai même droit au moment guitare sèche qui calme la tension avec « Dancing Queen ». Dans la « vieille au pas lent » une interruption brutale, comme j’appréciais dans le groupe Ange confirme mes convictions. C’est du bon.
— ardoisebleue

Un split EP deux titres. Le rock racé et rocailleux de Stone From The Sky côtoie ainsi le grunge-rock teinté de cold wave de Turbo Panda. Deux ambiances très différentes mais complémentaires.
— DECAY/Nomys

Des côtés rock/post-rock/epic-rock pour « Stone from the sky « voire hard-rock dans le chant. Et du rock plusse tendance pop du côté de « Turbo panda ». Sympa.
— olinuxx/trebmuh

Étonné de la qualité de la production. Comme le précise olinuxx, on a à faire à du Post Punk / Post Rock, avec des pointes Hardcore. Les deux titres laissent place à la respiration. Mélancolique à souhait, j’ai pensé à At the Drive et Omar Rodriguez Lopez, et Causa Sui pour le son des guitares et de la basse (avec son drive bien présent). Le chant, lui, est guttural lorsque la dynamique s’accentue. Le batteur n’est pas en reste, un jeu bien à l’aise (c’est peu dire). Quand au chant, mi-parlé/mi-scandé, il apporte une bonne coloration, et lorsqu’il s’énerve, nous donne droit à un chouette timbre (Turbo Panda). En bref, une formation à suivre absolument, ils ont du chien !D’ailleurs, je vais fouiller l’archive afin de savoir s’il y a d’autres sorties de cette formation, c’est du solide, et ça promet.Je viens de voir que ce sont les animaux sympathiques de l’AMMD, dont les qualités musicales ne sont plus à démontrer.
— Calyman

Les voyages de George Gallamus ressemblent à une longue fresque baroque où se mêlent pop, rock noisy et jazz dans une ribambelle de chansons parlées ou scandées. Le tout évoque un spectable arty ou le théâtre de rue. C’est un bon album pour peut qu’entrer dans un univers aussi bizarre ne vous fasse pas fuir. Une bien belle découverte pour moi !
— DECAY/Nomys

Neuf morceaux de punk-hardcore, du chant hurlé en retrait parfois, des plans aux rythmiques alambiqués souvent. Un album remplie de moments mémorables : le chant de « La Galère », les breaks de « Beaucoup d’Avoine », le solo de sax de « 3-3-3-4 ». Bref que du bon pour ce live (?) si vous aimez le style !
— DECAY/Nomys 

Ancien album de 2014. Ensemble de titres dont je qualifierais le style d’expérimentation. La curiosité incite à explorer de bout en bout l’album où des moments de découvertes sont parfois incroyablement étonnant.  
— ardoisebleue

Un album de 11 morceaux, du gros punk rock qui tâche et qui déboîte. Un peu plus d’une demi-heure de colère saturée, de cris énervés, et de batterie qui ajoute de la puissance à un ensemble batterie/basse/guitare/chant qui part franchement en blast à tendance métalleuse à certains moments. Des parties de chant tantôt en espagnol, tantôt en français, tantôt en anglais. Âmes sensibles, s’abstenir.
— olinuxx/trebmuh

Environ 70 minutes pour cet album concept avec des ambiances musicales et des musiques, le tout complémentées par des voix parlées en français racontant l’histoire de George. Un style musical très piquant, qui balance dans tous les sens et peut rappeler par certains points l’univers de Magma, poétique et burlesque.
— olinuxx/trebmuh

Deux excellents morceaux de klezmer acoustique par les Barons Freaks. Normalement la musique s’accompagne de films (teaser par ici : https://exode.me/videos/watch/c80ad096-3fbc-4807-958c-5cc8c991e03e ), mais les morceaux suffisent largement à vous faire entrer dans leur univers baroque et burlesque.
— DECAY/Nomys

Une longue dérive dans une pluie de sons sous laquelle nous rodons à la recherche de la sortie…
–ardoisebleue

50 min d’ambiant pour trois morceaux, on voit ici se développer un paysage contemplatif à base de guitares. Le premier titre est très calme et peu à peu la saturation arrive pour finir dans le dernier titre par 9 minutes hypnotiques et machinique.
— DECAY/Nomys

Split EP 4 titres de Stone From The Sky et Soft Rains. Deux titres de stoner instrumentals vraiment cool et groovy suivis de deux titres ambiants se développant sur près de 15 min chacun. 45 min au total, les morceaux de SFTS font presque offices d’intro pour les deux pièces orientées guitares lointaines de Soft Rains. Du tout bon, avec une mention spéciale à la monté en puissance du titre éponyme.
— DECAY/Nomys

Un pur bon album de métal mélodique instrumental ! Des morceaux longs qui prennent le temps de développer leurs ambiances. Ça rappelle par moment Stone Sour, agrémenté de ponts doomesques et de plages mélancoliques qui m’ont rappeler le post-black métal d’Agalloch. Une vrai réussite !
— DECAY/Nomys

Environ cinquante minutes d’audio ici. Atmosphérique, inquiétant, et vaporeux sont les premières impressions lorsque l’on enclenche la lecture. Puis la batterie et les guitares arrivent pour poser une ambiance de bistrot dans un Mad Max. Du rock, tendance blues, du métal puissant et survolant, du progressif, bref un mélange des genres qui pose une ambiance assez unique. Toujours pas de paroles, que de la musique ici.
— olinuxx/trebmuh

Six morceaux pour environ soixante minutes de musique ici. Ambiance, atmosphérique, planant, rock, guitares électriques, basse électrique, batterie acoustique, émocore un peu sur les bords, power métal sur les côtés, voire même du downer, et surtout, surtout, surtout, groovy ! Très entraînant ! Pas que les morceaux soient pétris tout le temps de rythmes et de cadences endiablantes, mais on est rapidement pris dans l’ambiance imposée par cette musique.
— olinuxx/trebmuh

Environ trois quart d’heure de musique présentée sous forme de sept morceaux ici. Musicalement, c’est du stoner, il n’y a pas de doute, et ça tire un peu vers du émocore planant, un peu post-rockeur sur les entournures. Pas de chant, que de la musique. On peut regretter que la batterie soit un peu trop en avant (et c’est un batteur qui écrit ça !) mais on a quand même un bel aperçu de l’idée musicale de cet opus. Et puis, les captations live, c’est pas toujours évident. Les guitares seront néanmoins bien présentes, et la basse se laissera deviner de façon lointaine.
— olinuxx/trebmuh

Heureuse tentative que cet album au style rock expérimental. « BRU IN JERICHO » nous présente une transformation de style populaire médiévale tout à fait réussie. Un moment étrange mais divertissant.
–ardoisebleue 

Album final de la Kour, on y décernera quelques prémisses du Plagiat à venir, entre les interventions de Gabriel Yacoub (Malicorne), Yüla S. et Souv Ponk. Si le Sebkha-Crew semble content de nous quitter définitivement, nous nous sommes heureux de pouvoir les écouter encore en encore jusqu’à plus soif ! La qualité sonore et musicale reste au rendez-vous et le délurage habituel aussi. Si le Ne[XXX]t Epilog (l’album précédent) représentait une certaine apogée du style délirant du groupe, parvenant toujours à surprendre, à faire tourner la sauce et les serviettes. Crptz N Tpstrs est lui plus posé par bien des aspects, plus de parties acoustiques, plus de passages « calmes », une originalité un peu plus sérieuse et contrôlé au service de ce dernier chapitre qui signe la fin de Sebkha-Chott. 
— DECAY/Nomys

Version augmentée de l’album parut en 2012, on commence par un happy birthday dantesque et un rappel, si besoin, que la Kour fait ce qu’elle veut, quand elle le veut. Musicalement on reste dans le métal-barré-psyché-trad-électro du groupe. Ça envoie du pâté à coup de double pédale de synthé qui font « tuit-tuit » et de solos de sax. L’aspect free-jazz s’exprime largement dans les rythmiques syncopées, les plans musicaux improbables et dans la longueur des morceaux principaux de la galette (plus de 16 minutes).
— DECAY/Nomys

Un titre unique ici de presque neuf minutes. Oué, neuf minutes, pas très « radio edit » et juste pour ça, c’est déjà la classe. Musicalement, c’est encore un mélange audacieux dont seul Plagiat à le secret, mêlant vocodeur, harmonie R’n’B, hip hop, trip hop, rock’n’roll, et poussées énervées blastantes alternées avec des mélodies langoureuses.
— olinuxx/trebmuh

La disparition de la Kour Ohrelandaise (cf. Sebkha-Chott) a donné lieu à l’épanouissement du duo Plagiat qui nous délivre ici son premier morceau (clip en fait, visible par là : https://videos.domainepublic.net/videos/watch/3448b75c-4f6a-4f01-a779-d5b10e57b6b0 ). Trap-Rap-Hip-Hop sur-autotuné et sous-hallucinations, ils ont conservé les plans métal syncopés, mais ont quitté les rives de la grande musique pour se complaire maintenant dans l’élaboration de singles marketés pour les réseaux sociaux et les médias de masses. En deux mots : c’est cool.
— DECAY/Nomys

Une bonne douzaine de minutes de musique réparties en 3 morceaux ici. D’un genre hip-hop, autotuné, rythmiquement décalé, et mélodieusement bien dérouté également. Ça tire sur des pointes métalleuses et très très vénère. Bref, probablement un chouette 3-titres à offrir à votre grand mère.
— olinuxx/trebmuh

Un deux titres de moins de cinq minutes tout confondu. Un délire musicalo-parlier qui a un étrange arrière goût de Naheulbeuk. Complètement barré. À écouter au petit réveil.
— olinuxx/trebmuh

Pour accompagner un long moment de détente, pointé imperceptiblement de mélancolie : je recommande cet album. Jusque « flânerie1 » on se laisse aller, traîné par des pensées vagues, puis arrive « suitebaroquepourpiano1 » une série de notes saccadées, bondissantes nous tire de cette torpeur pour apercevoir des mouvements vifs, une frénésie d’événements et, finalement nous revenons à nos divagations. J’aime beaucoup « preludeaujour »… 
— ardoisebleue

Quatre pistes pour environ un quart d’heure de musique électro pop rock. Avec du chant en anglais.
— olinuxx/trebmuh

Plus de 2 heures de son, de bruit, d’ambiances, de sensations auditives, ou d’atmosphères.
— olinuxx/trebmuh

Un mélange intéressant de sons électroniques autour d’une structure de répétition qui nous donne des musiques à entendre sans chercher une normalité dans la sensation qu’elles nous procurent.
— ardoisebleue

Une électro-sérielle qui nous emmènerait d’un crépuscule vers l’aube d’un nouveau JE ? Faiblement déçu par la fin abrupte à laquelle je ne m’attendais pas. 
— ardoisebleue

Un style électronique bien rythmé, agrémenté çà et là de textes politiques redondants. À écouter sans prendre parti au sens premier du terme !
— ardoisebleue

« Sommeil profond » nous suggère une constance et  s’extirpe de l’album dont la plupart des titres semblent être des reprises. 
–ardoisebleue

Les pépites exhumées de l’archive

En ce temps bizarre où la rue est vide, où l’être humain, soumis à la loi d’une minuscule chose, se terre, craintif avec raison, l’écoute de la « valse à Lisa » pourrait nous faire rêver : de déambuler le long d’une rue pentue, aux échoppes ouvertes, aux enfants piaillant de tous cotés… Mais oui, il reviendra ce temps !Cet album me plaît, une mélancolie de circonstances se dégage de trois de ces titres. Je l’ai mis dans ma libremusithèque.
— ardoisebleue

Nouvelles du forum et autres

par Shangri-l, 

Calyman continue sur la série de single qu’il a lancée il y a quelques mois, et qui grandit à un rythme soutenu, avec cette fois « Reinit Yourself » : discussion

On parlait de la SPRé le mois dernier… Qui a finalement répondu à Trafic2Rock que toute webradio, même de musique libre, devait s’acquitter d’une redevance annuelle se comptant en centaines d’euros ! On continue de discuter de cette société de perception des droits ce mois encore, donc : discussion

Grande nouvelle, l’AMMD est de retour sur Dogmazic avec de très nombreuses publications au sein de notre archive de divers de ses groupes et projets. Au passage, ça a été l’occasion de remonter, sur le fil dédié « technique » sur notre forum, quelques remarques et de dépister quelques bogues dans le processus de publication de musique sur Dogmazic.net : discussion

Still Living Creature dévoile en streaming une nouvelle piste mi-house mi-garage de son album à venir « All Year Long » : discussion

Quelqu’un est venu nous trouver pour solliciter notre culture musicale en l’aidant à retrouver une chanson dont il ne sait presque rien : discussion

On discute d’un changement de lecteur audio pour la page web de Radio Dogmazic : discussion http://forum.musique-libre.org/discussion/comment/61825/#Comment_61825

Sinon dans les nouvelles diverses, une personne est encore venu nous voir pour récupérer les accès à ses comptes musicien crées il y a plus de 10 ans… Dogmazic assure la pérennité 🙂 C’est pas tous les acteurs de la musique en ligne qui peuvent en dire autant !

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l, trebmuh/olinuxx, ardoisebleue, nomys, et calyman.
Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois sur http://forum.musique-libre.org .
Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

Infos générales

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L’état français nationalise la SACEM pour que les redevances de la copie privée aillent aux hôpitaux

C’est un choc pour beaucoup d’auteurs, compositeurs et éditeurs, mais nous sommes en guerre et toutes les ressources doivent être allouées à l’effort national.

Une nationalisation bienvenue

Après les dernières lois sur le droit d’auteur, puis les décisions de justice, l’État a décidé de rapatrier toutes les ressources disponibles pour financer les hôpitaux. Ainsi, toutes les redevances pour copie privée des lieux diffusant de la musique, mais aussi les redevances sur les matériels informatiques, les redevances perçues pour le compte de la SPRé par la Sacem sont concernées.

Avec cette nationalisation, l’État permet une gestion plus juste des sommes récoltées en lien avec l’économie réelle du moment, le focus sur un des métiers les plus importants pour faire tourner le pays : l’hôpital.

Jack Gollman approuve des deux mains

Dans une interview en webcam cachée, nous avons pu nous entretenir avec un auteur, compositeur et éditeur les plus influents au sein de la Sacem. « Tout ce qui est bon pour l’hôpital, est bon pour les artistes », a-t-il répété à l’envie. « Et même si c’est pour certains une grande perte de revenus, au moins ils seront bien gérés », ajoute-t-il avec un peu de malice.

Édito musical de dogmazic – mars 2020

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour mars 2020 !

Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive » puis des « nouvelles du forum ».

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

Une plage audio de plus de trois minutes pour Calyman qui téléverse beaucoup de choses dans l’archive ces temps-ci. Un morceau de pop électro avec une voix en anglais.
— olinuxx/trebmuh

Un morceau très organique par son duo basse-batterie qui marche à merveille. Une voix chaude qui embaume les claviers électroniques, et un Rhodes qui pose une ambiance très calme et jazzy. Excellente trouvaille, pour sa production et sa voix !
— Jawsberrebi

Quatre plages audio pour environ une demi heure de musique. De la techno/électro/noise, assez expérimental par moment, avec certains passages progressifs. Très peu de texte.
— olinuxx/trebmuh

Vingt-deux plages audio pour environ deux heures et demi d’audio électro/ambiant/expérimental. Du bruitage, des ambiances, des triturations, des trucs qui ressemblent à des cris de baleines ou autre animal marin, et des bouts de silence également, beaucoup même. Des fois ça part en musique, des fois ça reste à l’état brut. Il ne faudra pas se faire avoir en pensant qu’un morceau est terminé alors qu’en fait… non… c’est juste un bout de silence au beau milieu du son ! Et même…, même des fois, y’a des bouts de voix d’humain.
— olinuxx/trebmuh

Trois plages audio pour un peu plus d’une demi heure de musique improvisée à la guitare et aux effets audio numériques. J’aime beaucoup ce travail d’ambiance, progressif, aventureux, mélodieux, langoureux, voluptueux,… on sent bien le musicien rompue aux pratiques du jazz. Bon, il faut dire que Nicolas est un copain, qu’il utilise LibraZiK, et qu’il participe à son développement en faisant des tests notamment. En conséquence, mon avis doit être quelque peu biaisé mais l’écoute vaut carrément le coup tout de même !
— olinuxx/trebmuh

Trois plages audio ici aussi, chacune de 3 minutes et 57 secondes précises ! De la trituration de son, de l’ambiance, avec un côté post-industrielle dans le sentiment généré.
— olinuxx/trebmuh

Un morceau unique de 5 minutes 20 secondes du style « techno ».
— olinuxx/trebmuh

11 pistes – 66 minutes et 11 secondes de musique ambiante synthétique, qui nous rappelle furieusement les années 80.
— olinuxx/trebmuh

Un seul morceau de presque trois quart d’heure ! C’est ça aussi la musique libre ! Une ambiance complète, un genre d’opéra rock/pop, répétitif et progressif. Avec des textes prononcés ou chantés en français.
— olinuxx/trebmuh

Quatorze morceaux pour un peu plus de 35 minutes de musique. De l’électro punk techno industriel avec parfois des choses plus dansantes, et des fois de la techno dans le plus pur style. Des voix en anglais viennent ponctuer l’écoute.
— olinuxx/trebmuh

Deux titres pour environ 35 minutes de musique ici. Un travail d’ambiance rock-post-industrielle pour le premier titre. Quelque chose de plus mélodieux, de plus musical pour la deuxième plage, plutôt progressif ici.
— olinuxx/trebmuh

Trois titres pour un peu moins de 20 minutes d’audio ici aussi. Dans la même veine que le paragraphe d’au dessus relatant du même groupe, de l’ambiance post-rock industrielle progressive.
— olinuxx/trebmuh

Les pépites exhumées de l’archive

Pas de pépite exhumée ce mois ci ! Nous vous rappelons que cet espace est le votre, vous venez quand vous voulez partager vos découvertes musicales 😉 !

Les actus du forum et autres trucs

Un nouveau venu sur notre forum, Tintin, galère avec la musique libre de droit, en bref il a trouvé à une époque une instru mais maintenant n’arrive pas à re-pister l’auteur original, si vous pouvez l’aider c’est sympa : discussion.

Explicite, dont on parle plus bas ici, a réalisé tout seul comme un grand un clip pour son morceau « Automatique » et il est venu en parler, bien sûr : discussion.

C’était un sujet qui a passionné beaucoup d’entre nous… Le financement du documentaire libre « sortir du cadre » est finalement bouclé ! Pour en savoir plus il suffit de consulter le fil de forum afférent : discussion.

On continue de discuté des conditions légales pour une webradio sous licence libre… Au dernières nouvelles, la SPRé n’aurait, finalement, pas à être payée… De ce que dit la SACEM. Mais des voix discordantes s’élèvent. Notre investigateur bénévole, la webradio Trafic2Rock, continue d’enquêter… Suspense ! discussion.

Le netlabel Earshelter, habitué de notre forum, nous présente un nouvel opus des No Pasaran, entre breakcore et postpunk : discussion.

On dirait pas comme ça, mais maintenir le site Dogmazic.net réactif et fonctionnel demande pas mal de boulot ! Dernier chantier en date, un sacré gros nettoyage de la base de donnée pour plus de réactivité pour le site : discussion.

On revient sur la procédure de « dépôt » d’une œuvre sous licence libre ou ouverte, un bon petit rappel qui pourra intéresser les curieux de la licence de libre diffusion : discussion.

Explicite, le fameux rappeur libre, a eu une longue interview en radio, avec du slam en direct, et la diffusion de quelques un de ses titres, dans l’émission ‘dis moi ta poésie’ sur IdFM : discussion.

DidJaws est finalement de retour avec son nouvel EP « Home Made Techno » également disponible en CD gravé DIY : discussion.

Les « CC Music Awards » recherchent des volontaires pour être membre du jury : discussion.

Une fois de plus quelqu’un est venu nous voir pour savoir comment utiliser une musique dans une vidéo YouTube : discussion.

Still Living Creature signe un énième retour avec un titre IDM/Braindance : discussion.

La collection de singles de Calyman continue de grandir : discussion.

L’infâme Me In The Bath continue de polluer l’infosphère avec un nouveau titre, « Nathan » : discussion.

Le bug d’affichage qui était présent depuis quelques temps et bien gênant pour téléverser, est corrigé : discussion.

On continue de discuter de ce fameux arrêt de la cours de cassation qui entérine que la SPRé sera perçue par l’entremise de la SACEM y compris pour les artistes qui n’en sont pas sociétaires : discussion.

Les améliorations progressives de la réactivité du site sont toujours en cours, grâce au travail admirable de notre cher Luciolebrillante : discussion.

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l, trebmuh/olinuxx, et Jawsberrebi.
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Édito musical de dogmazic – février 2020

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour février 2020 !

Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive ».

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

toobass

Une piste audio toute seule ici. Un truc un bizarre au premier abord, qui se rapprocherait un peu de Keziah Jones peut être, un truc qui mélange de la basse funky, avec un texte parlé en français, et des ambiances sonores planantes. Un truc furieusement ancré dans les années 80 ! Assez expérimental/fusion ! J’adore !
— olinuxx/trebmuh

Onze piste de toobass ici. Pareil, du funky groove coloré des années 80, avec des pointes de zouk ou de musique chaloupée qui sent bon les îles. Avec des basses qui slappent, des sonorités de Rhodes ou de guitares whawha imitatrices, des saxophones en solo déchirant, et toujours des textes en français et chantés pour la plupart ici. J’adore toujours ! Et hop, c’est mis dans mes favoris sur mon compte Dogmazic ! 
— olinuxx/trebmuh

Douze pistes ici pour un autre album de toobass. Toujours cette vague de bien-être musical, chaude et veloutée. Il y a vraiment un sentiment de calme et de douceur qui fait du bien dans cette musique. Et ceci pardonnera largement les quelques fausses notes que l’on peut percevoir ici et là. Mis également dans mes favoris !
— olinuxx/trebmuh

Un morceau unique ici. Toujours dans un style radio pop/funky/année80.
— olinuxx/trebmuh

Encore un morceau unique ici aussi. Morceau dans lequel la voix est utilisée comme un instrument, pas de texte ici.
— olinuxx/trebmuh

Joseph Curwen

Il convient de noter que cet artiste avait déjà publié précédemment deux albums dans l’archive. Évidemment écouter tout ça est matériellement impossible, aussi pour me faire une idée je lance la lecture aléatoire sur l’ensemble du catalogue de cet artiste au nom inspiré par le sorcier maléfique de l’œuvre de H.P. Lovecraft :     https://play.dogmazic.net/#artists.php?action=show&artist=6618 Voilà, ça commence, des arpèges de guitare et une batterie légèrement asynchrone, une basse en retrait et des nappes de synthé… Pas de voix dirait-on ; un petit changement d’harmonie mais les arpèges de guitare restent sur la même rythmique, la batterie lorgne du coté du post-rock… Des notes aigrelettes de piano ou de clavecin. Du travail d’ambiance, il n’y a pas à dire, un peu lésé par une production « tout terrain » qui rendrait mieux hommage au morceau avec un poil plus de subtilité dans les dynamiques… Et… Le morceau dure, dure, c’est « J’attendais la pluie ». Le travail autour des harmonies sur des arpèges continue d’évoluer tranquillement… Voilà on approche de la fin, tout en subtilité… Et… C’est fini ! Morceau suivant ! Une grosse basse et des orgues très présents, des synthés vintage. Ah, une ligne vocale parlée ! Hop le morceau évolue très sympathiquement avec des claviers un peu à la Doors. À nouveau un travail à base d’ambiance, mais déjà plus guilleret, malgré un coté « orgue d’église » assez assumé dans l’orchestration. C’est « Welcome back hal ». Et on continue sur la lecture aléatoire… Une petite instru qui commence mi ambiant mi trip-hop, une basse lourde et sympa. Une voix féminine récite un texte, des nappes de synthé s’entremêlent. Décidément on pense au Doors, mais plutôt à l’album posthume enregistré sur les récitations poétiques de leur défunt chanteur. Il n’y a pas à dire, c’est vraiment de la musique d’ambiance, pas du tout orientée vers la piste de danse ! C’est Kublakhan ! Ah, voilà un gros synthé saturé, une batterie minimale qui poum-tchake, et pour égailler un peu l’ambiance des petites lignes de synthé guillerettes, des rythmes complexes déjà sans avoir cependant l’air d’y toucher. C’est « The dark sun »…
Bon, laissons un peu passer le temps et les morceaux, pour avoir une vue un peu plus « d’ensemble » du travail de cet artiste… Entre nappes de clavier et poésie récitée en anglais, c’est un peu répétitif mais c’est le prix à payer pour la grande cohérence de ses travaux. Ah tiens un morceau un peu dansant, aux cotés mi-synth wave mi-8bit, avec toujours cet aspect lugubre et gothique malgré tout. Un autre morceau tout en ambiance façon film d’horreur mais avec une petite touche de légèreté fort bienvenue
Et voilà, je n’irai pas plus loin, mon but ayant été seulement de vous donner une vague idée de ce qu’est l’œuvre de Curwen et qui sait, peut-être l’envie d’y jeter une oreille !
— Shangri-L

Autres

Deux morceaux de musique croyante chrétienne. Zoukée, en langue française, avec du vocodeur et des effets dans les voix.
— olinuxx/trebmuh

Un morceau unique. Un instru’ hip-hop batterie/basse/piano/synthé avec un texte en français par dessus.
— olinuxx/trebmuh

Seize pistes pour environ une heure et quart de musique orchestrale. Très chouette écoute d’un univers assez vibrant et féerique, qui fait monter l’imaginaire en flèche et planer le rêve. C’est mis en favori ici aussi !
— olinuxx/trebmuh

51 pistes ici. Oui. 51 ! Pour plus de six heures de son. Ça oscille entre l’expérimental, la noise, le post-rock, l’ambiance, le bruit, la matière audio, de la destruction,… Attention, il ne faudrait pas ici s’attendre à une écoute facile et tout se faire en 6h30 d’affilé !
— olinuxx/trebmuh

Deux nouveaux morceaux de Calyman de 3 minutes chacun. En fait, il semble que ce soit les deux même morceaux. Toujours dans la famille musicale de l’électro mais qui semble d’avantage travaillé dans la vague radiophonique actuelle.
— olinuxx/trebmuh

Vingt morceaux ici, pour environ un peu plus d’une heure et quart de musique. Du hip-hop avec des textes parlés et rapés le plus souvent, et parfois des couplets chantés. Des textes écrits et ficelés, comme d’habitude. On aime ou pas, en tout cas, c’est écrit. Assez direct dans le style d’écriture, relativement positionné.
— olinuxx/trebmuh

Ah ben v’la que revoilà Explicite, avec son habituel album annuel, et ça fait 20 ans que ça dure ! Du très bon hip-hop hors de toutes les vagues, avec en intro une poignante piste où il explique pourquoi et comment il continue hors des sentiers battus. Ça reste très old school et pas du tout vocodé, d’ailleurs un des titres moqueurs en interlude se raille de ces rappeurs qui ont du « mal à articuler ». Les textes sont très bons mais ne monopolisent pas l’attention néanmoins et on se laisse volontiers porter par le flot et les instrus’, qui sont comme d’hab’ de très bonne qualité. Une borne romaine dans l’histoire d’Explicite est posée là, et si vous kiffez, vous allez sans doute vouloir creuser plus loin la discographie conséquente de cet artiste électron libre.
— Shangri-L

Six morceaux pour un total d’un peu plus d’un quart d’heure de musique rock, à tendance indus’ avec ses passages répétitifs comme des chaines de production à l’usine et/ou électro avec ses sonorités synthétiques léchées. Pas de chant. De la musique qui pose des ambiances qui font peur… à ne pas écouter dans un cimetière ! Ou si, au choix… En tout cas, il m’arrive fréquemment de le dire dans ces colonnes, probablement parce que musique et film sont intimmement liés, ceci ferait une belle B.O. de film genre Agatha Christie, ou autre film du genre… Plutôt bien réalisé et mixé, chouette travail.
— olinuxx/trebmuh

Treize pistes ici, totalisant un peu plus d’une heure de musique. Il s’agit d’intro de quelques secondes, puis de distorsions pour le reste, et de quelques secondes d’outro pour chacun des morceaux. Plutôt chaotique !
— olinuxx/trebmuh

Les pépites exhumées de l’archive

Pas de pépite exhumée pour ce mois-ci. On vous rappelle que vous pouvez librement participer à la rédaction de ces éditos et donc revenir parler d’une ancienne publication qui vous aurait plu ! Regardez le forum de Musique Libre pour plus d’infos !

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l,  olinuxx/trebmuh.
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Infos générales

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ASIMTRIA… 15e !

Le Festival Asimtria est un espace dédié à la recherche, au développement et à l’exploration de l’Audiovisuel et de l’Art Sonore, axé sur les processus expérimentaux proposés à partir de diverses technologies, récits et médias, et orienté vers la philosophie de la Culture Libre.

Ce festival (10-21 février) fête cette année sa quinzième édition avec des artistes du Chili, Pérou, Cuba, Bolivie, Colombie… Tout cela à Ayacucho au Perú ! (ils ont de la chance ceux ou celles qui y sont en ce moment ! 😉 )

Tout est là (en langue espagnole) : http://asimtria.org/

En bonus une publication de leurs derniers événements :

Sortir du cadre : Un film et une série documentaire sur les artistes et les œuvres sous licences libres et ouvertes dans l’art.

Lien vers la campagne de don :

https://www.helloasso.com/associations/lent-cine/collectes/sortir-du-cadre

For a description of the project in English, click here.

Synopsis

Alors que le nombre d’artistes augmente constamment, et qu’il n’a jamais été aussi simple de créer, les artistes sont de plus en plus précaires. Pourtant, dans une société qui envisage l’art comme une marchandise et l’artiste comme une profession, des personnes cherchent à transformer les conditions d’échange des œuvres et imaginent des économies alternatives, fondées sur la liberté et le partage.

Présentation

Sortir du cadre,c’est d’abord un film documentaire en cours de création, né du besoin d’expliquer l’intérêt des licences libres dans l’art. C’est également une série, également en cours de création, qui va à la rencontre des personnes œuvrant pour ces dernières. Pour en savoir plus sur les licences libres et de libre diffusion, les plus utilisées sont la licence Art Libre et les différentes licences Creative Commons.

Le film

Sortir du cadre est un documentaire qui prend place dans des combats en cours, ceux du libre et de la défense des droits des artistes. Notre objectif est de récolter la parole des principaux·ales acteur·rices de cette lutte et de mettre en lumière les actions quotidiennes qui nous rapprochent lentement mais sûrement d’alternatives viables au système capitaliste actuel.

  • L’artiste – personnage principal

Nous avons décidé de construire le documentaire autour d’une artiste qui place aujourd’hui la majorité de sa production sous licence libre ou ouverte. Cette artiste agirait en tant que personnage principal dans le film et guiderait les spectateur·rices tout au long de l’évolution du discours. Tout en instaurant un cadre, nous voulons laisser le maximum de liberté à cette personne afin d’en tirer une pensée spontanée et sincère.

Ces séquences seront également l’occasion d’intégrer des respirations par rapport au discours technique et juridique des licences et du droit d’auteur. Nous tenons à rendre le sujet humain, sensible. Car, malgré son apparente austérité, les notions qu’il développe concernent la vie elle-même.

  • Les artistes au travail

Les artistes seront au centre du documentaire. Nous voulons nous attacher au geste, au processus créatif et montrer ce qui est rarement visible, la face immergée des œuvres. Nous voulons également faire coïncider, par analogie plus au moins lointaine, le discours « abstrait » et la création « concrète ». En privilégiant les plans serrés, nous voulons laisser une grande place aux artistes et à leurs gestes, puisque nous avons peu l’occasion de voir des artistes au travail.

  • Les emprunts d’œuvres

A ces images d’artistes viendront s’intercaler des images d’œuvres sous licence libres ou ouverte. Elles serviront à montrer le travail fini des artistes et elles participeront activement au partage et à la circulation des œuvres d’art que nous voulons défendre dans le film. Faire cela nous permettra de démontrer concrètement qu’il est possible de s’approprier des images et des idées sans pour autant porter préjudice à son auteur·rice. Toute œuvre créée est le fruit d’inspirations, de vécu, d’idées, d’images, de sons qui ont d’abord été empruntées à d’autres œuvres avant d’émerger sous une nouvelle forme.

  • Les entretiens

Enfin, il nous paraît indispensable de passer par une forme d’entretiens face caméra pour traiter notre sujet. En effet, il y a un fond qui reste très didactique et qui met en tension des notions qui peuvent sembler complexes de prime abord. C’est pour cela qu’il est important de parfois poser la caméra et de laisser se dérouler une pensée sans entrave. C’est aussi l’un de nos objectifs principaux : donner la parole aux personnes qui luttent pour des alternatives plus juste.

La série

Il est frustrant d’interroger des personnes pendant une heure ou deux, mais de n’en garder que quelques secondes, voir rien du tout. C’est ainsi que nous est venu l’idée de créer une série documentaire à partir de ces entretiens. Chaque épisode reprendra l’interview avec une ou des personnes qui luttent pour des alternatives plus juste. Les entretiens reviennent sur leur vie et leurs expériences, leur travail et leurs espoirs. Et nous avons déjà des idées pour une éventuelle saison 2…

Les participant·es

  • Joseph Paris, cinéaste.
  • Antoine Moreau, co-rédacteur de licence art libre, artiste peut-être et maître de conférences au département Multimédia de l’Université Franche-Comté.
  • Lorenzo Papace, directeur artistique, réalisateur et compositeur
  • Aryeom, réalisatrice de films d’animation indépendants et Jehan, scénariste et développeur, du projet ZeMarmot
  • Benjamin Jean, Juriste spécialisé en propriété intellectuelle dans le cadre de modèles ouverts
  • Niccolò Moscatelli et Blandine Bernardin de l’association Polynome, collectif curatorial
  • Alain Imbaud aka Aisyk et Nomys_Tempar de l’association Musique libre, qui milite pour que la musique soit accessible à tou⋅te⋅s, dans le respect des droits d’auteur.
  • David Revoy, illustrateur et enseignant.
  • Gee, docteur en informatique et auteur-dessinateur de BD.

Ainsi que d’autres personnes, à venir…

Historique

Membres fondateurs de l’association Lent ciné, qui permet la création et la diffusion d’œuvres audiovisuelles sous licences libre et de libre diffusion, nous réfléchissons depuis quelques années aux processus créatifs et à leurs conditions. Nous nous sommes entourés d’artistes pour créer, nous en avons rencontré lors de kino cabarets, nous avons découvert des auteur·rice·s en projetant leurs films. Toutes ces personnes avec qui nous avons échangé sur leurs expériences et les nôtres, ont nourri nos réflexions. Plusieurs constats en ressortent, notamment l’extrême difficulté à vivre de son art et à financer ses créations ainsi que la grande méconnaissance du droit.

Peu d’artistes connaissent vraiment le fonctionnement du droit d’auteur. Cet ensemble de droits régit pourtant leur création et leur donne un statut juridique qui les protège eux et leurs œuvres. Il leur confère ainsi la maîtrise économique de leur création. Pourtant, beaucoup de fantasmes subsistent : par exemple, le droit d’auteur n’a pas besoin de la mention copyright apposée sur les œuvres pour être effectif, puisqu’il s’applique dès leur création. Et alors qu’il devait protéger, le système contemporain du droit d’auteur fragilise et paupérise la majorité des artistes. Parce que nous sommes engagés dans la culture du libre, nous discutons souvent de ces questions, et de celles des licences libre et de libre diffusion avec d’autres. Ces dernières, qui permettent de concéder tout ou partie des droits conférés par le droit d’auteur, sont encore plus méconnues. Les licences libre et de libre diffusion se développent pourtant depuis une vingtaine d’années. En plus de pouvoir aider les œuvres à trouver leur public en facilitant leur circulation, elles permettent d’imaginer de nouveaux modèles économiques pour les auteurs.

Bien que nous travaillions sur ces sujets depuis plusieurs années, nous en apprenons encore chaque jour. Le droit d’auteur et les licences libres et de libre diffusion sont intimement liés aux processus créatifs, et c’est pourquoi nous avons décidé de créer une œuvre pour essayer de comprendre et de faire comprendre.