Édito musical de dogmazic – janvier 2020

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour janvier 2020 !

Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive ».

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

Cette quatorzième joute organisée par linuxmao.org  avait pour thème « Bouche à oreille ». Les différents participants se sont donc rencontrés autour de ce thème et cet « album » publié sur Dogmazic en est donc le résultat. Davantage d’informations ici : https://linuxmao.org/forumthread89983 .
— olinuxx/trebmuh

Ainsi cette joute-ci organisée par LinuxMAO avait pour principe un travail sur la contrainte : n’avoir à travailler que sur des échantillons (« samples ») ou des pistes vocales, éventuellement filtrées, triturées, modifiées, mais, aucun synthétiseur, aucun instrument, non, seulement des pistes de voix. Et cela donne un album très plaisant, assez trip-hop au début avant d’évoluer vers d’autres horizons. Les participants à cette joute ont évidemment rivalisé de créativité et cela s’entend bien. Une écoute à recommander.
— Shangri-l

L’EP contient, de prime abord, que deux morceaux, un remix et un morceau original.Le premier « Jungle Train » avance à une cadence infernale, au son de synthé plutôt funky et parfois jazzy. Pas de doute, ce morceau aurait pu très bien faire office de bande son pour un niveau du jeu vidéo Donkey Kong Country, car en effet, arnoldSRecords arrive parfaitement à nous plonger dans un contexte exotique grâce notamment aux trompettes en fin de morceau. Le second morceau est moins accessible pour l’auditeur, mais toujours dans un milieu exotique. Le trip du musicien nous aura mené dans contexte sombre, avec des synthés sous disto et avec un piano jouant dans les graves.
— Jawsberrebi

Deux morceaux de pop-rock-électro-radio, très teinté années 80. Paroles en français. Plutôt sympa, enrichi d’un petit côté punk.
— olinuxx/trebmuh

Un album jazz/funk/électro qui nous emmène dans une aventure épique ! Ambiance garantie, histoire racontée en français, on plonge directement dans un récit dont il est difficile de ressortir. Une histoire avec des loubards, des embrouilles, des effets sonores, et des gros mots ! Pour celles et ceux qui connaissent, il y a un côté « donjon de Naheulbeuk » pour adultes là dedans.Une tuerie cet album. Mis en préféré direct ! J’attends le prochain avec impatience !
— olinuxx/trebmuh

De la guitare bourrinante et de la boîte à rythme derrière. Des titres de morceaux en anglais, mais pas de chant. Treize plages dont la majorité sont vraiment très courtes, ce qui fait que le total fait un peu moins de dix minutes de musique.
— olinuxx/trebmuh

2 morceaux d’un peu plus de quatre minutes chacun de techno en recherche. En recherche de quoi, je ne saurai vous dire, mais il y a une recherche ici, c’est certain, ça sort des sentiers battus habituels. Il y a un côté fait-main qui ressort de l’audio.
— olinuxx/trebmuh

Onze morceaux de pop rock en langue française. Les influences iront ici se trouver du côté de Stéphane Eicher, voire de Téléphone. Bien écrit, bien pensé, bien réalisé, ces chansons pourraient aisément se retrouver à la radio après avoir enlever quelques imprécisions de mixage. Très beau boulot.
— olinuxx/trebmuh

Une toute petite piste esseulée ici de trois minutes et demi, une balade pop-rock qui commence avec un peu d’harmonica en apéritif, et continue avec un plat principal à base de guitare et un texte chanté en français malgré un titre en anglais. Un peu de batterie vient agrémenter le tout de temps à autres.
— olinuxx/trebmuh

Dix-huit pistes ici. Ça démarre par une ambiance à la Jean Michel Jarre, puis un rythme techno arrive à fond de balle. S’enchaînent différentes choses, probablement introduites par des influences diverses et variées, sonnant tantôt comme bontempi, tantôt comme des dessins animés, tantôt comme le film « Maman j’ai raté l’avion », tantôt comme une jeu vidéo des années 80,…etc. Une piste possède du chant (en anglais).
— olinuxx/trebmuh

Huit pistes de musique techno ici, très connotée « ambiant music » mais qui tire vers de la house par moment. Des morceaux plutôt longs par rapport aux habitus des standards radiophoniques.
— olinuxx/trebmuh

Neuf morceaux pour environ cinquante trois minutes de musique. Du gros hard rock extrême qui grinde et qui sature.
— olinuxx/trebmuh

18 plages audio pour presque cinq heures de son. Du son modulaire, progressif, ambiant, techno, électro… dans ce goût là quoi !
— olinuxx/trebmuh

Un morceau tout seul ici, trois petites minutes de musique électro qui tâtonne, qui s’aventure, qui découvre. Un « single » qui reste dans la lignée des précédents morceaux de Calyman sur Dogmazic.
— olinuxx/trebmuh

Cinq morceaux, tous taillés d’à peu près la même longueur aux alentours de 3 mins 30. Des balades, de la guitare, du piano, un peu de synthé, avec du chant en anglais. Écoute reposante.
— olinuxx/trebmuh

Un seul morceau de 4 minutes ici. Enfin… « morceau » si l’on veut, plutôt une « plage » de bruit robotique.
— olinuxx/trebmuh

Revoici Calyman avec un morceau unique d’électro d’une durée de quatre minutes, toujours dans son style : synthés, pianos, batterie, et effets audio.
— olinuxx/trebmuh

Une piste unique de R’n’B, relativement courte d’une minute 26, chanté en français.
— olinuxx/trebmuh

Un morceau unique ici aussi, morceau de trois minute et demi. À cheval entre la techno et l’ambiant.
— olinuxx/trebmuh

Les pépites exhumées de l’archive

Ce mois-ci, j’ai réécouté tous les albums de l’artiste Visio (voir https://play.dogmazic.net/artists.php?action=show&artist=5039 ). Il me semble avoir déjà chroniqué au moins un de ces albums dans les éditos de Dogmazic d’ailleurs.
Visio a produit 7 albums ou EP dans les années 2010, 2011, et 2013. Il a un style de guitare, de conception, et de mixage bien particulier qui donne une coloration assez spécifique à sa musique, coloration qui se retrouve dans chacun des 53 morceaux qui composent les 7 albums que cet artiste téléversés dans l’archive.
Musicalement, les guitares sont probablement influencées par des guitaristes comme Steve Vai ou Joe Satriani, un son très rock voire hard rock, mais jamais désagréable ou « bourrin » à l’oreille. Le tout accompagné tantôt de nappes de synthé, tantôt d’une batterie (provenant probablement de la boîte à rythme Hydrogen si mes oreilles ne me trompent pas), pas de chant, des effets audio en tout genre. Des guitares doublées/octavées en spatialisation droite/gauche.
Bref, des ambiances qui me font penser aux années 80 sans que je ne sache vraiment pourquoi et des morceaux et albums que je peux réécouter régulièrement sans m’ennuyer. Mon album préféré ? Probablement « Return to paradise ».
Merci Visio !
— olinuxx/trebmuh

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l,  olinuxx/trebmuh, Ladee, Jawsberrebi.
Il est issu d’un travail collaboratif fait par ceux et celles qui s’impliquent dans la vie du projet. Si vous souhaitez contribuer à un prochain édito, rendez vous sur le fil de forum de l’édito du mois sur http://forum.musique-libre.org .
Cet éditorial est librement redistribuable selon les termes de http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0 et vous êtes fortement et librement invités et encouragés à redistribuer cet article ! Si vous le faites, mettez nous le lien où vous l’avez redistribué en commentaire de cet article, ça nous fera plaisir.

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Édito musical de dogmazic – décembre 2019

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour décembre 2019 !

Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive ».

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

Un seul titre de 4 minutes et 35 secondes, un rock en forme de balade, musicalement teinté du côté de Dépêche Mode ou The Cure.
— olinuxx/trebmuh

Allé, c’est parti pour l’écoute de ces cinq morceaux (environ 17 minutes de musique) et ça démarre avec une guitare électrique qui tend une atmosphère en train de naître. Puis une voix rassurante arrive, et ça part en rock and roll complet voire un peu trash-boule sur les bords avec des riffs de métal bien aiguisés. Dommage que le chant soit en anglais. Le deuxième morceau arrive et là, c’est sûr, c’est plutôt du hard, voire du métal que du rock. Ceci dit, les sonorités sont très travaillée et c’est pas cracra comme pourrait l’être du punk ou rock qui gratte. Le troisième morceau débarque, groovy avec sa basse profondément dimensionnée pour faire remuer les reins et … et … et … avec un chant en français \o/. Et boum ! le quatrième morceau (à tendance reggae) est également chanté en français, re-\o/ Le dernier morceau, quant à lui de tendance country-sante sans chant, se faufile bien dans les oreilles également. Bref, un album à base de rock’n’roll, qui explore ses rapports avec différentes facettes des musiques actuelles, qui se cherche et se trouve ! Une belle découverte pour moi.
— olinuxx/trebmuh

Une peu plus de vingt minutes de textes parlés, des contes revisités en mode urbain. Dix plages audio. L’enregistrement n’est pas de grande qualité mais l’ambiance bistro est là..
— olinuxx/trebmuh

Askatu/Yohan Berrouet – Une Gare En Vallée d’Aspe

Vingt-sept plages pour un peu plus d’une heure d’enregistrement. Encore des contes.
— olinuxx/trebmuh

Environ 45 minutes de contes en quatorze pistes.
— olinuxx/trebmuh

Trois morceaux d’ambiant pour près d’une heure trente de musique. Le premier et le troisième ont un aspect trance tribal assez marqué. Le second sonne plus dans la veine d’un Velvet Underground. C’est pas hyper joyeux on ne va pas se le cacher, mais c’est vraiment de bonne facture. C’est aussi typique des productions habituelles du Colibri Nécrophile, les habitué(e)s seront donc en terrain connus.
— DECAY

Cinq titres pour environ vingt minutes de rock’n’roll teinté de hard-rock avec textes moitié en français, moitié en anglais, mais avec un accent tellement français, qu’on va dire qu’ils sont quand même en français ! Des grosses guitares, et des bass-bat’ qui déboîtent. Tout ceci accompagné de solos de guitare qui ne laissent plus planer le doute sur le côté hard-rock, voire métal de ces compositions !
— olinuxx/trebmuh

Un titre unique mais très sympa qui fait le grand écart entre metal et reggae pour la guitare rythmique, avec un chant très 80’s, sur le fameux texte de La Fontaine.
— Shangri-l

Trois titres pour un peu plus de 12 minutes de son ici. Du trip-hop, mélangé, arythmique, décalé. Sonorités doucereuses, exploration auditive, entente musicale, ces 3 titres chavireront vos oreilles tant ils sortent des sentiers battus (et rebattus), tout en conservant votre attention grâce à une maîtrise musicale indolore.
— olinuxx/trebmuh

Dans ce single, cEts expérimente autour de 2 sonneries d’alarme différentes (1 pour chaque morceau). Il cadre ces sons quotidiens par une techno proche du drone, bien chaotique et surtout très répétitive. Le rythme tribal endiablé écrase tous les éléments harmonique, il en ressort une musique entêtante. À jouer dans une soirée underground, pour les amateurs de techno sombre.
— Jawsberrebi

Un album aux influences jazz-rock très maîtrisé, très bien produit, soigneusement orchestré, avec même des petits flottements de tempo très bienvenus, quelques influences reggae délicatement parsemées, pour un résultat plutôt très plaisant.
— Shangri-l

Un seul titre ici, très onirique, qui garde de la délicatesse malgré sa production qui penche plutôt du coté « loud ». Des arpèges de guitare, une voix éthérée.
— Shangri-l

73ème publication de Me In The Bath sur Dogmazic ! Pour ce 9 titres intitulé « Recycling » on retrouve le monsieur plutôt inspiré, même si les morceaux sont majoritairement courts. La production est plus clean qu’habituellement, lorgnant plus du coté grunge que du coté noise. La basse est tout particulièrement bien mixée, présente et ronde mais pas baveuse. On retrouve une section rythmique toujours un peu (trop ?) à l’ouest, ainsi que le songwriting de plus en plus efficace qui se peaufine d’album en album.Sans aller jusqu’à dire que les morceaux sont péchus, ils sont entraînant avec des mélodies qui restent dans la tête. Il s’agit sans nul doute de l’un des albums les plus accessibles de Me In The Bath.
— DECAY

Deux morceaux de musique ici, pour 23 minutes de musique, ce qui paraît presque « long » pour les standards radiophoniques actuels. Bon point de début car c’est souvent signe d’une démarche musicale assumée, et réfléchie. On va bien voir, ou plutôt entendre… et ça ne loupe pas. Les musiciens prennent leur temps pour installer au fur et à mesure une ambiance de post-rock progressif.
— olinuxx/trebmuh

Un titre unique ici, qui lorgne très élégamment du coté de certaines influences electro/funky d’il y a une vingtaine d’années. Une réussite sans aucun doute !
— Shangri-l

Les pépites exhumées de l’archive

Pas de pépite exhumée pour ce mois-ci !

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l, olinuxx/trebmuh, decay, Jawsberrebi
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Conférence Débat : le droit d’auteur le 27/11

Nous sommes invités à l’université d’Orléans pour discuter droits d’auteur avec la Sacem et des juristes de l’université. Voici un extrait de ce qui va vous attendre 😉 L’entrée est gratuite.

Quels sont les principes juridiques du droit d’auteur ? Qu’est ce qui protège une œuvre ? Comment percevoir ses droits ? Que sont les licences libres ?

Autant de questions auxquelles nous répondrons grâce à l’intervention de juristes liés à l’UFR de Droit d’Orléans, mais aussi de Florent VidalDélégué Régional de la SACEM et Alain Imbaud représentant de l’association Musique Libre ! et Dogmazic

27.11.2019 – 18H00 – LE BOUILLON (Université d’Orléans)

Voici le podcast de la soirée, enregistrée par Radio Campus Orléans : https://orleans.radiocampus.org/podcast/propriete-intellectuelle-les-droits-dauteurs-et-droits-voisins/

Édito musical de dogmazic – novembre 2019

Bonjour et bienvenue dans cet édito mensuel de Dogmazic.net pour novembre 2019 ! Voici les nouveaux albums de ce mois, suivis des « pépites exhumées de l’archive ».

Ce mois-ci est un peu particulier car nous sommes très heureux de pouvoir annoncer, alors que le projet et l’association Musique Libre qui le porte vont fêter leur quinzième anniversaire, que pour la 10 000ème fois un nouvel album a été publié sur la plateforme. 

Nouvelles publications sur Dogmazic.net pour le mois écoulé

  • Alix Besse

Plusieurs téléversements ici : SOIN BIEN ETRE, IL ETAIT UNE FOIS, RELAXATION, et SPORTS. De la sophrologie, ou relaxologie, ou ce genre de chose. Des bandes audio de textes parlés sur fonds musicaux apaisant ou énergisant suivant le moment. Plusieurs heures d’enregistrement ici.
— olinuxx/trebmuh

Quatre morceaux de musique dans des styles différents. Tantôt enjoué, tantôt inquiétant. Tantôt classique, tantôt jazzy, tantôt rock. Bref, un chouette mélange de genre.
— olinuxx/trebmuh

Vingt minutes de son divisées en cinq plages. De la noise ici, une recherche autour de la saturation, avec l’originalité d’avoir des intros de plages qui ressemblent à des intros de morceaux de musique.
— olinuxx/trebmuh

Six plages de matériel sonore ici. Jouant avec les sons et les ambiances, ces sons pourraient très bien servir à des films de sciences-fictions intergalactiques où la caméra suit les parasites se multipliant pendant que les passagers humains sont en hibernation bien loin d’imaginer ce qui est en train de se passer pendant leur sommeil… Ambiance tendue et inquiétante garantie !
— olinuxx/trebmuh

La suite en sept morceaux d’électro-noise expérimentale.
— olinuxx/trebmuh

Faute de mieux, je qualifierai cet album d’Électro-Occulte. Et c’est sacrément réussi ! 16 tracks mélangeant superpositions de voix, claviers qui font tuiit-tuiiit et divers effets sonores tous plus étranges les uns que les autres. L’auditeur passe par des séquences hallucinées angoissantes englouties par des ténèbres grouillantes, puis sort parfois dans des plages de béatitudes contemplatives, pour finir dans la bizarrerie la plus complète. Cet album est définitivement l’un des plus unique de l’archive. Non pas, car il serait en lui-même d’une originalité folle, non plus qu’il soit parfait techniquement parlant (en terme de production), mais car il parvient à délivrer des ambiances très précises tout en restant habilement dans le même registre à la limite du malsain. À noter qu’il s’agit d’une publication du label Earsheltering (Tzii, Tiburce Palmier, etc) dont je vous recommande chaudement les publications si l’Électro sombre et le Drone sont vos styles de prédilection.
— DECAY

Cet album s’ouvre sur un titre vraiment plaisant pour moi, puisqu’il rappel fortement le titre « Urbus Voluptua » de Alif Tree. Comment vous dire sinon ? Le style choisi est le bien fourre-tout « Électro Expérimentale », mais le coté électro est définitivement noisy voire industriel emmené par une batterie systématiquement très organique. Ce qui est l’une des choses surprenante de cet album. En vrac, on trouve aussi tout le long des morceaux des boucles, hachées et arrangées de multiples façons créant ainsi des titres parfois assez longs (8-9 minutes). Un live de 2017 se cache au milieu de l’album, la prod en deçà du reste n’en gâche pas l’aspect indus/noisy encore une fois bien maintenus en place grâce à la batterie. Ce titre révèle plus que les autres à mon sens le coté hypnotique ainsi que la part importante d’improvisation de la musique du trio Multiple Personality 3. Enfin l’album propose une progression intéressante, puisqu’il monte dans le noisy voire le bruitisme au fil des morceaux jusqu’aux derniers titres, qui sont, eux, beaucoup plus ambiants et « agréables ». Se terminant d’ailleurs sur un featuring avec judith Juillerat dont la voix nous accompagnera en douceur vers la fin du voyage. Près d’une heure trente de musique ! « This Tiny Little Beast » n’est pas vraiment une petite publication, mais le voyage reste tout de même accessible au regard du style du groupe. Il faudra cependant plusieurs écoutes (attentive ou non) pour prendre la mesure de l’ensemble de ces 18 titres.
— DECAY

Cinq compositions au piano bien menées et bien exécutées. Le traitement sonore est un peu froid, mais n’enlève rien à la qualité de ce qui est présenté ici. De plus ce petit album a le bon goût d’être placé sous LAL ce qui est toujours un bon point !
— DECAY

Dans un univers de type « héroïque fantasy », laissez vous emmener à la découverte épique d’un nouveau monde à travers 16 morceaux allant d’un peu moins de deux minutes jusqu’à presque dix. Sonorité numérico-synthétique, ainsi que de l’analogique (voix, guitare électrique) qui parsèment et rehaussent le tout.
— olinuxx/trebmuh

Et le voilà finalement le 10 000ème album publié sur Dogmazic. Bien sûr ça ne signifie pas qu’il y en a 10000 dans l’archive, certains artistes peuvent par exemple les avoir supprimés après coup. Mais pour la 10 000ème fois, quelqu’un est venu sur Dogmazic.net et a créé un nouvel album contenant au moins une chanson. Un événement notable s’il en est. Et cet album, donc, alors ? Et bien, la première piste chahute sérieusement l’auditeur, tout en stridence et en arythmie. Mais si l’on s’accroche, la deuxième piste, non plus, n’est pas facile d’accès, mais s’esquisse déjà ce vers quoi l’album va évoluer… Et au long de l’écoute, ça devient moins agressif et de plus en plus abordable, et, c’est même vraiment bon ! Les rythmes sont travaillés, les textures ouvragées, en bref on a ici un très bon album d’electro-noise qui n’usurpe pas son numéro 10000 ! On pourrait presque y voir une synthèse, un résumé des postures et des positionnements d’un peu tous les musiciens de la scène libre depuis qu’il est devenu possible de publier de l’audio en ligne. En bref mon avis est : très recommandé.
— Shangri-l

Le 10 000ème album de Dogmazic n’en est pas des moindres : l’artiste nous accueille dans un univers sombre et chaotique. L’album recèle de bruits sombres et de textures électroniques. Variable Resistor nous met en garde dès le premier titre « Beware Sabotage » : un long solo drone vient remplir l’espace sonore par une plainte électronique violente. Le reste de l’album est plus calme que le début (des mélodies atonales rythmées par une batterie électronique assez industrielle). Variable Resistor est sans doute l’un des musiciens maîtrisant le mieux le drone et la noise music, à l’instar d’un Otomo Yoshihide plus moderne.
— Jawsberrebi

Une piste de près de 20 minutes d’ambiant. Tour à tour angoissante ou hallucinée et spatiale, cette compo arrive à évoquer des paysages relativement variés au regard de son minimalisme et de sa répétitivité apparente. 
— DECAY

7 morceaux ici pour environ 40 minutes de variations sonores crépitantes. De la noise ici aussi qui gratte, qui picote et qui sature, de l’exploration de textures sonores.
— olinuxx/trebmuh

Plus de 10 ans après la sortie de « Welcome Into The Sun », le dernier album de Alone in The Chaos que j’ai écouté, le voici qui revient avec Sweet Vibration ! J’ai donc raté pas moins de 3 albums : In The Sky (2011), Space Invaders (2014) et Blood And Light 432hz (2016), il est donc temps de voir comment a évolué le groupe. Sortis en 2018, mais n’arrivant que maintenant sur Dogmazic, les 13 titres de ce nouvel opus sont très très différents du vénérable ancêtre. WITS était un album de métal, noisy, punk, pourvu de respirations, mais tout de même bien furieux. Sweet Vibration, lui tend de manière générale, beaucoup plus vers une sorte de post-rock mâtiné de cold wave et de shoegaze. Plus calme donc, mais on retrouve heureusement plusieurs éléments de la musique d’Alone In The Chaos. La prod’ un peu crade, toujours avec cette légère saturation qui traîne, les mélodies et les riffs de guitare toujours inspirés et adaptés à l’ambiance, mais aussi les incursions un peu plus électro qui prennent un peu plus d’importance que part le passé avec quelques nappes de synthé bien senties (« Passenger », « The Best Time ») et quelques ponts planant (« Blue Wave », « Water Vibe’s »). Si « Passenger » a encore un passage bien énervé, des morceaux comme « Orchid Cantus » ou « Secret Story » traduisent bien le virage plus lumineux de la musique du groupe. Avec « Perfect Style » on reste dans le registre de la balade légèrement psychédélique que j’associe plus au post-rock ou au shoegaze. Il y a cependant une chose dont il faut être prévenu : le chant sonne parfois à coté, pas faux, mais à coté. Il est majoritairement clair et blindé de réverbération et il passe très bien sur la plupart des morceaux (« Silence Of Soul »), mais il pourra, à l’occasion vous faire un peu grincer des dents si vous ne jurez que par la pop radiophonique. Sweet Vibration me rappelle un peu les productions I’Dawn, aussi sur Dogmazic, en un peu plus brut, mais en tout aussi intéressant.
— DECAY

Un morceau unique de pop-rock, oscillant entre une instru’ plutôt joyeuse avec un chant plutôt déprimant. Sans qu’on sache réellement si ce dernier est voulu. Coté production, il y a du travail, mais la base est déjà très bonne et d’une qualité plus que correcte. On attend patiemment d’écouter la suite.
— DECAY

Nous avons ici du reggae, seulement un morceau, mais quand même ! Celui-ci à la particularité (à mes yeux du moins) de parler du bonheur d’être saoul et non du bonheur d’être stone. Ça  change !
— DECAY

Un album de reprises de groupes de punk (Les Apaches, Harakiri, par exemple), seulement avec une voix et un harmonica. Si les textes font mouches on regrette un peu qu’au fil de l’écoute la monotonie soit au rendez-vous, car le chant comme l’harmonica n’offrent que peu de variations. Le final :  » Les Absents », reste assez démonstratifs de la volonté qui semble animer le duo : celle d’honorer des groupes et des auteurs talentueux qu’on espère ne jamais voir tomber dans l’oubli. Et rien que pour ça, je dirais : mission réussie.
— DECAY

Les pépites exhumées de l’archive

Pas de pépite exhumée ce mois-ci. 

Outro

Ont contribué à la rédaction de cet éditorial de ce mois : Shangri-l, Jawsberrebi, Decay, Trebmuh/Olinuxx

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