On fête souvent le cinquantenaire de la mort d’un auteur, le centenaire de la naissance d’un autre… Autant d’anniversaires juste symboliques. Rien de tel 70 ans après la mort d’un auteur : ses œuvres entrent dans le domaine public, et c’est ce qui vaut bien une célébration.
Edvard Munch, Aristide Maillol, Jean Giraudoux, Glenn Miller et bien d’autres ont la joie et le plaisir de vous inviter au premier festival du domaine public qui se déroulera à Paris du 16 au 31 janvier.
Pourquoi tous ces auteurs illustres ? Parce que leurs œuvres entrent dans le domaine public le 1er janvier 2015. Après avoir été longtemps couvertes par les droits d’auteur, elles s’offrent enfin pleinement à nous. On a coutume de dire qu’une œuvre tombe dans le domaine public comme elles tomberaient dans les limbes de l’oubli… Mais ce serait sans compter l’apport précieux des nouvelles technologies. Si une œuvre du domaine public est numérisée, loin de sombrer dans l’oubli, elle acquiert une nouvelle vie : chacun peut la redécouvrir, la diffuser voire la modifier et en faire le terreau d’une création nouvelle. Plus d’autorisation à demander ni d’argent à verser. Elle rejoint ainsi et pour toujours notre patrimoine culturel commun.
Mais pour s’approprier cette culture désormais potentiellement accessible à tous, quoi de mieux qu’un festival bien réel ? Pour s’informer, se former, se cultiver, pour numériser et créer ensemble… Pour aborder le domaine public dans toutes ses formes et sous tous les angles.
Des concerts, des projections, des ateliers, des conférences, dans des musées, des bibliothèques, des hackerspaces, des lycées… 25 événéments, 20 lieux, 30 organisations impliquées, 100 intervenants. Pendant quinze jours, à Paris et dans sa région, un festival riche et varié à entrée libre qui s’adresse à tous les publics.
Un point presse permanent sera tenu les 7 et 8 janvier 2015 à l’Espace Pierre Cardin, à l’occasion du forum « Réinventer l’alliance sciences société ».