Dogmazic fête ses 50 000 morceaux !

Aujourd’hui, c’est jour de fête pour Dogmazic. Depuis 2004, la plateforme héberge la créativité de quelques 4274 artistes ou groupes et facilite la diffusion pour un nombre croissant de labels et netlabels évoluant dans les styles les plus variés.

Elvire R. CC By 2.0

Il est temps de regarder comment Dogmazic a grandi, car aujourd’hui, la plateforme fête les 50’000 morceaux de son archive, des créations venant de tous les coins du monde, de toutes les origines, de toutes les cultures, il est temps de voir que l’on peut reconnaître en Dogmazic une vraie réussite du Libre, sans publicité, et proposant un choix important de licences ouvertes pour les artistes.

D’ailleurs, à ce sujet, nous éprouvons en ce moment même des difficultés importantes. Le pop-up publicitaire que vous voyez de temps en temps sur les pages du site est un javascript qui appelle un javascript qui appelle un javascript, etc. et ça ressemble furieusement à un rootkit (faille de sécurité). Évidemment, Dogmazic est un projet qui n’a jamais fait appel à de la publicité pour vivre, ceci est une verrue sur notre belle goudroune. Un beau casse-tête, sur lequel planchent nos administrateurs réseau.

Le site a toujours existé grâce aux dons de nombreux contributeurs. Ce choix pour le financement du site permet à l’association de garder son indépendance et sa liberté quant aux objectifs qu’elle se fixe. Et chaque centime donné à l’association est exclusivement destiné à développer les usages des licences libres et ouvertes.

Mais le don n’est pas non plus la seule option disponible si vous souhaitez soutenir l’association Musique Libre ! Votre avis, vos idées, vos projets nous intéressent. Mais aussi votre aptitude à découvrir des perles musicale, à animer le site avec des playlistes de choix ou à organiser un événement, une conférence, une webradio, un concert… En adhérant à l’association, vous pourrez prendre part aux discussions sur les projets en cours, apporter votre expérience pour nous aider à les mener à bien, ou en proposer de nouveaux.

Le libre est ce que nous en faisons. Et l’avenir de dogmazic, vous le voyez comment ?

Guide d’autodéfense numérique

Chers amis,

Voici la seconde édition du guide d’autodéfense numérique à l’usage de tous les usagers que nous sommes. Plein d’astuces pour sécuriser son ordinateur, mieux le comprendre et éviter les pièges, souvent coûteux, des FAI qui nous proposent des solutions pour la sécurité… Nos ordinateurs sont aussi une part de notre liberté, comprendre le fonctionnement de ce qui est devenu pour beaucoup un outil d’expression semble essentiel pour éviter de rester prisonnier d’une seule vision restrictive et bien souvent exclusivement mercantile.

Guide autodéfense numérique

 

[Edit : Lien pour télécharger le Guide d’Autodéfense Numérique]

Bonne lecture !

Appel à la création d’une Fédération des Cultures Libres

Posté initialement sur nos forums, nous relayons ici l’appel à la création d’une Fédération des Cultures Libres (FCL), par Christophe-E :

La place des cultures libres en France est le plus souvent ignorée, méconnue et censurée par les institutions, le législateur et l’état.

Ceci résulte pour partie d’une volonté politique et pour partie d’une méconnaissance des cultures libres et ouvertes.

La volonté de mettre en avant et de porter les industries culturelles, quitte à filtrer les contenus, créer une « culture d’état », et ce au détriment des cultures libres et légales, est intolérable et inacceptable. Dans quelques temps , il ne sera plus possible d’accéder simplement et naturellement aux sites proposant des cultures libres et légales parce que non labellisées par l’état.

Il est donc grand temps de réagir, et de le faire de manière organisée afin de préserver la diversité culturelle et l’identité indépendante des cultures libres.

Ceci est donc un « Appel » à la création d’une Fédération des Cultures Libres , regroupant toutes les bonnes volontés qui souhaitent que ces cultures soient accessibles par tous sur internet sans entraves ni empêchements.

Fédération des cultures libres: (Pour un « internet libre et légal ») : Il s’agit de regrouper un maximum d’acteurs autour des cultures libres que ce soit des personnes morales (associations, entreprises, fournisseurs d’accès) ou physiques (créateurs, public), sur 2 idées fondamentales:

1 – La reconnaissance de l’existence des cultures libres par les institutions politiques Française et Européennes.

Cela passe obligatoirement la prise en compte officielle, totale et respectueuse des cultures libres de manière claire et précise, dans l’ensemble des dispositifs législatifs mis en place à ce jour en France, et plus particulièrement ceux, qui sous couvert d’une volonté de « régulation » de l’internet sont totalement discriminatoires à leur endroit.

Ces dispositifs au travers de différentes lois visent exclusivement à promouvoir les productions issues de l’industrie des loisirs numériques et à promouvoir les « contenus » proposés par les Fournisseurs d’accès à l’internet au détriment des cultures libres, seule offre légale accessible à tous.

Ces pratiques sont discriminatoires, nocives et insupportables à l’endroit des cultures libres et doivent cesser immédiatement.

Le public, quel qu’il soit doit pouvoir librement avoir accès aux oeuvres issues des cultures libres & ouvertes, sans entraves ni empêchement qu’ils soient technologiques, idéologiques ou politiques. Les systèmes de filtrages imposés aux fournisseurs d’accès à internet doivent respecter les cultures libres. Les fournisseurs d’accès à internet doivent permettre un accès facile aux sites proposant des contenus sous licences libres et ouvertes.

En cela que le conflit d’intérêt qui consiste à faire commerce de l’infrastructure et des contenus y circulant met naturellement en avant les contenus culturels négociés commercialement par le fournisseur d’accès. Ces pratiques d’ententes entre industriels doivent être fortement régulées et surveillées afin de conserver un accès ouvert et permanent aux cultures libres.

2- L’inscription au code de propriété intellectuelle Français des licences libres et ouvertes.

Il s’agit d’inscrire clairement au code de propriété intellectuelle un paragraphe entérinant définitivement l’existence, la reconnaissance de la gestion individuelle des droits d’auteurs et des licences libres et ouvertes.

Ceci afin de lever toute ambiguïté sur la légalité et la reconnaissance officielle pleine et entière de ce mode de gestion.

Fondement éthique et politique de la FCL : – Respect des ayants droits quels qu’ils soient pour un internet libre, légal et ouvert à tous. – Seul un internet arbitrairement et volontairement orienté vers le partage de la connaissance, le partage culturel légal et libre pour tous est réellement « civilisé ». L’internet n’est pas « neutre ».

Les 3 actes concrets de la FCL dès sa constitution :

1 – La création du label I2L (Internet Libre & Légal) permettant la mise en avant des sites proposant des contenus sous licences libres et ouvertes. (sur le même principe que feu la « zone libre »).

2- La création d’un Conseil Éthique du Numérique (CEN) qui portera la voix d’un internet libre et respectueux de tous. Ce conseil représentera l’ensemble des acteurs de « l’internet libre et légal » qui n’ont jamais été ni consultés, ni invités à proposer des solutions et des réflexions dans le cadre des débats préliminaires et des discussions lors de l’adoption des lois Dadvsi, Hadopi, LCEN et Loppsi.

Il s’agit là de créer une entité indépendante permettant de porter en permanence la voix de l’internet du partage de la connaissance et de la culture, dans le respect du droit d’auteur que cela ait un aspect commercial ou non.

Tout le monde a sa place sur un internet libre et respectueux de tous, il n’est pas la propriété exclusive des industries culturelles.

3- La mise en place d’une action coordonnée (Charte de Internet Libre & Légal) auprès de l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle de 2012 afin de les contraindre à se « positionner » en faveur ou contre « l’internet libre et légal » permettant ainsi à chaque citoyen de faire son choix le moment venu.

Donc j’ai choisi Dogmazic.net pour lancer cet appel, et discuter des modalités de création de cette structure parce que c’est historiquement le premier site de « musique libre » en France.

Mise à jour et commentaire :

Le site de la FCL : http://cultures-libres.org/fcl est en ligne avec un blog et un forum ouvert à qui veut bien participer.

Il suffit de s’enregistrer.

Cet appel est avant tout un constat.

Celui de voir depuis 2004 qu’aucune organisation commune à tous les acteurs des cultures libres et ouvertes, de la musique, du cinéma, de la littérature n’a vu le jour.

Cette organisation aurait pu peser à sa juste mesure lors des débats Dadvsi et Hadopi.

Le logiciel libre, lui, a su se fédérer et trouver des points de convergence permettant de porter cette voix, et c’est tant mieux d’ailleurs.

Certains ont bien tenté des approches, mais souvent sur des sujets polémiques, décalés, ou de manière bien maladroite parfois.

Une organisation permettant de parler d’une seule voix, de montrer qu’il existe des visons communes, entre chacune des initiatives, entre le public, les créateurs ,les labels, les éditeurs, les salles de spectacles, les associations, est vitale pour ce mouvement.

La FCL propose 2 axes majeurs, sur lesquels tout le monde pourrait se retrouver, en dehors des guéguerres partisanes (passées, présentes et futures….) sur la clause NC, la sainte rémunération de l’Artiste, la contribution créative, la licence globale, le syndicat des auteurs, la revenu de création et autres polémiques qui jalonnent l’histoire récente de ce mouvement comme autant de rendez-vous manqués.

Avec un blog et un forum ouvert à tous ceux qui veulent bien s’investir un peu, discuter, débattre, et permettant de donner une réalité à ce projet , de travailler en commun dessus, j’ai fait plus en 2 jours ce que l’ensemble des acteurs des cultures libres en 7 ans qui ont tous fait « leur truc à eux » sans vraiment chercher un dénominateur commun.

On peut tous avancer dans le même sens en s’enrichissant de nos différences!

L’outil est là, il peut aussi éventuellement intégrer un Wiki, mais les outils ne servent que si on a la volonté réelle de les utiliser…

Je reste persuadé que cet appel résonnera dans le vide allant taper d’un côté et de l’autre des parois d’un internet libre qui se meurt , vidé peu à peu de sa philosophie initiale: le partage de la connaissance et de la culture, pour laisser la place à la fuite en avant de la Culture d’État labellisée Hadopiènne , de la frénésie destructrice des réseaux sociaux de la course à la « visibilité » exacerbant l’individualisme naturel et inhérent à l’activité de création.

La communauté des « cultures libres & ouvertes  » n’existe pas à ce jour, du moins si on la compare au dynamisme de celle du logiciel libre.

Christophe-E

Adhésion de la Bibliothèque Municipale d’Anglet

logo-angletLors d’une réunion précédente, le Conseil d’Administration de l’association Musique Libre ! a décidé d’ouvrir les adhésions aux bibliothèques et médiathèques qui ont fait le choix d’acquérir des bornes automazic, minimazic ou réseau.
Nous avons donc adressé un courrier à tous ces établissements, leur proposant de rejoindre le collège « partenaires » de l’association, et ainsi de participer notamment à la mise en œuvre du Fonds de Soutien aux Musiques en Licences Ouvertes (FSMLo).
La Bibliothèque Municipale d’Anglet est la première à avoir répondu à notre proposition, nous lui souhaitons donc comme il se doit la bienvenue parmi nos adhérents !

Notons en outre que notre association sera présente lors des Rencontres Locales du Logiciel Libre, le 14 mai prochain à la Bibliothèque Municipale d’Anglet.

Libre en fête 2011 démarre

je fais le passeur d’un message à l’occasion de Libre en fête 2011.

Message du collectif copilibre69 de Lyon et de son agglomération.

 » Avec le printemps qui devrait bientôt pointer son nez, le mois de mars
va voir de nombreuses manifestations autour des logiciels libres et plus
généralement des biens communs numériques libres : conférences,
découvertes, formations, install parties, etc :

– Install party et conférence le samedi 5 mars à partir de 1O h à la
Maison du Livre de l’Image et du Son à Villeurbanne :
<http://mediatheques.villeurbanne.fr/sujet/actualites/rendez-vous/ordis-cie/>.

– Espace numérique libre du salon Primevère, du 11 au 13 mars à Eurexpo,
avec 4 grandes conférences et de nombreux ateliers pour découvrir des
facettes d’une informatique libre, écologique et alternative :
<http://primevere.salon.free.fr/visiteurs2011/rencontres.php>.

– Dès le 14 mars et jusqu’au 2 avril, de nombreuses manifestations dans
les Espaces Publics Numériques de l’agglomération : il devrait y en
avoir dans tous les quartiers. Deux composantes :
* L’Internet, les données personnelles, la liberté,
* Les logiciels et autres ressources numériques libres.

Pour découvrir toutes ces fleurs de liberté, plusieurs agendas sont en
cours de mise au point :
– ALDIL : <http://www.aldil.org/calendrier/month> : partout où l’ALDIL
va collaborer, le programme est complet.
– Bibliothèques de Lyon <http://www.bm-lyon.fr>
et Villeurbanne
<<http://mediatheques.villeurbanne.fr/sujet/actualites/rendez-vous/ordis-cie/>.
– Espaces Publics Numériques du Lyonnais : <http://www.epndulyonnais.org/>.

– National : http://www.libre-en-fete.net/evenements, il commence à se
remplir, il faudra repasser…Un souffle de liberté va passer sur l’agglomération et le pays… »

Linux Creative Party : 24 heures de création graphique, sonore et de programmation

Nous relayons bien volontiers cette annonce 🙂

Du samedi 19 au dimanche 20 mars

Passez 24 heures à créer du son, de l’image et du code sous Linux !

Le principe

Nous vous enfermons pendant 24 heures non stop, de midi le samedi à midi le lendemain avec un ordinateur (fourni) équipé d’une distribution Linux (Ubuntu ou Tango Studio selon les catégories de concurrents).  Que vous soyez producteur de musique ou de reportages, graphiste amateur, ou pro, fan de 3D, bidouilleur de code informatique, Radio Campus vous propose de CREER dans votre catégorie, à partir d’ »exercices de style » enchainés pendant toute la durée de ce concours. Pas besoin de connaître LINUX, les militants de CENABUMIX (l’asso locale de promotion des logiciels libres) et des spécialistes d’Orléans (LABOMEDIA, JEOFF, auteur de la distribution TANGO STUDIO) sont là pour vous donner les tuyaux qui vous permettront rapidement d’être créatif de manière autonome.  L’idée est justement de vous faire découvrir et éprouver « sur un temps très intense » les possibilités créatives offertes par LINUX

Au cours des 24 heures, on ne fait pas que scotcher sur son ordi : on mange, on boit un coup, on se détend, on regarde et on écoute les travaux produits, en « live » et sur l’antenne de Radio Campus Orléans . A l’arrivée, après mise en ligne de tous les travaux pendant les 24 heures, on vote pour chaque production sonore, graphique… Et on désigne ainsi un palmarès des  « VAINQUEURS »  dans chaque catégorie, sur chaque exercice de style. Ci-dessous, un exemple de COMPO sous Ubuntu et ICI une séquence 3D réalisé par un ado sous Blender, tous deux dans les conditions d’une Linux Creative Party, en 2009.

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Renseignements complémentaires : antenne@orleans.radiocampus.org

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Les catégories et les exercices de style

Au moment de l’inscription, vous choisissez un catégorie pour concourir. Dans chacune d’entre elle, plusieurs exercices de style vous seront proposés alternativement ou simultanément.

SON et MUSIQUE (création)

> création de jingles pour Radio Campus, composition musicale, remix, live et  DJ set. Vous pourrez pratiquer tout ou partie des exercices qui vous seront successivement proposés. Par exemple, rien ne vous oubligera à proposer un live, si ce n’est pas votre truc ! Toutes les 3-4 heures, une nouvelle salve de défis sera lancée, avec au moins 2 alternatives. Par exemple : 1 ou plusieurs jingles à sortir à partir d’une banque de sons, puis 1 remix à produire en choisissant parmi 3 à 4 propositions de base, puis une composition originale ou un autre remix/collage audio, etc.

MIX ET DJING

> Après une phase de découverte d’une vaste banque de sons libres de droits, des logiciels de MIX disponibles sous LINUX, il s’agira pour vous de montrer ce que vous savez faire en public et en direct sur Radio Campus Orléans. Les différents participants dans cette catégorie enchaineront des sets de 30 minutes à différents moments du concours !

GRAPHISME 3D

> modélisation, animation 3D sous BLENDER, 3D temps réel.

VIDEO

> Mash-up, mix vidéo live, clip vidéo

PROGRAMMATION

> d’intelligences artificielles (concours des étudiants de l’IUT d’Informatique ouvert à tous les étudiants des filières informatiques de la région centre )

> PURE DATA et l’interaction temps réel

Les prix qui récompenseront les meilleures créations

Un ordinateur pour le grand vainqueur (toutes catégories confondues), 1 écran XX pouces pour son dauphin, des disques durs externes pour les vainqueurs dans chaque catégorie !

Les résultats seront présentés et le palmarès annoncé sur ce même site Web, une semaine après la fin du concours.

Le Lieu

Hall de l’UFR de lettres/sciences humaines, sur le Campus d’Orléans La Source.

10 rue de Tours – BP 46527 – 45065 ORLEANS CEDEX 2

Pour venir, voir les détails ICI.

Inscriptions

Les inscriptions se font en ligne ICI en quelques clics, jusqu’au 1er mars 2011. On vous demande 4 euros pour participer. Ce droit d’entrée comprenant repas, accès aux machines et encadrement technique.

Le déroulement

De samedi 19 mars à dimanche 20 mars

ACCUEIL DES PARTICIPANTS de 10h00 jusqu’à 14h00 : buffet campagnard et bulles, mots officiels, présentation générale des 24 heures, des catégories de concours.

De 14h00 à 15h00 : lancement des premiers concours, installation des gens sur les machines, aide technique, petits ateliers pour présenter fonctionnement d’Ubuntu et logiciels.

> 18h00 : PREMIERE RESTITUTION intermédiaire ; écoute des premiers sons produits, mise en ligne des premiers fichiers + diffusion sur radio Campus Orléans ;

> 19h00 : ouverture du repas du soir (repas chaud si possible) et lancement de la 2eme vague de défis.

> 22h00 : restitution officielle du concours de programmation informatique ! Puis seconde vague de restitution sonore (et/ou graphique)

> 02h00 : Restitution n°3 et casse-croute nocturne (soupe à l’oignon ?)

> 07h00 : restitution n°4

> 08h00 : fin des concours et petit déjeuner pour tous !

> 9h30 – 12h00 rangement avec toutes les forces disponibles !

> 12h00 : on mange les restes !

> Fin du rangement…

Les logiciels utilisés

Bientôt, nous vous présenterons la liste complète de ces logiciels dans les différentes catégories. Pour l’instant, voici en substance et en vrac les logiciels repérés : Qtracktor, LMMS, Blender, KDenlive, Pure Data…

Pour découvrir tous les logiciels de musique sous Linux, voir ICI

Plus d’infos sur l’événement à venir très bientôt !!! En attendant, n’hésitez pas à nous poser les questions qui vous passent par la tête !

LOPPSI, mobilisez-vous !

De manière harmonieuse dans toutes les régions de France, des collectifs sont en train de s’organiser pour échanger et agir ensemble contre les logiques induites par la Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure (Loppsi).

Bien que les raisons de lutter contre cette loi soient initialement différentes, tous les collectifs refusent la société de surveillance qu’elle est en train de mettre en place au sein de l’espace numérique et de l’espace public. À plus forte raison quand cette surveillance est sous-traitée ou menée conjointement avec des entreprises privées. Nous nous interrogeons sur cette loi qui réglemente à la fois l’espace public et l’espace numérique. Ce qui nous conduit à penser qu’il existe une volonté de « filtrer » les territoires publics et numériques, de certains « contenus », avec la peur que sur l’espace public, cela soit des Roms et des Sans-papiers…

Avec l’aide du collectif Anti Loppsi, nous avons pu vérifier et comprendre les logiques de cette loi in-sécurisant les principes de la liberté. Loppsi utilise sans ménagement les nouvelles technologies de l’information et de la communication à des fins de surveillance inédite des citoyens (installation de logiciels espions, utilisation accrue de la vidéo surveillance) et invente des nouvelles virtualités entre le citoyen et l’état ; les audiences judiciaires pourront désormais se tenir par « visioconférence », c’est-à-dire que le justiciable incarcéré préventivement sera confronté à ses juges sans quitter son lieu de détention – et sans que les juges ne se déplacent non plus.

Il fallait avoir ça à l’esprit, pour comprendre pourquoi il était nécessaire de s’attaquer à la neutralité du net pour à terme soumettre à la censure cet outil de diffusion de l’information. Au regard des événements qui se passent actuellement en Tunisie et de l’enfermement de blogueurs, on ne peut que s’inquiéter. On dénotera au passage que le blogueur n’est pas toujours un journaliste : c’est souvent un citoyen qui pense et qui écrit.

Le filtrage du Net, promis aux Majors de l’industrie culturelle par le président Nicolas Sarkozy, fait maintenant figure de brouillon devant ce que Loppsi nous réserve.

Les artistes ayant fait le choix des licences libres pour diffuser leurs œuvres sont évidemment concernés par « un internet » qui privilégierait l’accès à des contenus au détriment d’autres. En l’occurrence, les « contenus » des Majors de l’industrie sur les « contenus » autos-produits ou indépendants.

Un grand nombre d’artistes ont pu par internet éditer leurs écrits, leurs musiques, leurs films. Cela a permis à beaucoup d’entre eux de s’affranchir des contraintes esthétiques d’une industrie culturelle ne percevant l’œuvre que comme une valeur marchande ; et ce, au détriment de la diversité culturelle (en plus de sacrifier les valeurs de partage et de liberté).

C’est une banalité que d’affirmer qu’il ne peut y avoir d’Art sans liberté. Pourtant c’est tellement vrai. On a souvent cité Victor Hugo pendant le débat Hadopi : « … l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. »

Il semble donc naturel que le collectif Libre Accès appelle avec d’autres à défendre l’intérêt public, à plus forte raison quand cet intérêt s’appelle liberté : Non au filtrage des espaces publics et numériques.

Et à participer autant que faire ce peu aux différentes actions en France contre la loi Loppsi, qu’elle soit à Toulouse, à Marseille, à Lyon, où à Paris (manifestation le 15 janvier à 14H – METRO ODEON)…

Plus d’info sur http://antiloppsi2.net

Ont participé à la rédaction de cette tribune : Joseph Paris, Jérémie Nestel, Julien Eisse

Le numérique et le nouveau ministère de la culture au Brésil

Je vous fais part des inquiétudes de nos amis Brésiliens dont les efforts autour de la libre diffusion semblent vaciller face aux usuelles prérogatives des lobbies du copyright (ca ne semble pas être trop différent ici comme là bas).

Ce pays en pleine émergence, à tous les niveaux, font une revue sur leur droits d’auteurs ; ce que j’avais pu lire allait plutôt vers l’idée du bien commun ; d’une notion de droit d’auteur plus adaptée au partage, à l’échange…j’en était presque jaloux vu les actualités austères de nos sociétés européennes…à part l’Espagne qui a su dire non à Hadopi… mais soyons clair ca ne durera pas.

Bonne lecture, et ne nous résignons pas au contraire ! Tisser des liens internationaux est un pas supplémentaire qui doit être franchi…a mon avis.

Bonjour à tous!

Le Ministère de la Culture du Brésil, depuis les huit dernières années, a mis en œuvre une politique de « culture numérique » fondée sur le dialogue avec la société et l´ouverture aux nouveaux paradigmes. Ainsi, il a soutenu le développement des logiciel libres, la promotion des licences ouvertes et des  actions pour de nouvelles formes de production et diffusion de la culture.

La nouvelle ministre Ana de Hollanda remet en question ces avancées ; ces quinze derniers jours, le ministère a annulé plusieurs réunions avec  les acteurs et mouvements de la société civile ; notamment ceux qui discutent en ce moment de la révision de la loi autour du droit d´auteur. Autre signe,  ils ont récemment changé la licence Creative Commonns du site (www.cultura.gov.br) pour une « Licence d´Utilisation » sans aucune valeur juridique.

Désormais les acteurs de la société civile brésilienne  s´organisent pour défendre la continuité des politiques pour le numérique qu’ils ont contribué à construire avec le ministère. Ils ont besoin du support de la communauté internationale pour démontrer que le  Brésil n´est pas seule dans ce débat.

Je vous envoie ci-dessous une lettre ouverte pour la Ministre Ana de Hollanda, rédigée par la société civile engagée sur le numérique au Brésil.
La signer et la faire circuler les aidernt grandement en ces heures sombres pour la culture au Brésil ; le lien où  vous pouvez trouver la lettre en français, anglais, espagnol et portugais est : http://www.cartaaberta.org.br/?p=92

/p