Le label M.I.S.T Records remet le couvert cette année avec le Netlabel Day 2017 ! 100 releases de près d’une 50 de netlabels à découvrir en ce 14 juillet !
C’est la fête internationale des netlabels !
Le label M.I.S.T Records remet le couvert cette année avec le Netlabel Day 2017 ! 100 releases de près d’une 50 de netlabels à découvrir en ce 14 juillet !
C’est la fête internationale des netlabels !
Le label allemand Broque nous livre la dernière production électronica de Gabriel Vitel !
Partageons ici une réflexion de Neil Jomunsi (licence CC-By-3.0).
Il y a de l’eau dans le gaz entre la création artistique et internet : chasse au piratage, fermeture des forums, projets de durcissement du droit d’auteur en France comme à Bruxelles… Avec l’indéfectible soutien de la politique, l’industrie culturelle regagne peu à peu le terrain qu’elle avait cédé et entend bien l’étendre encore, menaçant chaque jour davantage l’idée même d’une culture librement partagée.
La question dépasse largement le cadre du piratage : ce sont deux projets de société, radicalement opposés, qui s’affrontent sur le terrain de la création, d’internet et des libertés individuelles. D’un côté les industries culturelles – aidées par l’écrasante majorité du personnel politique qui n’entend que la sauvegarde d’intérêts économiques pourtant de plus en plus concentrés – qui se cachent derrière la protection des artistes pour satisfaire leur soif de contrôle des flux et verrouiller leurs sources de revenus. De l’autre quelques imbéciles, des fous, des utopistes dont je m’honore de faire partie. Ces personnes imaginent un monde où la culture et le savoir circuleraient librement au bénéfice du plus grand nombre, parce qu’elles les croient vecteurs d’élévation et d’émancipation. L’un de ces projets verrouille. L’autre ouvre les portes en grand.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : aujourd’hui et sans doute encore demain, c’est l’industrie qui gagne. Car nous ne vivons pas dans un blockbuster hollywoodien où quelques résistants parviennent à vaincre un adversaire en surnombre. Dans notre version du film, ceux qui résistent à ces immenses machines à fric sont moqués et marginalisés. Pire, ils sont accusés de faire du tort à la création tout entière, de promouvoir des idées dangereuses qui mettraient en péril la rémunération des créateurs et la pérennité des structures qui se nourrissent de leur travail. Ces mêmes entreprises – celles qui oublient pourtant toujours de payer les artistes à l’heure, quand il ne s’agit pas de les payer tout court, qui divisent par deux, par trois les montants des rémunérations, qui jouent sur la quantité, quitte à noyer le marché et détruire l’attention du public – voudraient que nous les croyions quand elles disent agir au nom des artistes. Et elles ont raison de le vouloir. Parce que ça fonctionne. Chez les artistes, le syndrome de Stockholm est total. La dichotomie est tellement flagrante que plus personne n’ose la soulever.
Quand le monde s’écroule on se tourne vers les idoles, qu’il s’agisse de la propriété intellectuelle, de la promesse folle d’être celui ou celle qui va réussir, de la lutte contre la barbarie ou le terrorisme. L’immeuble est en feu, pourtant au dernier étage la fumée et la chaleur sont encore supportables. Jusqu’ici tout va bien. Peu importe que nous soyons de plus en plus nombreux à créer, à partager nos créations, et que les places de professionnels soient de plus en plus comptées et précaires : nous nous accrochons à un rêve. Mieux, nous nous accrochons à une histoire. C’est une belle histoire, dont le narrateur est une industrie qu’on pensait affaiblie mais qui reprend du poil de la bête. Ce narrateur est affamé, sa faim est insatiable : il n’arrêtera de manger que quand il n’y aura plus rien sur l’assiette. Dans cette histoire, les artistes servent les plats. Ils les apportent à toute vitesse, de plus en plus vite, ils s’épuisent à la tâche et ignorent fatigue et lassitude. Parce qu’ils sont encore faiblement rémunérés, ils se disent que « ça pourrait être pire », et que « quelqu’un pourrait prendre leur place », et puis il faut bien payer les factures. Quand arrêtera-t-on de se cacher derrière notre petit doigt ? Car le problème ne se cantonne pas à la création : c’est un combat que nous partageons avec tous les précaires. À vouloir sauver nos propres coquilles de noix, nous en oublions de construire l’arche dont nous aurions besoin.
Contre le storytelling de l’industrie, il faut agir. Trouver d’autres vecteurs de rémunération, par exemple, en échange d’une plus libre circulation des créations plus conforme aux usages de nos concitoyens. Cesser de rêver au bestseller et au blockbuster pour créer local, c’est-à-dire à l’échelle humaine et non industrielle. Donner leur chance à des productions de moindre ampleur, plus modestes car plus éthiques, et nous désengager de cette insensibilité croissante qui nous oblige à consommer toujours plus et plus fort. En promouvoir le partage, parce que si on veut être cohérent, on ne verrouille pas derrière des barrières un bien commun profitable à tous. Il y a tant à faire, et si peu de bras volontaires.
Parce que l’industrie et la politique ne céderont plus rien, quitte à empiéter sur nos vies privées et nos droits de citoyens, nous avons le devoir, d’une part, de nous battre, et de l’autre, de proposer des alternatives qui mettent en œuvre dès maintenant ce monde que nous appelons de nos vœux. Convaincre les artistes de s’emparer de ces questions est notre seule chance : les intéresser aux enjeux des Creative Commons en est un exemple très concret. Les aider à comprendre, puis à s’émanciper.
Nous n’avons jamais été si proches de perdre la guerre. Pourtant, je crois qu’une issue heureuse et lumineuse est encore possible. Vous êtes la solution – vous et vous seuls. Pour faire gagner ce que certains appellent une utopie, nous avons besoin de vous. Vous ne serez pas seuls : vous nous trouverez, mes amis et moi, en première ligne sur le champ de bataille.
Nous y rencontrerons-nous ?
Photo d’illustration :
Alejandro Alvarez, via Unsplash
En ce jour de la fête de la musique, faites de la zik !
Aucune redevance Sacem n’est due ce jour pour les scènes amateur, donc profitez-en bien ! Jouez dans la rue, sur les quais, sur les toits jouez ce que vous voulez, reprenez tout et n’importe quoi ! Cette journée est celle de la libre expression en toute quiétude et gratuité !
Publiez vos œuvres originales sur Dogmazic, publiez les sources sur SourceML, jouez du free jazz, de l’électro-noise, du death métal indonésien, du boléro de Ravel, et des musiques d’outre-tombe !
C’est la fête des musiciens, des mélomanes aussi, alors jouez bien !
Paproota.org presents the next part of the international release Paproota Dub Compilation. It contains arranged into two sub-albums 24 tracks produced by 35 cooperating artists. From its first sounds until the last one, easy to be felt there is a monolithic project binding original productions with their characteristic styles. Because of its multiplicity, the statement that it completely represents the current directions in dub music is fully justified. Traditionally it is available for free in lossless quality on digital media. You are welcome!
Voici l’éditorial mensuel de linuxmao, concocté par 3 membres. Comme d’habitude, nous faisons ici le tour de ce qui s’est passé ce dernier mois en mettant en avant les informations nous étant apparues comme les plus pertinentes. Deux d’entre eux se sont rendus à la LAC2017, la « conférence audio linux », et un article devrait paraître dans les jours qui viennent.
Depuis la parution du dernier éditorial, nous ont rejoint quelques nouveaux impatients : Kodliber, Amylicae, no-structure, akatus, mimik, DiegoNor, Thibo, GIL71, Kehevin, WitoO, LukeDairecourt, Noe69610, Dav69, martin_wr, quands, Gredin, Maxicore, Tofy, theRealPok, prod1983, FREMO, laffcoop, et DANY73.
Bienvenue à vous toutes et tous !
La joute numéro 11 – Rock dans l’ère mythique se termine. Toutes les copies ont été rendue, et vous pouvez encore aller voter/commenter les œuvres pendant quelques jours.
Plusieurs morceaux ont été proposés par des membres du site en dehors de la joute #11 :
farvardin a publié un morceau composé avec LMMS et Dexed, pour l’écouter : cliquez ici .
La radio Prun’ continue son émission Musica Libre , avec des musiques sous licences libres, tous les 2èmes mardi de chaque mois. Les podcasts des émissions sont disponibles sur le site de Prun’.
137 nouveaux morceaux ont été déposé chez Dogmazic depuis la rédaction du dernier éditorial de linuxmao. Vous pouvez les écouter sur cette liste de lecture spécialement créée pour la publication de cet édito.
La société française Arturia, qui a annoncé (en 2015) une carte son USB compatible Windows, MacOS, Androïd et surtout GNU/Linux semble très proche de toucher au but, les premiers modèles ayant été envoyés aux distributeurs. Ces cartes son devraient donc arriver très prochainement dans vos crèmeries favorites.
À noter qu’elles sont Class-Compliant, ne nécessitant pas de logiciel pilote (sauf sous windows ) et qu’à ce jour, elles ont été testés sous Linux avec Ubuntu Studio et un noyau basse latence et que tout semble fonctionnel.
Le logiciel de contrôle de la carte est en développement (final) pour Linux, et devrait être rapidement disponible d’après Arturia.
Le nombre de visiteurs uniques du mois de Mai 2017 est toujours au top avec 33.450.
D’autre part, nous avons eu 23 nouvelles inscriptions depuis la rédaction du dernier éditorial du site c’est à dire en 34 jours.
Nouvelles pages de documentation wiki :
ycollet nous partage une comparaison de rendu de fichiers SF2 en vidéo plutôt intéressante.
sub26nico est devenu admin-accueil.
La gestion des barres d’édition des différentes parties du site a été revue pour davantage de cohérence. Voir ce fil de discussion pour des informations supplémentaires.
Depuis la publication du dernier éditorial, sub26nico, Nolwen, et olinuxx ont relevé les mises-à-jour suivantes :
Merci à allany, olinuxx et sub26nico pour l’écriture de cet édito, et on se retrouve le mois prochain pour une revue de l’actualité du mois écoulé !
Un peu d’électro-ambiant pour changer un peu !
Vous connaissez peut être la (web) radio parisienne Libre@toi, qui se consacre aux cultures libres, aux communs et au partage !
Il se trouve que notre asso est en relation avec eux… Et que depuis peu, ce n’est plus une simple webradio ! Grâce à tout ceux qui ont signé son appel, elle s’est vu octroyer une fréquence radio FM partagée ! Oui oui oui je ne plaisante pas, une fréquence FM vraie de vraie que les chauffeurs de taxi pourront mettre quand leur client monte dans la voiture, une vraie fréquence FM consacrée aux cultures libres !
On en appelle donc à vos contributions ; je m’explique :
Libre@toi a besoin de musique libre ; il lui faut 20% de prog francophone là dedans (obligation légale sur la FM) ; l’asso Musique Libre en appelle donc à ses sympathisants pour monter via notre propre site des playlists qu’on pourra repasser à Libre@toi pour diffusion.
Le pré-requis si vous voulez participer est de savoir créer une playlist publique sur notre archive http://play.dogmazic.net
Ensuite vous postez dans le fil du forum l’adresse vers la playlist, en indiquant si elle est soit :
OU
On compte vraiment sur vous pour faire la sélection de la prog de la radio Libre@toi ! Chaque playlist compte ! N’hésitez pas, vraiment, n’hésitez pas à faire partager vos découverte dans les 55000 morceaux de Dogmazic.net !