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L.A. 2013, une compilation de soutien à Dogmazic.

L.A. 2013, une compilation de soutien à Dogmazic.

par l’association Taenia Solium [avril 2009]

 »L.A. 2013 », une compilation de soutien au site Dogmazic.net et à l’association Musique Libre. C’est une cassette 13 titres tirée à 300 exemplaires avec pochette sérigraphiée et livret, diffusée à prix libre. Les bénéfices iront soutenir Dogmazic, site de téléchargement gratuit et légal de musiques placées sous licences ouvertes (copyleft).
Cette cassette est disponible auprès des groupes, dans différentes distros et en envoyant un peu d’argent et un mot gentil à notre adresse. Si vous souhaitez la diffuser, contactez-nous.
La compilation est sur la page disques. Ci-dessous, plus de détails.
A bientôt.

FACE A 1. Le Temps des Mobylettes – Laws of destiny /// 2. Dure-Mère – Quien La Mato A Lulu /// 3. Sex Drugs & Rebetiko – Kaigomai /// 4. Fast Arbeit Babies – Nécromancie /// 5. Revengers – N’être humaine /// 6. Unhinged – Personne ne sourit plus FACE B 1. Stanok’n’roll – 4 minutes mortelles /// 2. No Shangsa – Running on mars /// 3. Parpaing – 35 mm /// 4. Scarb – Génisse matrice /// 5. Headwar – Sick Mr /// 6. Marylin Rambo – Bouine Bouine /// 7. Louise Mitchels – Massilia Sauce Guindou

Pour les férus de propriété intellectuelle, voici les licences des morceaux (les utilisations pour lesquelles vous avez l’accord explicite des auteur-e-s) : ici pour Dure-Mère, Scarb, Stanok, No Shangsa, pour les Louise Mitchels et pour Unhinged. Pour Sex Drugs & Rebetiko, Marylin Rambo, Headwar, Parpaing c’est ici, mais pour Le Temps des Mobylettes ça se passe . Enfin, c’est ici pour les Fast Arbeit Babies et pour Ze Revengers.

Pour la commander :

Taenia Solium
10 rue Yves Farge
38600 Fontaine
taenia-solium.net

Une compile K7.
Depuis que l’association taenia solium édite des disques, on a toujours cherché à subvertir les règles du commerce. Comment faire circuler des objets qui ne sont pas des marchandises? On a tenté plusieurs manières : compilations gratuites, disques à prix libre. Aucun de nos disques n’est soumis au copyright classique : la musique est faite pour circuler. C’est donc logiquement qu’on a mis tous les morceaux de nos disques en téléchargement gratuit sur taenia-solium.net et dogmazic.net. Légal, gratuit, associatif, militant : le téléchargement sur Dogmazic est une bonne alternative au réseau social-commercial Myspace.
Mais nous ne sommes pas un ‘net label’. L’existence d’objets physiques qu’on peut prêter, donner ou perdre est très importante pour nous, et nous prenons grand plaisir à fabriquer nous-même les pochettes en nous mettant de l’encre sur les doigts, et à donner ces disques à nos amis ou à des inconnus. Le numérique permet la copie à l’infini sans perte de qualité, mais l’aspect abondance du téléchargement est aussi plein d’effets pervers. On se souviendra toute notre vie du vinyle que notre grande soeur nous a offert à 12 ans, alors qu’un mp3 parmi 25000 autres est vite oublié. Les cadeaux dématérialisés, copiés en 1/4 de seconde ont sûrement moins de valeur qu’un bon vieux bout de plastique et de carton emballé dans du papier-cadeau à fleurs. Sans parler que sous l’image idyllique qui présente internet comme synonyme de Liberté, et le téléchargement comme la transmission planétaire de toute notre production ârtistique, Internet est un réseau farci à la pub, où Big Brother is also downloading you, et où la richesse cesse d’exister sur simple caprice : demain mon disque dur meurt, et les 15 giga de musique que j’avais dessus aussi. Alors je me rabattrais sur mes vinyles, mes cassettes et mes disques!
Bref, nous sommes un peu défiants quant à la dématérialisation de la musique… mais nous sommes sur Dogmazic. Alors une manière que nous avons trouvé de soutenir l’action de Dogmazic et de l’association Musique Libre !, c’est d’éditer cette compilation paradoxale. Une compilation de soutien car même si Dogmazic c’est gratuit ça coûte des sous pour l’entretien et la bande passante (environ 650 euros par mois), et au lieu d’agir en simple consommateur de truc gratuit, et bien là on participe, on soutient.
Une bonne vieille cassette. Analogique. Avec une pochette et un livret. Qui pourra fondre au soleil. Qu’on peut mettre dans un autoradio. Qu’on peut offrir à ses parents. Un bout de plastique fabriqué à Lyon, une pochette imprimée à Grenoble. Un objet vrai dans mes mains, avec du vrai son, pas du mp3 qui supprime une fréquence sur deux sous prétexte que mon oreille fait pas la différence (mais mon coeur si!). En plus si ‘le cd c’est dépassé’ alors la cassette plus personne ne s’en souvient ! Pourtant la cassette c’est bien, c’est solide et ça ne saute pas dans mon vieux camion sur les petites routes. Et enfin une cassette ça à deux faces, pour fabriquer une ambiance de compil, ça change tout !
Finalement, c’est un beau paradoxe de ressortir ce format du passé pour soutenir une association technophile.

Prix Libre ?
Cette cassette coûte environ un euro à la production. 300 exemplaires : 300 euros avancés par taenia solium. Au dessus de 1 euros, les sous sont reversés en soutien à Dogmazic. On s’est dit que ça serait pas mal du coup de vendre cette cassette 3 euros ou 4 euros, peut-être 5. Puis on s’est dit, démerdez vous, soutenez comme vous voulez et pouvez, on ne va pas encore vous imposer un truc! On vend donc cette cassette à prix libre, et les sous récoltés iront dans les caisses de Musique Libre pour continuer l’aventure.

Licences libres et temps de cerveau disponible.
Les licences libres, on peut s’en foutre royalement, soit parce qu’on préfère adhérer à la sacem et assumer la propriété intellectuelle (ainsi que de financer les boites de disques), soit parce qu’on s’en fout de la légalité et que la liberté d’une œuvre n’attend pas l’autorisation de ceux qui font des lois. Quand on est dans ce deuxième cas, il peut arriver qu’en se réveillant un matin on aille sur intenet et qu’on trouve ses morceaux sur un site qui fait du pognon et de la merde. On s’en fout moins d’un coup. Le but n’est pas tant de savoir si les licences libres sont  » la solution  » à un système commercial liberticide, mais de faire des choix : entre partage universel et lutte contre la récupération, entre gratuité désintéressée et gratuité qui permet de rendre ton cerveau disponible à la pub, entre donner ta musique à des mercenaire du Web 2.0 ou la mettre à disposition sur un site où il y a une charte et une éthique claire. Qui a dit que mettre ses morceaux en téléchargement était plus simple que de faire un disque ou une cassette ? En tout cas, ça vaut le coup de soutenir des gens qui font qu’on a encore le choix, comme Dogmazic.

Punk et cie ?

Le choix des groupes qui sont sur cette compilation s’est fait un soir de réunion au vin rouge chez Romain suite à une discussion monumentale sur Los Angeles 2013, et un débat sur son sens profond. Autrement dit on n’a pas tergiversé pour savoir si les groupes qu’on avait envie de mettre c’était du punk ou pas (il paraît que le punk c’est dans ton coeur pas sur ta tête) si c’était uniquement des gens d’un même mouvement ou d’une même famille. En général ces groupes ne recherchent pas la professionnalisation, vendent leur disques pour trois cacahuètes quand ils ne les donnent pas, traversent l’Europe (et même plus) pour un micro-défraiment. Ils évoluent dans les circuits do-it-yourself (alias fais le toi-même ton concert ton disque ton bar ta sécu etc.), Et ça leur plaît, oui, oui, et à nous aussi. Tous les groupes de cette compile ont une page sur Dogmazic.

Los Angeles 2013.

Los Angeles 2013 (Escape from L.A.) est un film américain réalisé par John Carpenter, sorti en 1996. Le débat est donc lancé, film de merde ou film culte ? Pour ma part j’ai un faible pour les films de SF des années 80/90 avec des héros un brin loosers, genre Johnny Mnemonic ou Madmax, alors à Los Angeles 2013, je dis oui !
Mais quel rapport avec cette cassette me direz-vous ?
Et bien c’est simple. Je crois qu’il est possible et même probable que nous voyons de nos yeux le déclin de cette débauche de technologie qui sert d’arme au quotidien. Plus d’internet, plus de satellite, plus de portable donc, ton disque dur te fait un joli serre livre, et là, tu t’aperçoit d’un coup, que t’as plus d’amis parce qu’il étaient sur Faceback et Meetoc, t’as plus de musique car tes 1230 morceaux étaient sur ton i-truc et qu’il marche plus, t’as plus de photos, t’as plus de lettres, etc. Le mot ‘virtuel’ prend donc tout son sens et le mot ‘réalité’ qui lui est juxtaposé parait bien décalé tout d’un coup. La jolie réalité, avec un brin d’indépendance dans le mode de fabrication, un petit objet d’une richesse incroyable qui peut aller de ma main à ta main… Allez Snake, fait plaisir à l’incroyable romantique obscurantiste que je suis, tape 666… et bienvenue chez les humains !

Merci aux groupes, à Olive pour le mastering et à Sylvain pour le lapin.

Association taenia solium, avril 2009.

Vers une musique libre…

C’est possible, on y travaille, rejoignez-nous !
Publié le mardi 29 mai 2001, sur le site uZine.net
par Ether-Michel Pillequant

Sur le mode de la Gnu GPL, s’élabore la FMPL ou free music public license : Rico Da Halvarez, collaborateur et correspondant en France de Ram Samudralah et Ensor, parle.

Vers une musique libre…

Zikos et amateurs de musique, ce message vous concerne ! Le texte qui va suivre se propose de vous causer d’un projet qui risque fort de révolutionner le marché de la musique, en pleine crise d’identité. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il me semble nécessaire de parler de GNU. GNU est ce qu’en France les médias ont coutume d’appeler Linux (il serait plus juste de dire GNU/Linux  [1]), c’est-à-dire, un système d’exploitation entièrement libre, des programmes informatiques libres eux aussi, fruit du travail souvent bénévole de nombreux programmeurs à travers le monde. GNU est régi par une licence très particulière, la GNU General Public License, qui garantit à tous :

-  La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).
-  La liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter à vos besoins (liberté 1).
-  La liberté de redistribuer des copies, donc d’aider son voisin (liberté 2).
-  La liberté d’améliorer le programme, et de publier vos améliorations pour en faire profiter toute la communauté (liberté 3).
 »

(extrait de la traduction de Karl Pradène d’un texte de Richard Stallman intitulé « Qu’est-ce qu’un logiciel libre ? »)

Il est à noter, comme le précise d’ailleurs M. Stallman dans le même texte, que libre ne veut pas dire gratuit. Il existe des logiciels gratuits qui ne sont pas libres (freeware) à côté de nombreux logiciels et systèmes d’exploitation qui sont non seulement libres mais aussi gratuits (parfois les utilisateurs payent pour leur copie d’un programme informatique libre, parfois, c’est gratuitement qu’ils l’obtiennent). Le logiciel libre constitue une révolution, il circule sans entrave dans un univers pourtant marqué par la recherche du profit : lorsque vous copiez un logiciel Microsoft, même gratuit, et que vous le refilez à un pote, cela s’appelle du piratage et c’est puni par la loi (le copyright n’autorise qu’une copie par personne, aucune modification du produit n’est tolérée).

Richard Stallman, fondateur du projet GNU a trouvé un procédé très astucieux pour diffuser les produits informatiques tout en les les protégeant : le copyleft, ou copyright inversé. Le copyleft donne le droit de faire autant de copies que l’on veut d’un logiciel libre ; la copie devient libre à son tour et acquiert automatiquement le même statut que l’original, etc. Le but d’une telle entreprise étant de permettre à un plus grand nombre d’utilisateurs d’accéder aux produits informatiques en invitant les programmeurs comme les utilisateurs à « partager », « aider son voisin ».

La GPL n’est pas qu’une incitation à la copie et à la modification des logiciels (accès au code source), elle est aussi garante du respect des auteurs de logiciels libres (avant de mettre un logiciel sous copyleft, M. Stallman suggère de le mettre d’abord sous copyright afin de protéger son/ses auteurs), ainsi qu’un appel à un esprit plus communautaire, moins mercantile. A titre d’exemple, une distribution GNU/Linux (il en existe un nombre croissant) coûte rarement plus de 300 FF dans le commerce  [2] et vous donne accès à des milliers de logiciels – dont celui que j’utilise pour rédiger cet article. La quasi totalité des éléments du système et des logiciels fournis étant libres et gratuits, vous ne payez en somme que le packaging ; vous pourrez ensuite en faire ce que vous voudrez.

Tout ce préambule était destiné à vous éclairer sur le contexte dans lequel s’élabore actuellement la Free Music Public License, héritière musicale en ligne directe de la GNU GPL.

Musicien depuis un certain temps, je me suis toujours demandé quel était le meilleur moyen pour diffuser la musique que je compose. Cela m’embêtait fort d’être obligé de passer par une liste toujours plus longue d’intermédiaires vampiriques, ou muets, et lorsque je me suis par hasard intéressé au projet GNU, ça a tout de suite fait tilt : « Pourquoi pas une licence du même type pour la musique ? ». J’eus la chance d’échanger quelques mots avec R. Stallman sur ce sujet lors de sa venue à Bordeaux l’été dernier, pour les rencontres mondiales du logiciel libre. Il m’indiqua l’e-mail d’un étudiant de l’Université de Berkeley, Ensor avec lequel je me mis tout de suite en contact. Ensor travaille actuellement avec l’aide d’un avocat, Me Lawrence Lessig à l’élaboration du texte de la Free Music Public Licence (FMPL), le texte est aussi en germination avancée chez Ram Samudrala, auteur de nombreux – et fort instructifs – articles sur la philosophie de la musique libre. Il existe déjà quelques sites web qui diffusent de la musique libre, de nombreux musiciens y proposent déjà leur musique (on trouvera en fin d’article les adresses de ces sites).

Lorsque son texte sera juridiquement validé, la FMPL donnera, comme son inspiratrice informatique le droit de copier et de modifier la musique. Elle protégera bien entendu les musiciens contre les entreprises malhonnêtes telles que l’appropriation « commerciale » de leur musique par un tiers qui n’y aurait apporté aucune modification, et/ou aurait arbitrairement apposé son propre copyright sans tenir compte du/des auteurs de celle-ci. Les clauses à respecter impérativement pour diffuser de la musique libre sont de joindre le texte de la licence à la musique (sous forme de fichier informatique présent dans le CD, ou le fichier MP3) et de préciser les nom et contact du/des contributeur(s) (de même, tout logiciel libre est accompagné de la GNU GPL).

Toute entreprise commerciale sera régie par les termes de la FMPL, celle-ci ayant pour but principal de créer une communauté de musiciens solidaires, de stimuler la créativité par l’échange de connaissances dans le respect et la courtoisie, de faire circuler et de protéger la musique en légalisant la reproduction (fini le procès Napster !), d’autoriser la modification (arrangements différents, samples, interprétation différente, remix, ajout de paroles, d’instrumentation différente, reprises, etc.) des œuvres musicales et de supprimer les intermédiaires entre le musicien et le public (vente directe, téléchargements ou CD, possibilité pour le public d’enregistrer les concerts, etc.).

Il y a donc une réponse légale au trafic de copies illicites de CD : la copie licite ou copyleft. Il y a aussi une réponse au tarif exorbitant des CD (moins cher que le vinyle, c’est ce qu’on nous disait dans les années 80, bilan, le CD est à 120FF, pour un coût réel de fabrication se situant largement en dessous de 10FF).

Les musiciens ne touchent que 4% du prix versé par le public pour leurs CD ; de plus, ce barème est variable (les musiciens « connus » reçoivent plus de 4%, les autres, moins de 4%). A l’inégalité des chances entre les musiciens provoquée par l’attitude cynique sans ambiguïté des « géants » du secteur, à l’oubli de tant d’œuvres musicales sous prétexte que celles-ci n’ont pas de potentiel commercial, il y a une réponse : cette réponse, c’est la FMPL. La FMPL sera sans doute terminée – au plan légal – courant 2001. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez des précisions supplémentaires sur ce sujet épineux, ou si vous souhaitez soutenir notre action, ou encore, si vous avez de bonnes objections à apporter à ce projet qui ne manquera certainement d’en soulever de nombreuses et cruciales pour sa pérennisation.

Toute contribution est bien entendue la bienvenue. J’invite tous ceux que le sort des exclus (volontaires ou non) du show business (et ils sont aussi nombreux que talentueux) intéresse à participer au développement du site. Vous pourrez bientôt y télécharger la musique d’Exorciste de Style, de Loubia Dobb System (deux projets auxquels je travaille), et de tous ceux qui auront envie d’y proposer leur musique. Vous pourrez aussi vous y exprimer sur la question, si elle vous intéresse. Nous ne misons d’emblée que sur l’honnêteté du public, son sens des responsabilités vis-à-vis de la société de consommation, et son respect supposé des créations musicales. Le système actuel et le développement du MP3 a malheureusement enfanté une nouvelle race de consommateur : le consommateur-voleur. Celui-ci aura-t-il un peu plus de scrupules à s’approprier de la musique libre ? Finira-t-il par acheter ma musique, et celle de ceux qui comme moi se sont engouffrés dans cette brèche ? Il la paiera moins cher que celle qu’il ne voulait plus payer, c’est déjà un bon argument. Il saura ensuite qu’elle ne profite pas à un producteur véreux, mais à celui ou ceux qui l’ont fabriquée.

Musiciens : la recherche seule du profit affame la créativité ! Ne sommes-nous pas de plus en plus nombreux à avoir les moyens techniques de produire de la musique de qualité par nous-mêmes ? Alors pourquoi attendre qu’un gugus en costard infroissable bleu électrochoc daigne – peut-être un jour, rien n’est moins sûr d’ailleurs – nous autoriser à pénétrer dans son joli bureau pour y signer le contrat du-siècle-de-la-mort-qui-tue (« Un havane, Serge ? »). Nous pouvons nous passer de lui, n’est-ce pas, amigos ! Pour le moment, un paquet d’entre nous sont obligés de trimer à autre chose qu’à leurs compos pour gagner leur croûte. Musiciens, mélomanes, labels indépendants de France, de Navarre, d’Amérique ou du Lesotho, aidez-nous à libérer la musique de ce système inégal et verrouillé, qui engraisse les uns pour mieux dépouiller les autres : rejoignez le camp de la musique libre !

Wagdi, Eric Aouanes.

[1] Plus exactement, ce qu’on appelle une distribution Linux est en fait la combinaison du système d’exploitation Linux et d’une flopée d’utilitaires GNU conçus pour ce système (NDLR).

[2] Et beaucoup moins cher chez Ikarios, NDLR.

Ether-Michel Pillequant
Cet article a été publié dans le numéro de février 2001 de la Linha Imaginot dont je remercie les membres pour leur gentillesse ! Voir aussi :
-  musique-libre.com
-  vnatrc-bortch.org