Le label M.I.S.T Records remet le couvert cette année avec le Netlabel Day 2017 ! 100 releases de près d’une 50 de netlabels à découvrir en ce 14 juillet !
C’est la fête internationale des netlabels !
Le label M.I.S.T Records remet le couvert cette année avec le Netlabel Day 2017 ! 100 releases de près d’une 50 de netlabels à découvrir en ce 14 juillet !
C’est la fête internationale des netlabels !
Partageons ici une réflexion de Neil Jomunsi (licence CC-By-3.0).
Il y a de l’eau dans le gaz entre la création artistique et internet : chasse au piratage, fermeture des forums, projets de durcissement du droit d’auteur en France comme à Bruxelles… Avec l’indéfectible soutien de la politique, l’industrie culturelle regagne peu à peu le terrain qu’elle avait cédé et entend bien l’étendre encore, menaçant chaque jour davantage l’idée même d’une culture librement partagée.
La question dépasse largement le cadre du piratage : ce sont deux projets de société, radicalement opposés, qui s’affrontent sur le terrain de la création, d’internet et des libertés individuelles. D’un côté les industries culturelles – aidées par l’écrasante majorité du personnel politique qui n’entend que la sauvegarde d’intérêts économiques pourtant de plus en plus concentrés – qui se cachent derrière la protection des artistes pour satisfaire leur soif de contrôle des flux et verrouiller leurs sources de revenus. De l’autre quelques imbéciles, des fous, des utopistes dont je m’honore de faire partie. Ces personnes imaginent un monde où la culture et le savoir circuleraient librement au bénéfice du plus grand nombre, parce qu’elles les croient vecteurs d’élévation et d’émancipation. L’un de ces projets verrouille. L’autre ouvre les portes en grand.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : aujourd’hui et sans doute encore demain, c’est l’industrie qui gagne. Car nous ne vivons pas dans un blockbuster hollywoodien où quelques résistants parviennent à vaincre un adversaire en surnombre. Dans notre version du film, ceux qui résistent à ces immenses machines à fric sont moqués et marginalisés. Pire, ils sont accusés de faire du tort à la création tout entière, de promouvoir des idées dangereuses qui mettraient en péril la rémunération des créateurs et la pérennité des structures qui se nourrissent de leur travail. Ces mêmes entreprises – celles qui oublient pourtant toujours de payer les artistes à l’heure, quand il ne s’agit pas de les payer tout court, qui divisent par deux, par trois les montants des rémunérations, qui jouent sur la quantité, quitte à noyer le marché et détruire l’attention du public – voudraient que nous les croyions quand elles disent agir au nom des artistes. Et elles ont raison de le vouloir. Parce que ça fonctionne. Chez les artistes, le syndrome de Stockholm est total. La dichotomie est tellement flagrante que plus personne n’ose la soulever.
Quand le monde s’écroule on se tourne vers les idoles, qu’il s’agisse de la propriété intellectuelle, de la promesse folle d’être celui ou celle qui va réussir, de la lutte contre la barbarie ou le terrorisme. L’immeuble est en feu, pourtant au dernier étage la fumée et la chaleur sont encore supportables. Jusqu’ici tout va bien. Peu importe que nous soyons de plus en plus nombreux à créer, à partager nos créations, et que les places de professionnels soient de plus en plus comptées et précaires : nous nous accrochons à un rêve. Mieux, nous nous accrochons à une histoire. C’est une belle histoire, dont le narrateur est une industrie qu’on pensait affaiblie mais qui reprend du poil de la bête. Ce narrateur est affamé, sa faim est insatiable : il n’arrêtera de manger que quand il n’y aura plus rien sur l’assiette. Dans cette histoire, les artistes servent les plats. Ils les apportent à toute vitesse, de plus en plus vite, ils s’épuisent à la tâche et ignorent fatigue et lassitude. Parce qu’ils sont encore faiblement rémunérés, ils se disent que « ça pourrait être pire », et que « quelqu’un pourrait prendre leur place », et puis il faut bien payer les factures. Quand arrêtera-t-on de se cacher derrière notre petit doigt ? Car le problème ne se cantonne pas à la création : c’est un combat que nous partageons avec tous les précaires. À vouloir sauver nos propres coquilles de noix, nous en oublions de construire l’arche dont nous aurions besoin.
Contre le storytelling de l’industrie, il faut agir. Trouver d’autres vecteurs de rémunération, par exemple, en échange d’une plus libre circulation des créations plus conforme aux usages de nos concitoyens. Cesser de rêver au bestseller et au blockbuster pour créer local, c’est-à-dire à l’échelle humaine et non industrielle. Donner leur chance à des productions de moindre ampleur, plus modestes car plus éthiques, et nous désengager de cette insensibilité croissante qui nous oblige à consommer toujours plus et plus fort. En promouvoir le partage, parce que si on veut être cohérent, on ne verrouille pas derrière des barrières un bien commun profitable à tous. Il y a tant à faire, et si peu de bras volontaires.
Parce que l’industrie et la politique ne céderont plus rien, quitte à empiéter sur nos vies privées et nos droits de citoyens, nous avons le devoir, d’une part, de nous battre, et de l’autre, de proposer des alternatives qui mettent en œuvre dès maintenant ce monde que nous appelons de nos vœux. Convaincre les artistes de s’emparer de ces questions est notre seule chance : les intéresser aux enjeux des Creative Commons en est un exemple très concret. Les aider à comprendre, puis à s’émanciper.
Nous n’avons jamais été si proches de perdre la guerre. Pourtant, je crois qu’une issue heureuse et lumineuse est encore possible. Vous êtes la solution – vous et vous seuls. Pour faire gagner ce que certains appellent une utopie, nous avons besoin de vous. Vous ne serez pas seuls : vous nous trouverez, mes amis et moi, en première ligne sur le champ de bataille.
Nous y rencontrerons-nous ?
Photo d’illustration :
Alejandro Alvarez, via Unsplash
En ce jour de la fête de la musique, faites de la zik !
Aucune redevance Sacem n’est due ce jour pour les scènes amateur, donc profitez-en bien ! Jouez dans la rue, sur les quais, sur les toits jouez ce que vous voulez, reprenez tout et n’importe quoi ! Cette journée est celle de la libre expression en toute quiétude et gratuité !
Publiez vos œuvres originales sur Dogmazic, publiez les sources sur SourceML, jouez du free jazz, de l’électro-noise, du death métal indonésien, du boléro de Ravel, et des musiques d’outre-tombe !
C’est la fête des musiciens, des mélomanes aussi, alors jouez bien !
Vous connaissez peut être la (web) radio parisienne Libre@toi, qui se consacre aux cultures libres, aux communs et au partage !
Il se trouve que notre asso est en relation avec eux… Et que depuis peu, ce n’est plus une simple webradio ! Grâce à tout ceux qui ont signé son appel, elle s’est vu octroyer une fréquence radio FM partagée ! Oui oui oui je ne plaisante pas, une fréquence FM vraie de vraie que les chauffeurs de taxi pourront mettre quand leur client monte dans la voiture, une vraie fréquence FM consacrée aux cultures libres !
On en appelle donc à vos contributions ; je m’explique :
Libre@toi a besoin de musique libre ; il lui faut 20% de prog francophone là dedans (obligation légale sur la FM) ; l’asso Musique Libre en appelle donc à ses sympathisants pour monter via notre propre site des playlists qu’on pourra repasser à Libre@toi pour diffusion.
Le pré-requis si vous voulez participer est de savoir créer une playlist publique sur notre archive http://play.dogmazic.net
Ensuite vous postez dans le fil du forum l’adresse vers la playlist, en indiquant si elle est soit :
OU
On compte vraiment sur vous pour faire la sélection de la prog de la radio Libre@toi ! Chaque playlist compte ! N’hésitez pas, vraiment, n’hésitez pas à faire partager vos découverte dans les 55000 morceaux de Dogmazic.net !
Monbyai est un événement d’art contemporain numérique transmédia
qui se passe à Montbéliard et partout ailleurs sur l’internet.
2017 est sa première édition.
Les œuvres présentées sont libres copyleft selon les termes de la Licence Art Libre.
C’est une initiative du département Multimédia de l’UFR STGI
et particulièrement de son Directeur, Ahmed Mostefaoui
et d’Antoine Moreau, artiste enseignant-chercheur.
Monbyai veut dire « Montbéliard » en Franc-Comtois.
Artiste et chercheur indépendant dans le domaine de l’expérimentation culturelle et des médias dits nouveaux Le Générateur poïétique est une œuvre d’art télématique, précurseur de nombreux jeux et réseaux sociaux sur Internet, imaginée en 1986. poietic-generator.net
Samedi et Dimanche au 19-CRAC
de 14h à 18h
Musicien hacker qui fabrique et explore un univers low-tech parfois chaotique mais surtout groovy. Court-circuiteur sonore il détourne des jouets éléctroniques pour les réanimer. bololipsum.com
Samedi et Dimanche au Pavillon des Sciences
de 14h à 18h
Auteur multi-média, essentiellement de bande-dessinée, et enseignant le néerlandais en Belgique aux jeunes de 12-14 ans. Il est un fervent défenseur du logiciel libre et de la culture libre selon les principes du copyleft. odysseuslibre.be
Samedi de 13h à 18h à la Médiathèque
& Dimanche de 10h à 16h dans la ville.
(4 novembre 1968 / 12 juillet 2014). Artiste plasticien des réseaux il a co-fondé en 1998 le collectif Actions Réseaux Numériques qui a eu pour vocation d’explorer et développer les usages de l’Internet dans le champ artistique yannleguennec.com
Samedi au Bureau Information Jeunesse de 13h à 18h
& Dimanche de 10h à 16h
Nous étions passés un peu à côté de cette actualité, mais nous nous rattrapons ! 😉
Inciter les gens à découvrir la musique libre n’est pas forcément évident. Le meilleur moyen restant de la faire écouter, la diffusion des 11 titres de la sélection peut être une façon d’interpeller les usagers d’une bibliothèque. Mais cela n’est au final que de la musique enregistrée, que l’on a un peu habitude d’entendre un peu partout dans les différents lieux que l’on fréquente. Pour éveiller l’intérêt, rien ne remplace l’humain… que ce soit tout un chacun via une discussion chaleureuse, des individus gesticulant lors de conférences, des artistes en concert…
Pour cette édition 2017, plusieurs médiathèques ont profité de ce temps de mise en valeur de la musique libre pour proposer une rencontre live avec cette dernière :
Au moment de sortir son premier EP, Ben Cozik ne s’est pas trop posé de question. Bibliothécaire à la médiathèque de Fougères et adepte de Ziklibrenbib et des licences de libre diffusion, il savait depuis longtemps que The Storm sortirait sous licence Creative Commons (la CC-BY-NC-SA). Et pour fêter l’événement, quoi de plus naturel que de promener sa voix chaude et sa folk gracile de médiathèque en médiathèque pendant l’élection Ziklibrenbib ?
Il sera donc sur les routes du 15 au 25 mai pour vous rencontrer :
Quelques liens : Facebook – Soundcloud – Bandcamp
Vous voulez en savoir un peu plus sur la musique libre ? Vous trouvez les conférences souvent longues et ennuyeuses ? Alors l’animation « Vous avez dit musique libre ? » est faite pour vous ! Garantie sans diaporama PowerPoint, alternant explications et reprises de chansons libres à la guitare, voilà de quoi passer une heure agréable en compagnie d’un des co-fondateurs de Ziklibrenbib 😉
Rendez-vous du 29 avril au 10 mai :
Si elles ont lieu près de chez vous, ne manquez surtout pas ces deux animations !! 😉
http://www.acim.asso.fr/ziklibrenbib/election/de-la-musique-libre-en-live-dans-vos-mediatheques/
Que sont les RMLL 2017 ?
RMLL 2017 Rencontres Mondiales du Logiciel Libre 2017 from MANGIN on Vimeo.
Les conférences, ateliers et le village associatif rassembleront près de 700 festivaliers chaque jour et nous avons pour objectif de dépasser les 5000 visiteurs sur la semaine.
Ces rencontres rassembleront les plus grands spécialistes du mouvement du logiciel libre à travers le monde et permettront de débattre des grands enjeux de demain comme les logiciels libres dans l’éducation ou les collectivités, ainsi que leur place dans le monde hyper-connecté qui s’ouvre à nous.
D’accès totalement libre, ouverte à tous les publics, dans le prolongement de la démarche scientifique et de partage des connaissances, cette manifestation est aujourd’hui devenue l’un des moments forts de l’année dans le domaine du Logiciel Libre.
Cette édition est organisé par l’association ALOLISE qui est l’association pour la promotion des logiciels libres de la région stéphanoise et est soutenue dans cette organisation par d’autres associations de la communauté du libre.
Aemeth est une construction improvisée par Soft Rains et Stone From The Sky, au menu : ambient, drone, post-rock, soundscapes, stoner !