Le tableau des Licences Libres et Ouvertes de Dogmazic
Voici le tableau des licences libres et ouvertes que vous pourrez trouver sur dogmazic.net.
(cliquez sur l’image pour l’agrandir)
Voici le tableau des licences libres et ouvertes que vous pourrez trouver sur dogmazic.net.
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Sonoriser un événement avec de la musique libre est une procédure simple à connaître qui permet de faire de grosse économies sur le forfait ou la déclaration SACEM (le forfait démarrant à 45€ pour les événements de moins de 1000€ de budget) tout en restant dans la légalité.
Selon que votre événement soit ou ne soit pas l’occasion d’échanges commerciaux, diverses possibilités s’offrent à vous.
Si votre événement n’est absolument pas situé dans la sphère commerciale (pas d’entrée payante, pas de vente obligatoire de produits…), la totalité du catalogue des musiques sous licences libres ou ouvertes peut être utilisé, sous réserve de créditer les musiciens (voir plus bas).
Si votre événement est de nature commerciale (vente de tickets d’entrée, vente de boissons, etc)
Les musiques placées sous licence sans clause pas d’usage commercial peuvent être utilisées par défaut : la Licence Art Libre, les Licences Creative Commons BY, BY-SA, BY-ND, et quelques autres plus obscures pour lesquelles il vous faudra vous pencher sur les clauses détaillées du texte de licence. Vous devrez également créditer les musiciens (voir plus bas).
Les musiques placées sous une licence avec clause pas d’usage commercial, telles que les Licences Creative Commons BY-NC, BY-NC-SA ou BY-NC-ND ne sont pas utilisables telles quelles, il vous faudra demander au cas par cas une autorisation à chaque créateur d’utiliser le morceau, et ceux-ci peuvent très bien refuser ou vous demander une contre-partie financière, bien que l’usage le plus courant soit que ceux-ci vous autorisent à jouer leur musique gratuitement, surtout si votre événement ne dispose pas d’un gros budget.
Si chaque morceau est joué dans son intégralité, que chaque morceau est joué l’un après l’autre, rien de spécial à connaître. Par contre, si les morceaux sont mixés entre eux, certaines licences imposeront que le mix entier soit placé, comme œuvre dérivée, sous la même licence que l’œuvre originale. C’est le cas des Licences Art Libre, Creative Commons BY-SA, et Creative Commons BY-NC-SA. Un cas qui ne vous posera vraiment des problèmes que si vous décidez de publier le mix.
Chaque licence indique que pour toute diffusion, représentation publique ou autre d’un morceau :
Il vous faudra donc préparer un listing de tous les morceaux qui vont être joués durant votre événement, avec à chaque fois la licence indiquée. Pourquoi pas poser une petite affichette du genre « les crédits musicaux des morceaux joués sont disponibles auprès du DJ » ? (ou tout autre support de communication comme un site internet…).
Pour toute diffusion de musique (que l’événement soit à caractère commercial ou non), le forfait SPRé est quant à lui obligatoire (source d’un jugement ici ). Il n’est pas possible de négocier son tarif. Il est souvent perçu par la Sacem locale.
Plus de compléments ici : http://musique-libre.org/doc/diffusion-de-musiques-libres-dans-un-lieu/
Autant être franc tout de suite, peu d’artistes ayant publié sous licences libres et ouvertes perçoivent des redevances pour droit d’auteur.
Mais que sont ces « redevances » ?
Quand un commerce, une association, une école, un festival (et bien d’autres), utilisent de la musique, ils doivent payer la Sacem et la SPRÉ (Société pour Perception de la Rémunération Équitable) qui vont ensuite redistribuer ces sommes aux auteurs (moins leurs frais de gestion). Voici les barèmes applicables au 1er juillet 2014.
Les auteurs déposant des musiques sous licences libres ou ouvertes ne disposent pas de ces sommes.
Ce que nous savons guère, c’est que ces sommes sont souvent le résultat de diffusions radios, ou de concerts. Ce sont des forfaits, parfois déclaratifs (notamment pour les salles de spectacles). Le savant calcul qui permet aux sociétés d’auteurs de calculer au mieux les redistributions se mélange entre ventes de disques, passages radios, nombre de concerts… Autant vous dire tout de suite que si vous souhaitez re-faire du « mainstream », vous avez tout intérêt à adhérer à une société de gestion, votre volume de redevances sera tellement important qu’il permettra à tous les intermédiaires de la chaîne de picorer dans ces redevances et de vous en laisser suffisamment pour que vous ayez l’impression d’en avoir beaucoup.
Les sites de vente en ligne reversent aussi, sur vos ventes, une redevance à la Sacem. Ainsi, si une site de vente en ligne va prélever sur vos ventes 50% pour son propre compte, il prélèvera aussi environ 18,8% de redevances pour droit d’auteur (Sacem donc) sur les 50% restant.
Ceci est pour un site de vente de morceaux en ligne. La question est, peut-on récupérer ces redevances pour droit d’auteur sans être sociétaire ?
La réponse est OUI. Un courrier au site de vente en ligne vous permettra de réclamer ces sommes. Il faudra bien indiquer que vous n’êtes pas sociétaire Sacem et que vous ne réclamerez pas de droits sur ces morceaux si vous vous inscrivez dans une société d’auteur. En anglais dans le texte, les redevances pour droits d’auteur sont appelées MECHS (mechanicals rights). C’est un peu le même principe que la SDRM (Société pour l’administration du Droit de Reproduction Mécanique) pour le pressage de disques.
Il nous reste plus qu’à savoir si les sites comme Deezer, Youtube permettent les mêmes conditions pour les revenus tirés du streaming… mais ceci est une autre histoire…
Le texte de cette licence s’inspire directement de la Licence Art Libre http://artlibre.org/licence/lal, sans toutefois être
réciproquement compatible avec cette dernière. Par la Licence Cogito Arcanum (abrégée « Li.Co.Ar »), les auteurs donnent
l’autorisation de copier, de diffuser et de transformer librement les œuvres, dans le respect des droits de l’auteur, sous certaines
conditions précisées par cette licence. Les conditions de diffusion décrites dans la Licence Cogito Arcanum diffèrent de celles
décrites dans la Licence Art Libre, l’une ne pouvant se substituer à l’autre.
Nous désignons par « œuvre », autant l’œuvre initiale, les œuvres conséquentes, que l’œuvre commune telles que définies ci-
après :
2.1 L’œuvre commune
Il s’agit d’une œuvre qui comprend l’œuvre initiale ainsi que toutes les contributions postérieures (les originaux conséquents et les
copies). Elle est créée à l’initiative de l’auteur initial qui par cette licence définit les conditions selon lesquelles les contributions sont
faites.
2.2 L’œuvre initiale :
C’est-à-dire l’œuvre créée par l’initiateur de l’œuvre commune dont les copies vont être modifiées par qui le souhaite.
2.3 Les œuvres conséquentes :
C’est-à-dire les contributions des auteurs qui participent à la formation de l’œuvre commune en faisant usage des droits de
reproduction, de diffusion et de modification que leur confère la licence.
2.4 Originaux (sources ou ressources de l’œuvre) :
Chaque exemplaire daté de l’œuvre initiale ou conséquente que leurs auteurs présentent comme référence pour toutes
actualisations, interprétations, copies ou reproductions ultérieures.
2.5 Copie :
Toute reproduction d’un original au sens de cette licence.
Cette licence a pour objet de définir les conditions selon lesquelles vous pouvez jouir librement de l’œuvre.
Cette œuvre est soumise au droit d’auteur, et l’auteur, par cette licence, vous indique quelles sont vos libertés pour la copier, la
diffuser et la modifier.
5.1 La liberté de copier (ou de reproduction) :
Vous avez la liberté de copier cette œuvre pour quiconque, quelle que soit la technique employée. Les reproductions verbatim de
l’œuvre devront être diffusées en indiquant clairement que celle-ci est diffusée sous Licence Cogito Arcanum 2.0 ou ultérieure.
5.2 La liberté de diffuser (interpréter, représenter, distribuer) à titre onéreux ou gratuit.
Vous pouvez diffuser librement les copies de ces œuvres, modifiées ou verbatim, quel que soit le support, quel que soit le lieu, à
titre onéreux ou gratuit, si vous respectez toutes les conditions suivantes :
— joindre aux copies cette licence à l’identique ou indiquer précisément où se trouve la licence ;
— indiquer au destinataire le nom de chaque auteur des originaux, y compris le vôtre si vous avez modifié l’œuvre ;
— indiquer au destinataire où il pourrait avoir accès aux originaux (initiaux et/ou conséquents).
5.3 La liberté de diffuser les œuvres modifiées (interpréter, représenter, distribuer) à titre
gratuit.
Vous pouvez aussi diffuser librement des œuvres modifiées et leurs copies, quel que soit le support, quel que soit le lieu, à titre
gratuit, si vous respectez toutes les conditions suivantes :
— indiquer au destinataire le nom de chaque auteur des originaux, y compris le vôtre si vous avez modifié l’œuvre ;
— indiquer au destinataire où il pourrait avoir accès aux originaux (initiaux et/ou conséquents) ;
— ne pas autoriser de diffusion, interprétation, représentation, distribution de l’œuvre modifiée à titre onéreux.
5.4 La liberté de modifier.
Vous avez la liberté de modifier les œuvres initiales et conséquentes dans le respect des conditions suivantes :
— celles prévues aux paragraphes 5.2 ou 5.3 en cas de diffusion de la copie modifiée ;
— indiquer qu’il s’agit d’une œuvre modifiée et, si possible, la nature de la modification ;
— lorsque cette diffusion se fait à titre onéreux, diffuser cette œuvre conséquente avec la même licence ou avec toute licence
compatible comme le défini le paragraphe 8.1 ;
— lorsque l’œuvre conséquente présente un caractère commercial par sa nature propre (publicité par exemple), diffuser l’œuvre
conséquente aux conditions définies au chapitre 14.
Les auteurs des originaux pourront, s’ils le souhaitent, vous autoriser à modifier l’original dans les mêmes conditions que les copies.
Les actes donnant lieu à des droits d’auteur ou des droits voisins ne doivent pas constituer un obstacle aux libertés conférées par
cette licence.
C’est pourquoi, par exemple, les interprétations doivent être soumises à la même licence ou une licence compatible. De même,
l’intégration de l’œuvre à une base de données, une compilation ou une anthologie ne doit pas faire obstacle à la jouissance de
l’œuvre telle que définie par cette licence.
Toute intégration de cette œuvre à un ensemble non soumis à la Li.Co.Ar doit assurer l’exercice des libertés conférées par cette
licence.
Si l’œuvre n’est plus accessible indépendamment de l’ensemble, alors l’intégration n’est possible qu’à condition que l’ensemble soit
soumis à la Li.Co.Ar ou une licence compatible.
La compatibilité d’une licence signifie que l’auteur d’une œuvre conséquente peut diffuser celle-ci sous cette licence.
Une licence est compatible avec la Li.Co.Ar si et seulement si elle répond à toutes les conditions décrites d’au moins un des deux
paragraphes 8.1 ou 8.2.
Le paragraphe 8.3 donne des exemples de compatibilité.
8.1 Utilisation commerciale possible
— elle accorde l’autorisation de copier, diffuser et modifier des copies de l’œuvre, y compris à des fins lucratives, et sans autres
restrictions que celles qu’impose le respect des autres critères de compatibilité ;
— elle garantit la paternité de l’œuvre et l’accès aux versions antérieures de l’œuvre quand cet accès est possible ;
— elle reconnaît la Li.Co.Ar également compatible (réciprocité) ;
— elle impose que les modifications faites sur l’œuvre soient soumises à la même licence ou à une licence répondant aux critères de
compatibilité posés par la Li.Co.Ar ;
8.2 À titre gratuit uniquement.
— elle accorde l’autorisation de copier, diffuser des copies de l’œuvre à titre gratuit, et sans autres restrictions que celles qu’impose le
respect des autres critères de compatibilité ;
— elle garantit la paternité de l’œuvre et l’accès aux versions antérieures de l’œuvre quand cet accès est possible ;
Dans ce cas, l’auteur de l’œuvre conséquente ne pourra pas lui-même utiliser commercialement l’œuvre conséquente, ni autoriser à
un tiers un tel usage.
8.3 Autres compatibilités.
Les compatibilités décrites ci-après ne sont pas réciproques entre les deux licence : une œuvre originale publiée sous Li.Co.Ar peut
donner lieu à une œuvre conséquente sous la licence indiquée ci-après, mais pas forcément l’inverse.
8.3.1 Partage à l’identique
L’œuvre conséquente pourra être diffusée par son auteur sous Licence Cogito Arcanum 2.0 ou ultérieure, Licence Art Libre, ou
Creative-Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions, ou GNU GPL GNUArt, ou toute licence reconnue
réciproquement compatible avec une de ces licences.
8.3.2 À titre gratuit uniquement
L’œuvre conséquente pourra aussi être diffusée par son auteur sous licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation
Commerciale.
8.3.3
L’œuvre conséquente pourra aussi être diffusée par son auteur sous licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation
Commerciale conjointement à une des licences citées à l’alinéa 8.3.1, laissant ainsi le choix à l’auteur d’une nouvelle œuvre
conséquente à cette œuvre sous double-licence, d’utiliser les deux licences conjointement ou bien seulement l’une des deux pour la
nouvelle œuvre conséquente.
La Li.Co.Ar n’a pas pour objet de nier vos droits d’auteur sur votre contribution ni vos droits connexes. En choisissant de
contribuer à l’évolution de cette œuvre commune, vous acceptez seulement d’offrir aux autres les mêmes autorisations sur votre
contribution que celles qui vous ont été accordées par cette licence, ou de vous abstenir de faire un usage commercial de votre
œuvre conséquente. Celà n’entraîne pas un dessaisissement de vos droits intellectuels.
La liberté de jouir de l’œuvre tel que permis par la Li.Co.Ar (liberté de copier, diffuser, modifier) implique pour chacun la
responsabilité de ses propres faits.
Cette licence prend effet dès votre acceptation de ses dispositions. Le fait de copier, de diffuser, ou de modifier l’œuvre constitue
une acceptation tacite.
Cette licence a pour durée la durée des droits d’auteur attachés à l’œuvre. Si vous ne respectez pas les termes de cette licence, vous
perdez automatiquement les droits qu’elle vous confère.
Si le régime juridique auquel vous êtes soumis ne vous permet pas de respecter les termes de cette licence, vous ne pouvez pas vous
prévaloir des libertés qu’elle confère.
Cette licence est rédigée en référence au droit français et à la Convention de Berne relative au droit d’auteur.
Cas particuliers
Ce chapitre ne fait pas partie des critères de compatibilité du chapitre 8, et la possibilité de changer la licence de l’œuvre verbatim
sur les projets de la Wikimedia Foundation n’est pas une obligation pour la compatibilité d’une licence.
13.1 Sur le projet de la Wikimedia Foundation
Les œuvres sous licence Cogito Arcanum 2.0 peuvent être copiées verbatim ou modifiée sous une ou plusieurs des licences
suivantes, au choix :
Lorsque l’œuvre verbatim est disponible sur un projet de la Wikimedia Foundation, sous une licence différente de la Licence Cogito
Arcanum, listée ci-dessus, l’utilisateur de l’œuvre qui choisit d’utiliser l’œuvre sous cette licence différente devra placer un lien vers
la page d’origine du projet de la Wikimedia Foundation comme source de l’œuvre originale.
13.2 En dehors de la Wikimedia Foundation
Les changements de licence cités dans le paragraphe 13.1 ne s’appliquent pas aussi longtemps que l’œuvre n’a pas été incluse
verbatim sur un projet de la Wikimedia Foundation. L’œuvre verbatim reste sous licence Cogito Arcanum quel que soit le cas de
figure, et ne sera disponible sous une licence différente citée au paragraphe 13.1 que lorsque l’œuvre sera incluse dans un projet de la
Wikimedia Foundation. Sauf autorisation explicite et écrite de l’auteur, la Licence Cogito Arcanum 2.0 ne permet pas le
changement de licence de l’œuvre verbatim par un tiers en dehors de l’inclusion dans un projet de la Wikimedia Foundation.
Vous pouvez inclure tout ou partie d’une œuvre sous Li.Co.Ar dans une œuvre commerciale par sa nature (publicité par exemple),
à condition de placer l’œuvre conséquente sous Licence Art Libre, Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes
Conditions, GNU GPL GNUArt ou toute licence compatible avec au moins une des trois dernières. Une publicité commerciale ne
pourra pas être placée sous Licence Cogito Arcanum, car la diffusion à titre gratuit n’est pas possible par la nature même de
l’œuvre.
Version
L’auteur de la licence n’est pas juriste et ne garantit pas sa validité juridique. Ce texte est susceptible d’être révisé sans notification
préalable. Si nécessaire (corrections autres que faute d’orthographe…), le numéro de version de la licence sera modifié pour
différencier les versions successives. Vous pouvez utiliser cette licence pour vos travaux en indiquant un lien vers cette page, ou en
reproduisant le texte de la licence.
Dernière modification de cette page le 8 septembre 2014.
Source : https://ia804508.us.archive.org/17/items/Licence-Cogito-Arcanum-2.0/Licence-Cogito-Arcanum-2.0.pdf
Tout ces témoignages sont aussi le fruit d’une discussion sur le forum de notre association, si vous souhaitez y paraître, n’hésitez pas à répondre à ces quelques questions !
Dernier témoignage ?
Bonjour, je suis un djP, ce sont mes initiales. Mon nom est encore dans les registres de la sabam dont j’ai refusé les procédures de « démission » par trop chiantes et estimant y avoir été inscrit à la fin des ’80s contre ma volonté (récit détaillé ici : http://djp.over-blog.com/pages/CoPyLeFt-1139614.html)
Je fais de la musique seul et en groupe depuis 1982 et j’invente et fabrique des instruments depuis 2000. Je suis fortement influencé par la dark new-wave, les musiques ethniques et ponds des morceaux principalement expérimentaux et très hétéroclites oscillant entre l’abstraction pure, le rythme et la musicalité affirmée.
En 1989 déjà, je sortais des cassettes en autoprod et référais à mon désir de libre partage avec des notices comme: « Au nom de la musique, j’emmerde la sabam, ce qu’il appellent « le droit » et l’industrie en générale » (j’étais jeune et fougueux, n’est-il pas?). J’ai tout naturellement été vers la licence art-libre en m’éditant sur le net en 2005. Surtout s’il s’agit de .mp3s, la valeur marchande me semble purement arbitraire et injustifiée.
J’ai toujours fait des concerts occasionnels et sorti des musiques en autoprod qui circulaient dans un microcosme. Je n’ai aucune ambition autre que de continuer sur cette voie. Diverse performances solo accompagnaient de la danse ou des projections expérimentales, quelques installations sonores se sont mêlées à des expos d’art-plastique, j’ai également sonorisé des films et du théâtre jeune-publique. En m’éditant sur le net, j’ai fini par ranger chronologiquement certaines chose ou en remixer d’autres qu’on peut trouver sur cette page : http://djp.over-blog.com/pages/MuSiQuEs_eLeCtRoNiQuEs_De_djp-1047456.html. Mon projet actuel (depuis 2014) s’appelle Why the eye, on y joue a 5 exclusivement sur mes instrus et on s’amuse bien. On a fait 6 concerts depuis le mois d’avril.
J’ai des comptes chez soundcloud et chez archive.org qui me permettent d’incruster des lecteurs sur mes blogs. Le compte Myspace que j’avais créé en 2005 était essentiellement insupportable et je l’ai écrasé, de même, j’avais essayé Jamendo qui ne me convient pas. Dogmazik se montrait de loin la plate-forme la plus conviviale! Je fais partie des ultra-réfractaires à faisebuck et à ces formes de réseaux faussement sociaux.
Je souhaiterais que le plantage de 2012 n’ait pas existé et que le site continue tel quel. À défaut (vu que c’est un peu sans issue) j’espère une reprise sous une forme similaire et surtout, que la longue période de silence-radio n’ait pas fait tomber les anciens membres dans le déni. Je souhaite également que ceux et celles qui parviennent à relancer le site pour l’écoute et le partage s’en retrouvent gratifiés au plus haut point!
Tout ces témoignages sont aussi le fruit d’une discussion sur le forum de notre association, si vous souhaitez y paraître, n’hésitez pas à répondre à ces quelques questions !
Série qui continue !
kidjazz ou Cédric S, je fabrique une sorte de triphop orchestral et moins urbain que ce que l’on a l’habitude d’entendre, en gros c’est un peu plus mean-stream. Un peu de pop instrumentale et chantée (plus rarement) et en formation des trucs plus blues et jazz.
Forcément j’étais bassiste et contrebassiste dans un trio jazz durant 16 ans , ça laisse des traces. Commencé aussi la musique à l’âge de 12 ans et me v’là déjà à mes quarante balais, autant dire de suite que ça fait 28 ans de musique !
Au tout début , c’était surtout une bonne esquive au dossier plutôt onéreux de la SACEM, puis ensuite , je me suis vite rendu compte que ça permettait à toutes mes connaissances de leur refiler les liens de mes divers boulot sans conditions embarrassante, surtout de manière publique,Donc tout simplement pour la liberté de publication que les licences libres permettent mais aussi pour le côté viral, même si ça s’est radicalement calmé en 2 ans (je parle de l’intérêt porté à ma musique) , je pense ne pas changer et continuer à garder une vitesse de croisière pépère quand aux publications.
Quelques concerts , oui , avec divers groupes , mais jamais sous mon propre pseudo ! (un comble, quoiqu’il me faudrait pas mal de matériel ou de savoir-faire pour reproduire mes morceaux seul sur scène, un musicien le fait déjà dans notre région Nord-Est , il s’appelle « Chapelier Fou »… mais je ne tiens pas à me ramasser des tomates parce que je n’aurai pas été à la hauteur, peut-être si j’arrive à m’entourer de musiciens, mais alors là , ce sera pour un tout autre projet. Des albums , il y’en a trois , et aussi un ridicule single, qu’on pouvait trouver sur dogmazic à l’époque , maintenant on peut trouver des sons compilé un peu partout.
souncloud, bandcamp ou soun-music.
sur mon site ici : http://kidjazz.free.fr et par moments Sur RSR .
Déjà qu’on puisse ravoir quelques échanges de par le forum comme ça a pu l’être un bon moment sur Musique Libre ! Retrouver aussi un site qui diffuse de la musique , que je puisse découvrir de bonnes choses tout en me faisant plaisir en discussions , un petit édito de temps à autres comme ça a toujours été le cas , la même structure qu’avant ? J’aimerais bien , mais ce ne sera pas possible, ou alors c’est permis de rêver ?
je plaisante ! de quoi écouter de nouvelles chose comme je l’ai dit , et un miminum de personnes discutant comme au bon vieux temps de musique , de dev , d’informatiques , de droits , de questions pratiques par rapport à certains soft, et pourquoi pas un p***** de site d’enfer qui me ferait rêver ? Et comme dj3ct , si la publication redevient possible ici , tout sera possible ! Merci .
LMMS est un outil génial pour créer. Libre, il est disponible sur Mac, Windows et Linux. Son principe ressemble assez bien à Fruity Loops.
J’ai trouvé quelques tutoriels pour utiliser quelques capacités de ce logiciel.
Tout d’abord, une bible en wiki pour l’utilisation du logiciel
http://lmms.sourceforge.net/wiki/index.php/Fr:0.4:Manuel
Très complète et en français !
Ensuite un didacticiel pas à pas pour bien démarrer… toujours en français.
http://emocmods.over-blog.com/article-comment-creer-sur-lmms-le-on-1-48913042.html
Quelques exemples écoutables sur leur plate-forme d’échange.
http://lmms.sourceforge.net/lsp/index.php
Et petit best of :
Bien évidemment, si le logiciel est libre, les artistes ne connaissent pas grand chose du droit d’auteur. Ils reprennent des matières sonores connues, les retravaillent, les retranscrivent… D’où l’intérêt d’une plate-forme comme Dogmazic, afin d’expliquer ce que sont les droits d’auteurs, ce qu’ils permettent, et ce qu’on peut en faire pourvu qu’on place ses créations sous des licences libres et/ou ouvertes !
L’émission Envoyé Spécial a utilisé dans un reportage sur le CPE le morceau « slap violin » de L’Onomatopeur, extrait de l’album « always beating » , disponible sur Jamendo sous licence Creative Commons BY NC ND 2.5
L’artiste a été crédité a la fin du générique de la version télévisée diffusée sur France 2 jeudi soir et rediffusée ce week-end sur TV5, ce qui est une bonne nouvelle en terme de reconnaissance artistique puisque sa musique a été choisie pour illustrer une émission reconnue.
En revanche, le générique et les crédits ont été coupés au montage de la version en ligne, ce qui est contraire au droit de la propriété littéraire et artistique en général, et aux contrats Creative Commons qui imposent l’attribution de la paternité a chaque communication de l’oeuvre au public
Il semble que l’émission Envoyé Spécial de France 2, en ne demandant pas l’autorisation préalable de l’auteur, n’ait pas respecté la licence Creative Commons qu’il avait choisie (BY NC ND 2.5), et qui est toujours citée sur les autres sites qui proposent un lien vers Jamendo ou directement le titre.
Il est possible que cette exploitation constitue une utilisation commerciale (donc en dehors de NC), et certain qu’elle constitue une modification (en dehors de ND) : le morceau a en effet été bouclé, et l’utilisation d’un morceau de musique syncronisé avec des images est de toute manière considérée comme une oeuvre dite dérivée dans les licences Creative Commons.
L’utilisation dans le reportage aurait donc nécessité une autorisation écrite de la part de l’auteur, éventuellement contre une rémunération, dans le cas contraire il pourrait s’agir d’une contrefaçon puisque l’utilisation contrevient a la volonté de l’auteur.
La récente décision de justice aux Pays-Bas confirme que les contrats Creative Commons sont applicables et que leur non-respect peut entra”ner une condamnation et le paiement de réparations, comme tout contrat classique :
Cette décision a reconnu qu’un professionnel (un magazine papier en l’occurence) ne pouvait pas prétendre qu’il n’était pas informé des conditions contractuelles de mise a disposition des oeuvres qu’il réutilise.
L’autre décision récente en Espagne montre que les sociétés de perception et de répartition des droits ne sont pas compétentes pour assurer la gestion des oeuvres sous Creative Commons qui ne font pas partie de leur répertoire.
Si les statuts des sociétés de perception et de répartition des droits étaient plus ouverts comme nous le demandons, L’Onomatopeur aurait d’ailleurs eu le choix d’adhérer a ces sociétés en vue de percevoir des droits d’auteur et des droits voisins pour cette diffusion en « prime time » sur une cha”ne nationale.
La différence entre les 2 modes de gestion :
Les auteurs membres d’une société de gestion collective apportent leurs droits et n’ont plus la possibilité de les gérer individuellement, par exemple d’utiliser une licence libre ou d’accès ouvert, ou de négocier directement avec les utilisateurs.
Les diffuseurs (radio, télévision) concluent avec ces sociétés un contrat général de représentation qui les autorisent a utiliser l’ensemble des oeuvres du répertoire de la société en l’échange d’une somme payée chaque année en fonction du chiffre d’affaire.
Les auteurs sous licence libre ou licence d’accès ouvert sont exclus des services de gestion collective, et sont contraints de gérer leurs droits individuellement. Ainsi, toute utilisation qui se situe en dehors des droits qui sont concédés par la licence choisie (par exemple les modifications après l’option ND ou les exploitations commerciales après l’option NC) doit faire l’objet d’un contrat séparé entre l’auteur (et les autres titulaires de droit le cas échéant) et l’exploitant. Ainsi, il est possible de percevoir une rémunération, mais négociée individuellement, ou d’autoriser une exploitation a titre gratuit si c’est le choix de l’auteur, mais dans tous les cas il doit être informé et son autorisation doit être sollicitée ˆ l’avance.
Voir les discussions en cours :
http://forums.jamendo.com/be/viewtopic.php?id=4419&p=1
http://www.ratiatum.com/news2999_Une_musique_Creative_Commons_sur_France_2.html
Creative Commons France est en contact avec l’Onomatopeur, les suites de cette affaires sont ˆ suivre sur ce blog et sur la liste de discussion Creative Commons France
Tout ces témoignages sont aussi le fruit d’une discussion sur le forum de notre association, si vous souhaitez y paraître, n’hésitez pas à répondre à ces quelques questions !
La série de l’été !
Hello : dead joshua, noisy rock.
Au début c’était purement pratique. Dogmazic est l’une des premières plateforme sur laquelle j’ai publié de la zic, et comme fallait choisir une licence, j’ai attrapé la plus restrictive, et banzaï. un peu comme quand on passe par une page de CGU et que faut cliquer sur « OK », « OK », (…) pour y arriver ^^
bref
du coup j’en suis arrivé à connaître un peu mieux ces licences et j’opte maintenant plutôt pour des clauses très ouvertes, avec du viral
nop
Je fais du bruit tranquillou chez moi, quand j’ai le temps et l’envie. j’ai eu fait des concert, mais ça c’était y’a longtemps. Pour les albums (3 et 1/2 pour le moment), de temps en temps j’assemble un peu des morceaux.
Du coté du collectif Revolution Sound Records et comme pas mal d’autres personnes dans le coin, je bricole aussi mon propre site
J’ai jamais été trop fan des plateformes « communautaires ». Testé un peu MySpace, à l’époque. Et c’est à peu près tout. Pas resté longtemps. Et pour les sites de publication en licence libre… le libre, c’est tellement vaste, hein ^^ (y’a même la SACEM qui l’a utilisé, c’est pour dire…).
Dogmazic par contre, c’est un site qui aborde les histoires de diffusion d’une façon qui me plaît bien. je trouverais ça chouette que le site puisse à nouveau accueillir des publications de zic libre. Pas forcément redevenir cette plateforme très active, qu’elle a été à un moment. Mais ne serais-ce que si la publication était à nouveau possible, même si y’a 3 groupes qui publient ^^ ce serait déjà chouette.