De l’électro slovène, trouvée grâce au réseau Mastodon. Entre indus et ambiant…
Netlabel Day 2018 !
Comme tous les ans depuis 2014, le Netlabel Day se déroulera le 14 juillet de cette année.
Près de 150 netlabels !
Rassemblant près de 150 netlabels depuis son existence, le Netlabel Day est une occasion unique de découvrir de nouvelles musiques sous licences libres et ouvertes.
Chaque année des netlabels se réunissent pour sortir ensemble de nouvelles productions de leurs artistes.
À l’initiative de M.I.S.T Records
Netlabel chilien fort de ses 250 releases depuis 2012, le netlabel M.I.S.T Records est à l’initiative du Netlabel Day. Manuel Silva, son fondateur, publie des projets venant du Chili, des États-Unis, du Japon, d’Argentine voire d’Espagne. Ils affichent une certaine exigence et sont attentifs à toutes les soumissions que les artistes leurs proposent.
#BeDifferent #BeTheFirst
Negative Voice – Cold Redrafted
Un netlabel de metal du Saskach… Saskatech… Saskatchewan… non en fait le groupe vient de… Saskatoon, Saskatchewan… mais le netlabel de Moscou ! Hypnotic Dirge Records !
Du métal, black, death voire un poil atmosphérique…
Save the internet !
(tiré du site de l’APRIL)
Les 20 et 21 juin 2018 se tiendra un vote crucial au Parlement européen pour la sauvegarde d’un Internet libre et ouvert : les membres de la commission des affaires juridiques (JURI) voteront sur une version amendée, un texte dit « de compromis », de la proposition de directive sur le droit d’auteur. En effet, l’article 13 entend imposer aux plateformes d’hébergement la mise en place d’un filtrage généralisé et automatisé sur Internet des contenus que nous mettons en ligne. Vous pouvez arrêter ce désastre en demandant aux parlementaires européens de rejeter l’article 13. Une journée de mobilisation sur les réseaux sociaux est organisée mardi 12 juin. On compte sur vous !
Que pouvez-vous faire ?
Ce vote est la première étape cruciale avant le vote qui devrait se tenir en séance plénière avant la fin de l’année 2018. Le Parlement européen négociera le texte final dans le cadre d’un « trilogue » (plus d’informations en bas de page) avec le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne. Or la position de ces deux dernières institutions est déjà arrêtée : imposer aux plateformes d’hébergement la mise en place d’outils de censure automatique. Pour plus de détails vous pouvez vous reporter au podcast de notre émission Libre à vous ! du 5 juin 2018, émission qui traite des enjeux de cette directive droit d’auteur.
Les parlementaires européens sont un des derniers leviers pour préserver un Internet libre et ouvert. Leur faire entendre nos inquiétudes et l’importance des enjeux en cause, les convaincre de notre nombre et de notre détermination, voilà comment nous pouvons les persuader de s’opposer à ce texte rétrograde.
Contacter les parlementaires européens
Pour les contacter :
- Une liste des membres est disponible sur la page officielle de la commission JURI, mais l’association EDRI a eu la bonne idée de préparer un tableau listant les membres par pays d’origine.
- Le site de la campagne Sauvez votre internet (Saveyourinternet.eu), propose également un outil de prise de contact : par Twitter, par courriel et par téléphone. Une journée d’action est d’ailleurs annoncée pour le 12 juin 2018.
Quelle que soit la méthode, l’important n’est pas d’entrer dans une démonstration technique longue et complexe. Un message personnel, simple et court, dans l’idéal suivi d’un appel, est souvent le plus efficace. N’hésitez pas non plus à relayer la campagne et à exprimer votre point de vue sur les réseaux comme Twitter ou Mastodon, en utilisant par exemple les mots clef #FixCopyright #CensorshipMachine ou #SaveYourInternet.
Participez à la campagne Save Your Internet
Article 13 et les forges de logiciel libre
Sur la question des forges de logiciel libre plus spécifiquement, la commission JURI semble avoir fait un pas dans le bon sens en les excluant du champ d’application de l’article 13, qu’elles soient ou non à but lucratif. Mais rien n’est encore voté ! Pour construire un rapport de force favorable et assurer cette avancée, vous pouvez signer la lettre ouverte de la campagne « Save code share » : sauvons le partage de code.
Si on peut se réjouir de cette amélioration, obtenue suite à une intense mobilisation et au travail de parlementaires européens, on ne peut pour autant pas s’en satisfaire : l’empilement d’exceptions n’est pas une solution viable et fait de ce texte une véritable « usine à gaz » juridique. De plus il s’agit d’une mesure disproportionnée mettant en danger la liberté d’expression. Le filtrage automatisé des contenus doit être intégralement rejeté. Et comme le dit Julia Reda, eurodéputée et membre de la commission JURI, sur son site (en anglais) : chaque voix compte !
Note sur le trilogue :
Lire la page Wikipédia sur le processus d’élaboration d’une Directive : « Plusieurs institutions interviennent dans ce processus et notamment le « triangle institutionnel » : la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne, et le Parlement européen. Les règles et les procédures de décision au sein de l’UE sont définies dans les traités fondateurs. En principe, il appartient à la Commission de proposer de nouveaux actes législatifs européens et au Parlement et au Conseil de les adopter.
Éditorial de juin 2018 de linuxmao.org
Puisque nous évoquions, le mois dernier, des faits vieux de 50 ans, je me suis souvenu que le Sgt. Pepper des Beatles datait de cette même décade. Plus précisément, de juin 1967.
Petits veinards que nous sommes, rassasiés de pistes audio-numériques, pilotant en MIDI des échantillons d’orchestres entiers du bout du doigt, gavés de plugins, souvenons-nous… En ces temps analogiques, l’équipe technique de l’album inventait un système de synchronisation électro-magnétique permettant de faire travailler deux magnétophones à 4 pistes simultanément. Les reports de pistes à piste (3 sur une, puis 2 sur une, etc…) permettaient, au final, d’atteindre 16 pistes virtuelles à mixer, sans trop pâtir de la multiplication des souffles, engendrés par chaque défilement de la bande magnétique sur sa tête de lecture en ferrite. L’orchestre symphonique (musiciens de chair et d’os, micros, perches et câbles enchevêtrés) qui participe à l’album a, bien sûr, bénéficié de cette trouvaille qui initialisa, historiquement, la folle surenchère du nombre des pistes des studios, jusqu’à l’avènement du numérique. Oui, nous sommes sacrément gâtés… |
Quoi de neuf ?
Depuis la parution du dernier éditorial, nous ont rejoint : Ouessant, naturel, tastybud, biksi87, Desdinova, Flipper3731, Surnaturel94, Aurore, jeandupont, ilanutsuro, olidoc, Nico34160, smoky, Vajrakilaya, passager_sur_terre, Raoul, Fante, tler, Bronsted, kassoulet, freddicietmaintenant, mon bureau linux, boba, Kasukio, pain_de_mie, ocery1975 et mathieu.3.
Bienvenue à vous toutes et tous !
Musique sur LinuxMAO
- La Joute 13- Qi Gong sur gratte-ciel a rendu son verdict, un grand bravo au gagnant, olof, et encore une fois un immense merci à programLyrique pour l’organisation.
- ChimeraProd a publié un nouvelle reprise, Fantasy Land, il nous livre tous les secrets de fabrication dans ce fil de forum: Our Last Night – Fantasy Land Cover by Valentin GORIN.
- onlymusic a publié trois morceaux, Partir, Now is Dead et Terminus Road, il en cause dans ces fils de forum: Nouvelle compo, Now is Dead et Terminus Road.
- Shangri-l nous livre un morceau de son projet Me In The Bath, Able To Speak, dont il nous parle dans ce fil de forum : Able To Speak.
- sub26nico a publié une vidéo, Live Lupppin’, dont il vous cause dans ce fil de forum : Live Lupppin’.
- jipeL nous présente Illusions, il en parle dans ce fil de forum : « Illusions » un morceau totalement écrit avec la banque sons par défaut de MuseScore.
- kassoulet a publié un mini-album, Spin EP, il nous dit tout dans ce fil de forum : Spin EP [Electronic].
Musique libre en dehors de LinuxMAO
Liste de lecture des nouveautés pour le mois de Mai 2018 chez les copains de Dogmazic .
Nouvelles du monde
La Linux Audio Conférence, qui aura lieu du 07 au 10 Juin 2018 à Berlin, a maintenant son programme complet,
et cherche encore quelques bénévoles pour l’organisation. Tous les renseignements sont disponibles sur le site de la LAC 2018.
Nouveautés sur LinuxMAO
Des chiffres :
Le nombre de visiteurs uniques du mois de mai 2018 est de 31185. linuxmao.org c’est, à ce jour, 5986 utilisateurs inscrits, 2311 « pages de documentation », plus de 86000 messages dans les « forums », et autres fioritures.
D’autre part, nous avons eu 27 nouvelles inscriptions depuis la rédaction du dernier éditorial du site c’est à dire en 31 jours.
Nouvelles pages :
- coté logiciel :
- Création de la page Wolf Shaper. (pdesaulniers)
- Création de la page Ziggurat. (sub26nico)
- Création de la page ADLjack. (jpcima)
- coté matériel :
- Création de la page Behringer Xenyx QX1202USB. (olinuxx)
- Création de la page Presonus Studio 68. (sub26nico)
- côté tutoriel : Intégration de Pratique de Sox dans le portail des tutos
Coté logiciel sur LinuxMAO
- pdesaulniers sort un nouveau logiciel Wolf Shaper en version 0.1.1
- jpcima sort une première version 1.0.0 de son logiciel ADLjack
- olinuxx poursuit ses travaux sur LibraZiK (diverses mises à jour logiciels et amélioration de certaines documentations). Voir le blogue de LibraZiK
pour davantage d’informations.
- jean-emmanuel poursuit le développement de son logiciel Open Stage Control (passage en version 0.30.1).
- Houston4444 poursuit le développement de son logiciel Ray Session (passage en version 0.5.6).
Côté logiciel en dehors de LinuxMAO
Depuis la publication du dernier éditorial, olinuxx, balthazar, sub26nico et r1 ont relevé les mises-à-jour suivantes :
- pour ce mois-ci :
- SchismTracker passe en version 20180513.
- FluidSynth passe en version 1.1.11.
- Yoshimi passe en version 1.5.8.
- Qtractor passe en version 0.9.1.
- Qsynth, QXGedit et QMidiNet passent en version 0.5.1.
- QJackCtl passe en version 0.5.2.
- Fmit passe en version 1.2.5.
- Harrison AVA Mastering EQ est mis à jour en version 1.1.
- pour les mois précédents (mais que nous n’avions pas vu jusque là) :
Post scriptum
Merci à allany, olinuxx, r1 et sub26nico pour l’écriture de cet édito, et on se retrouve le mois prochain pour une revue de l’actualité du mois écoulé !
[51mix004] Rhess: Laverna meets 51beats
Quand deux netlabels se rencontrent, cela donne un mix de 46 minutes à écouter ! “J’avais un plan en or, c’est le cas de le dire, mais tout” (n’as pas) “raté.”
Propagande : Du nom : Dogmazic, et de ce qui s’ensuit…
Parce qu’on nous en parle souvent, de l’origine de ce nom, et de toute la réflexion autour… Voici un texte repiqué de notre ancien site (avec en bonus les premières réactions en commentaires et quelques anciens liens vers des articles du site).
Propagande : du nom, Dogmazic et de ce qui s’ensuit…
Posté le Jeudi 14 septembre 2006 @ 21:09:42 par bituur
Parmi la flopée de nouveautés céans, le nouveau nom du site, dogmazic.net,n’est pas passé inaperçu. Les réactions sont contrastées. Étonnement assez général, on nous dit aussi que « le nom est intéressant, ça ouvre de nouvelles perspectives » ; mais il y a des réactions d’incompréhension, voire de rejet.
« Pouah, dogmazic, dogme, dogmatique », et à grand renfort de citation de Wikipédia ou autres, on nous représente que c’est péjoratif, psycho-rigide, sectaire, indéfendable, que « musique-libre c’était mille fois mieux » : nous allons « tout perdre« . Voire !
Nous sommes parmi les tout premiers, avec copyleft attitude, dès 2000-2001, à avoir parlé de musique libre en France. Le nom musique-libre (.com en 2001, .org depuis 2004) nous était venu pour imposer le concept (ou) s’était imposé à nous pour faire advenir l’idée dans le paysage.
Nous sommes donc assez bien placés pour mesurer le chemin parcouru, la diffusion finalement très rapide de ces idées de copyleft, de licences libres, de musique libre, même s’il reste à faire. Et c’est bien à quoi nous entendons nous consacrer de plus belle.
L’association opératrice du site, tout d’abord, continue et continuera à s’appeler « Musique libre ! ». Le site reste un portail de téléchargement de musique sous licences de libre diffusion, ouvert à tous les musiciens qui choisissent ce mode de dissémination de leurs créations.
Dogmazic.net vient de passer les 8 millions de téléchargements, et présente avec fierté 800 groupes et musiciens, 90 labels, plus de 7000 morceaux dont 450 albums complets.
Notre objectif, la raison d’être de ce site, cependant, n’est pas seulement de présenter des œuvres, mais aussi de représenter le mouvement, les idées et la communauté de la musique libre en France. Cela nous est toujours apparu comme une des tâches importantes, l’objet de notre association en fait foi.
À ce titre, et sans aucun orgueil, dogmazic.net, comme organe de l’association « Musique libre ! » n’est pas un portail ou un label comme un autre. Tentons donc une défense et illustration de ce nouveau nom :
Le communiqué de lancement dit : « Pourquoi Dogmazic ?
Notre dogme, c’est la liberté de diffuser nos œuvres comme bon nous semble. Si notre équipe était la première à traiter des licences libres en France et à lancer une archive de musique en libre diffusion, cette nouvelle mouture continuera de parler des problèmes de fond des licences libres appliquées à la musique, avec la même exigence intellectuelle et le même esprit militant. »
Il y a effectivement des problèmes de fond des licences libres appliquées à la musique, liés aux problèmes de fond du droit d’auteur, du marché de la musique, de la culture et de sa diffusion dans le monde contemporain et dans l’univers numérique. Le débat DADVSI en fut cette année la démonstration éclatante, et le texte de loi finalement adopté ne règle, croyons-nous, aucun de ces problèmes de fond.
Ces problèmes sont politiques, philosophiques, juridiques : dogmatiques, en un mot. L’on peut pour le prouver s’aider des travaux de Pierre Legendre, qui le montrent à l’envi : « Le mot ‘dogme’ (qui renvoie à la tradition grecque) y est utilisé pour désigner le récit des rêves ou des visions, pour dire l’opinion, mais aussi la décision ou le vote ». Legendre, œuvrant à une nouvelle anthropologie, dogmatique précisément, entend « considérer les sociétés comme des textes », et s’appuyer sur ceux-ci comme sur d’autres formes d’expression artistique, « l’enveloppe esthétique des cultures ». Les 3 Conférences au Japon (éd. Mille & Une Nuits – dont je tire les citations dans ce paragraphe), ou L’Empire de la vérité : introduction aux espaces dogmatiques industriels (Fayard) analysent la dimension dogmatique de l’homme et la théâtralité de sa représentation dans un monde institutionnalisé, balisé par des emblèmes : « les drapeaux, les marques, les devises ou même les slogans sont des Emblèmes ».
Ces quelques exemples : « récit des rêves ou des visions », « enveloppe esthétique des cultures », « emblèmes » dont « marques, devises et slogans », juste pour illustrer la largeur du thème du dogme, et argumenter que « Dogmazic.net » manifeste une ambition de travailler sur les fondements et idées et défendre une « certaine idée de la culture », une Cause commune certes pas rabâcher une doctrine intégriste…
Cette question du droit d’auteur, de la « propriété intellectuelle » (beau mot-valise, bel amalgame, bel attrape-tout, à l’œuvre dans tous les domaines, des plantes à la nano, des médicaments à la musique), recouvre un enjeu fondamental : celui du sens et de la censure (cf. sur ce mot dans notre contexte ces citations de Bernard Noël).
Ainsi, nous situant dans l’histoire du droit d’auteur, nous nous faisons fort d’affirmer que les sectaires, les psycho-rigides, ce n’est pas nous : ce sont bien plutôt ces « bozos du copyright » prêts à tout pour affirmer et renforcer sans fin leur contrôle sur la culture, en se servant de la romantique et attendrissante figure de l’auteur qui doit bien vivre pour imposer leurs positions industrielles dominantes, leur mainmise sur un marché.
Il est très raisonnable de concevoir l’idée du copyleft, des licences libres, à la fois comme l’héritière fidèle et comme l’évolution logique du droit d’auteur selon les données de l’époque. Nous ne sommes plus à l’époque de Victor Hugo, du Café Procope et de la plume d’oie, nous sommes à l’époque de Mad Mike et FatBoy Slim, de la copie numérique et de Burnstation.
Et le mot dogme dans tout ça ? Justement ! La doctrine théologique la plus orthodoxe, grande source de dogme s’il en est, a toujours intégré la notion d’évolution et d’historicité du dogme.
Il y a ceux, toute petite secte s’il en est : ils sont 4 : 4 majors (endogames, Universal venant de racheter BMG…) et leurs affidés, qui veulent s’approprier la culture, arc-boutés sur un modèle dépassé et une conception figée du droit d’auteur comme propriété absolutisée…
Nous affirmons quant à nous, avec des millions d’artistes, de mélomanes, d’internautes, que la musique est à la fois et inséparablement inspiration et copie, partage et reconnaissance, échange et œuvre d’auteurs. Que la musique est vivante, qu’elle évolue, que ses modes de création, de production, de dissémination, et de succès évoluent.
Dans cette optique, l’association « Musique libre ! » a pour objectif d’œuvrer à « l’émergence de nouveaux modèles économiques respectueux de l’ensemble des acteurs de la chaîne de création et bien sûr du public. » Nous avons des projets pour la suite, et comptons instaurer un nom (et un logo) fort, court, facilement mémorisable et déclinable. Dogmazic.net à votre service.
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